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En offrant des lots gratuits de 100 ha en Amazonie pour les plus pauvres et des crédits incitatifs pour les cultures modernes dans les cerrados pour les plus riches, le gouvernement brésilien poursuit sa politique d'intégration nationale et d'expansion de la frontière. D'importants mouvements de populations, qui révèlent des phénomènes sociaux beaucoup plus amples dans l'espace et dans le temps, accompagnent la mise en oeuvre de cette politique. (Résumé d'auteur)

Les 3èmes journées démographiques de l'ORSTOM qui font l'objet de ce livre ont été consacrées aux "Migration, changements sociaux et développement". Les communications sont regroupées autour de quatre thèmes. Le premier fait le point sur les changements les plus récents quant à la mobilité des populations des pays en développement et pose en contrepoint, l'évolution des méthodes et des approches. Le deuxième réexamine les relations qui lient la mobilité et les diverses inégalités spatiales, régionales et nationales : en particulier la croissance démographique, le développement des infrastructures, le développement économique en général. Le troisième s'intéresse aux relations entre mouvements migratoires et dynamique familiale : les déterminants familiaux des migrations d'une part, le rôle et la place de la mobilité spatiale dans les stratégies familiales et constitution des réseaux sociaux d'autre part. Le dernier appréhende les objectifs et les impacts des projets de développement et des politiques migratoires sur l'émergence de nouvelles formes de mouvements de population

De 1984 à 1987, 3622 marocains ont bénéficié d'une aide à la réinsertion. A partir d'un échantillon de 207 candidats au retour sont décrits le profil type du candidat, les projets OMI : localisation géographique, secteur d'activité. Un bilan de la réinsertition professionnelle conclut à une réussite partielle puisque 85 % des migrants interrogés poursuivent un projet. Malgré ce bilan, les demandes d'aide de la part des marocains se sont taries depuis 1987 et si compte tenu de la situation de la population marocaine en France et de la situation au Maroc, les retours doivent rester quantitativement limités, une politique d'aide reste une solution envisageable et souhaitée par une catégorie de migrants