Neufcourt, Lola, Joannès, Camille, Maurel, Marine, Redmond, Niamh, Delpierre, Cyrille, Kelly-Irving, Michelle, Centre d'Epidémiologie et de Recherche en santé des POPulations (CERPOP), Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Institut Fédératif d'Etudes et de Recherches Interdisciplinaires Santé Société (IFERISS), Université Toulouse Capitole (UT Capitole), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, co-financement de la Région Occitanie arrêté (n°2000-7460), Le consortium EPIDEMIC : Jean-Charles Basson, Grégory Beltran, Laurence Boulaghaf, Alizé Cave, Enzo Cipriani, Eleonore Coeurdevey, Aurélie Croizet, Cyrille Delpierre, Alfonsina Faya-Robles, Cassandra Guillemot, Camille Joannès, Michelle Kelly-Irving, Joséphine Klinkenberg, Marine Maurel, Lola Neufcourt, Sarah Nicaise, Florence Sordes, Alexandra Soulier, Meryl Srocynski., ANR-20-COVI-0088,EPIDEMIC,Déterminants et conséquences sociaux et psychosociaux de l'épidémie COVID19 et le confinement de la population(2020), NEUFCOURT, Lola, and Déterminants et conséquences sociaux et psychosociaux de l'épidémie COVID19 et le confinement de la population - - EPIDEMIC2020 - ANR-20-COVI-0088 - COVID-19 - VALID
Introduction – The social distribution of SARS-CoV-2 infection among men and women and the role of gender have been largely neglected in France, mainly due to a lack of data. The aim of this article is to describe and analyse the risk of SARS-CoV-2 infection with respect to sex, and the influence of other social factors, especially occupation, in this relationship. Methods – We used data from the “COVID-19 Barometer”. Each week, a cross-sectional survey was administered via Internet to a sample of 5,000 people representative of the French metropolitan population, aged 18 and over, established by the quota method. A total of 25,001 participants were questioned between 7 April and 11 May 2020. The relationship between sex, occupation and SARS-CoV-2 infection was studied using multi- variate nested logistic regression modelling. Results – During the first lockdown of spring 2020 in France, women reported a medical diagnosis of SARS-CoV-2 infection more often than men (4% vs 3.2%). However, when taking into account the relationship between sex and socioeconomic variables (occupation), the additional risk of infection for women was no longer observed. Specifically, while men in executive positions were more likely to report a diagnosis of infection compared to those in other occupations, this association was not observed amongst women. Conclusions – The relationship between gender and SARS-CoV-2 infection was modified by the inclusion of occupation, suggesting the distribution of occupations by sex is important to consider. The differences in the risk of infection between men and women therefore require further exploration with regard to socioeconomic factors., Introduction – La distribution sociale de l’infection au SARS-CoV-2 et le rôle du genre ont été largement négligés en France, principalement en raison du manque de données. L’objectif de cet article est d’analyser le risque d’infection au SARS-CoV-2 en fonction du sexe, en étudiant l’influence d’autres dimensions sociales dans cette relation, en particulier la profession.Méthodes – Nous avons utilisé les données du Baromètre Covid-19. Chaque semaine, une vague de sondage était administrée sur Internet auprès d’un échantillon de 5 000 personnes représentatif de la population française métropolitaine âgée de 18 ans et plus, établi par la méthode des quotas. Au total, 25 001 participants ont été interrogés entre le 7 avril et le 11 mai 2020. La relation entre le sexe, la profession et l’infection au SARS-CoV-2 a été étudiée par des modèles de régression logistique emboités.Résultats – Durant la période du premier confinement en 2020 en France, les femmes déclarent plus souvent que les hommes un diagnostic médical d’infection au SARS-CoV-2 (4% vs 3,2%). Cependant, lorsque l’on prend en compte la relation entre le sexe et les professions et catégories socioprofessionnelles, le sur-risque d’infection chez les femmes ne s’observe plus. Plus spécifiquement, les hommes cadres sont plus à risque de déclarer l’infection que ceux appartenant aux autres professions et catégories socioprofessionnelles, ce qui n’est pasobservé chez les femmes.Conclusions – Le lien entre sexe et infection au SARS-CoV-2 est modifié par la prise en compte de la profession, suggérant que la distribution des professions par sexe est une dimension importante à considérer. Les différences de risque d’infection entre hommes et femmes méritent donc d’être analysées au regard des facteurs socioéconomiques et des rôles sociaux qui leur sont dévolus.