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Webinaire Médici/Repères

International audience; Cette publication vise à explorer deux siècles d’histoire politique et sociale, culturelle et artistique du Pérou grâce à l’étude d’images populaires, de peintures, de photographies, de films, de lettres, de publications journalistiques, de multiples témoignages recueillis depuis les premières décennies de l’Indépendance du Pérou, en 1821, en France ou produits par des artistes français ou encore en lien avec la culture française. Images et représentations du Pérou en France croise les perceptions de deux espaces géographiques et culturels apparemment très éloignés, mais qui ont une longue histoire de proximité.L’ouvrage est organisé en quatre parties : « Le Pérou indépendant et quelques-unes de ses représentations » propose des travaux liés aux représentations de la guerre d’indépendance et aux premières réflexions sur la construction de l’idée de nation péruvienne. La deuxième partie du livre « De l’orientalisme au nectar des Incas » évoque les regards exotiques créés sur la base d’un élément culturel péruvien au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle. « De la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale » regroupe des recherches sur les représentations artistiques inspirées par l’indigénisme et les avant-gardes sans oublier la dimension idéologique. Enfin « L’ Amazonie au coeur de l’engagement, l’art péruvien contre la corruption » décrit différentes manifestations de l’art de l’Amazonie, la partie la plus vaste du territoire péruvien et paradoxalement la plus négligée des projets politiques au cours des deux siècles d’indépendance.

International audience; "Dans la masse des images qui nous entourent, certaines possèdent une force politique propre. Elles ont la faculté de témoigner d’une situation ou d’un événement et d’en révéler la signification singulière. Elles peuvent également incarner le fantasme d’hégémonie visuelle d’un pouvoir qui souhaite s’opposer à des images concurrentes ou critiques. Du conflit israélo-palestinien au mouvement Solidarnos´c´ en Pologne, des formes de visibilité propres aux États-Unis entre omniprésence médiatique de Donald Trump, séries télévisées et vidéos de violence policière, jusqu’aux terrains de guerre et ceux où sévit le dérèglement climatique partout dans le monde, cet ouvrage pluridisciplinaire entend mettre au jour la puissance politique des images."Ouvrage coordonné par Ophir Levy et Emmanuel Taïeb

International audience; "Dans la masse des images qui nous entourent, certaines possèdent une force politique propre. Elles ont la faculté de témoigner d’une situation ou d’un événement et d’en révéler la signification singulière. Elles peuvent également incarner le fantasme d’hégémonie visuelle d’un pouvoir qui souhaite s’opposer à des images concurrentes ou critiques. Du conflit israélo-palestinien au mouvement 'Solidarnosc' en Pologne, des formes de visibilité propres aux États-Unis entre omniprésence médiatique de Donald Trump, séries télévisées et vidéos de violence policière, jusqu’aux terrains de guerre et ceux où sévit le dérèglement climatique partout dans le monde, cet ouvrage pluridisciplinaire entend mettre au jour la puissance politique des images."

International audience

Based on a corpus of videos collected on the Tik Tok platform, our study aims to analyse the plurisemicity and memetic functioning of these productions. We seek to show the effectiveness of these native productions of Tik Tok through a strategic and integrated use of different semis. This is why we are working on the analysis of digital discourses and post-dualist epistemological work in this field of language sciences. Through our analytical work, we wish to contribute to the questioning of written/oral, man/machine and text/image oppositions., A partir d’un corpus de vidéos collectées sur la plateforme Tik Tok, notre étude vise à analyser la plurisémiocité et le fonctionnement mémétique de ces productions. Nous cherchons ainsi à montrer l’efficacité de ces discours natifs de Tik Tok par une utilisation stratégique et intégrée de différents modes d’expression. Nous nous inscrivons pour cela dans l’analyse des discours numériques et du travail épistémologique post-dualiste en cours dans ce champ des sciences du langage. Par notre travail d’analyse, nous souhaitons ainsi contribuer au questionnement portant sur les oppositions écrit/oral, homme/machine et texte/image.

International audience; Large land and ocean mammals, like elephants and whales, play essential roles in the environment but are severely threatened by human activities. Images taken from planes can be used to spot these animals from the air. However, these species are difficult to observe because they are rare and move a lot, so unfortunately there are not many images collected from planes that contain these species. Fortunately, however, people share many photos and videos of large animals on social networks because these animals are attractive. These images have been used by researchers to train a computer program to recognize an endangered ocean mammal: the dugong. The program found up to 79% of the dugongs present in images collected by a plane flying around the main island of New Caledonia, which is in the Pacific Ocean. The goal is to use this program to automatically count and map dugongs in New Caledonia.

We present and discuss the results of a two-year qualitative analysis of images published in IEEE Visualization (VIS) papers. Specifically, we derive a typology of 13 visualization image types, coded to distinguish visual designs and several image characteristics. The categorization process required much more time and was more difficult than we anticipated. The resulting typology and image analysis may serve a number of purposes: to study the evolution of the community and its research output over time, to facilitate the categorization of visualization images for the purpose of research or teaching, to identify visual design styles, or to enable progress towards standardization in visualization. In addition to the typology and image characterization, we provide a dataset of 6,833 tagged images and an online tool that can be used to explore and analyze the large set of tagged images. The tool and data set enable a close examination of the diverse visualizations used and how they are published and communicated in our community.

Cet ouvrage rassemble des contributions qui analysent la diffusion des images à sujets religieux sur des supports variés. Les auteurs, en s'interrogeant sur les conséquences d'une production à grande échelle, abordent la question des choix iconographiques, culturels et artistiques au sein du catholicisme et des protestantismes en France et en Italie du XVIIe au début du XXe siècle. De nouveaux points de vue et des rapprochements originaux, en histoire et en histoire de l'art, sont proposés pour étudier la circulation des modèles et des représentations culturelles.

International audience; Des monologues des premiers romans aux textes de théâtre, en passant par le récent Histoires de la nuit (2020), Laurent Mauvignier déploie une oeuvre protéiforme qui interroge la notion de genre et questionne les modalités mêmes de la fiction contemporaine. Les textes de Laurent Mauvignier donnant lieu à des transpositions théâtrales, chorégraphiques et cinématographiques, formant tous un appel vers les arts du visuel, sont traversés par un désir d'image qui va grandissant et amène l'écrivain à la réalisation d'un court-métrage (Proches, 2018). L'image est en effet au coeur de la création de Laurent Mauvignier. Elle apparaît comme un mode d'exploration du réel, soit qu'elle fonctionne comme un modèle ou un écran, soit qu'elle initie une forme de transmédialité, à l'instar de Tout mon amour (2012).L'oeuvre de Laurent Mauvignier, portée par une écriture du détail où tout fait image, invite encore à aller au-delà du visible pour saisir une image ultime, purement mentale et par essence insaisissable. Les études ici réunies et enrichies d'un entretien accordé par l'écrivain invitent alors à explorer les formes que prend l'image dans une oeuvre empreinte d'une « folie du voir » contemporaine.

By "silicon", we mean the modus operandi of neoliberal capitalist societies in modulating and producing a subjectivity adapted to economic changes since the appearance of digital and cybernetic machines in the 1970s. We question the role that images play in this process, once the technical transformations started with the videotape allow a migration of fixed media and predefined places, giving rise to a real invasion of our perceptual and affective frameworks. To question this massive presence of images is to endeavor to go back to the conditions of their material production in the era of new technologies, to delimit the political and economics takes of a non-linguistic production of signs in which the dominant meanings, but also to identify the conditions for a re-appropriation of this material and semiotic production, and therefore the conditions for the emergence of practices of resistance to control, by new political subjects who, because of the difficulties relating to the conditions of visibility andaction, make militant use of these new tools. It is from this social and political function ofimages that arise the problems relating to their belonging to the aesthetic regime of the visual arts and those relating to the gradient of rupture and transformation to which the arts can claim. We pose the problem of the dissolution of art in the concrete forms of life, and of the creative transformation of the classic forms of doing politics (artivism): a new "aesthetic paradigm" crossed by a capillary and distributed use of the network which disrupts the frameworks of aesthetic theory.; Par « silicium », nous désignons le modus operandi des sociétés capitalistes néolibérales dans la modulation et la production d'une subjectivité adaptée aux mutations économiques depuis l'apparition des machines digitales et cybernétiques dans les années 1970. Nous questionnons le rôle que les images jouent dans ce processus, une fois que les transformations techniques débutées avec la bande vidéo permettent une migration des supports fixes et des lieux prédéfinis, donnant lieu à une véritable invasion de nos cadres perceptifs et affectifs.S'interroger sur cette présence massive des images, c'est s'attacher à remonter aux conditions de leur production matérielle à l'ère des nouvelles technologies, délimiter les enjeux politiques et économiques d'une production non-langagière de signes dans laquelle circulent les significations dominantes, mais aussi dégager les conditions d'une re-appropriation de cette production matérielle et sémiotique, et donc les conditions du surgissement de pratiques de résistance au contrôle, par des nouveaux sujets politiques qui du fait des difficultés relatives aux conditions de visibilité et d'action, font un usage militant de ces nouveaux outils. C'est à partir de cette fonction sociale et politique des images que naissent les problèmes relatifs à leur appartenance au régime esthétique des arts visuels et, ceux relatifs au gradient de rupture et de transformation auquel les arts peuvent prétendre. Nous posons le problème de la dissolution de l'art dans les formes de vie concrètes, et de la transformation créative des formes classiques de faire la politique (artivisme) : un nouveau « paradigme esthétique » traversé par un usage capillaire et distribué du réseau qui bouleverse les cadres de la théorie esthétique.

La fabrication du papier fut une invention décisive pour l'essor de l'imprimerie. Dans ce chapitre, nous passons en revue trois types d'images sur papier qui ont connu au cours des siècles un essor considérable : le papier peint, les billets de banque et les timbres.

L'imprimerie est une innovation technique qui dispensa de recopier les textes à la main en recourant à des caractères mobiles, d'abord en bois, puis en métal, qu'il suffisait d'agencer selon les nécessités du document pour reproduire celui-ci en autant d'exemplaires que nécessaire. Cette invention apparut vers 1450. Elle reprit largement la technique de la gravure, développée peu avant pour reproduire des images. De fait, c'est la reproduction des images accompagnées de textes qui assura le succès commercial de l'imprimerie.

Au Moyen-Age, les images furent pour une très large part religieuses : icônes, images miraculeuses, reliques, enluminures, images pieuses, statues, vitraux, fresques, etc. Dans le domaine profane, l'univers de la noblesse recourut également aux images pour s'affirmer et se distinguer : armoiries, blasons, bannières, sceaux, écussons, etc. Nombre de ces productions visuelles essaimèrent dans la bourgeoisie commerçante ou libérale, dont on reconnaissait les établissements grâce aux enseignes.

Contrairement aux autres religions monothéistes, le christianisme a autorisé le culte des images, au terme d'une querelle qui a duré des siècles. Celle-ci engageait des enjeux théologiques - la question de la représentation de Dieu -, mais également des enjeux politiques, à savoir la maîtrise des images dans l'exercice du pouvoir temporel.

En dépit de leur extrême ancienneté, la légitimité culturelle des images a toujours été contestée et même franchement combattue à plusieurs époques par des fractions importantes des élites cultivées de la société. Cette instabilité perdure depuis l’Antiquité grecque, qui a jeté pour longtemps les bases d’un discrédit philosophique à l’encontre des images. Nous le devons à Platon, qui se révèle toutefois moins monolithique qu'on ne le pense.

L'essor des sciences, telles que nous les connaissons aujourd'hui, doit beaucoup à la possibilité qu'offrirent l'imprimerie et la gravure de reproduire avec exactitude et de diffuser les observations, calculs et théories des savants. Les échanges entre spécialistes s'intensifièrent sur des bases fiables. Des domaines comme la cartographie connurent en quelques décennies des progrès spectaculaires. Ce qui n'empêcha pas, dans le même temps, la diffusion de théories ésotériques, cabalistiques et autres.

Au Moyen-Age, les images furent pour une très large part religieuses : icônes, images miraculeuses, reliques, enluminures, images pieuses, statues, vitraux, fresques, etc. Dans le domaine profane, l'univers de la noblesse recourut également aux images pour s'affirmer et se distinguer : armoiries, blasons, bannières, sceaux, écussons, etc. Nombre de ces productions visuelles essaimèrent dans la bourgeoisie commerçante ou libérale, dont on reconnaissait les établissements grâce aux enseignes.

La fabrication du papier fut une invention décisive pour l'essor de l'imprimerie. Dans ce chapitre, nous passons en revue trois types d'images sur papier qui ont connu au cours des siècles un essor considérable : le papier peint, les billets de banque et les timbres.

Ce chapitre brosse un aperçu de l'intrusion des images les plus courantes à partir du XIXe siècle : dans l'espace public, avec les enseignes des magasins, les affiches, le début de la publicité, mais également dans l'espace privé, avec le papier peint, l'emballage des produits de consommation courante et, plus tard, la télévision (dont nous reparlerons). Un accent particulier est mis sur les miroirs et les portraits photographiques, précurseurs de la photo de famille.

International audience; The three governments that succeeded each other in the kingdom of France after 1356 were confronted with sometimes exceptional revolts in a context of recurring difficulties. Three manuscripts bear witness to this: the copy of the Grandes chroniques de France of Charles V (Paris, BnF. fr. 2813), that of Louis d'Anjou (London, B.L., 20 Royal CVII) and the enigmatic Chronique anonyme, in French, from the creation of the world to 1384 (Besançon, B.M. 677) for which an attribution is here suggested. Among the artists who created their decorations in relation to the texts are the most talented of their generation: Périn Rémiet, Antoine de Compiègne and the young Master of Virgil. In the service of prestigious patrons who did not have quite the same analyses, policies and projects, they skilfully staged this evolution, no doubt to the benefit of Charles VI. After 1392, the reform was compromised for a long time, but these precious witnesses to important events remain.; Les trois gouvernements qui, après 1356, se succèdent dans le royaume de France font face dans un contexte de difficultés récurrentes à des révoltes certaines exceptionnelles. Trois manuscrits s’en font l’écho : l’exemplaire des Grandes chroniques de France de Charles V (Paris, BnF. fr. 2813), celui de Louis d’Anjou (Londres, B.L., 20 Royal CVII) et l’énigmatique Chronique anonyme, en langue française, depuis la création du monde jusqu’en 1384 (Besançon, B.M. 677). Au nombre des artistes, qui ont réalisé leurs décors en relation avec les textes, figurent parmi les plus talentueux de leur génération Périn Rémiet, Antoine de Compiègne et le jeune Maître de Virgile. Au service de commanditaires prestigieux qui n’ont pas tout à fait les mêmes analyses, les mêmes politiques, les mêmes projets, ils rendent compte avec habileté de cette évolution sans doute à l’intention de Charles VI. Après 1392, la réforme pour longtemps compromise, restent ces témoins précieux d’événements importants.

En dépit de leur extrême ancienneté, la légitimité culturelle des images a toujours été contestée et même franchement combattue à plusieurs époques par des fractions importantes des élites cultivées de la société. Cette instabilité perdure depuis l’Antiquité grecque, qui a jeté pour longtemps les bases d’un discrédit philosophique à l’encontre des images. Nous le devons à Platon, qui se révèle toutefois moins monolithique qu'on ne le pense.

L'apparition, puis le développement massif des cartes postales se situèrent entre les années 1870 et le début de la Première guerre mondiale, en plein dans la période d'expansion de ce que l'on a appelé l'« illustration », c'est-à-dire l'impression et la diffusion massive d'images associées au texte, que ce soit à travers les affiches, les almanachs, les calendriers et les supports de presse. L'engouement extraordinaire suscité par les cartes postales tient à de nombreux facteurs, parmi lesquels les retombées effectives de l'instruction publique, le renouveau de l'imagerie populaire et la fascination pour les capacités de la photographie à représenter le monde, le plus lointain comme le plus proche.

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Ce chapitre ne traitera pas à proprement parler de la photographie de mode. Il s'appliquera surtout à faire ressortir en quoi la conjonction de deux innovations du XIXe siècle, la haute couture et la photographie, a été la source d'un problème social tout à fait inattendu : celui des mannequins. Comment, en effet, l'univers très fermé et privilégié des clientes des grands couturiers s'est-il résolu à accepter que les créations de ces derniers soient valorisés pour les photographes et la presse par des femmes qui n'étaient pas issues du meilleur monde ?

Après un résumé de l'essor de la publicité dans notre mode de vie, ce chapitre s'attarde sur son emprise, en particulier dans la presse et l'art contemporain, d'où ressort que les deux ont non seulement assimilé le modèle publicitaire - cette intégration complète entre le textuel et le visuel -, mais que l'information comme l'art peuvent aussi devenir la matière première de campagnes publicitaires.

L'imprimerie est une innovation technique qui dispensa de recopier les textes à la main en recourant à des caractères mobiles, d'abord en bois, puis en métal, qu'il suffisait d'agencer selon les nécessités du document pour reproduire celui-ci en autant d'exemplaires que nécessaire. Cette invention apparut vers 1450. Elle reprit largement la technique de la gravure, développée peu avant pour reproduire des images. De fait, c'est la reproduction des images accompagnées de textes qui assura le succès commercial de l'imprimerie.

Nous allons à présent passer en revue trois grandes versions du métier de photo-reporter, trois idéologies professionnelles qui ont fortement constitué cette profession et modelé ses formes dominantes d'identification. Elles renvoient également à trois époques du photojournalisme. À chacune correspond la figure emblématique d'un photographe de presse de grand renom qui l'a incarnée par excellence ou qui l'a explicitement théorisée. Nous résumerons ainsi l'histoire du photoreportage entre son lancement dans les années 1930 et la concurrence introduite par la télévision, à partir de 1960 aux États-Unis et des années 1970 en Europe.

International audience

International audience; Dans l’histoire des sciences, ce sont souvent des expériences de pensée qui ont permis d’inventer des dispositifs et une instrumentation adéquate afin de produire un résultat, une démonstration. Au sein de l’œuvre de Bruno Latour, les expositions sont aussi élaborées et conçues comme des expériences de pensée, offrant un autre accès critique au réel que l’œuvre publiée, car selon ses termes, les expositions sont des mouvements d’idées qu’on ne peut pas faire qu’en idée. Évidemment, l’image s’y présente comme la réponse paradigmatique à toutes les questions, mais en même temps comme la plus ambiguë des choses avec lesquelles les scientifiques, les artistes ainsi que les politiques ou les religieux commercent tous les jours. Les expositions dont Bruno Latour a assuré le commissariat général ont, toutes à leur façon, joué sur cette tension.

Depuis 2015, Tanguy Dufournet, Djaouidah Séhili, Patrick Rozenblatt, trois sociologues du Centre Weber, axent leur recherche autour du travail chez soi et du télétravail. Ils présentent aujourd’hui le 2ème volet de « L’essor du Travail multi-situé chez Soi » menée avec LEROY MERLIN Source. Représentations de l’espace, du temps, de l’habitat… Ils y analysent en détail tous les impacts des mutations actuelles du travail.Le 2ème volet de la recherche sur le travail chez soi et le télétravail de Dufournet, Séhili, Rozenblatt et VilletEssor des nouvelles technologies, accélération des rythmes de travail (urgence et immédiateté), raréfaction de l’emploi et incitation forte à l’auto-entreprenariat et au statut d’indépendant.e.s… L’organisation du travail subit des mutations profondes. Dans ce 2ème volet, Tanguy Dufournet, Djaouidah Séhili, Patrick Rozenblatt ont donc :> Poursuivi l’analyse de l’expansion du travail chez soi initiée dans le 1er volet de leur recherche.> Approfondi les logiques de gestion de l’espace et du temps, de tensions et les processus de résolution des conflits, les conséquences pratiques qui en découlent sur les relations affectives (dimensions temporelles, spatiales et matérielles et émotionnelles).> Distingué ces logiques et leurs conséquences en fonction des profils des habitant.e.s .> Travail chez soi, le « Travail multi-situé chez Soi » et l’émergence du « Trabitat »Les résultats le confirment : une forme hybride d’organisation, nommée « Trabitat », émerge. On transpose le modèle de l’open-space de l’entreprise à la maison. Les frontières entre travailler et habiter se percutent. En effet, le « Trabitat » brouille la perception des espaces et des temps entre impératif du travail et intimité du chez-soi. La mise en place du confinement a d’ailleurs accéléré le phénomène. L’équipe a donc opté pour le concept de « Travail multi-situé chez Soi » qui élargit la réflexion à d’autres dynamiques (mobilités, déplacements, travail nomade). Loin de l’image d’un « travail libéré des contraintes de l’espace du bureau », c’est un nomadisme contraint qui s’est installé à la maison. Et qui vient questionner les rapports sociaux : rapports aux temps, rapports aux espaces, rapports à soi (genre, classe, âge, etc.). Car, avec celles du travail, il faut en plus composer avec les hiérarchies et les dominations de la maison.Une recherche sociologique enrichie par le travail graphique de Sandra Villet : L’approche sociologique qualitative par entretiens a été enrichie par une approche graphique. En effet dès le 1er volet de cette recherche, la sociologie visuelle (et en particulier l’image) est apparue essentielle pour rendre compte des rapports sociaux étudiés et ainsi exprimer le rapport à l’espace et aux temps. Dans ce 2ème volet, Sandra Villet, dessinatrice et designeuse, a donc rejoint l’équipe pour renforcer l’usage du dessin à toutes les phases de la recherche.

International audience; L'image, ou plutôt les images et les représentations, qu’elles soient matérielles ou mentales, sont au centre des essais réunis dans ce volume, qui couvre un vaste domaine allant du cinéma soviétique aux addictions, des imaginaires parisiens aux feuilletons télévisés, des figurations du crime aux mises en scène de l’histoire, et s’articule autour d’une même notion, celle de « circulations ».

After the successful edition of L’Antiquité expliquée et représentée en figures (1719-1724), Montfaucon (1655-1741), a maurist benedictine monk, published a second secular book Les monumens de la monarchie françoise qui comprennent l’Histoire de France, avec les figures de chaque règne que l’injure des tems a épargnées (1729-1733). The principal theme of this illustrated compilation, dedicated to king Louis XV, is the protection of ancient national monuments. Thanks to the innovating ideas of some of their superiors, the maurists, such as Jean Mabillon (1632-1707), enlisted in the advanced researches of scholarly history, aiming precisely to connect it with established sources. Montfaucon, who was already famous for his exhaustive publications synthesizing his talents for philology, paleography and codicology, revealed true capacities as an antiquary, when staying in Saint Germain abbey. For example, he presented a chronology of the french monarchy, ranging from Pharamond to Henri IV, in learned researches. This history of the nation, illustrated with pictures of « monumens » transmitting a memory, brings non written proofs of authenticity to History, and so, revolutionizes its method. Acknowledged by his colleagues, praised by the « République des Lettres », Montfaucon is going to reveal to the readers of Modern Times a very original vision of Middle Ages.And thus, by inserting in the very heart of his historical narration the representation of those « bas-temps », he introduced an innovating vision.; Après le succès éditorial de L’Antiquité expliquée et représentée en figures (1719-1724), Montfaucon (1655-1741), moine bénédictin mauriste, fait paraître une deuxième œuvre profane : Les monumens de la monarchie françoise qui comprennent l’Histoire de France, avec les figures de chaque règne que l’injure des tems a épargnées (1729-1733). Ce recueil illustré, dédicacé à Louis XV, privilégie la défense des Antiquités nationales. Grâce à des supérieurs à la pensée novatrice, les mauristes, comme Jean Mabillon (1632-1707), s’inscrivent dans les premières recherches de l’histoire savante, désireux de la rattacher a des sources certaines. Montfaucon, bien connu pour la réalisation de sommes éditoriales qui concrétisent ses talents de philologue, paléographe et codicologue, affirme au sein de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés des aptitudes d’antiquaire. C’est ainsi que dans une recherche érudite il va présenter une chronologie de la monarchie française allant de Pharamond à Henri IV. Cette histoire de la nation, illustrée de « monumens » qui transmettent un souvenir, apporte des preuves d’authenticité non écrites à l’histoire et révolutionne sa méthode. Reconnu par ses pairs, loué par la République des Lettres, Montfaucon va livrer aux lecteurs de l’Epoque moderne une vision du Moyen Âge des plus originale. En replaçant la représentation de ces « bas-temps » au cœur de son récit historique, il amorce un tournant visuel innovant.

National audience

International audience; John duke of Normandy’s Grandes chroniques de France, before 1350, make room for ancient seigniorial violence, predations, assassinations and private wars. Rare images present them as a seignorial social grouping, often intrafamilial relationship between aristocrats, counts and barons with their military entourage. Poor and inermes hardly appear. Put in difficulties lords, some ladies and prelates complain to the king and his council, leading to the intervention of the royal ost which is no longer quite feudal. In order to bring the notorious and recidivist troublemakers who controlled castles to resignation, dreadful pacification operations and the strict exercise of justice were supervised. This struggle against the tyrants of the poor and the churches, following the exemple of the tireless Louis VI, is revisited in the light of contemporary realitites. In the face of the uncertain loyalty and the claims and demands of a restive nobility, that John tries to rally or submit, a program is defined: through the restoration of peace, a primordial aspect of his plan for government and reform, the future king asserts his legitimacy.; Les Grandes chroniques de France de Jean duc de Normandie, avant 1350, font une place aux violences seigneuriales anciennes, prédations, assassinats et guerres privées. Des images rares les présentent comme un entre soi seigneurial, souvent intrafamilial, entre aristocrates, comtes et barons avec leur entourage militaire. Pauvres et sans armes n’apparaissent guère. Mis en difficultés des seigneurs, quelques dames, des prélats se plaignent auprès du roi et de son conseil, suscitant l’intervention de l’ost royal, qui n’est plus tout à fait féodal. Pour amener à résipiscence les perturbateurs notoires et récidivistes qui contrôlent des châteaux, opérations de pacification redoutables et exercice sévère de la justice sont encadrés. Cette lutte contre les tyrans des pauvres et des églises, à l’exemple de l’inlassable Louis VI, est revisitée à la lumière de réalités contemporaines. Face aux prétentions et revendications d’une noblesse rétive et à la fidélité incertaine que Jean essaie de se rallier ou de soumettre, est défini un programme : par le rétablissement de la paix, aspect primordial de son projet de gouvernement et de réforme, le futur roi affirme sa légitimité

International audience; Identifying a structural brain lesion on MRI has important implications in epilepsy and is the most important factor that correlates with seizure freedom after surgery in patients with drug-resistant focal onset epilepsy. However, at conventional magnetic field strengths (1.5 and 3T), only approximately 60%–85% of MRI examinations reveal such lesions. Over the last decade, studies have demonstrated the added value of 7T MRI in patients with and without known epileptogenic lesions from 1.5 and/or 3T. However, translation of 7T MRI to clinical practice is still challenging, particularly in centers new to 7T, and there is a need for practical recommendations on targeted use of 7T MRI in the clinical management of patients with epilepsy. The 7T Epilepsy Task Force—an international group representing 21 7T MRI centers with experience from scanning over 2,000 patients with epilepsy—would hereby like to share its experience with the neurology community regarding the appropriate clinical indications, patient selection and preparation, acquisition protocols and setup, technical challenges, and radiologic guidelines for 7T MRI in patients with epilepsy. This article mainly addresses structural imaging; in addition, it presents multiple nonstructural MRI techniques that benefit from 7T and hold promise as future directions in epilepsy. Answering to the increased availability of 7T MRI as an approved tool for diagnostic purposes, this article aims to provide guidance on clinical 7T MRI epilepsy management by giving recommendations on referral, suitable 7T MRI protocols, and image interpretation.

Accurate segmentation of brain resection cavities (RCs) aids in postoperative analysis and determining follow-up treatment. Convolutional neural networks (CNNs) are the state-of-the-art image segmentation technique, but require large annotated datasets for training. Annotation of 3D medical images is time-consuming, requires highly-trained raters, and may suffer from high inter-rater variability. Self-supervised learning strategies can leverage unlabeled data for training. We developed an algorithm to simulate resections from preoperative magnetic resonance images (MRIs). We performed self-supervised training of a 3D CNN for RC segmentation using our simulation method. We curated EPISURG, a dataset comprising 430 postoperative and 268 preoperative MRIs from 430 refractory epilepsy patients who underwent resective neurosurgery. We fine-tuned our model on three small annotated datasets from different institutions and on the annotated images in EPISURG, comprising 20, 33, 19 and 133 subjects. The model trained on data with simulated resections obtained median (interquartile range) Dice score coefficients (DSCs) of 81.7 (16.4), 82.4 (36.4), 74.9 (24.2) and 80.5 (18.7) for each of the four datasets. After fine-tuning, DSCs were 89.2 (13.3), 84.1 (19.8), 80.2 (20.1) and 85.2 (10.8). For comparison, inter-rater agreement between human annotators from our previous study was 84.0 (9.9). We present a self-supervised learning strategy for 3D CNNs using simulated RCs to accurately segment real RCs on postoperative MRI. Our method generalizes well to data from different institutions, pathologies and modalities. Source code, segmentation models and the EPISURG dataset are available at https://github.com/fepegar/ressegijcars ., To be published in the International Journal of Computer Assisted Radiology and Surgery (IJCARS) - Special issue MICCAI 2020

The aim of this article is to observe and analyze, through the case-study of a [French] sociology laboratory [research unit], how visual images constitute an integral part of sociologists' regular research activity. Introducing a questionnaire survey conducted at the Centre Max Weber [in Lyon], the article first highlights the main questions raised by this topic, and describes the various practices in visual sociology reported by researchers within the unit. The article then moves on to present the detailed findings of the survey, resulting in a typology of image-based research practices. Finally, it explores how the survey's outcomes can contribute to a broader reflection on the use of visual methods in social sciences. In particular, the survey sheds light on certain visual research practices that remain hidden or invisibilized by the way sociological research is usually showcased., Cet article propose d'observer et d’analyser, à l'échelle d'un laboratoire de sociologie, comment les images sont partie prenante de l'activité de recherche. L’histoire d’une enquête menée au Centre Max Weber est d’abord retracée dans un double objectif : expliciter les principaux enjeux d’une telle entreprise et entamer la description des pratiques de sociologies visuelles qui se déploient en son sein. S’ensuit la présentation des résultats de l’enquête par questionnaire et de la cartographie de pratiques qui en est issue. Il est enfin question des apports de cette étude à une réflexion plus générale sur les méthodes visuelles, à savoir la mise en visibilité de pratiques plus souterraines (peu visibles dans les espaces « vitrines » de la recherche).

International audience

The history of images is nothing but a history of their mediums and a history of physical bodies. And hence, it is a history of circulation. As an introduction of this volume, this paper seeks to go "behind the circulations of images" by combining the fields of cultural, political and geopolitical studies, and by bringing together different methodologies from monographic and formal analysis to digital approaches (quantitative, cartographic, visual). These diversified case studies make it possible to answer three major questions: 1) How do images circulate? 2) Why do images circulate? 3) What does circulation do to an image and, more generally, to people?

International audience; The aim of this article is to observe and analyze, through the case-study of a [French] sociology laboratory [research unit], how visual images constitute an integral part of sociologists' regular research activity. Introducing a questionnaire survey conducted at the Centre Max Weber [in Lyon], the article first highlights the main questions raised by this topic, and describes the various practices in visual sociology reported by researchers within the unit. The article then moves on to present the detailed findings of the survey, resulting in a typology of image-based research practices. Finally, it explores how the survey's outcomes can contribute to a broader reflection on the use of visual methods in social sciences. In particular, the survey sheds light on certain visual research practices that remain hidden or invisibilized by the way sociological research is usually showcased.; Cet article propose d'observer et d’analyser, à l'échelle d'un laboratoire de sociologie, comment les images sont partie prenante de l'activité de recherche. L’histoire d’une enquête menée au Centre Max Weber est d’abord retracée dans un double objectif : expliciter les principaux enjeux d’une telle entreprise et entamer la description des pratiques de sociologies visuelles qui se déploient en son sein. S’ensuit la présentation des résultats de l’enquête par questionnaire et de la cartographie de pratiques qui en est issue. Il est enfin question des apports de cette étude à une réflexion plus générale sur les méthodes visuelles, à savoir la mise en visibilité de pratiques plus souterraines (peu visibles dans les espaces « vitrines » de la recherche).

International audience; L’identification des diatomées au microscope est une tâche ardue, chronophage et sujette à de multiples biais (expérience de l'opérateur, qualité de l'image). Les premières tentatives de classification automatique de ces organismes datent des années 90, mais le développement d’une approche robuste constitue toujours un défi d’actualité. Le développement récent d’une nouvelle génération de modèles mathématiques dit d’apprentissage profond ou deep learning semble prometteur pour résoudre les problèmes rencontrés jusqu’à présent Cette présentation aura tout d’abord pour objectif d’introduire les grands principes de cette nouvelle approche pour l’analyse automatique des images par ordinateur. Dans un second temps, son apport potentiel pour l’écologie sera illustré, en particulier dans le cadre de projets en cours portant sur les diatomées, que cela soit dans le cadre du diagnostic écologique des cours d’eau, la biométrie ou encore l’apparition de formes rares (e.g., espèces exotiques, déformations…). Enfin les principaux obstacles rencontrés dans la construction de l’outil et ses limites seront abordés.

International audience; The article shows that “The spiritual” is a notion used in the humanities, social sciences, and geography, by the fact that the human being is corporeal and “spiritual”. The question of whether «the spiritual» can be considered as an operational scientific concept is of interest to all the humanities and social sciences including the geography which uses the notion in the work on the territorial representations, spatial perceptions and human behaviour. That said, as a cross-cutting reality in the humanities and social sciences, in connection with environments and societies, it is probably in the work concerning the environment (and its protection) that the material/“spiritual” dialectic is most prominent; and the links between environment/spirituality are well reflected in the concept of sustainable development in particular.; L’article montre que « Le spirituel » est une notion utilisée dans les sciences humaines et sociales, et en géographie, par le simple fait que l’être humain est corporel et « spirituel ». La question de savoir si « le spirituel » peut être considéré comme un concept scientifique opératoire intéresse toutes les sciences humaines et sociales y compris la géographie qui use de la notion dans les travaux sur les représentations territoriales, les perceptions spatiales et les comportements humains. Cela dit, comme réalité transversale aux sciences humaines et sociales, en lien avec les milieux et les sociétés, c’est sans doute dans les travaux concernant l’environnement (et sa protection) que la dialectique matériel/« spirituel » est la plus saillante ; et les liens environnement/spiritualité sont bien manifestés dans le concept de développement durable notamment.

This Ph.D. thesis questions the evolution of literary figures when they overflow places « of their own » to which they are usually bound and invest highly standardized, non-literary devices. We seek to analyze the « space » dedicated to literature-related contents on three audiovisual platforms: YouTube, Instagram and Tumblr. We formulate the hypothesis of the homotopic nature of some contents (literary « challenges », reading « vlogs », « bookporn », etc.), which assume their willingness to adapt to the industrialized functioning of these platforms. By doing so, they differ from the heterotopian nature of many other literary spaces (art circles, literary TV programs) that drew their legitimacy from a rhetoric of « resistance » to a media environment presented as a threat. With digital devices that claim their versatility, sharing literary contents is not assimilated to a subversive misappropriation by the uses, but to a simple possibility of specification among many others, anticipated by the interface. The representations of the reader (part one), the book (part two) and activity of reading (part three) are analyzed in the light of a socio-semiotic, diachronic and iconographic approach. The qualitative analysis of those « shared images » eventually reveals a regime of popularity that combines with, rather than replaces, the regime of singularity. By investing circulating forms, the standardized specificities of the reading experiences that are displayed re-mediatize a « social » function of literature, between collective symbolic systems, technical framing and commercial stakes.; Cette thèse vise à interroger le devenir des figures littéraires lorsqu’elles débordent des « lieux à soi » auxquels elles sont traditionnellement cantonnées, pour investir des dispositifs généralistes hautement standardisés. Il s’agit d’analyser la « place » ménagée aux contenus relatifs à la lecture sur trois plateformes de partage d’images : YouTube, Instagram et Tumblr. Nous formulons l’hypothèse du caractère homotopique de certaines pratiques (« challenges » littéraires, « vlogs » de lecture, « bookporn », etc.), qui répondent à un idéal d’adéquation aux logiques industrialisées de ces plateformes. Elles diffèrent ainsi du fonctionnement hétérotopique d’autres espaces littéraires (cénacles, émissions littéraires) qui puisaient à l’inverse leur légitimité dans une rhétorique de la « résistance » face à un environnement médiatique présenté comme une menace. Au sein de dispositifs numériques qui revendiquent leur polyvalence, le partage de contenus littéraires n’est plus assimilé à un détournement subversif, mais à une simple potentialité de spécification parmi tant d’autres, prévue par l’interface. Les figurations du lecteur (première partie), du livre (deuxième partie) et de la lecture (troisième partie) sont analysées à l’aune d’une triple approche socio-sémiotique, diachronique et iconographique. L’analyse qualitative de ces « images partagées » dévoile finalement un régime de popularité qui se combine au régime de singularité, plus qu’il ne le remplace. L’investissement de formes circulantes entraine la mise en scène d’expériences de lecture à la fois spécifiques et stéréotypées, qui remédiatisent une fonction « sociale » du littéraire au carrefour entre imaginaires collectifs, cadrage technique et enjeux marchands.

International audience; Entirely devoted to images in Greek and Roman Antiquity and the Middle Ages, this dossier fills a gap in the field of embedded images and mise en abyme. The joint study of the ancient and medieval periods enables to demonstrate a continuity in the use of reflexive effects on the one hand, as well as their remarkable variety on the other. The Introduction sets out the historiographical cornerstones of research on images within images - from André Chastel to Victor Stoichita, highlighting the existing contributions as well as pointing out areas that have not been dealt with sufficient depth so far. It then presents the essential definitions in the field of images within images, the concepts and categories (image within image, meta-image, embedded image, mise en abyme, reflexive power, reflexive motif) decisive for their identification and the demonstration of how they work.

International audience; clearvolume_up1 074 / 5 000Résultats de traductionThis communication aims to evoke how, by integrating collective representations and the urban imagination of photographers (Saule-Sorbé, 2003), the press shots taken in the neighborhoods have an influence on the identity demonstration of the inhabitants and the users. (Raoul, 2011). For this, a typology of graphic content themes is proposed and compared to posts on digital social networks. The work highlights the existence of a phenomenon of appropriation of these representations, under certain conditions, in the management of e-identity (Georges, 2009). Referring to its online communication, the individual-media (Barbe, 1995) potentially develops a personal institutionalization (Gobert, 2018) where it behaves as if it represented an institution, a cause, a place. The illusions of control where the subject considers himself able to act on events that do not offer a grip (Langer 1975, Moser, 1992) seem to accentuate the integration of images of the neighborhood in the e-identity and self-institutionalization.; Cette communication a pour objet d’évoquer comment, en intégrant des représentations collectives et l’imaginaire urbain des photographes (Saule-Sorbé, 2003), les clichés de presse réalisés dans les quartiers ont une influence sur la monstration identitaire des habitants et des usagers (Raoul, 2011). Pour cela, une typologie des thématiques des contenus graphiques est proposée et rapprochée de posts sur les réseaux socionumériques. Le travail met en lumière l’existence d’un phénomène d’appropriation de ces représentations, à certaines conditions, dans la gestion de l’e-identité (Georges, 2009). Référant de sa communication en ligne, l’individu-média (Barbe 1995, Frau Meigs 2011) développe potentiellement une institutionnalisation personnelle (Gobert, 2018) où il se comporte comme s’il représentait une institution, une cause, un lieu. Les illusions de contrôle où le sujet s’estime en capacité d’agir sur des événements qui n’offrent pas de prise (Langer 1975, Moser, 1992) semblent accentuer l’intégration d’images du quartier dans l’e-identité et l’institutionnalisation de soi.