International audience; 1.Presentation of the site : The archaeological site of Tercis (Landes, France) contains several small superficial concentrations of lithic artefacts discovered since the XIX° century (fig. 1). The majority of the substantial series were collected by C. Normand since the end of the 1970’s during the open cast mining of a large limestone quarry by the “Société des Ciments de l’Adour” (fig. 2). The spatial delimitation of these small concentrations scattered along a one kilometre long crest of Tercis evokes quick activities, carried out in a few hours, remains witnesses of short-lived installations linked to the richness in flint offered by an anticline. Many human groups were thus attracted by this raw material since the old stages of Paleolithic. But the site knew its maximum frequentation during Upper Paleolithic by the gravettians to whom can be attributed the majority of lithic industries and notably the small assemblage which we present here. 2.Presentation of the assemblage with backed points : This lithic assemblage comes from a concentration which, unfortunately, could not have been completely collected because of the short time alloted for rescue excavations by the Société des Ciments de l’Adour (fig. 3 and tabl. 1). Logical consequence of workshop context, tools are minority compared to the flint knapping products. Among tools, lithic projectile weapon elements are largely dominant (fig. 4 to 6). The original aspects of this assemblage is to present a poorly executed flint reduction sequence associated with around thirty small backed pieces that are either unfinished and/or failed. These 34 unfinished and/or failed backed pieces are indeed associated to seven cores (fig. 7 to 14) the only one of which was productive (fig. 7). This core is also the only specimen which was not made in the variety of grey-black flint of Tercis used for other cores and the whole backed pieces. Moreover, a hundred relatively regular laminar blank show a straight and regular blades production, with standardised dimensions around 2.5 inches long, 0.5 to 0.8 inches wide and 0.2 inches thick (fig. 16 to 19 and tabl. 2). This production is also attested by a refitting of several flakes and laminar blanks which give a negative picture of the intentions (fig. 15). 3.An example of projectile weapon elements apprenticeship ?Within the framework of this article, we wish to head for a paleo-sociological reflexion relying on a precise presentation of the data. Indeed, this lithic assemblage shows several paradoxes. Firstly, knappers used low quality flint in a context of knapping workshop though paradoxically favourable for fine productions. Secondly, two types of flint exploitation can be noticed : on one side, an exploitation of good quality blocks of raw material which supplied good blanks as cores nos 1, 8 and 9 and an important proportion of laminar blanks show it (fig. 7, 15 and 16). On the other side, the majority of cores and products that refit to them testify of the complementary existence of the local exploitation of low quality blocks or flakes (fig. 8 to 14). Finally, straight and regular laminar blanks are not found within backed pieces. Then, which reason(s) would have motivated knappers to use low quality flint and to select the less regular blades and bladelets to make their backed pieces ? The singularity and the whole clues offered by this assemblage lend themselves to the appealing hypothesis of apprenticeship (fig. 20) which is until now archaeologically poorly documented (Pigeot, 1988 ; Ploux, 1991; Pelegrin, 1995 ; Klaric, 2006, in preparation). Since we can’t definitively break off in favour of this latter, we nevertheless propose to provide the archaeological facts still too restricted to ensure a relevant methodology of gestures and intentions restitution.; Le site archéologique de Tercis (Landes, France) est constitué d'un ensemble de petites concentrations de silex récoltées en surface depuis le XIX è siècle (fig. 1). La plupart des séries conséquentes ont été collectées par C. Normand à partir de la fin des années 1970 pendant l'exploitation d'une carrière de calcaire par la Société des Ciments de l'Adour (fig. 2). La délimitation spatiale de ces petites concentrations qui s'égrènent le long de la crête de Tercis renvoie à des activités rapides de taille du silex, exécutées en quelques heures, derniers témoins matériels d'installations éphémères liées à la richesse en silex brut offert par un anticlinal. De nombreux groupes humains ont ainsi été attirés par cette matière première depuis les phases anciennes du Paléolithique. Cependant, le site a été surtout fréquenté au Paléolithique supérieur, par les Gravettiens auxquels peut être attribuée la majeure partie de l'industrie lithique et notamment la petite série dont nous présentons l'étude. Elle provient d'une concentration qui, hélas, n'a pu être fouillée intégralement à cause du court délai imposé par la Société des Ciments de l'Adour (fig. 3 et tabl. 1). Conséquence logique du contexte d'atelier de taille, les outils sont minoritaires par rapport aux produits de débitage. Parmi les outils, les armatures sont largement dominantes (fig. 4, 5 et 6). L'originalité de cette série est de présenter un débitage maladroit auquel est associée une trentaine de pièces à dos de petites dimensions, inachevées et/ou ratées, dans un contexte d'atelier de taille pourtant paradoxalement propice au gaspillage. Dans le cadre de cet article, c'est vers une réflexion paléo-sociologique que nous souhaiterions aboutir à l'aide d'une présentation précise des données. En effet, à ces 34 pièces à dos irrégulières et/ou inachevées sont associés sept nucléus (fig. 7 à 14) dont un seul a été productif (fig. 7). Or, ce nucléus est également le seul exemplaire qui n'a pas été aménagé dans la variété du silex gris-noir de Tercis utilisé pour les autres nucléus et pour l'ensemble des pièces à dos. Par ailleurs, une centaine de produits laminaires relativement réguliers témoignent d'un débitage de supports laminaires rectilignes et réguliers, d'un gabarit très normé avec une longueur d'environ 60 mm pour une largeur de 15 mm et une épaisseur de 5 mm (fig. 16 à 19 et tabl. 2). Cette production est également attestée par un remontage d'un ensemble d'éclats et de produits laminaires qui en donnent une image en négatif (fig. 15). Néanmoins, les bons supports ne se retrouvent pas au sein des pièces à dos. Quelles raisons auraient alors motivé les tailleurs à exploiter des blocs et des éclats d'un silex médiocre et de petite dimension et à sélectionner les supports lamino-lamellaires les moins réguliers pour confectionner leurs pièces à dos ? En définitive, la singularité de cette série et l'ensemble des indices qu'elle permet de réunir se prêtent bien à la séduisante hypothèse de l'apprentissage (fig. 20) qui est jusqu'à présent archéologiquement très peu documentée (Pigeot 1988 ; Ploux 1991 ; Pelegrin 1995 ; Klaric 2006, en préparation). À défaut de pouvoir trancher d'une manière certaine en faveur de cette dernière, nous proposons d'alimenter les faits archéologiques encore trop restreints pour proposer une méthodologie pertinente de la restitution des gestes et des intentions