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The aim of this work was to evaluate the landslides risks on the volcano El Pichincha in Ecuador, in estimating the thickness of the conductive layer that may slide. The method used were electrical Schlumberger soundings. The main problem encountered during the interpretation was the topographic effect. A correction had been used that revealed the real apparent resistivity curve and the anisotropy of the site. (Résumé d'auteur)

La région volcanique du Pichincha domine Quito, capitale de l'Equateur. Des auteurs scientifiques ont estimé qu'une quantité de terrain variant de 10 000 m3 à 1 million de m3 risque de glisser. Le but de ce stage est d'estimer au mieux ces volumes à l'aide de la géophysique. Les méthodes utilisées ont été les sondages électriques Schlumberger et Wenner ainsi que le profilage Wenner. Les prospections électriques ont été faites sur cinq semaines dans les quebradas (vallées) Rumihurco et Rumipamba à des altitudes différentes. Toutes les zones ont été prospectées : les crêtes, les zones médianes et basses. Les lieux choisis pour mener les sondages caractérisent au mieux ces zones. La topographie et l'observation sur le terrain permettent de généraliser à toute une région les résultats obtenus en un point de mesure. Des programmes aident à interpréter et à modéliser les résultats. La présence de quelques perforations pour la pédologie et l'observation du terrain permettent de vérifier les résultats et d'imposer des épaisseurs à certaines couches. On obtient une estimation de l'épaisseur du terrain glissant. (Résumé d'auteur)

L'urbanisation sur l'île de Tahiti gagnant progressivement l'intérieur de l'île dans des zones à risque de glissement de terrain et d'érosion forte, une cartographie rapide et efficace de ces zones potentiellement instables s'impose. Nous proposons une méthode d'analyse sur une zone test de la côte ouest de l'île à partir de données numériques sous 3 formes : imagerie spatiale SPOT, Modèle Numérique de Terrain (MNT) et cartes géologiques digitalisées. Une étude de mouvements de terrain commence par un inventaire des glissements anciens. Ce dernier est effectué sur l'image SPOT XS. Des vues en perspective produites par superposition de l'image SPOT permettent une identification exhaustive de ces anciens mouvements de terrain. Les profils topographiques verticaux au travers de ces masses déplacées, tracés automatiquement à l'aide du MNT présentent l'allure typique de masses allochtones glissées. Divers types de risques sont envisagés (érosion, effondrements, glissement). Pour chacun d'eux des facteurs et des seuils de risque sont extraits des données numériques soit de manière automatique soit d'après les données de terrain. Pour un type d'instabilité, les plans d'information de chacun des facteurs de risque sont croisés grâce à des outils informatiques. Ceci permet de connaître en chaque point de la zone de travail, le nombre et la nature des facteurs de risque présents. Les zones de concentration de facteurs de risques sont extraites pour chaque thème puis à nouveau croisées pour obtenir une carte synthétique du risque global d'instabilité. Les résultats sont présentés sous plusieurs formes avec ou sans système de repérage géographique, à plat ou en trois dimension avec pour fond l'image SPOT. Les cartes finales de risque ne tiennent compte que des zones de naissance des instabilités. Elles doivent ensuite être traitées afin qu'y soient ajoutées les zones de parcours des matériaux éboulés. Progressivement le document deviendra un Plan d'Exposition aux Risques (PER) en l'adaptant aux normes en vigueur. (Résumé d'auteur)