1. Pratiques et représentations linguistiques en Guyane : regards croisés
- Author
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Francis Dupuy, Léglise, I. (ed.), Migge, B. (ed.), and Cerquiglini, B. (préf.)
- Subjects
TRADITION ,GROUPE ETHNIQUE ,ECHANGE ,ALTERITE ,SOCIETE MATRILINEAIRE ,multilinguisme ,LAN009000 ,ORPAILLAGE ,variation linguistique ,FRONTIERE ,description linguistique ,ORGANISATION SOCIALE ,PARC NATIONAL ,géographie linguistique ,COMMUNAUTE AMERINDIENNE ,RELATIONS INTERETHNIQUES ,contact de langue ,Linguistics ,CF ,MARIAGE ,HISTOIRE ,Social Sciences, Interdisciplinary ,IDENTITE CULTURELLE ,Amérindiens ,politique linguistique ,sociolinguistique - Abstract
Dans la region du haut Maroni, de part et d’autre de la frontiere entre le Surinam et la Guyane francaise, cohabitent deux ensembles sociaux et culturels, dans un complexe de relations originales tisse depuis la fin du XVIIIe siecle. Il s’agit d’une part des Wayana et d’autre part des Aluku. Au nombre de 800 a 900 sur le Litani (cours superieur du Maroni), les Wayana, groupe amerindien de la famille caribe, habitent aussi au Bresil, sur le Paru (affluent de l’Amazone), et au Surinam, sur le haut Tapanahony ; ce qui porte leur effectif total a environ 1 500 personnes. Les Aluku (autrement designes Boni) constituent l’une des six communautes resultant du marronnage genere par le systeme esclavagiste de l’ancienne Guyane hollandaise, devenue le Surinam. Ils sont etablis sur le fleuve Maroni a la suite de deux guerres menees au cours du XVIIIe siecle contre les forces coloniales hollandaises (HOOGBERGEN, 1990). Leur effectif est de l’ordre de 4 000 a 4 500 personnes.
- Published
- 2016
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