Search

Ce document est destiné à être publié dans la collection des Cahiers de la MSHE, éditée par les Presses universitaires de Franche-Comté, dans le volume 2 de l’ouvrage ARCHAEDYN. Dynamique spatiale des territoires de la Préhistoire au Moyen Âge.; La zone d’étude est localisée en région Auvergne Rhône-Alpes, dans l’actuel département du Puy-de-Dôme, immédiatement à l’est de la ville de Clermont-Ferrand. Tout ou partie de 25 communes situées au cœur de la plaine de la Limagne ont fait l’objet d’une attention archéologique particulière au cours des quatre dernières décennies, avec notamment le développement de prospections pédestres systématiques, dès le début des années 1980 et, plus récemment, de l’archéologie préventive, à partir du milieu des années 1990 avec une montée en puissance accentuée dès 2000. Les prospections pédestres se révèlent particulièrement bien adaptées dans ce secteur intensément mis en culture et où les sites archéologiques sont détruits, année après année, par des labours profonds qui font remonter à la surface de très nombreux artefacts livrant ainsi une image assez précise des vestiges enfouis. De nombreuses données paléo-environnementales, acquises sur site archéologique mais également en milieu naturel, permettent de proposer une lecture de l’histoire des paysages depuis la Préhistoire.L’inventaire archéologique, arrêté en 2006, compte 286 établissements occupés entre le premier âge du Fer et l’époque mérovingienne, sachant que les sites cultuels et funéraires avérés ont été exclus, à l’instar de l’ensemble des fenêtres étudiées dans le cadre du programme ArchaeDyn. Le traitement statistique n’a porté que sur 164 établissements, occupés entre le IIe siècle av. J.-C. et le VIIIe siècle ap. J.-C., et dont la documentation était suffisamment abondante pour permettre des analyses pertinentes. Le nombre de sites reconnus n’a cessé de croître au cours des dernières années, notamment grâce aux découvertes effectuées par les opérateurs de l’archéologie préventive, en tout premier lieu l’INRAP. Ces données ne sont pas intégrées dans le fichier analysé mais participent tout de même à la réflexion générale.

Ce document est destiné à être publié dans la collection des Cahiers de la MSHE, éditée par les Presses universitaires de Franche-Comté, dans le volume 2 de l’ouvrage ARCHAEDYN. Dynamique spatiale des territoires de la Préhistoire au Moyen Âge; La zone-atelier « Argens-Maures » concerne 16 communes de l’est du département du Var, soit une superficie d’environ 850 km2. La zone englobe quatre grandes entités géographiques : les collines et bassins de la Provence calcaire au nord, la dépression – dite « permienne » du fait de son origine géologique – empruntée dans sa partie orientale par le fleuve Argens, le massif des Maures au sud et les formations volcaniques de l’Estérel au nord-est.Le corpus archéologique comporte 464 établissements occupés ou potentiellement occupés entre le VIIIe s. av. n. è. et le VIIIe s. de n. è.. Parmi ces établissements, 103 ont essentiellement livré de la céramique modelée peu caractéristique et ne peuvent donc être affectés avec certitude à une période : il peut s’agir d’établissements protohistoriques ou tardo-antiques (et/ou du haut Moyen Âge), voire gallo-romains. Ils ont été utilisés pour définir la zone d’étude et les cartes de représentation et de confiance, mais n’ont pas été pris en compte pour les analyses chronologiques, hiérarchiques et spatiales . Parmi les 361 établissements restants, 110 peuvent être datés au siècle près, 138 présentent une datation imprécise mais comprise dans un intervalle de 3 siècles maximum ; et 113 établissements livrent un mobilier trop atypique et/ou rare ne permettant qu’un rattachement à de grandes périodes, de durée supérieure à 3 siècles. Cette hétérogénéité des datations et des renseignements disponibles sur les établissements a conduit à sélectionner des corpus différents selon le type d’analyse réalisé. Un grand nombre d’établissements ruraux de l’âge du Fer et de l’époque romaine ont été fouillés dans cette région (environ 12 % du corpus), notamment par le Centre Archéologique du Var, qui offre un référentiel très utile pour la caractérisation des établissements découverts en prospection et l’analyse de la dynamique du peuplement.

Ce document est destiné à être publié dans la collection des Cahiers de la MSHE, éditée par les Presses universitaires de Franche-Comté, dans le volume 2 de l’ouvrage ARCHAEDYN. Dynamique spatiale des territoires de la Préhistoire au Moyen Âge.; La zone d’étude Tave-Cèze est située dans le quart nord-est du Gard, en bordure du sillon rhodanien. Elle comprend les basses vallées de la Cèze (au nord) et de la Tave (au sud) qui, s’écoulant d’ouest en est, se jettent dans le Rhône. La zone d’étude retenue pour Archaedyn comprend 17 communes attenantes, pour une superficie totale d’environ 278 km². Suivant les critères d’étude du projet Archaedyn, 225 sites archéologiques ont été retenus, qui sont tous des établissements, de divers statuts (de l’habitat isolé de petite taille à l’oppidum), occupés entre le VIIIe siècle av. J.-C. et VIIIe siècle ap. J.-C. La plus grande partie des sites retenus pour le projet Archeadyn ont été détectés au cours de prospections pédestres (env. 92 %), soit en systématique, soit en révision. Une faible part (env. 8 %) a fait l’objet de fouilles ou de sondages, essentiellement dans un cadre programmé. Ce chapitre d’ouvrage présente les résultats des analyses statistiques opérées sur les multiples variables, qualitatives et quantitatives, renseignées par les archéologues et calculées par un SIG géoarchéologique. Il propose une évolution du système de peuplement en distinguant le comportement, dans la longue durée, des différents types d’établissements.

International audience; In archaeology, movement is often studied on the basis of evidence for specific roads, which implicitly structures our understanding of the settlement system. Conversely, spatial analysis of regional settlement systems, based on locations, also tends to structure our understanding of movement. However, when it comes to studying the development or transformation of a landscape, this dichotomy makes our reasoning circular. Does a crossroads emerge from the habitat or is the habitat located at the crossroads because it is an opportunity for development? By favouring an approach to mobility that is based on the analysis of movement practices of human or non-human agents, two international projects, MoveScape and Redes andinas, work on a methodological approach in which various conceptions of space experienced by societies can be associated to movement, and that incorporates material traces that are traditionally not integrated into the study of movement.; La arqueología de los antiguos sistemas de movilidad se basa generalmente en el estudio de vías específicas, las cuales son relacionadas implícitamente al patrón de asentamiento regional. Recíprocamente, la aproximación a partir de los patrones de asentamiento tiende a condicionar a priori nuestra visión de los flujos de movilidad. Esta dicotomía tiende a producir razonamientos circulares que no contribuyen al estudio de la morfogénesis de los territorios. Este problema puede resumirse en una simple pregunta: los cruces de caminos se desarrollan en función de los sistemas de asentamiento, o bien condicionan la estructuración de estos sistemas? À partir de protocolos de análisis de vestigios arqueológicos de prácticas de movilidad de agentes (humanos y no-humanos) en distintas regiones, los proyectos MoveScape y Redes andinas están desarrollando una metodología para modelizar los procesos de estructuración entre sistemas de movilidad y asentamiento, en el tiempo largo.; En archéologie, la mobilité est souvent étudiée à partir de voies spécifiques structurant implicitement notre compréhension du système de peuplement. À l’inverse, l’approche spatiale des systèmes de peuplement régionaux, fondée sur les lieux, tend à structurer notre vision des flux de circulation. Or, lorsqu’il s’agit de comprendre comment un paysage s’est développé ou transformé, cette dichotomie rend notre raisonnement circulaire. Le carrefour se développe-t-il à partir de la distribution de l’habitat ou l’habitat choisit-il le carrefour comme opportunité de développement ? En privilégiant une approche de la mobilité basée sur l’analyse des pratiques de déplacement des agents humains ou non humains, deux projets internationaux, MoveScape et Redes andinas, travaillent sur une approche méthodologique visant à associer au mouvement différentes conceptions de l’espace vécu par les sociétés et mobilisant des traces matérielles, classiquement non intégrées dans l’étude des flux de circulation.

Ce document est destiné à être publié dans la collection des Cahiers de la MSHE, éditée par les Presses universitaires de Franche-Comté, dans le volume 2 de l’ouvrage ARCHAEDYN. Dynamique spatiale des territoires de la Préhistoire au Moyen Âge.; La zone atelier du Languedoc oriental correspond à différentes microrégions étudiées depuis 1986 par une équipe de prospection archéologique dirigée pendant de longues années par F. Favory et Cl. Raynaud : la plaine de Lunel et de Mauguio, entre Lez et Vidourle, et une partie des collines calcaires qui la dominent, les Soubergues Hérault), le bassin de Combas, la basse vallée du Vidourle, la basse vallée du Vistre et du Rhôny, entre le Vidourle et la Costière de Nîmes, et le bassin de la Vaunage, entre Nîmes et Sommières, dans le Gard. Les prospections archéologiques ont été conduites de manière systématique, depuis 1986, dans les parcelles accessibles et les parcelles comportant des établissements ont fait l’objet de collectes de mobilier répétées. Les prospections ont été facilitées par l’occupation du sol, dans un paysage agricole encore largement ouvert et majoritairement dédié à la viticulture.La zone atelier comporte 47 communes de l’Hérault et du Gard, regroupées dans 3 cantons du Gard (Sommières, Saint-Mamert du Gard et Rhôny-Vidourle) et dans 8 cantons de l’Hérault (Castelnau, Castries, Lattes, Lunel, Mauguio et Montpellier 3, 4 et 5). Dans l’absolu, ces communes représentent 670 km² dont seule une partie a été prospectée, hors secteurs urbanisés, palustres, boisés, en garrigue ou en friche, qui représentent 250 km², auxquels il faut ajouter les secteurs masqués par de forts apports alluviaux. La base regroupe 712 établissements, dont 437 occupés au Ier siècle ap. J.-C. La comparaison des densités entre l’Hérault et le Gard est instructive. Elle révèle une densité plus affirmée en Vaunage et dans le bassin de Combas, entre 1 et plus de 2,5 établissements par km2, tandis que la plaine littorale, entre le Vidourle et le Lez, ne réussit jamais à franchir la barre d’1 établissement au km2.

Is the South African urban system apart? What properties are shared with other systems of cities? How are transferred, in these cities, the processes that can be noted in other territorial contexts? These investigations are at the heart of this volume Scientific Position and Project. From a comparative approach with the United States and France, the aim is to provide both theoretical and methodological insights on the possible specificities of the South African case study. It means to decide what can be seen as common dynamics, shared by all cities in the world, and what is related to the specific territorial identity. Through an exploratory approach, focused, on one hand, on the settlement and urbanization processes, and on the other hand, on the socio-economic transformations of cities and their capacity to adapt to change, what is argued is that this urban system is hybrid, produced by multiple interferences, and by spatio-temporal cross-breeding of processes.; Le système des villes sud-africaines est-il à part? Quelles propriétés partage-t-il avec d’autres systèmes de villes ? Comment se traduisent, dans ces villes, les processus observables dans d’autres contextes territoriaux ? Ces questionnements sont au coeur de ce volume de Position et Projet scientifique. À partir d’une mise en regard avec les États-Unis et la France, dans une démarche résolument comparative, l’objectif est d’apporter des éclairages tant théoriques que méthodologiques sur les éventuelles spécificités révélées dans le cas sud-africain. Il s’agit ainsi de départager ce qui peut être considéré comme des dynamiques communes à toutes les villes à l’échelle mondiale et ce qui tient à l’identité propre de ce territoire. À travers une démarche exploratoire, menée dans un premier temps sur la mise en peuplement et le processus d’urbanisation, puis dans un deuxième temps sur les transformations socio-économiques des villes et leur capacité d’adaptation au changement, la thèse défendue est que ce système de villes est hybride, résultat de multiples interférences, et issu de télescopages spatio-temporels des processus.

Is the South African urban system apart? What properties are shared with other systems of cities? How are transferred, in these cities, the processes that can be noted in other territorial contexts? These investigations are at the heart of this volume Scientific Position and Project. From a comparative approach with the United States and France, the aim is to provide both theoretical and methodological insights on the possible specificities of the South African case study. It means to decide what can be seen as common dynamics, shared by all cities in the world, and what is related to the specific territorial identity. Through an exploratory approach, focused, on one hand, on the settlement and urbanization processes, and on the other hand, on the socio-economic transformations of cities and their capacity to adapt to change, what is argued is that this urban system is hybrid, produced by multiple interferences, and by spatio-temporal cross-breeding of processes.; Le système des villes sud-africaines est-il à part? Quelles propriétés partage-t-il avec d’autres systèmes de villes ? Comment se traduisent, dans ces villes, les processus observables dans d’autres contextes territoriaux ? Ces questionnements sont au coeur de ce volume de Position et Projet scientifique. À partir d’une mise en regard avec les États-Unis et la France, dans une démarche résolument comparative, l’objectif est d’apporter des éclairages tant théoriques que méthodologiques sur les éventuelles spécificités révélées dans le cas sud-africain. Il s’agit ainsi de départager ce qui peut être considéré comme des dynamiques communes à toutes les villes à l’échelle mondiale et ce qui tient à l’identité propre de ce territoire. À travers une démarche exploratoire, menée dans un premier temps sur la mise en peuplement et le processus d’urbanisation, puis dans un deuxième temps sur les transformations socio-économiques des villes et leur capacité d’adaptation au changement, la thèse défendue est que ce système de villes est hybride, résultat de multiples interférences, et issu de télescopages spatio-temporels des processus.

Ce document est destiné à être publié dans la collection des Cahiers de la MSHE, éditée par les Presses universitaires de Franche-Comté, dans le volume 2 de l’ouvrage ARCHAEDYN. Dynamique spatiale des territoires de la Préhistoire au Moyen Âge; La zone-atelier « Berry-Champagne », globalement située au sud du Bassin Parisien et au nord du Massif Central, a été divisée en deux secteurs centrés sur les zones les mieux documentées : le secteur est, qui s'étend sur l’actuel département du Cher (598 km2), le secteur ouest, localisé sur l’actuel département de l’Indre (728 km2). D'un point de vue historique, le cadre spatial retenu correspond au cœur de la cité des Bituriges Cubes, polarisée par sa capitale Avaricum (Bourges) et reconnue comme civitas lors de son intégration au sein de l’Empire romain. Elle est l’une des cités les plus vastes de Gaule, couvrant environ 18 000 km2. Durant le Haut-Empire, elle appartient à la province d’Aquitaine.Les 537 sites berrichons retenus dans le programme Archaedyn correspondent à des établissements de divers statuts (de l’habitat isolé de petite taille au chef-lieu de cité), occupés entre le VIIIe siècle av. J.-C. et le VIIIe siècle ap. J.-C. Ils ont été détectés au cours de prospections pédestres, entamées à la fin des années 1960, soit en mode systématique, soit en mode révision. Un peu plus de la moitié d'entre eux est également connue par prospection aérienne, conduite notamment par J. Holmgren dans les années 1970. En revanche, une très faible part (8 %) a fait l’objet de fouilles ou de sondages, essentiellement dans un cadre préventif.L’évolution quantitative du peuplement dans la longue durée est ici appréhendée à partir d’un corpus de 169 établissements présentant un mobilier suffisamment caractéristique pour autoriser une datation au siècle près, auxquels ont été ajoutés 148 établissements mal datés, soit un total de 317 sites.

National audience; The topic discussed here mainly involves archeology and is in line with research on early settlements in eastern Languedoc. This study will deal with an inventory of archaeological sites located in the lower valley of the Cèze, in rural areas of the Gard department, as well as put into perspective these establishments in an overview of settlement dynamics between the second century B.C. and the sixth century A.D. This synthetic work on the population dynamics of the lower Ceze valley relied on a corpus of 84 sites, that were classified by statistical tools and of spatialization using a geographical information system specifically created for this task (GIS). This study thus aims to give a initial synthetic view of the data from prospective work and archeological campaigns and, by providing the geographical context, characterizing gallo-roman settlements by revealing their spatial and chronological evolution. The spatial analysis reported here is aimed at understanding the logic behind the rural settlement system by asking a main question : what are the methods of creation, disappearance or transformation of ancient establishments ?; Le sujet abordé dans cet article a pour matière principale l’archéologie et s’inscrit dans la lignée des recherches consacrées au peuplement ancien du Languedoc oriental. Cette étude traite d’un inventaire de sites archéologiques localisés en basse vallée de la Cèze, dans le département du Gard et en milieu rural, ainsi que de la mise en perspective de ces établissements dans une synthèse sur les dynamiques de peuplement sur une période comprise entre le IIe s. av. et le VIe s. de n. è. Le travail de synthèse explicitant les dynamiques de peuplement en basse vallée de Cèze s’est appuyé sur un corpus de 84 sites, qui a fait l’objet d’une classification par le biais d’outils statistiques, et d’une spatialisation grâce à l’emploi du SIG. Cette étude a donc pour objectif de donner une première vue synthétique des données issues des campagnes de prospections et des fouilles archéologiques et, en les replaçant dans leur contexte géographique, de caractériser les établissements ruraux gallo-romains afin d’en montrer l’évolution spatiale et chronologique. L’analyse spatiale ici explicitée se donne pour dessein de comprendre les logiques du système de peuplement rural en essayant de répondre à une question principale : quelles sont les modalités de création, de disparition, voire de transformation des établissements antiques ?

Ce document est destiné à être publié dans la collection des Cahiers de la MSHE, éditée par les Presses universitaires de Franche-Comté, dans le volume 2 de l’ouvrage ARCHAEDYN. Dynamique spatiale des territoires de la Préhistoire au Moyen Âge.; La zone d’étude se compose de 20 communes localisées sur le territoire de la cité antique de Vence, et sur une partie de celui de la cité de Fréjus. Cet ensemble se trouve à la limite des zones alpestres. La cité antique de Vence, caractérisée par une gamme variée de formes et de paysages, couvre une surface de 382 km². Dans la partie méridionale, son territoire se compose d’une vaste zone de bas plateaux et de collines marneuses qui s’étendent entre le littoral et la chaîne des escarpements calcaires qui servent de frontière orientale et méridionale aux Préalpes. Au nord de cette zone de chevauchement, on observe majoritairement des paysages montagnards karstiques aux zones planes, aux vastes plateaux, aux grandes dépressions fermées et aux chaînes étroites ou plus larges, d’orientation est-ouest, riches en dolines.La base de données originelle comprenait 286 établissements occupés entre le Chalcolithique et le Moyen Âge, dont 80 % ont fait l’objet de vérifications sur le terrain. Parmi les établissements dénombrés, on retrouve un chef-lieu de cité, un vicus mentionné par la référence épigraphique, 70 cavités, 74 habitats groupés, 140 habitats dispersés dont 17 établissements agricoles. Au moins 35 établissements ont livré des indices témoignant d’une activité artisanale. Enfin, outre les habitats, 59 zones funéraires dont 4 mausolées piles ou enclos funéraires, ont été référencés. La base fut réduite par la suite à 108 occurrences, occupées entre le IIe siècle av. J.-C. et le VIIIe siècle ap. J.-C., aux descripteurs suffisamment bien renseignés pour pouvoir être intégrés aux analyses spatiales. Finalement, 74 établissements ont été intégrés à l’analyse factorielle et au classement ascendant hiérarchique qui en a découlé.

The topic discussed here mainly involves archeology and is in line with research on the early settlement of eastern Languedoc. This volume will deal with an inventory of archaeological sites located in the lower valley of the Cèze, in the department of Gard and rural areas, as well as put into perspective these establishments in a synthesis of settlement dynamics between the second century B.C. and the sixth century A.D. Antiquity forms the time frame of this work, and although traces of occupation of prehistoric, protohistoric and medieval soil have not been disregarded. The realization of several excavation campaigns and diachronic archaeological surveys, associated with a ceramic assemblage inventory, constitute the fundamental basis of this study. On all study sites during surveys, the use of a handheld GPS has been generalized and thus all sites now benefit from real records. In an attempt to address the issues affecting settlement dynamics during antiquity, the approach adopted was that of a multi-scale spatial analysis, with the preferred use of a geographical information system specifically created for this task. The synthesis work explaining population dynamics in low Cèze valley relied on a corpus of 84 sites, which have been classified by means of statistical tools and spatialization through the use of GIS. This study therefore aims to give a first synthetic view of data from surveys and campaigns of archaeological excavation and, by placing them in their geographical context, to characterize rural gallo-roman settlements by showing their spatial and chronological evolution. The spatial analysis reported here is aimed at understanding the logic behind the rural settlement system by asking several questions : what are the methods of creation, disappearance or transformation of ancient establishments ? What interactions could they have had ? What is the place of the oppida in the habitat network during this period ? Or, to what extent do communication networks and traces of agricultural activity affect settlement dynamics ?; Le sujet abordé dans la thèse a pour matière principale l’archéologie et s’inscrit dans la lignée des recherches consacrées au peuplement ancien du Languedoc oriental. Le mémoire traite d’un inventaire de sites archéologiques localisés en basse vallée de la Cèze, dans le département du Gard et en milieu rural, ainsi que de la mise en perspective de ces établissements dans une synthèse sur les dynamiques de peuplement sur une période comprise entre le IIe s. av. et le VIe s. de n. è. L’Antiquité constitue ici le cadre temporel de cette recherche, bien que les traces d’occupation du sol préhistoriques, protohistoriques et médiévales n’aient pas été passées sous silence. La réalisation de plusieurs campagnes de sondage et de prospection archéologique diachronique, associé à un inventaire céramologique, a constitué le socle fondamental de cette étude. L’emploi d’un GPS portatif a été généralisé à l’ensemble des établissements étudiés lors des prospections, qui ont bénéficié, dans leur intégralité, de relevés du mobilier au réel. Pour tenter de répondre aux problématiques touchant les dynamiques de peuplement au cours de l’Antiquité, la démarche retenue a été celle d’une analyse spatiale multi-scalaire, avec l’emploi privilégié d’un système d’information géographique créé pour l’occasion. Le travail de synthèse explicitant les dynamiques de peuplement en basse vallée de Cèze s’est appuyé sur un corpus de 84 sites, qui a fait l’objet d’une classification par le biais d’outils statistiques, et d’une spatialisation grâce à l’emploi du SIG. Cette étude a donc pour objectif de donner une première vue synthétique des données issues des campagnes de prospections et des fouilles archéologiques et, en les replaçant dans leur contexte géographique, de caractériser les établissements ruraux gallo-romains afin d’en montrer l’évolution spatiale et chronologique. L’analyse spatiale ici explicitée se donne pour dessein de comprendre les logiques du système de peuplement rural en essayant de répondre à plusieurs questions : quelles sont les modalités de création, de disparition, voire de transformation des établissements antiques ? Quelles sont les interactions qu’ils pouvaient entretenir entre eux ? Quelle est la place des oppida dans le réseau d’habitat de l’époque ? Ou, encore, dans quelles proportions les réseaux de communications et les activités agricoles influent-elles sur les dynamiques de peuplement ?

International audience; La notion de « villes petites et moyennes » dépend en premier lieu du ou des critères retenus et/ou mesurés : le nombre d’habitants, la superficie, la production économique… C’est, de plus, une notion relative. Elle est d’abord relative au lieu, à la localité c’est-à-dire à la localisation géographique et à l’environnement spatial : une population de 10 000 ou 20 000 habitants n’a pas la même signification pour une ville littorale sur la Côte d’Azur et une ville de moyenne montagne du Massif Central. Elle est ensuite relative à une époque, une période, un moment : 20 000 habitants, il y a 200 ans et 20 000 habitants aujourd’hui ne sont pas équivalents. Elle est encore relative à une échelle, à un niveau d’observation ou d’analyse : 20 000 habitants au niveau local et 20 000 au niveau mondial, ce n’est pas pareil. Enfin, la notion de « villes petites et moyennes » est relative à un ensemble cohérent de concepts organisés - une théorie ? - : elle n’est pas séparable des concepts de réseau, hiérarchie et système urbains. Relative à l’espace, au temps, à l’échelle et à l’état des connaissances, la notion de « villes petites et moyennes » peut être saisie statiquement ou dynamiquement. Dans le premier cas, elle sera définie à l’aide d’un critère ou d’une combinaison de critères, dans le second par sa trajectoire en tant qu’élément d’un ensemble organisé en relation avec d’autres éléments de l’ensemble. Une définition des « villes petites et moyennes suppose donc de pouvoir répondre à une double question : à partir de quelle taille un « Village » devient « Petite ville » et une « Ville moyenne Grande ville « ? Ces deux questions en entraînent immédiatement une troisième : quel critère ou caractère peut-on retenir et mesurer : population, surface, fonction marchande, industrielle, … ? Inséparable d’un ensemble de concepts (réseau, hiérarchie, système urbain), ces notions renferment de plus un concept et une méthode implicites à expliciter : le concept d’« unité » et la méthode appelée« discrétisation ». Implicitement donc, la notion de « Ville petite et moyenne » renferme le concept de « continuité ». Quelle est la continuité en question ? Le critère retenu et mesuré devra être « continu ». La population (nombre d’habitants) est pseudo-continu, la superficie (ou plus fondamentalement la distance) et la richesse (production économique) continus. Ils peuvent être envisagés. Dès lors, rechercher une définition des « villes petites et moyennes » consiste à rechercher des discontinuités structurantes ou organisatrices d’une réalité continue. Les mots nous en informent parfaitement : « villages /petites villes/villes moyennes/grandes villes » décrivent qualitativement ces discontinuités. Et parmi celles-ci, il en est une plus structurante que les autres, sinon du réel, du moins du discours sur le réel : c’est la discontinuité « Village/Petite ville » laquelle correspond à la discontinuité non moins qualitative « rural/urbain ». Ici encore, les mots nous informent. « Villages /petites villes/villes moyennes/grandes villes » qualifient des lieux, des localités. « Rural » et « urbain » qualifient quant à eux des ensembles de lieux, de localités : ce sont des critères ou caractères qui décrivent qualitativement des lieux ou localités, des unités locales. L’ensemble des unités locales est alors constitué d’unités locales rurales et d’unités locales urbaines. Comment mesurer la discontinuité qualitative « rural/urbain » ? La distinction (discrétisation en deux classes - catégories) « rural/urbain » engendre le concept de borne (bord, limite, frontière…) ainsi que le concept de distance (intervalle, étendue…). La distinction en deux catégories (sous-ensemble d’unités locales) sous-tend trois bornes : « le plus petit » (village), « le plus grand » (ville) et « l’entre-les-deux » (village-ville/ville-village). Les unités locales (lieux, localités) rurales ou urbaines ne sont pas seulement des toponymes géo localisés, ce sont également des étendues (portion de surface terrestre) mesurables avec des bornes (limites). La distance entre deux bornes (bords) » peut-être un critère. Ce peut être la distance terrestre entre deux bords (limites), entre deux lieux (unités locales) ou statistique entre deux populations (nombre d’habitants), etc…Finalement, la notion de « villes petites et moyennes) conduit à étendre le cadre notionnel-conceptuel en restaurant la continuité et la dynamique : unités locales rurales et urbaines relèvent toutes deux des unités locales de peuplement, réseau, hiérarchie et système urbain d’un système de peuplement dynamique. Ce système est en expansion (lente durant des millénaires, accéléré depuis 200 ans). La croissance démographique et spatiale des unités locales de peuplement en est une expression. La morphogénèse des unités locales de peuplement est un processus spatial continu dont l’étude permet d’identifier une « ville petite ou moyenne » comme un état stable (équilibre) ou transitoire au sein du processus. Nos récents travaux sur les villes de Gafsa (Tunisie) et Douala (Cameroun) viendront notamment illustrer nos propos.

International audience; The Decembers 2012 issue of L'Espace géographique dedicated a section to new perceptions of spatial organizations dynamics what has been developed between different disciplines. Since the 1990s, research programs have brought together geographers, historians, archaeologists, computer specialists and environmentalists. In the introduction "Spatial Dynamics between Archaeology and Geography", Sandrine Robert specifies the different subjects that have been investigated: settlement systems, road systems, morphology of plots and agrarian structures, "urban fabric" and the study of social anthroposystems. In these exchanges, transfers of concepts have been carried out and new concepts have emerged. This has permitted to interrogate the dynamics of change, the resilience of spatial morphologies and the role of society in change and resilience. In "Integration of geographical and archaeological concepts for the study of settlement systems", François Favory, Laure Nuninger and Lena Sanders develop a reflection about the exchanges between archaeologists and geographers. They have enabled the integration of the Longue durée in the study of settlement systems. In "A Reappraisal of the dynamic linking society and form: the contributions of Archaeology and Geography", Sandrine Robert shows how concepts of resilience and self-organization have made possible to understand the construction of morphologies and society through long time. In "Germain, Victor, Martin and the others: urban morphology and socio-ecclesiastic practices in Paris in the 9th-12th centuries and in the 19th century", Hélène Noizet illustrates the concept of "Urban fabric"crossing the analysis of ecclesial typology of four Parisian churches between the 9th and 12th centuries and the analysis of morphology (plots, streets) of the neighborhood where they were founded. This provides an idea of the way in which a way of life by a community can indirectly structure the urban fabric. In " The construction of geohistorical references: a challenge for interdisciplinarity in historical sciences", Laurent costa shows how the construction of a common geographical referential can enable researchers from various disciplines to work together and how ollaborative tools like SIG and WebSig may facilitate these exchanges. L'Espacegéographique 2012/4 (Tome 41). pp. 289-351 Lien :. Keywords : archaeogeography ; settlement systems ; resilience ; longue durée ; self-organization ; urban fabric ; morphology of plots ; GIS ;; Le dossier " Archéologie et géographie " (62 p.) explore la vision renouvelée de la dynamique des organisations spatiales qui s'est construite, depuis les années 1990, autour de programmes de recherches croisant géographes, historiens, archéologues et spécialistes des sciences de l'environnement. Dans l'introduction " Les dynamiques spatiales à la croisée de l'archéologie et de la géographie ", Sandrine Robert précise les différents champs qui ont été investis : l'analyse des systèmes de peuplement, des trames parcellaires, des structures agraires, des tissus urbains, des réseaux de voies et l'étude des anthroposystèmes fluviaux. Ces échanges pluridisciplinaires ont permis de s'interroger sur la dynamique de changement et la résilience des formes spatiales. Dans " Intégration de concepts de géographie et d'archéologie spatiale pour l'étude des systèmes de peuplement ", François Favory, Laure Nuninger et Lena Sanders reviennent sur les avancées importantes qui ont été faites dans l'analyse des systèmes de peuplement, grâce aux croisements entre archéologie et géographie. Dans " Une vision renouvelée de la dynamique forme-société entre archéologie et géographie ", Sandrine Robert montre comment le transfert des concepts d'auto-organisation et de résilience a permis de mieux appréhender l'interaction forme/société dans la longue durée. Dans " Germain, Victor, Martin et les autres ", Hélène Noizet illustre la notion de " fabrique urbaine " en croisant l'analyse de la typologie ecclésiastique de quatre églises parisiennes entre le 9e et 12e siècle, avec les caractéristiques morphologiques des espaces sur lesquels elles se sont implantées. Dans " La construction de référentiels géo-historiques : un enjeu pour l'interdisciplinarité dans les sciences historiques ", Laurent Costa montre comment la construction de référentiels géohistoriques communs (systèmes d'information géographique, websig) peut faciliter l'interdisciplinarité entre les chercheurs. L'Espace géographique 2012/4 (Tome 41). pp. 289-351 Lien pour télécharger les fichiers : .

International audience; L'organisation hiérarchique des systèmes de peuplement intéresse plusieurs disciplines, la géographie, l'économie, les sciences régionales, et aussi l'archéologie. L'objectif de cette contribution est de mettre en vis-à-vis les travaux émanant de ces différentes communautés disciplinaires pour comparer, d'une part les interprétations qu'ils proposent des régularités et des écarts relativement à la loi de Zipf, et d'autre part les cadres théoriques adoptés pour identifier les mécanismes qui conduisent à l'émergence d'une certaine organisation hiérarchique du système de peuplement. Dans une première étape est proposée une grille d'analyse fondée sur la nature de l'explication mobilisée et en particulier son niveau de généricité (de l'explication ancrée dans le contexte historique du système considéré, à celle référant aux comportements des systèmes complexes). Cette échelle d'abstraction est ensuite utilisée pour examiner les différentes interprétations qui sont proposées des distributions empiriques, que celles-ci soient conformes à la loi considérée (log-normale ou Pareto suivant les auteurs) ou s'en écartent (distributions identifiées comme systématiquement convexes ou primatiales). La troisième étape est consacrée aux modèles de simulation ayant pour but de reproduire l'émergence d'une certaine organisation rang-taille dans un système de peuplement. La littérature sur le sujet est dense et le parti pris a été de s'appuyer sur des applications variées en termes d'échelles, d'espaces et de périodes (préhistoriques ou contemporains, urbains ou régionaux), afin de confronter cette variété empirique à la diversité des points de vue ressortant des débats scientifiques.

International audience; Settlement systems' structure and evolution are study objects for archaeologists and geographers. Each discipline has its own practices. Important advances have been done the two last decades thanks to methodological crossing from the two disciplines and consideration of settlements' environment and interactions. The paper shows how this interdisciplinary research is connected to more classical research in archaeology and how it has led to advances in the understanding of settlement systems' structuring and land-use developing on the long term.; La structure et l'évolution des systèmes de peuplement sont un objet d'étude pour archéologues et géographes, chaque discipline l'approchant suivant ses pratiques. Des avancées importantes ont été faites au cours des deux dernières décennies grâce au croisement des méthodologies de ces deux disciplines et à la prise en compte de l'environnement des établissements et des interactions entre eux. L'article montre comment ces travaux interdisciplinaires sont articulés avec des travaux plus classiques en archéologie et à quelles avancées ils ont conduit dans la compréhension de la structuration du peuplement et dans la mise en valeur de l'espace sur le temps long.

The increase or decrease of the number of settlements is frequently used to assess the interactions between ancient societies and their environment. Beside this quantitative indicator, the pattern and the spatial extent of a settlement are crucial to estimate the " human pressure " on the environment. Within the ArchaeDyn program, several quantitative indicators have been developed to characterise the spatial and hierarchical structure of a settlements' scatter. The application of these indicators in four regions of Southern and Central Gaul shows the evolution of the spatial and hierarchical configurations of the settlement through phases of increasing and reducing rates of occupation., L'évolution du nombre d'établissements archéologiques est un indicateur fréquemment utilisé dans l'étude des interactions entre les sociétés et leur environnement. Au-delà de cet unique critère quantitatif, l'organisation spatiale d'un peuplement et la nature des établissements qui le constituent sont des variables fondamentales pour estimer la pression exercée par les sociétés sur les milieux. Au sein du programme ArchaeDyn, des indicateurs quantitatifs ont été développés pour caractériser la structure spatiale et hiérarchique d'un semis d'établissements. Leur mise en oeuvre dans quatre microrégions de Gaule du Sud et du Centre permet de suivre l'évolution des configurations du peuplement en phase de croissance et de réduction du taux d'occupation.

International audience; In order to study the role of agricultural potential in the evolution of settlement patterns during the Roman period, this project establishes an archaeological approach to characterize the environment. This study is particularly interested in classifying terrains regarding their relative dryness or wetness by using medium resolution remote sensing (Landsat). This type of approach orients the study towards reflections on ancient land improvements, and leads us to a number of questions on the subject of human-environment interactions. These questions are presented using two examples, connecting modelling of the terroirs, settlement pattern, and morphology of the field systems; Étudier le rôle qu’ont pu jouer les potentialités agronomiques des terres dans l’évolution du peuplement antique nécessite une approche archéologique des écosystèmes exploités. Dans cette perspective, nous nous sommes intéressés à la question de la gestion du comportement hydrique des terrains, en faisant usage des ressources de la télédétection satellitaire à moyenne résolution (Landsat). Ce type d’approche oriente l’étude vers une réflexion sur les aménagements anciens et pose un certain nombre de questions sur les interactions homme-milieu. Ces questions sont présentées à partir de deux exemples, confrontant modélisation des terroirs, trame des établissements et morphologie agraire

Présentation des principales fouilles françaises (Argelliers, Roc de Pampelune, Hérault; La Malène Rocher de La Barre, Lozère) conduites sur des établissements fortifiés de hauteur du premier Moyen Âge dans le cadre d'un cycle de conférences organisées par l'Institut für archäologische Wissenschaften de l'université Goethe (Francfort) et l'Institut Français d'Histoire en Allemagne.

Présentation des principales fouilles françaises (Argelliers, Roc de Pampelune, Hérault; La Malène Rocher de La Barre, Lozère) conduites sur des établissements fortifiés de hauteur du premier Moyen Âge dans le cadre d'un cycle de conférences organisées par l'Institut für archäologische Wissenschaften de l'université Goethe (Francfort) et l'Institut Français d'Histoire en Allemagne.

In the Andes, pastoral societies, specialised in multi-species farming of alpacas, lamas, sheep and bovin, live in la puna, a stage located at an altitude of 4300 meters where the bioclimatic constraints prevent any type of culture. The production of alpaca fibres destined for international exports represents the main resource for these lowly dense populations, scattered with their herds. Everyone has to move to get to natural resources as well as to deal the produces or buy new foodstuffs. However, for the past few years, the combined effects of the ever-shrinking level of available resources per person in parallel with a progressive opening up to modernity have become a growing challenge for these societies which are still in demographic transition and significantly exposed to global warming. The question of adopting practices that would optimise the farming systems without compromising the resources while operating within compliance with pastoral obligations is at the heart of this analysis. This thesis is focused on the flexibility of the pastoral societies, on their ability to cope with these new challenges. The data, resulting from extensive field research which was conducted in the south of Peru, rely on the concept of settlement system which integrates, in a systems analysis, the study of resources using terms as well as the social relationships, the conditions of mobility and residence. It highlights shepherds' adaptability. Firstly, new optimising breeding practices, based on imported development models or resulting from local communities' inventiveness, are adopted. Secondly, the creation of new collaboration networks encourages economies of scale and, with the multiplication of the residential locations and the increasing number of travels generated by the family division, allows an access to new resources. The comparative study conducted in this analysis takes into account the different forms of flexibility. It brings out an ever-broader range of conceivable technics and analyse the different factors that would influence the shepherds' choice within that range.; Dans les Andes, des sociétés pastorales spécialisées dans l'élevage multi-espèces d'alpagas, de lamas, d'ovins et de bovins occupent la puna, étage situé au-dessus de 4300 mètres d'altitude, où les contraintes bioclimatiques interdisent toute culture. La production de fibre d'alpaga destinée au marché international constitue la principale ressource de populations peu denses, dispersées auprès de leurs troupeaux. L'obligation de circuler s'impose à tous, pour accéder aux ressources fourragères comme pour échanger les produits ou acquérir des denrées alimentaires. Ces sociétés, en pleine transition démographique et exposées au réchauffement climatique, se trouvent aujourd'hui confrontées à une raréfaction des ressources disponibles par personne alors qu'en parallèle un désenclavement progressif favorise la diffusion de la modernité. Adopter des pratiques optimisant les systèmes d'élevage sans mettre en péril les ressources et concilier les impératifs pastoraux de dispersion avec les nécessités de densification et de regroupement dans les centres constituent les principaux dilemmes qu'elles doivent affronter. Cette thèse étudie donc les conditions de la flexibilité des sociétés pastorales, c'est-à-dire leur capacité à répondre à ces nouvelles tensions. Les données, issues d'une longue enquête de terrain dans le sud du Pérou, sont adossées au concept de système de peuplement. Il intègre dans une même interprétation systémique l'étude des modalités d'utilisation des ressources, celle des relations sociales, les conditions de mobilité et celles de résidence. La mise en lumière de ses ressorts dévoile d'une part que de nouvelles pratiques d'élevage optimisantes, issues de modèles de développement importés ou de l'inventivité des groupes locaux sont adoptées. La création de nouveaux réseaux de collaboration favorise, d'autre part, les économies d'échelle et permet, par une multirésidentialité et une multiplication des déplacements basés sur un éclatement familial, d'accéder à de nouvelles ressources. L'étude comparative que l'on conduit souligne la diversité des formes de flexibilité. Elle met en évidence l'augmentation des possibles techniques et analyse les facteurs conduisant les pasteurs à n'employer que telle ou telle partie de la panoplie.

Colloque international du programme ArchaeDyn; The aim of Workgroup 2, “Settlement patterns and territories”, is to apprehend the intensity, stability and the modalities of the occupation of rural space over the long term (from 800 BC to 800 AD) using indices related to settlements. Eleven study areas in the south and centre of France and in Slovenia are involved in this study. In order to allow interregional comparisons, a common protocol was defined to homogenise the data and assess their reliability. Two types of indices are used: quantitative and chronological indices which show the settlement intensity and dynamics; and qualitative indices which express the hierarchical typology of the settlement. The combination and spatialisation of these indices allow us to apprehend the structure of settlement patterns and to locate the areas which were more or less intensely occupied, in a more or less durable and stable manner during the 16 centuries under consideration; L'atelier 2 « Peuplement et territoires » a pour objectif d'appréhender, à partir d'indicateurs relatifs au peuplement, l'intensité, la stabilité et les modalités d'occupation de l'espace rural dans la longue durée (de 800 av. n. è. à 800 de n. è.). Onze zones-atelier sont concernées par l'étude, dans le Sud et le Centre de la France, et en Slovénie. Afin d'autoriser les comparaisons interrégionales, un travail d'homogénéisation et d'évaluation de la fiabilité des données a été réalisé. Deux types d'indicateurs sont mobilisés : des indicateurs quantitatifs et chronologiques, qui mettent en évidence l'intensité et la dynamique du peuplement ; et des indicateurs qualitatifs qui rendent compte de la typologie hiérarchique de l'habitat. La combinaison de ces indicateurs et leur spatialisation permettent d'appréhender la structure du peuplement et de repérer les espaces occupés plus ou moins intensément, plus ou moins durablement et de manière plus ou moins stable au cours des 16 siècles considérés

The aim of Workgroup 2, “Settlement patterns and territories”, is to apprehend the intensity, stability and the modalities of the occupation of rural space over the long term (from 800 BC to 800 AD) using indices related to settlements. Eleven study areas in the south and centre of France and in Slovenia are involved in this study. In order to allow interregional comparisons, a common protocol was defined to homogenise the data and assess their reliability. Two types of indices are used: quantitative and chronological indices which show the settlement intensity and dynamics; and qualitative indices which express the hierarchical typology of the settlement. The combination and spatialisation of these indices allow us to apprehend the structure of settlement patterns and to locate the areas which were more or less intensely occupied, in a more or less durable and stable manner during the 16 centuries under consideration, L'atelier 2 « Peuplement et territoires » a pour objectif d'appréhender, à partir d'indicateurs relatifs au peuplement, l'intensité, la stabilité et les modalités d'occupation de l'espace rural dans la longue durée (de 800 av. n. è. à 800 de n. è.). Onze zones-atelier sont concernées par l'étude, dans le Sud et le Centre de la France, et en Slovénie. Afin d'autoriser les comparaisons interrégionales, un travail d'homogénéisation et d'évaluation de la fiabilité des données a été réalisé. Deux types d'indicateurs sont mobilisés : des indicateurs quantitatifs et chronologiques, qui mettent en évidence l'intensité et la dynamique du peuplement ; et des indicateurs qualitatifs qui rendent compte de la typologie hiérarchique de l'habitat. La combinaison de ces indicateurs et leur spatialisation permettent d'appréhender la structure du peuplement et de repérer les espaces occupés plus ou moins intensément, plus ou moins durablement et de manière plus ou moins stable au cours des 16 siècles considérés

International audience; This paper describes the contribution of path modelling to the ancient settlement pattern study over the long term. The path modelling methodology is a stimulating tool, which is complementary to the hierarchical approaches in the landscape archaeology since it contributes to the understanding of the spatial relation between archaeological sites. The existing methodology was enhanced by enlarging the set of path reconstitution parameters (visibility) and by modelling in two scales. The proposed model is based on parameters derived merely from the relief because its changes should be insignificant even over a long period time

National audience

V1 avant correction, publié In F. NICCOLUCCI (ed.), Beyond the artifact : digital interpretation of the past CAA2004, Computer Applications and Quantitative Methods in Archaeolingua, Budapest, 2010; International audience; Archaeological study of ancient settlement and territorial dynamics is usually based on field survey data, both in- and offsites. But the spatial analysis of these surface scatters is often limited by their chronological low resolution. Using statistical and spatial analysis, the authors developed two approaches which allowed to go further in order to model settlements cycles and territorial dynamics in a long term scale with a better chronological resolution, in two areas of South-East France.

The aim is to model the spatial distribution of the population dynamics in Southern France. First the philosophical differences between a micro-level approach and a meso-level approach are presented and their respective advantages are briefly compared from a general point of view. Then the model is presented. It is a microsimulation model but it has some rules defined at the aggregate level of the communes. Change occur through events as birth, death, migration, change of employment, that depend on probabilities that are linked to different individuals characteristics as sex, age etc. Four scenarios of development are proposed to test the effects of the creation of new employments.; L'objectif est de modéliser la distribution spatiale de la dynamique de population dans les départements du Gard et de l'Hérault. Après une discussion préliminaire sur la question du choix de l'échelle de modélisation, un modèle de microsimulation intégrant à la fois des règles définies au niveau des individus et des agrégats spatiaux est présenté. Le moteur du changement est déterminé par des événements tels que les naissances, les décès, les migrations, le changement d'emploi, dont les probabilités sont tabulées par rapport à des caractéristiques individuelles (sexe, âge,...). Quatre scénarios d'évolution relatifs à l'impact de la création de nouveaux emplois dans la région sont testés.

Le terme "Collectif", qui était la signature initiale de l'article, n'étant pas admis par HAL-SHS, il a été remplacé par les noms des auteurs des différentes contributions.; Des oppida aux métropoles, ouvrage issu du programme Archaeomedes, constitue une des premières tentatives, en France, de mise en œuvre et de modélisation statistique des données de la prospection archéologique à l'échelle régionale pour les périodes historiques. Cet article, qui fait suite à un séminaire que le Laboratoire Archéologie et Territoires a consacré à cet ouvrage en 2000, présente les contributions de plusieurs membres du laboratoire (dans l'ordre d'intervention : Alain Ferdière, Elisabeth Zadora-Rio, Joelle Burnouf, Gérard Chouquer et Henri Galinié) et les réponses apportées par les auteurs de l'ouvrage (François Favory, Claude Raynaud, Denise Pumain, Lena Sanders et François Durand-Dastès).

International audience; Simpop is a model which simulates the emergence and the evolution of a settlement system on a period of 2000 years. It is the result of a collaboration between geographers and specialists of artificial intelligence and it is based on a multi-agent system approach. The basic principle of this approach is that from local level interactions emerge coherent structures at a higher level. This property enables to modelize some hypothesis about auto-organization mechanisms in the dynamics of a system of cities. Different sets of parameters and of initial spatial distributions have been tested and the results underline the key role of spatial interaction mechanisms and of innovation diffusion, in the hierarchization of a system of cities.; Simpop est un modèle qui simule l’émergence et l’évolution d’un système de peuplement sur une période de 2000 ans. Il est issu d’une collaboration entre géographes et spécialistes d’intelligence artificielle et repose sur un formalisme multi-agents. Le principe qui sous-tend cette approche est que le jeu des interactions opérant à un niveau local définit des structures cohérentes à un niveau supérieur. Cette propriété permet de modéliser certaines hypothèses sur les mécanismes d’auto-organisation qui fondent la dynamique des systèmes de villes. Différents jeux de paramètres et de distributions spatiales initiales ont été testés et les résultats soulignent le rôle clé des mécanismes d’interaction spatiale et de diffusion des innovations dans la hiérarchisation d’un système de villes.