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Huit populations de #Clarias gariepinus$ et six populations de #C. anguillaris$, provenant de l'ensemble de leurs aires de répartition, ont été examinées morphométriquement. Les résultats obtenus confirment que le nombre de branchiospines sur le premier arc branchial est le seul véritable caractère qui permet d'identifier les deux espèces. Chez #C. anguillaris$, une variation intraspécifique limitée a été observée. Chez #C. gariepinus$ cependant, les populations d'Afrique de l'Ouest et du Nil sont morphologiquement plus proches entre elles que de celles du lac Victoria et d'Afrique du Sud. Différents modèles de colonisation en relation avec les anciennes connexions hydrographiques sont utilisés pour expliquer cette variation intraspécifique. (Résumé d'auteur)

La macro SAS species.sas réalise une Analyse en Composantes Principales sur Variables Instrumentales (A.C.V.P.I.). Si vos variables sont ordonnées comme suit : Y, matrice dont les colonnes sont les variables quantitatives, puis A, B, C trois variables qualitatives, il serait intéressant de réaliser des analyses de variance (ANOVA) pour des effets principaux ou des interactions, ou même d'élaborer le modèle total (MANOVA) décomposant Y en une somme de 7 matrices : Y=a+b+c+a*b+a*c+b*c+a*b*c. Ainsi, vous pourrez voir l'influence de ces effets sur les variables quantitatives. En fait, si vous réalisez plusieurs analyses en composantes principales à partir des 7 matrices, vous pouvez déduire, par une astuce graphique, le résultat de chaque analyse de variance pour toutes les variables quantitatives à l'intérieur du cercle des corrélations correspondant. Vous pouvez de plus en retirer l'information déduite de toute ACP. Cette analyse est un cas particulier d'une méthode appelée ACPVI ou Analyse en composantes principales sur variables instrumentales. (Résumé d'auteur)

Les variations morphométriques et allozymiques de neuf populations naturelle de #Oreochromis niloticus$ et de trois populations d'élevage ont été étudiées. Des différences dans la morphologie et les allozymes ont été observées entre les populations naturelles d'Afrique de l'Ouest et du Nil. Bien que toutes ces populations soient rangées dans la sous-espèce #O. n. niloticus$, la population du Nil est plus proche de la population du lac Edward qui appartient à la sous-espèce #O. n. eduardianus$. Des différences morphologiques ont été observées entre les populations naturelles et leurs populations d'élevage. Ces différences sont sans doute écophénotypiques car les populations d'élevage sont génétiquement proches de leurs populations parentales naturelles. (Résumé d'auteur)

Dix-sept populations appartenant à six sous-espèces du tilapia du Nil, #Oreochromis niloticus$, ont été morphométriquement étudiées (vingt-cinq mesures et huit comptages méristiques). Bien que les résultats obtenus soient encore préliminaires, puisque toutes les sous-espèces connues n'ont pas été examinées et que, pour certaines sous-espèces, très peu de spécimens ont pu être analysés, ils indiquent que la classification sous-spécifique de #O. niloticus$ établie par Trewavas (1983) peut être remise en question. Les populations du Nil semblent plus proches des populations de l'Afrique de l'Est que de celles de l'Afrique de l'Ouest. Trewavas (1983) a considéré que les populations d'Afrique de l'Ouest et du Nil appartenaient à la même sous-espèce #O. niloticus niloticus$. A l'intérieur des populations d'Afrique de l'Est, un degré important de polymorphisme a été observé dans les populations formant la sous-espèce #O. n. cancellatus$. Cependant, nous n'avons pas trouvé d'arguments en faveur des conclusions de Seyoum et Kornfield (1992) qui ont considéré que cette sous-espèce était en fait une nouvelle espèce avec deux sous-espèces. (Résumé d'auteur)

L'activité d'une pêcherie est déterminée par l'état de la ressource, mais aussi par d'autres conditions (sociales, économiques, ...) influant sur la nature de la pêche qui est menée. Notre travail consiste à proposer une approche statistique permettant de représenter conjointement les dynamiques de la ressource exploitée et de l'effort de pêche, et de l'appliquer à la pêche artisanale sénégalaise. Après avoir exposé dans un premier chapitre le système de collecte de données, et avoir effectué une revue des modèles usuels, nous proposons dans un second chapitre, une synthèse des données à l'aide de techniques d'ACPVI. Nous reprenons ensuite un modèle couplant ressource et exploitation qui caractérise la pêcherie à l'aide de trois composantes (unités de pêche, actions de pêche, ressource), chaque composante étant définie par une typologie. Nous abordons alors le problème de l'ajustement de ce modèle aux données collectées en décrivant les différents problèmes posés, et en proposant une procédure d'ajustement. Cette procédure est mise en oeuvre dans un cinquième chapitre sur un jeu de données relatif à la pêche artisanale sénégalaise consistant en 7 séries chronologiques d'efforts de pêche et 36 séries de captures par espèce associées par quinzaine, de 1974 à 1992. Le sixième chapitre est consacré à l'évaluation pouvant être faite d'un tel modèle, avant de présenter quels apports peuvent être attendus de ce travail. (Résumé d'auteur)

L'analyse de la différenciation morphologique et génétique a été entreprise sur onze populations de #Chrysichthys nigrodigitatus$. Ces populations sont morphologiquement et génétiquement différenciées. Cette différenciation est géographiquement répartie. Les populations les plus morphologiquement différenciées sont les deux populations qui sont à la limite de l'aire de répartition de l'espèce. Elles ont également les taux de polymorphisme les plus bas et sont toutes les deux monomorphes (Dagana, Bas Kouilou). Les populations de Côte d'Ivoire sont les plus polymorphes. La description de la variabilité génétique des populations de #C. nigrodigitatus$ constitue une référence qui permettra de suivre et de surveiller la pureté des souches utilisées en aquaculture. Ces résultats ouvrent également des perspectives sur de futures recherches de variabilité des performances zootechniques associées aux différences génétiques. Des protocoles de croisement peuvent aussi être envisagés pour obtenir des souches synthétiques ayant une plus grande variabilité génétique ou pour rechercher un effet d'hétérosis. (Résumé d'auteur)

Une étude génétique et morphologique a été entreprise sur trente-neuf échantillons représentant plusieurs populations d'Afrique de l'Ouest de #Sarotherodon melanotheron$. La différenciation morphologique permet de séparer les populations en trois groupes et concorde avec la description des trois sous-espèces faite par Trewavas en 1983. La différenciation génétique observée entre les populations pourrait être accompagnée de différences dans les performances zootechniques des individus. Cette étude ouvre de nouvelles perspectives pour la caractérisation des performances zootechniques des populations de #Sarotherodon melanotheron$ dans le but de sélectionner les meilleures souches aquacoles. (Résumé d'auteur)

Le Parc National de Hortobagy est situé à l'est de la Hongrie. Il contient les derniers vestiges de l'écosystème typique de "Puszta" de la Grande Plaine Hongroise. Cet écosystème est caractérisé par une végétation semi-naturelle sur des sols sodiques. Afin d'essayer de protéger cette végétation originelle, les autorités du Parc désiraient avoir des informations plus complètes sur la salinisation du périmètre ainsi que sur la relation avec la végétation. L'échantillonnage du sol et de la végétation était basé sur une image panchromatique SPOT. Cette image était subdivisée en un algorithme quadtree, résultant dans 256 feuilles de quadtree. Les centres de ces feuilles ont été observés sur le terrain. L'échantillonnage comprend la caractérisation de la composition botanique et des échantillons du sol à 3 profondeurs (0-10, 10-20 et 20-30 cm). Les échantillons du sol ont été analysés pour la saturation en eau, pH, conductivité électrique et la teneur en sodium, tous déterminés sur des pâtes de sol saturé. Des techniques univariable, multivariable (analyse en composantes principales) et multivariable régionalisée (Analyse Factorielle Krigeante, AKF) ont été utilisées pour analyser la relation entre les variables du sol, ou les "scores" sur le premier axe, avec le type de végétation. L'AKF donnait les meilleurs résultats et a été utilisée finalement pour élaborer une carte d'un "index de sodicité". (Résumé d'auteur)

Le potentiel halieutique d'une rivière à Salmonidés : la Neste du Louron située dans le département des Hautes-Pyrénées a été quantifié à partir des variables de l'habitat physique. Le potentiel halieutique a été défini comme la biomasse et la densité de truites dont la taille est supérieure au minimum légal fixé par les autorités de la pêche. Soixante-trois faciès d'écoulement (pools, radiers, rapides ...) regroupés en 9 stations ont été étudiés. La biomasse et la densité de truites de taille supérieure à 180 mm sont négativement corrélées avec la vitesse moyenne au fond et en surface. Elles sont positivement corrélées avec la profondeur et le potentiel de caches, de sous-caves et dezones profondes. Une analyse en composante principale (ACP) a permis de hiérarchiser l'ensemble des 63 faciès d'écoulement en fonction de leurs caractéristiques physiques. (D'après Résumé d'auteur)

Cette étude compare les niveaux et tendances de la mortalité dans l'enfance entre les années 1950 et 1975 dans 7 pays d'Asie : Bangladesh, Corée, Fidji, Indonésie, Pakistan, Sri Lanka, Thaïlande. Les données utilisées proviennent des enquêtes réalisées dans le cadre du projet "Enquête Mondiale Fécondité". Les résultats sont présentés à un niveau national et selon des variables socio-économiques : éducation de la mère et du mari, travail de la mère, résidence. Jusque dans les années 1970, on observe pour tous les pays une baisse des mortalités infantile et juvénile (baisse de 30 à 50%)