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La ceinture orogénique néoprotérozoïque atlantique du sud du Brésil présente les caractères d'un orogène de type andin : orogène à double déversement en transpression construit entièrement sur croûte continentale, et organisation spatiale et temporelle des granites. Cette ceinture pourrait être un exemple des parties profondes d'un tel orogène. (Résumé d'auteur)

Deux centres volcaniques majeurs (Mojanda et Fuya Fuya), distants de seulement 4 km, constituent ce qui était considéré comme le volcan Mojanda. Les développements et dynamismes éruptifs de ces deux volcans contemporains diffèrent. Le Mojanda s.s., formé par une suite d'andésites basiques et d'andésites, est essentiellement constitué de laves et de dépôts pyroclastiques résultant d'explosions phréatomagmatiques. Au Fuya-Fuya, les roches sont adakitiques; l'activité, surtout explosive, est celle de coulées visqueuses et de dômes essentiellement dacitiques, dont les différentes phases de mise en place sont intercalées entre de nombreux événements pliniens dacitiques et rhyolitiques (coulées pyroclastiques, épaisses retombées de ponce). (Résumé d'auteur)

Pendant le Pliocène, la subduction de la ride du Chili sous la marge de l'Amérique du Sud s'accompagnait, dans la région de la péninsule de Taitao, de la mise en place de suites intrusives et effusives. Parmi les produits magmatiques émis, on distingue 4 catégories liées à la subduction de la ride : (1) des laves provenant directement de la dorsale en subduction (MORB), (2) des MORB plus ou moins contaminés par la croûte continentale, (3) des plutons et laves intermédiaires à acides provenant de la fusion du coin de manteau (calco-alcalin), et (4) des plutons à "tendance adakitique" (contribution de la fusion de la croûte océanique subduite associée à celle du coin de manteau). (Résumé d'auteur)

Les intrusions de la Cordillère frontale de Cacheuta et Guido dans l'ouest de l'Argentine sont des corps granitiques peu étudiés qui se trouvent dans un bassin sédimentaire et volcanique lié à un rift du Trias. La tectonique régionale suggère que la mise en place des granites a eu lieu au cours de mouvements décrochants senestres le long de linéaments principalement orientés N-S. (Résumé d'auteur)

Les séquences volcaniques de la Patagonie (43°-46°S), d'âge compris entre le Jurassique et le Néogène, ont subi un métamorphisme non déformatif de très bas à bas degré en faciès zéolite, prehnite-pumpellyite, prehnite-actinote et schistes verts. Le plus haut degré métamorphique correspond aux roches jurassiques tandis que les associations de plus faible degré caractérisent les laves du Néogène. Les associations schistes verts, particulières aux roches jurassiques, seraient en relation directe avec l'effet thermique des intrusions batholitiques d'âge c. 95 Ma. (Résumé d'auteur)

Les ignimbrites Miocène à Pliocène du nord Chili fournissent des marqueurs stratigraphiques et des évidences pour la fusion crustale à grande échelle en réponse à l'épaississement crustal. Des ignimbrites rhyolitiques d'âge 20-19 Ma représentent un volume supérieur à 3000 km3 et donc un court épisode de fusion crustale à cette époque. L'ignimbrite Lauca-Perez est un exempe inhabituel d'une ignimbrite (

Comme dans la plupart des arcs, les laves des volcans équatoriens sont progressivement plus riches en potassium lorsque l'on s'éloigne de la fosse. Une assimilation crustale, bien que détectable avec les isotopes du strontium, ne modifie pas fortement les éléments traces et majeurs dans les magmas. C'est pourquoi, des différences fondamentales dans le régime de fusion de la source entraînent différents degrés de fusion partielle. Les magmas Atacazo (cordillère occidentale) montrent une large contribution de la plaque océanique et un fort taux de fusion. Les magmas Sumaco (bassin oriental) montrent une faible contribution de la plaque océanique et un faible taux de fusion. (Résumé d'auteur)

Au Pérou central, la série carbonatée du groupe Pucara, d'âge triassique à liassique, est intercalée avec des roches volcaniques, principalement des basaltes alcalins ou andésitiques. Leurs caractéristiques géochimiques témoignent d'une origine intra-plaque. Le bassin de Pucara aurait pu se former dans un contexte de rift avorté sur la marge occidentale du craton brésilien. (Résumé d'auteur)

Au Paléozoïque inférieur à moyen, le S.O. de l'Amérique du Sud a subi un cycle orogénique complet, depuis un état d'avant-collision, passant par une collision continent-continent et se terminant par un soulèvement. La collision (depuis 460 Ma et jusqu'à 440 Ma, ou alors 420 Ma) est responsable de la chaîne orogénique famatinienne, développée à l'est de la Cordillère mésozoïque andine. D'ouest en est, les unités tectoniques étaient trois : le terrain exotique d'Occidentalia, la chaîne famatinienne et le craton de La Plata-Brésil-Afrique. (Résumé d'auteur)

Le Salar Grande est le seul bassin évaporitique cénozoïque localisé dans la Cordillère côtière au N du Chili. Il est placé dans une dépression tectonique de plus de 50 km de long et de direction N-S, qui est contrôlée par la faille d'Atacama. La dépression est remplie d'une roche halitique, très pure, dont l'épaisseur dépasse localement 100 mètres. La texture de la halite permet de distinguer deux unités : la halite litée inférieure, qui présente des cycles centimétriques avec des structures en chevron, et la halite massive supérieure, avec des cristaux plus grossiers, générés par un processus de croissance interstitielle. Un autre type de halite, avec des cristaux de grande taille (parfois métrique), remplit les cavités de dissolution de la halite plus ancienne. A partir des observations des textures halitiques, de la distribution des minéraux accessoires, de la distribution et des rapports des traces métalliques, et de la composition des saumures piégées dans les inclusions fluides, on peut reconstituer les détails de l'évolution sédimentaire et diagénétique du salar, et obtenir indirectement des informations paléogéographiques et paléoclimatiques. (Résumé d'auteur)

Le batholite crétacé à dominance tonalitique qui affleure sur l'île d'Aruba (Caraïbes) est caractérisé par (1) de faibles rapports 87Sr/86Sr, témoins d'un manque de contamination par la croûte, et (2) des distributions en éléments traces rappelant celles des tonalites archéennes. Les données de terrain laissent penser que cette tonalite dérive de la fusion partielle survenue dans une zone de cisaillement en faciès amphibolite qui traverse la séquence de volcanites basiques (formation Aruba Lavas). Cette zone de cisaillement aurait pu se former par imbrication du plateau, lors de sa collision avec une zone de subduction. (Résumé d'auteur)

Dans la Cordillère de la côte (Chili central), la série occidentale est constituée de roches détritiques d'âge paléozoïque qui ont subi des conditions métamorphiques maximales à haute pression et basse température. Cependant, elles sont rétromorphosées en faciès schistes verts. Des phengites à haute teneur en silice et des reliques d'amphiboles bleues témoignent de l'épisode haute pression. Ainsi, pour ces épais sédiments détritiques, les nouvelles données confortent l'hypothèse d'un métamorphisme au sein d'un prisme d'accrétion. (Résumé d'auteur)

Les roches ignées sodiques sont communes de l'Equateur au sud du Chili. Celles d'âge tertiaire à quaternaire forment les volcans et les plutons au dessus de la croûte andine épaissie au Miocène. Avec les plus vieux plutons paléozoïques, ils sont considérés comme étant formés par fusion d'une croûte inférieure épaisse basaltique, et leur présence indique des périodes d'épaississement crustal. (Résumé d'auteur)

Le sud-ouest de la Colombie est une région caractérisée par de grandes quantités de roches volcaniques alcalines. Les tuffs de la Toba Granatifera contiennent des inclusions provenant de la croûte inférieure et du manteau. Elles permettent de remonter, à travers des études en éléments traces et isotopiques, à la source des roches volcaniques et au rôle de la plaque subduite. (Résumé d'auteur)

Comme des classifications des roches gabbro-dioritiques des Andes contribuent aussi à la compréhension de cette chaîne de montagne, on présente quelques diagrammes géochimiques qui permettent la classification des positions géotectoniques de ces roches, dont les âges varient du Précambrien au Cénozoïque. Les mêmes positions géotectoniques des roches andésitiques et basaltiques sont cependant souvent indiquées par des teneurs en éléments différentes de celles des roches gabbro-dioritiques. (Résumé d'auteur)

L'analyse pétrologique d'une formation latéritique meuble du Cameroun (Région de Goyoum) a été entreprise de l'échelle de profils d'altération à celle des sites cristallins des minéraux secondaires. Cette analyse permet de caractériser les principales paragenèses minérales secondaires; de rechercher dans les phases minérales, ou dans leurs assemblages, des traces de leur histoire et des indications concernant leur stabilité relative; de définir leurs relations, leurs filiations, l'ordre de leur accumulation; de tenter de reconstituer les grandes étapes de la différentiation de la formation latéritique, tout particulièrement en déterminant les relations génétiques et chronologiques entre les grands ensembles structuraux superposés qui la caractérisent