Leroy, Stéphanie, Hendrickson, Mitch, Disser, Alexandre, Delque-Kolic, Emmanuelle, Vega, Enrique, Dillmann, Philippe, Bauvais, Sylvain, Blanchet, Théo, Venunan, Pira, Vincent, Brice, Pottier, Christophe, Polkinghorne, Martin, Fletcher, Roland, Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l'Altération (LAPA - UMR 3685), Nanosciences et Innovation pour les Matériaux, la Biomédecine et l'Energie (ex SIS2M) (NIMBE UMR 3685), Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Chimie du CNRS (INC), IRAMAT - Laboratoire Métallurgies et Cultures (IRAMAT - LMC), Institut de Recherches sur les Archéomatériaux (IRAMAT), Université d'Orléans (UO)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Montaigne-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Montaigne-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM), University of Illinois [Chicago] (UIC), University of Illinois System, Université d'Orléans (UO)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Montaigne-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM), Laboratoire de Marquage au Carbone 14 (LMC), Service de Chimie Bio-Organique et de Marquage (SCBM), Médicaments et Technologies pour la Santé (MTS), Université Paris-Saclay-Direction de Recherche Fondamentale (CEA) (DRF (CEA)), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)-Université Paris-Saclay-Direction de Recherche Fondamentale (CEA) (DRF (CEA)), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)-Médicaments et Technologies pour la Santé (MTS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Silpakorn University [Bangkok, Thaïlande], École française d'Extrême-Orient (EFEO), Flinders University of South Australia, The University of Sydney, GMPCA, ANR-14-CE31-0007,IRANGKOR,Le fer à Angkor: production, circulation, consommation du métal et expansion de l'Empire Khmer, Cambodge (9e -15e s.), une approche multidisciplinaire et intégrée(2014), Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Silpakorn University, Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
International audience; C’est à partir du site d’Angkor, au Cambodge, que l'Empire khmer étend entre les XIe et XIIIe siècles son influence politique et culturelle en Asie du Sud-Est continentale. Il est communément admis que la puissance de cet empire reposait sur la mise en place d’un réseau routier élaboré. L’absence de ressources en matières premières à proximité immédiate de la capitale angkorienne confère au réseau d’échanges conçu pour répondre aux nécessités d’approvisionnement une importance indéniable dans un contexte de fort développement. La dimension industrielle de l’exploitation des ressources, des procédés de fabrication et des circuits de distribution des produits devrait témoigner d’une telle mobilisation des activités socioéconomiques. Consommé sous diverses formes, le fer occupe une place essentielle dans l’économie des sociétés anciennes. Encore non documenté dans l’économie angkorienne, ce matériau représente un outil pertinent pour appréhender les réseaux d’échanges et les processus qui ont contribué au développement de l’Empire khmer. Cette communication se propose de présenter les contours, objectifs et premiers résultats du projet ANR INTERNATIONAL IRANGKOR (2014-2018), étude de grande ampleur menée sur l’organisation des réseaux de production et de distribution du fer khmer dans le but de fournir un éclairage nouveau sur les échanges économiques et technologiques au sein de l’empire. Pour atteindre cet objectif, nous proposons d’étudier les évolutions et les changements de l’organisation de la production ainsi que la circulation et la consommation des matériaux ferreux entre le IXe et le XIVe siècles, deux repères chronologiques qui balisent l’histoire angkorienne par son émergence et son déclin. Nous tentons de répondre à ces questions en nous appuyant sur une approche archéométallurgique, qui combine étroitement études typologique, technologique, chronologique (14C) et de provenance (approche élémentaire statistique et multivariée), pour trois classes d’objets ferreux représentatifs de divers contextes socio-culturels. À ce jour, l’étude de 150 objets issus de contextes de consommation (majoritairement de l’architecture monumentale) et plus de 350 matériaux ferreux (minerais, scories) collectés au sein de deux grandes régions de production permettent de restituer les premières caractéristiques de l’organisation de ces réseaux.