Lara-Guerrero, Larisa Viridiana, Unite de recherche migrations et sociétés (URMIS), Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR205-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Paris (UP)-Université Côte d'Azur (UCA), Université de Paris, Université de Liège, Françoise Lestage, Jean-Michel Lafleur, Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR205-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Cité (UPCité)-Université Côte d'Azur (UCA), and Université Paris Cité
Migrant populations have the power to engage in homeland politics once they leave their country of origin through transnational campaigns, extraterritorial voting, advocacy efforts, protests, and even artistic performances. This dissertation presents ethnographic material collected among the Mexican community in Brussels and Paris between 2014 and 2018 to answer to the following research question: How do Mexican migrants in Europe engage in homeland politics? By looking at how Mexican migrants engage in homeland politics, this research posits three main arguments. First, it places migrants at the forefront of the analysis. Migrants are recognised as the individuals (with cognitive and emotional dimensions) who decide how and when to engage in homeland politics from abroad. Second, it is contended that migrants' motivations and decisions to engage in homeland politics rely on their individual processes of subjectivation. Through these processes, migrants can reflect upon their life experiences, determine their own political identity, and thus develop their own original strategies of transnational political participation. Finally, it is argued that migrants are embedded and operate in four social spaces: the homeland, the hostland, the diaspora and the global. These spaces not only influence migrants' decision to engage in transnational politics, but they also determine their strategies. Indeed, it is argued that migrants are individuals who can only engage in transnational politics once they adapt to the norms, create alliances with key actors, and find resources embedded and governing each of these four social spaces. In short, migrants become political subjects with the power to use the norms, interact with actors, and exploit resources available in the hostland, homeland, diaspora, and global political spheres to achieve their political goals.; Las poblaciones migrantes tienen el poder de participar en la política de su país de origen desde el extranjero mediante campañas transnacionales, votaciones extraterritoriales, actividades de promoción, protestas e incluso actuaciones artísticas. En esta tesis se presenta material etnográfico recopilado durante el estudio de la comunidad mexicana en Bruselas y París entre 2014 y 2018 para responder a la siguiente pregunta de investigación: ¿Cómo participan los migrantes mexicanos en Europa en la política de su país de origen? Al examinar la forma en que los migrantes mexicanos participan en la política de su país de origen, esta investigación plantea tres argumentos principales. En primer lugar, sitúa a los migrantes en el primer plano del análisis. Se reconoce a los migrantes como los individuos (con dimensiones cognitivas y emocionales) que deciden cómo y cuándo participar en la política de su país de origen desde el extranjero. En segundo lugar, se demuestra que las motivaciones y decisiones de los migrantes para participar en la política de su país de origen dependen de sus procesos individuales de subjetivación. Mediante estos procesos, los migrantes pueden reflexionar sobre sus experiencias de vida, determinar su propia identidad política y, por lo tanto, desarrollar sus propias estrategias originales de participación política transnacional. Por último, se argumenta que los migrantes están incrustados en y operan desde cuatro espacios sociales: el país de origen, el país de acogida, la diáspora y el global. Estos espacios no sólo influyen en la decisión de los migrantes de participar en la política transnacional, sino que también determinan sus estrategias. De hecho, se demuestra que los migrantes son personas que sólo pueden participar en la política transnacional una vez que se adaptan a las normas, crean alianzas con actores principales y encuentran recursos integrados y que rigen cada uno de estos cuatro espacios sociales. En resumen, los migrantes se convierten en sujetos políticos con el poder de utilizar las normas, interactuar con actores y explotar los recursos disponibles en las esferas políticas de su país de origen, de su país de acogida, de la diáspora y global para alcanzar sus objetivos políticos.; Les populations migrantes ont le pouvoir de s'engager dans la politique de leur pays d'origine une fois qu'elles l'ont quitté, à travers des campagnes transnationales, des votes extraterritoriaux, des efforts de sensibilisation, des manifestations et même des performances artistiques. Cette thèse présente du matériel ethnographique recueilli auprès de la communauté mexicaine à Bruxelles et à Paris entre 2014 et 2018 pour répondre à la question de recherche suivante : Comment les migrants mexicains en Europe s'engagent-ils dans la politique du pays d'origine? En examinant comment les migrants mexicains s'engagent dans la politique de leur pays d'origine, cette recherche avance trois arguments principaux. Premièrement, elle place les migrants au premier plan de l'analyse. Les migrants sont reconnus comme des individus avec des dimensions cognitives et émotionnelles qui décident quand et comment participer à la politique de leur pays d'origine depuis l'étranger. Deuxièmement, la recherche montre que les motivations et les décisions des migrants dépendent de leurs processus individuels de subjectivation, que je définis comme la capacité d'une personne à définir sa propre identité politique et son engagement politique : les sujets réfléchissent à leurs expériences de vie, déterminent leur propre identité politique et ainsi développent leurs propres stratégies originales de participation à la politique transnationale. Troisièmement, la recherche définit quatre espaces sociaux dans lesquels ils opèrent, à savoir le pays d'accueil, le pays d'origine, la diaspora et l'espace mondial. Ces espaces influencent non seulement la décision des migrants de s'engager dans la politique transnationale, mais ils déterminent également leurs stratégies. En effet, les migrants sont des individus qui ne peuvent s'engager dans la politique transnationale que s'ils s'adaptent aux normes, créent des alliances avec des acteurs clés et trouvent des ressources propres à chacun des quatre espaces sociaux dans lesquels s'inscrivent.