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L'usage des fongicides est peu développé en Côte d'Ivoire, aussi l'utilisation des variétés résistantes est la méthode de lutte privilégiée. Pour que la résistance du riz à la pyriculariose ait plus de chance d'être durable, il faut qu'elle soit générale, polygénique et partielle. Le caractère, polygénique de la résistance recherchée conduit au choix de la sélection reccurente comme méthode d'amélioration des plantes. Les premières étapes de réalisation sont : Introduction de la population de riz pluvial en Côte d'Ivoire et choix d'une souche de pyricularia oryzae pour les sélections. Epuration de la population de base. Initiation des sélections réccurentes. Vérification et comparaison de l'éfficacité des sélections réccurentes. Sortir en sélection pédigrée de lignées prometteuses. Faute de la population, la première campagne a été mise à profit pour l'amélioration des méthodes experimentales pour la sélection de la résistance à la pyriculariose

Les réalisations du projet dans la zone sub-guinéenne de la Côte d'ivoire par l'utilisation du concept de création-diffusion ont pour but de fournir des alternatives stables à l'agriculture traditionnelle, de hiérarchiser les contraintes agronomiques et servir de lieu de formation des agriculteurs. Des aménagements antiérosifs ont été mis place sur plus de 100 ha et plusieurs unités de dispositifs de recherches de 15 ha chacune supportent des essais comparant plusieurs systèmes de culture (riz pluvial, maïs, arachide, soja, niébé, sorgho) plusieurs modes de gestion des sols (culture attelée ou motorisée) et plusieurs niveaux d'intensification (fumure, variété, traitements phytosanitaires). La formation et l'information des producteurs locaux sur les alternatives mises au point constituent le mode de diffusion des innovations qui font également l'objet d'une évaluation économique

Dans le domaine du riz pluvial, les objectifs d'amélioration variétale sont la rusticité et la stabilité du rendement en culture manuelle. Les variété IRAT 112 et IAC 164-165 ont été très appréciées pour leur cycle court et en cycle moyen IRAT 170 est recommandée. En termes de fertilisation seul le phosphore semble nécessiter un apport. Les conditions d'application d'herbicides sont précisées et leurs effets sur la flore d'adventices quantifiés. Le traitement des semences apparaît également nécessaire. Pour la riziculture aquatique de bas fond c'est essentiellement sur l'amélioration de l'efficacité économique des intrants qu'ont porté les travaux : traitement insecticide en riziculture irriguée et fertilisation (50 kg/ha d'urée) en conditions inondées paraissent les techniques les plus susceptibles de rentabiliser les investissements possibles