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Diese zweite Version der wissenschaftlichen Arbeit zielt darauf ab, die Entwicklung des Alltags der kleinen Leute im Deutschland des Dritten Reiches, sozusagen die „kleine Geschichte“, darzustellen bzw. zu untersuchen. Es geht darum, eine andere Sicht auf diese Zeit zu erhalten, als jene, die man in Allgemeinen in Frankreich hat, und auch darum, einen Teil der Geschichte, der nicht im französischen Geschichtsunterricht behandelt wird, ins Bewusstsein zu rufen. Mit Hilfe von Tagebüchern, die in der NS-Zeit von drei „normalen“ zeitgenössischen Autoren geführt wurden, soll diese Arbeit nicht nur den Alltag der Verfasser und der Bevölkerung unter einer Diktatur erklären und analysieren helfen, sondern auch die Allgegenwärtigkeit der Angst, des Drucks und des Schreckens beweisen. Sie zielt ebenfalls darauf ab, die Unterschiede in den Reaktionen der Menschen auf ein totalitäres Regime zu betonen.; Ce travail est la seconde version d’un mémoire de recherches qui a pour but de montrer et surtout d’étudier l’évolution de la « petite histoire » et en particulier l’évolution du quotidien des petites gens sous le Troisième Reich. Il s’agit ici d’avoir un point de vue différent de ceux que l’on a généralement en France et surtout de mettre en évidence une partie de l’Histoire qui n’est pas étudiée dans le système scolaire français. En s’appuyant sur des journaux intimes tenus par trois auteurs lambda de la période national-socialiste et non des grands acteurs de l’Histoire, ce travail doit expliquer et analyser non seulement leur quotidien mais aussi le quotidien de la population sous un régime de dictature. Ce travail a aussi pour but de souligner l’omniprésence de la peur, de la pression subit ainsi que des souffrances. Il vise également à mettre en valeur les différentes réactions de la population sous un régime totalitaire.

International audience; In his study of Bakhtine, the linguist and semiotician Jean Peytard wonders how the discourse of ideology can be internalised by the subject. The German philologist Victor Klemperer has attempted himself to answer this question by analysing the Nazis’ speech from 1933 until the fall of Hitler’s regime. He identifies the main process observed and shows how the totalitarian discourse manages to transform the language and the way of thinking with the rhetoric of consent, which draws its strength from its « dreadful homogeneity » and its plurisemioticity. In this regard, the observations and the approach of Victor Klemperer join up with the arguments of Jean Peytard about meaning, ideology and semio-discursive universe.; Dans son étude sur Bakhtine, le linguiste et sémioticien Jean Peytard se demande comment le discours de l’idéologie peut être intériorisé par le sujet. Le philologue allemand Victor Klemperer a lui-même tenté de répondre à cette question en analysant les discours nazis de 1933 jusqu’à la chute de régime hitlérien. Il recense les principaux processus observés et montre comment le discours totalitaire en vient à transformer la langue et la manière de penser à partir d’une rhétorique du consentement qui tire sa force de son « effroyable homogénéité » et de son caractère plurisémiotique. A cet égard, les observations et la démarche de Victor Klemperer rejoignent les réflexions de Jean Peytard sur le sens, l’idéologie et l’univers sémio-discursif.; Em seus estudos sobre Bakhtin, o linguista e semiótico Jean Peytard indagou como o discurso da ideologia poderia ser interiorizado pelo sujeito. O filólogo alemão Victor Klemperer tentou responder a esta questão ao analisar os discursos nazistas de 1933 até a queda do regime hitleriano. Klemperer mostrou os principais procedimentos do discurso totalitário e como ele consegue transformar a linguagem e o modo de pensar a partir de uma retórica do consentimento que tira sua força da « terrível homogeneidade » e de seu caráter plurisemiótico. Nesse sentido, as observações de Victor Klemperer encontram as reflexões de Jean Peytard sobre o sentido, a ideologia e o universo semiodiscursivo.

National audience; Cette conférence voudrait montrer que les métaphores dans la langue peuvent être au service d'une idéologie totalitaire. Les analyses des exemples fournis par V. Klemperer dans LTI - Lingua Tertii Imperii permettent d'appuyer cette démonstration.Il s'agit de porter une réflexion sur les pratiques langagières qui portent en elles les ferments du racisme et de l'intolérance