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International audience; Background: Despite the poor mental health status of people who are incarcerated, few studies have examined the number of psychiatric hospitalisations in this population. Since 2010, France has progressively opened nine full-time inpatient psychiatric wards exclusively for people who are incarcerated, called "specially adapted hospital units" (unités hospitalières spécialement aménagées, UHSAs, 440 beds). This study aimed to present the annual rates of psychiatric hospitalisations and primary psychiatric diagnoses among people who are incarcerated in France from 2009 to 2019.Methods: We used discharge reports from the French national hospital database to describe longitudinal retrospective administrative data of psychiatric hospitalisations for people in jail and prison between 2009 and 2019, the age, sex, and principal diagnoses of these patients, the proportion of voluntary versus involuntary care, and the interactions between UHSAs and other facilities.Findings: Between Jan 1, 2009, and Dec 31, 2019, 32,228 (92.2% men, n = 29,721; 7.8% women, n = 2 507) incarcerated people were hospitalised for psychiatric care (64,481 stays). The main diagnoses were psychotic disorders (27.4%), personality disorders (23.2%), and stress-related disorders (20.2%). The annual number of incarcerated people hospitalised in psychiatric care increased from 3263 in 2009 to 4914 in 2019. The gradual increase in the activity of UHSAs (300 hospitalisations in 2010 versus 3252 in 2019) was not associated with a reduction in the rate of hospitalisation of incarcerated people in local psychiatric hospitals.Interpretation: The creation of psychiatric hospitals specifically dedicated to the prison population has not stopped the hospitalisation of people who are incarcerated at psychiatric hospitals. These findings suggest that access to psychiatric hospitalisation remains problematic for people who are incarcerated in France.Funding: There was no funding source for this study.

Background In northern countries, suicide rates among prisoners are at least three times higher for men and nine times higher for women than in the general population. The objective of this study is to describe the sociodemographic, penal, health characteristics and circumstances of suicide of French prisoners who died by suicide. Methods This study is an intermediate analysis of the French epidemiological surveillance program of suicides in prison. All suicides in prison in 2017–2018 in France were included in the study. Archival sociodemographic and penal data and specific data on the circumstances of the suicidal act were provided by the National Prison Service. Health data was provided by physicians working in prison using a standardized questionnaire. Results In 2017–2018, 235 prisoners died by suicide. The suicide rate was 16.8/10 000 person-years. Among suicide cases, 94.9% were male, 27.2% were under 30, 25.1% were aged 30 to 39, 27.7% were aged 40 to 49 and 20.0% were 50 or older. At the time of suicide, 48.5% were on custodial remand. Incarceration is associated with a threefold increase in the frequency of anxio-depressive disorders (24.6% in prison versus 8.2% before prison). The week before the suicidal act, 60% of prisoners visited the health unit and a significant event was detected for 61% of all cases. Suicide was less than 1 week after prison entry for 11.9% of prisoners, corresponding to a suicide rate 6.4 (CI95% [4.3 – 9.5]) times higher than for the remaining time in prison, and was more than 1 year after entry for 33.7% of them. Conclusions The high frequency of events the week before suicide in our study suggests that events in prison could play a role in the occurrence of suicides. Comparative studies are needed to further explore the time association between events and suicide in prison. As most of prisoners who died by suicide visited the health unit the week before suicide, the identification of triggering factors could help psychiatrists and other health professionals to assess the short-term risk of suicide and to implement preventive measures.

International audience

National audience; Introduction – Avec le confinement mis en place pour lutter contre l’extension de l’épidémie deCovid-19, l’organisation professionnelle de la plupart des Français a fortement été modifiée, avec notamment des interruptions de travail et un déploiement massif du télétravail. L’objectif est ici de mesurer les effets de la modification de l’organisation du travail liée au confinement, sur la survenue et l’évolution de la lombalgie.Matériel et méthodes – Au cours de trois vagues de l’enquête CoviPrev menées par internet(panel BVA) en population générale entre le 8 juin et le 8 juillet 2020, les personnes en activité (n=3 224) ont été interrogées rétrospectivement sur leur situation de travail pendant le confinement et leurs symptômes du bas du dos (courbatures, douleurs, gêne), avant et à l’issue du confinement.Résultats – Le taux de survenue d’une lombalgie chez les travailleurs qui en étaient indemnes avant le confinement (n=2 113) était de 10,4% (IC95%: [9,1-10,7]). La situation de travail pendant le confinement était associée à la survenue d’une lombalgie avec un risque significativement augmenté chez les personnes qui étaient nouvellement placées en télétravail, et chez celles qui avaient continué à travailler à l’extérieur du domicile avec un rythme plus soutenu que d’habitude (vs celles qui avaient continué à travailler à l’extérieur du domicile au rythme habituel ; odds-ratio respectivement de 2,81 [1,77-4,46] et 2,76 [1,50-5,09]). La situation de travail pendant le confinement était également significativement associée à l’évolution des symptômes de lombalgie chez les travailleurs qui en souffraient avant le confinement (n=1 111, 34,3% [32,7-36,0]) avec un risque augmenté d’aggravation pour le travail à l’extérieur avec un rythme plus soutenu (odds-ratio 3,39 [1,38-8,31]) et plus de chances d’amélioration pour les travailleurs habituellement en télétravail (odds-ratio 1,86 [1,00-3,43]).Conclusion – Alors que l’épidémie de Covid-19 est de nouveau dans une phase croissante, des mesures pourraient être proposées aux travailleurs pour prévenir un nouvel accroissement de la lombalgie et de ses conséquences.

L'enquête Anadep est une enquête en population générale représentative des personnes âgées de 15 à 75 ans résidant en France métropolitaine. Du point de vue de la méthode d'enquête, elle se situe dans la lignée des « Baromètres santé » mis en place au début des années 1990 par le CFES. Il s'agit d'une enquête transversale répétée menée par téléphone, avec un tirage aléatoire. de l'échantillon

Toute démarche scientifique se doit de formuler, et d'apporter des éléments de réponse, à quelques questions de cadrage. En premier lieu, se pose la portée exacte des résultats de l'enquête Anadep, et, en second lieu se pose la question des limites et interprétations de ces résultats.

La dépression est souvent présentée comme la « maladie du siècle ». L'étude des opinions sur la dépression permet d'approcher les représentations de ce trouble au sein de la population. L'objectif du travail présenté ici est de caractériser des profils de représentation relatifs à la dépression, en se basant sur les réponses apportées dans cette enquête.