Our memory is still full of an intellectual, progressive and optimistic tradition, which changes fragility into an expectation factor : ethical, juridical and, in the 19th century, political expectation. But we shall enter the 20th century with the brutal analysis on unemployment and competition, by Ernst Jünger (Per Arbeiter, 1932). Without accepting his apocalyptic consequences, we turn to the contemporary works of Jürgen Habermas (Erlauterunsen zur Diskursethik , 1991) to freely extract from it a political and social approach to the notion of exclusion. In the field of ethics, fragility would appear to be, according to Hans Jonas (Das Prinzip Verantwortum, 1979) that which induces a new type of choice and behaviour so as to rediscover, towards the subject of “the good life”, a new unity of measure of communal existence., Notre mémoire est encore fraîche de toute une tradition intellectuelle progressiste et optimiste, qui transforme la fragilité en facteur d’espérance : espérance éthique, juridique et, au XIXème siècle, politique. Mais c’est avec la brutalité des analyses d’Ernst Jünger sur le chômage et la concurrence {Le Travailleur, 1932) que l’on entre dans le XXème siècle. Sans en admettre les conséquences apocalyptiques, on se tournera vers les travaux contemporains de Jürgen Habermas {De r éthique de la discussion, 1991) pour en tirer librement une approche politique et sociale de la notion d’exclusion. Sur le terrain de l’éthique, la fragilité apparaîtra, avec Hans Jonas (Le principe responsabilité, 1979) comme ce qui doit induire un nouveau type de choix et de comportements afin de retrouver, avec le thème de “la vie bonne”, une nouvelle unité de mesure de l’existence communautaire., Castillo Monique. Fragilité et éthique sociale. In: Cahiers de sociologie économique et culturelle, n°22, 1994. pp. 119-126.