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Scholars use the analogy of orchestration to study how heterogeneous organizational actors collaborate and manage the resulting ecosystems. However, as scholars applied the analogy to capture activities in various types of ecosystems, the analogy gelled into a concept that glosses over crucial differences in ecosystem purposes. To disentangle the concept of orchestration, we conduct a systematic literature review that takes stock and accounts for ecosystem diversity. Our analysis revealed that scholars conflate two different conceptions of orchestration when studying ecosystems. The first conception implies a single orchestrator that maximizes value for itself, using directive governance mechanisms, and sustaining its ecosystem through resource management, dynamic capabilities, and staged ecosystem development. It represents the dominant conception of ecosystem management. The second conception, nascent and growing, implies multiple actors involved in inviting and attracting collaborations to create shared value for internal and external ecosystem actors, sustaining their ecosystem through legitimization, government support, and a vision of the common good, for example, to improve environmental sustainability, innovate in disability care, or develop community solutions. Orchestration is a limiting concept for studying the latter type of ecosystems, and we propose using the musical metaphor of ‘ensemble’ instead We compare and discuss the two concepts to disentangle orchestration and further ecosystem studies and theory.

International audience; Ce livre traite des méthodes d’innovation et d’expérimentation. Partant du constat que les organisations sont le premier lieu de mort des innovations, l’ouvrage propose une approche dynamique et intégrative pour créer des « preuves » de toutes sortes et à tout moment d’un processus d’innovation pour tester et faire mûrir des hypothèses de transformation. Après avoir fourni les bases conceptuelles de la notion de preuve en innovation, le livre développe 12 études de cas réels (inédites) et 15 fiches pratiques.

International audience; This book is about mathematics in the management of innovation, showing how recent advances in mathematics help us grasp and support innovation as a social activity of thinking and imagining together. It will make the reader rethink both innovation and mathematics by having them interplay in practical organizational settings.Told as fiction to make its argument more accessible, the book is nonetheless grounded in theoretical reflections and recent mathematical advances. In recounting the adventures of a committed and enthusiastic inventor-designer hampered by the increasing industrial bureaucratization of his world, it accounts for the fate of many innovation processes in large companies and administrations.Successful innovation hinges on having everyone involved in the process share a space of conceptual exploration. This philosophical aspect of the innovation process is about collective imagination, a notion that customary styles of thought have great difficulty dealing with. This is where mathematics, of a new kind, might prove to be a new platform for better management of innovation.

This book is about mathematics in the management of innovation, showing how recent advances in mathematics help us grasp and support innovation as a social activity of thinking and imagining together. It will make the reader rethink both innovation and mathematics by having them interplay in practical organizational settings.Told as fiction to make its argument more accessible, the book is nonetheless grounded in theoretical reflections and recent mathematical advances. In recounting the adventures of a committed and enthusiastic inventor-designer hampered by the increasing industrial bureaucratization of his world, it accounts for the fate of many innovation processes in large companies and administrations.Successful innovation hinges on having everyone involved in the process share a space of conceptual exploration. This philosophical aspect of the innovation process is about collective imagination, a notion that customary styles of thought have great difficulty dealing with. This is where mathematics, of a new kind, might prove to be a new platform for better management of innovation.

Ce livre traite des méthodes d’innovation et d’expérimentation. Partant du constat que les organisations sont le premier lieu de mort des innovations, l’ouvrage propose une approche dynamique et intégrative pour créer des « preuves » de toutes sortes et à tout moment d’un processus d’innovation pour tester et faire mûrir des hypothèses de transformation. Après avoir fourni les bases conceptuelles de la notion de preuve en innovation, le livre développe 12 études de cas réels (inédites) et 15 fiches pratiques.

International audience

International audience; Cet article entend contribuer aux réflexions sur l'évaluation des innovations publiques en analysant une initiative récente menée au sein de l’Éducation nationale. Si l’éducation est un domaine traditionnel de la théorie de l’évaluation, l’initiative étudiée se distingue des approches classiques en mobilisant des concepts et outils issus des sciences de la conception et du design. Consistant en la création d’un « parcours-guide » pour l’évaluation et l’accompagnement des projets d’innovation pédagogique, elle s’inscrit dans le cadre d’un partenariat initié en 2028, puis formalisé en 2020, entre la Chaire innovation publique (ENA, ENSCI Les Ateliers, Sciences Po, École Polytechnique) et le bureau de l’innovation pédagogique (BIP) de la direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco). La recherche étant encore en cours, l’article ne fait que présenter les premiers résultats issus de ce travail, ainsi que les pistes de réflexion qu’il a suscité à date.

Cet article s’intéresse à l’apport de la théorie mathématique des catégories pour appréhender les processus d’invention collective. En particulier, il s’agit de présenter et de discuter une approche « catégorielle » fondée sur les systèmes évolutifs à mémoire (MES). Les MES ont été introduits dans les années quatre-vingt dix (Ehresmann et Vanbremeersch, 1991) dans le but d’analyser des systèmes complexes évolutifs intégrant une hétérogénéité de composants, d’échelles et de temporalités (Ehresmann and Vanbremeersch 2007). Conçus pour synthétiser les caractéristiques communes à des systèmes biologiques, cognitifs ou sociaux, ils ont eu des applications variées en biologie ou en traitement de l'information, mais leur principale application a été l'étude du développement des processus cognitifs d'ordre supérieur, incluant les processus de créativité et d’anticipation (modèle « MENS »). Cet article approfondit la construction d’un MES particulier, nommé D-MES (Béjean et Ehresmann, 2015), pour appréhender les processus d’invention collective.

Cet article entend contribuer aux réflexions sur l'évaluation des innovations publiques en analysant une initiative récente menée au sein de l’Éducation nationale. Si l’éducation est un domaine traditionnel de la théorie de l’évaluation, l’initiative étudiée se distingue des approches classiques en mobilisant des concepts et outils issus des sciences de la conception et du design. Consistant en la création d’un « parcours-guide » pour l’évaluation et l’accompagnement des projets d’innovation pédagogique, elle s’inscrit dans le cadre d’un partenariat initié en 2028, puis formalisé en 2020, entre la Chaire innovation publique (ENA, ENSCI Les Ateliers, Sciences Po, École Polytechnique) et le bureau de l’innovation pédagogique (BIP) de la direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco). La recherche étant encore en cours, l’article ne fait que présenter les premiers résultats issus de ce travail, ainsi que les pistes de réflexion qu’il a suscité à date.

International audience; Cet article s’intéresse à l’apport de la théorie mathématique des catégories pour appréhender les processus d’invention collective. En particulier, il s’agit de présenter et de discuter une approche « catégorielle » fondée sur les systèmes évolutifs à mémoire (MES). Les MES ont été introduits dans les années quatre-vingt dix (Ehresmann et Vanbremeersch, 1991) dans le but d’analyser des systèmes complexes évolutifs intégrant une hétérogénéité de composants, d’échelles et de temporalités (Ehresmann and Vanbremeersch 2007). Conçus pour synthétiser les caractéristiques communes à des systèmes biologiques, cognitifs ou sociaux, ils ont eu des applications variées en biologie ou en traitement de l'information, mais leur principale application a été l'étude du développement des processus cognitifs d'ordre supérieur, incluant les processus de créativité et d’anticipation (modèle « MENS »). Cet article approfondit la construction d’un MES particulier, nommé D-MES (Béjean et Ehresmann, 2015), pour appréhender les processus d’invention collective.

International audience; The purpose of this chapter is to present the challenges of an “integrative” approach to the maturation of concepts in the field of connected healthcare. The word “integrative”, meaning an approach considering the multiplicity of an innovation situation without belittling it, therefore the organization of third parties’ conception and imagination efforts does not reduce the multiplicity of their own knowledge, experiences and temporalities. After having recalled the strategic nature of concept maturation activities, the article draws on a case from another sector, the space sector, to draw lines of work in the field on connected healthcare.

The purpose of this chapter is to present the challenges of an “integrative” approach to the maturation of concepts in the field of connected healthcare. The word “integrative”, meaning an approach considering the multiplicity of an innovation situation without belittling it, therefore the organization of third parties’ conception and imagination efforts does not reduce the multiplicity of their own knowledge, experiences and temporalities. After having recalled the strategic nature of concept maturation activities, the article draws on a case from another sector, the space sector, to draw lines of work in the field on connected healthcare.

International audience

International audience; Cet article vise à contribuer à une réflexion sur le rôle des imaginaires dans les processus d'invention et d'innovation. En particulier, il s'agit d'identifier des questions et pistes de recherche pour mieux appréhender les nouvelles formes de l’invention collective, ainsi que la façon dont le design y est mobilisé et mis en jeu. Ces propositions s’appuient principalement sur des observations et des recherches menées avec ou au sein de l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI). Par la multiplicité et la diversité de ses espaces de projet, impliquant pour la plupart des partenaires industriels ou publics, et par le positionnement professionnel de ses jeunes diplômés, l’ENSCI est en effet un lieu privilégié d’observation de l’évolution contemporaine du design et de son rapport aux autres acteurs et métiers. Au total, notre contribution vise à suggérer qu’en tant que démarche d’invention, parmi d’autres, le design se distingue par la manière dont il participe à façonner les imaginaires et à générer des conceptions nouvelles.

International audience; The search for breakthrough innovation leads many organizations to transform their work processes in depth. These evolutions generate new collaborative work patterns which often turn out to be sources of conflict in practice. Building on the case of the new “labs” (Fab Labs, Living Labs, Open Labs, etc.), the article explore the limitations of existing legal regimes for open and collaborative innovation and make suggestions to further conceive law intervention throughout the different phases of generation, development and exploitation of an innovation.; La recherche d’innovations de rupture conduit les organisations à transformer leurs modes de travail profondément. Ces évolutions créent des situations de collaboration inédites qui deviennent souvent source de conflits en pratique. S’appuyant sur le cas des « labs » ( FabLabs , Living Labs , Open Labs , etc.), l’article explore les limites des régimes juridiques existants pour les formes d’innovation ouverte et collaborative et propose des pistes pour penser une intervention adaptée du droit selon les phases de genèse, développement et exploitation d’une innovation.

National audience

A general view is, today, that the development of digital health can dramatically change the health care system. Building on results from a questionnaire addressed to health care professionals, this research analyzes the organizational changes of digital health. It draws on the perceptions these actors have of the desirable uses of these technologies for managing patients and health risks. To do so, we based our transformational approach on a theoretical foundation which has rarely been used in information systems so far : the model “Market-Hierarchy-Community” of Paul S. Adler (2001). This research proposes to answer to the following research questions : what are the perceptions of heath care professionals of desirable uses of digital health ? Is there any dominant perception or, on the contrary, any tension between different perceptions of uses ? How do these perceptions shed light on digital health organizational changes and the associated sources of inertia ? The main contribution of this research is to propose an analysis of the choice space of actors in a situation of transformation from their perceptions of desirable uses of technologies. The analysis of the perceptions of actors allows us to anticipate situations of transformation that link micro (professionals), meso (the organizations) and macro (health system) levels of a process of change., Le développement des usages de la santé numérique est appréhendé actuellement comme une source de transformation du système de santé pouvant remodeler substantiellement son fonctionnement. Fondée sur un questionnaire s’adressant aux professionnels du système de santé, cette recherche analyse les transformations organisationnelles de la santé numérique à partir des perceptions des acteurs relatives aux usages souhaités de ces dispositifs technologiques dans les modalités de prise en charge des patients et de gestion du risque. Pour étudier ces perceptions dans une perspective transformationnelle, notre analyse se fonde sur une grille de lecture encore peu utilisée en systèmes d’information : le modèle « Marché, Hiérarchie et Communauté » de Paul S. Adler (Adler, 2001 ; Adler et al., 2008). Structuré autour des grands idéaux-types de l’action organisée, ce modèle constitue un canevas théorique intéressant pour interroger les acteurs sur les orientations des transformations organisationnelles associées à l’usage de nouvelles technologies. Notre recherche se propose de répondre aux questions suivantes : quelles sont les perceptions des professionnels du système de santé quant aux usages souhaités de la santé numérique ? Existe-t-il une perception dominante ou encore des tensions entre plusieurs perceptions d’usages ? Comment ces perceptions permettent-elles d’éclairer les transformations organisationnelles de la santé numérique, ainsi que les sources d’inertie associées ? La principale contribution de cette recherche est de proposer une analyse de l’espace de choix des acteurs en situation de transformation à partir de leurs perceptions des usages souhaités des dispositifs technologiques. L’analyse de ces perceptions d’usages permet, en effet, de se projeter dans des situations anticipées de transformation, reliant ainsi les niveaux micro (les professionnels), méso (les organisations) et macro (le système de santé) d’un processus de changement.

International audience; In several industries, competitive and societal factors have highlighted the need for incubating dedicated radical innovation (RI) capabilities. Traditional approaches to RI strategies have often emphasised either organisational or cognitive aspects, but tend to overlook how these dimensions interact within the organisation. This paper tackles the issue of these interplays by investigating the effects of a creativity-based collaborative method, the KCP Workshops, on the RI capability of a firm. We present an in-depth case study of a leading aeronautics firm that adopted the method to face its RI challenges. While being consistent with prior research and underscoring the impact of organisational settings on creative cognitive processes, our analysis empirically demonstrates a triple capability developed through the KCP Workshops: (1) collectively building a conceivable RI strategy, (2) deploying a monitoring process adapted to the exploration of cognitive breakthroughs, (3) collectively building “emerging creative organisations” at the ecosystem level to support the development of RI strategy. Beyond the performance of the RI capability for commercial applications, these findings underline how the collective design of an RI strategy also involves players in the exploration and establishment of organisational innovations.

International audience

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Rapprochement des cheminements de pensée dans l'imaginaire et des raisonnements de conception dans l'artificiel.

International audience; Current debates in design question the effects of " fixation. " On the one hand, to be creative, designers should avoid fixing the meaning of objects or proposals, On the other hand, positive effects of fixation have also been observed in various design practices. For instance, " early fixation " or " early crystallization " have been conceptualized as ways that significantly help starting the design work without limiting its creative potential. To understand these contrasting positions, we take a semiotic perspective on the phenomenon of fixation. Peirce's triadic model of sign (representamen, object, interpretant), defines meaning making as an infinite process through the " interpretant " based on personal and social experience. Fixation is therefore a basic semiotic condition through which human beings make sense of the world. As pointed by Peirce, the " final " interpretant is the way by which we can actually communicate meaning to further expand it. Following on this model and the Peircean categories (firstness, secondness, thirdness) we identify three different ways in design that structure how meaning making can be stabilized, e.g.: the feeling of some potential (firstness); the combination of events or things (secondness); the establishment of a belief, habit or law (thirdness).

Proceedings are available online at http://www.euram2013.com (authentification requested); International audience; In a period of economic and legitimacy crises for firms, there is a current appeal on alternative firms to the conventional capitalist and hierarchical one, especially ones with a democratic form such as cooperatives. But for a long time the "degeneration" pattern of democratic firms, namely their economic failure or the abandonment of democratic functioning, has been pointed out. Even if such a deterministic rationale has been contested, the main difficulty for democratic firms remains their capacity to overcome degeneration crises. This paper investigates this question through the case of a 400-member democratic professional service firm, studied during three years with an intervention research method. It shows how such a firm designed organizational outcomes to a twofold crisis of performance and governance. It contributes to a better understanding of the conditions of sustainability of democratic firms by emphasizing the possibility of designing new models of cooperation, which integrate various constraints and do not compromise between antagonist logics within the firm.

International audience

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International audience; Purpose of the paperIt is now well accepted that firms’ development not only depends on their individual assets, but also on the ones of many other interdependent companies (e.g. :suppliers, customers, complementors). This seems especially true in innovative sectors where firms have for long paid attention to the collective need for preparing industry for the future. Recently the term “ecosystem” has been introduced to characterize further the dynamics of such industries (Iansiti and Levien 2004). However strategies led by individual firms to prepare industry ecosystem for the future still often only rely on “maintaining health” and do not address the question of major evolutions. In such context, an important issue is therefore: how to organize the collective exploration of alternative industry ecosystems? This paper aims at filling this research gap through the in-depth case study of CNES , the French spatial agency.Theoretical backgroundA growing body of research has shown how organizations may influence the evolution of an industry ecosystem. Research on industry architectures has contributed to explaining how organizations attempt to manipulate the way work is divided among industry participants and its impact on value creation and value appropriation (Jacobides, Knudsen et al. 2006). Companies develop strategies to get an « architectural advantage » (Ferraro and Gurses 2009) and become « focal firms » (Adner and Kapoor 2010) in the industry ecosystem. Research on industry platforms has demonstrated that platform leaders not only develop technologies but also stimulate the renewal of the whole industry ecosystem (Gawer and Cusumano 2002; Gawer and Cusumano 2008) thanks to the cooperation of new entrants or complementors which seek to create niches and to differentiate their products in innovative ways (Iansiti and Levien 2004). The concept of “industry platform” thus provides an interesting conceptual tool to further understand the industry ecosystems dynamics. However, although the issue of preparing for the future has become of strategic importance in many industries, the ways in which to collectively explore and design new industry ecosystems are still limited.Research methodsWe draw on extensive qualitative data collected during a one-year collaborative research (David and Hatchuel 2007) with CNES and which included several visits in its three French sites (Paris, Evry and Toulouse). The collaborative research started during winter 2009. Thanks to exploratory interviews which were primarily carried out with top-managers, the first phase made it possible to specify the scope of the study. Since the overarching research objectives were to analyze how CNES was preparing its industry ecosystem for the future, we collectively discussed various projects to be analyzed in details. We eventually decided to select examples of both past successes (atmospheric sounding and radar altimetry) and current challenges (hereafter named “DemoLaunch”) in CNES’ recent history. We then identified the key actors that would be interviewed to sustain our research objectives and triangulate data collection. 24 semi-structured interviews (8 interviews on each topic) were eventually organized over the next six months. The semi-structured interviews lasted, on average, 2 hours and all of them were carried out face to face but one, which was organized via videoconference. While including general questions about interviewees’ background and position in the CNES organization, our interviews mainly focused on interviewees’ participation to the selected projects.Empirical base CNES is the French spatial agency. It is a public organization, administratively defined as a “public administration with industrial and commercial purpose”. Its mission is to coordinate and implement French spatial policy through the financing of industrial R&D projects, which aim at bringing space technologies to maturity, and the developing of innovative concepts, which aim at preparing the future of space industry. Because of major scientific and technological challenges which have historically induced firms to collaborate intensively over uncommonly long times, one of the specificities of the spatial industry is thus to tightly interconnect various actors ranging from private companies to research institutes and spatial agencies, such as CNES. This has led space actors to invent efficient strategies in which to develop and maintain current space industry ecosystem healthy. Still, according to CNES’ senior managers, space actors are currently facing new issues due to new competitors coming from different industries (e.g.: Virgin Galactic and space tourism) or emerging countries (e.g.: China, India). Well aware of these difficulties, CNES was already attempting to organize such collective efforts when the collaborative research started. The case study of CNES thus gave us a rare opportunity to analyse how to collectively prepare industry ecosystem for the future.Results and managerial implicationsDrawing on our findings, we demonstrate that traditional strategies are now limited to cope with the challenges that are currently faced by space actors and which could threaten the whole industry ecosystem in the next future. Our findings provide documented examples of old and new strategies carried out by CNES to manage its industry ecosystem. Likewise, our findings provide an empirical based account on how an organization facing major evolutions threats can prepare for the future beyond “maintaining” strategies. As a result, the scope of our study, which specifically includes the analysis of front end design processes, suggests new directions for managers as well as policy makers in order to develop new tools and methods to sustain the collective exploration of new industry ecosystems.

International audience; Ces dernières années, le modèle de la firme dite « conventionnelle » a été sévèrement critiqué par de nombreux observateurs. Ces derniers ont, d’une part, souligné la place trop prépondérante accordée aux actionnaires dans la répartition de la valeur produite par les entreprises et, d’autre part, dénoncé un ensemble d’externalités négatives pour la société civile. Dans le contexte de crise actuelle, les modèles d’entreprises dites « alternatives », ont alors souvent été présentés comme des solutions existantes et prometteuses pour réviser en profondeur le modèle de l’entreprise conventionnelle. Pourtant, l’histoire mouvementée de ces projets alternatifs montre aussi que l’enthousiasme de départ peut très vite tourner en désillusion profonde au cours du temps. Qui plus est, la lecture de ce type de trajectoires, déviantes par rapport au modèle dominant, demeure encore trop souvent très influencée par la controverse idéologique, limitant ainsi la compréhension plus fine de leur dynamique idiosyncratique.Prenant acte de ces problèmes persistants, cet article vise à analyser la dynamique des projets alternatifs d’entreprise au cours du temps et à en proposer une lecture enrichie. Ainsi, après avoir remis en perspective l’histoire des projets alternatifs d’entreprise, nous commençons par souligner les limites des approches dominantes qui ont souvent soutenu une thèse de la « dégénérescence » de ces organisations. En essayant de sortir de perspectives trop déterministes, nous tentons d’élaborer une nouvelle grille d’analyse qui dépasse le dilemme traditionnel entre « efficacité économique » et « fonctionnement démocratique » dans la littérature classique. En fournissant trois « traceurs » principaux de transformation, cette grille vise à rendre visible une variété enrichie de trajectoires dites « alternatives », ainsi qu’un potentiel renouvelé laissant ouverte l’exploration de nouvelles variantes. L’usage de cette grille interprétative, inspirée des travaux de Chester Barnard sur la coopération, est alors illustré à l’aide d’une étude de cas longitudinale portant sur une petite SCOP opérant dans la création de jardins artistiques. Après avoir décrit les interactions entre les différentes variables de notre modèle à l’aide de notre cas, l’intérêt et la portée de cette grille interprétative pour la compréhension plus générale des dynamiques de coopération organisée sont finalement discutés.

International audience; Lately, “conventional” firms have been roughly criticized for both the legitimacy of shareholder value and the production of negative externalities that affect society. In the crisis context, “alternative” firms are often presented as candidates to design renewed organizations. However, there is a high risk of arousing as much initial enthusiasm as following disillusion. In this paper, we address the issue of the organizational dynamics of such corporate projects over time. After a (brief) historical overview of alternative firms, we discuss the limitations of dominant approach which sustains the “degeneration thesis.” We then elaborate a new analytical framework that raises the issues of alternative firms in another fashion to go beyond traditional tradeoffs between democratic functioning and financial performance. The framework is then used to longitudinally analyze the story of Garden Concept, an alternative firm operating in artistic gardening, over seven years. Our findings show how the building of dynamic relations between members, common purpose and organizational devices are at the heart of the alternative firm’s project. So doing, we explore a larger redefinition of these three elements and depart from a close association of “alternative” project to strict democracy. Contributions to “alternative firms” as well as research perspectives on professional and artistic organizations are eventually considered.

International audience; Contemporary firms compete ever more on creative and innovative capabilities. In this competition, previous research has outlined the strategic role of employees’ competencies and “human capital”. Still, while being potential valuable creative employees, artists paradoxically hardly find their place in business enterprises. Many reasons have been put forward to explain this paradox but the role played by law has rarely been analyzed. This paper aims at filling this research gap. We argue that neither the legal status of “employee”, nor the “author’s rights” system are satisfying to specify the position of an artist in a business organization.Drawing on the results of a longitudinal case study of an art-based firm, we contend that the legal status of an “employee” does not capture an essential role of the firm, which lies in the collective building of individual “potentials”. Yet, the notion of potential is essential to understand how a firm can contribute to extending the capacities of an artist. Since such contribution goes beyond the payment of wages or copyrights, it thus appears that the artistic activity is not only compatible with a firm project, but may also be actively supported by the collective action of the firm. We further argue that law can foster such development of creative firms, in particular by introducing new norms and new corporate standards. These corporate standards can indeed play the role of both cognitive frameworks and instruments to facilitate joint and unbiased agreements among parties. We then conclude with some legal implications of these assertions.

Over the past few years, the links between the “art worlds” and the “business worlds” have changed in such a way that the phenomenon has received growing attention from economists and management theorists alike. Particularly, academic observers now emphasize the highly significant role of a myriad of small firms in the overall creativity of the so-called “cultural industries”, as well as their original strategies of growth. Still, such observations remain limited to explaining the current forms of artistic entrepreneurship, especially in terms of typological works and managerial tools. In this PhD thesis, we show that a specific form of artistic entrepreneurship, which we name the “art-based firm” (ABF), hasthus far been quite difficult to identify and to manage, above all due to a too limited understanding of the specificities of the artistic activity itself.Thus, drawing on past research about the links between art and enterprise and on different findings of an in-depth exploratory study in a firm operating in artistic gardening, we start by exposing the specificities of the ABF and suggest new types of predictable crises as well as new kinds of management actions to overcome them. Secondly, by revealing the importance in the art work of what we term the “signifying detail,” this study leads us to examine further the impact on management of the processes of artistic significance. In this perspective, we draw on the American philosopher Nelson Goodman and introduce the notion of densification to qualify the signifying dynamic of artistic activity. We show that the management of densification processes is the pillar of a new agenda necessary for the managers of ABF. A proposition of an “extended” agenda is then tested on four other qualitative case-studies in the fields of cinema, scenography, theater and graphic design. While widening the impact of our preceding results, this effort at generalization makes it possible to finally establish the fundamental principles of a contingent theory of ABF management.; Ces dernières années, de nouvelles formes de couplage entre art et entreprise ont émergé et les travaux économiques et gestionnaires se sont multipliés sur ces questions. En particulier, un nombre croissant d’auteurs observe que la créativité des « industries culturelles » repose en réalité sur une nébuleuse de petites entreprises, dont les logiques de croissance mettent à l’épreuve les doctrines gestionnaires classiques. Pourtant, malgré des avancées, typologies et leviers d’action managériaux classiques semblent limités pour prendre en compte de nouvelles logiques entrepreneuriales en art. À ce titre, cette thèse vise à montrer qu’une forme singulière d’entrepreneuriat artistique, que nous appelons les entreprises à prestations artistiques (EPA), est restée jusqu’ici difficile à identifier et à gérer, notamment faute d’une compréhension précise des spécificités de l’activité artistique elle-même. Aussi, à partir d’une analyse de travaux académiques portant sur les rapports entre art et entreprise, ainsi que d’une recherche empirique approfondie au sein d’une entreprise opérant dans la création de « jardins artistiques », notre travail commence par exposer les spécificités des EPA, suggère de nouveaux types de crises à prévoir, ainsi que de nouveaux actes de gestion pour les surmonter. En révélant qu’une logique du « détail signifiant » en art implique de repenser les modèles classiques de management, cette étude nous conduit ensuite à mener un examen détaillé des processus de signification artistique. À cet effet, nous mobilisons les travaux du philosophe analytique, Nelson Goodman et nous introduisons la notion de densification pour caractériser finement la dynamique signifiante de l’activité artistique. Nous montrons alors que la gestion des processus de densification est au cœur d’un nouvel agenda incombant aux managers des EPA. Une proposition d’agenda « étendu » est alors testée sur quatre cas d’études complémentaires dans les secteurs du cinéma, de la scénographie, du théâtre et du graphisme. Tout en élargissant la portée de nos résultats, cet effort de généralisation nous permet finalement d’établir les fondements d’une théorie contingente du management des EPA.

Over the past few years, the links between the « art worlds » and the « business worlds »have changed in such a way that the phenomenon has received growing attention from economists and management theorists alike. Particularly, academic observers now emphasize the highly significant role of a myriad of small firms in the overall creativity of the so-called « cultural industries », as well as their original strategies of growth. Still, such observations remain limited to explaining the current forms of artistic entrepreneurship, especially in terms of typological works and managerial tools. In this PhD thesis, we show that a specific form of artistic entrepreneurship, which we name the « art-based firm » (ABF), has thus far been quite difficult to identify and to manage, above all due to a too limited understanding of the specificities of the artistic activity itself. Thus, drawing on past research about the links between art and enterprise and on different findings of an in-depth exploratory study in a firm operating in artistic gardening, we start by exposing the specificities of the ABF and suggest new types of predictable crises as well as new kinds of management actions to overcome them. Secondly, by revealing the importance in the art work of what we term the « signifying detail, » this study leads us to examine further the impact on management of the processes of artistic significance. In this perspective, we draw on the American philosopher Nelson Goodman and introduce the notion of densification to qualify the signifying dynamic of artistic activity. We show that the management of densification processes is the pillar of a new agenda necessary for the managers of ABF. A proposition of an « extended »agenda is then tested on four other qualitative case-studies in the fields of cinema, scenography, theater and graphic design. While widening the impact of our preceding results, this effort at generalization makes it possible to finally establish the fundamental principles of a contingent theory of ABF management.; Ces dernières années, de nouvelles formes de couplage entre art et entreprise ont émergé et les travaux économiques et gestionnaires se sont multipliés sur ces questions. En particulier, un nombre croissant d'auteurs observe que la créativité des « industries culturelles » repose en réalité sur une nébuleuse de petites entreprises, dont les logiques de croissance mettent à l'épreuve les doctrines gestionnaires classiques. Pourtant, malgré des avancées, typologies et leviers d'action managériaux classiques semblent limités pour prendre en compte de nouvelles logiques entrepreneuriales en art. À ce titre, cette thèse vise à montrer qu'une forme singulière d'entrepreneuriat artistique, que nous appelons les entreprises à prestations artistiques (EPA), est restée jusqu'ici difficile à identifier et à gérer, notamment faute d'une compréhension précise des spécificités de l'activité artistique elle-même. Aussi, à partir d'une analyse de travaux académiques portant sur les rapports entre art et entreprise, ainsi que d'une recherche empirique approfondie au sein d'une entreprise opérant dans la création de « jardins artistiques », notre travail commence par exposer les spécificités des EPA, suggère de nouveaux types de crises à prévoir, ainsi que de nouveaux actes de gestion pour les surmonter. En révélant qu'une logique du « détail signifiant » en art implique de repenser les modèles classiques de management, cette étude nous conduit ensuite à mener un examen détaillé des processus de signification artistique. À cet effet, nous mobilisons les travaux du philosophe analytique, Nelson Goodman et nous introduisons la notion de densification pour caractériser finement la dynamique signifiante de l'activité artistique. Nous montrons alors que la gestion des processus de densification est au coeur d'un nouvel agenda incombant aux managers des EPA. Une proposition d'agenda « étendu » est alors testée sur quatre cas d'études complémentaires dans les secteurs du cinéma, de la scénographie, du théâtre et du graphisme. Tout en élargissant la portée de nos résultats, cet effort de généralisation nous permet finalement d'établir les fondements d'une théorie contingente du management des EPA.

Over the past few years, the links between the « art worlds » and the « business worlds »have changed in such a way that the phenomenon has received growing attention from economists and management theorists alike. Particularly, academic observers now emphasize the highly significant role of a myriad of small firms in the overall creativity of the so-called « cultural industries », as well as their original strategies of growth. Still, such observations remain limited to explaining the current forms of artistic entrepreneurship, especially in terms of typological works and managerial tools. In this PhD thesis, we show that a specific form of artistic entrepreneurship, which we name the « art-based firm » (ABF), has thus far been quite difficult to identify and to manage, above all due to a too limited understanding of the specificities of the artistic activity itself. Thus, drawing on past research about the links between art and enterprise and on different findings of an in-depth exploratory study in a firm operating in artistic gardening, we start by exposing the specificities of the ABF and suggest new types of predictable crises as well as new kinds of management actions to overcome them. Secondly, by revealing the importance in the art work of what we term the « signifying detail, » this study leads us to examine further the impact on management of the processes of artistic significance. In this perspective, we draw on the American philosopher Nelson Goodman and introduce the notion of densification to qualify the signifying dynamic of artistic activity. We show that the management of densification processes is the pillar of a new agenda necessary for the managers of ABF. A proposition of an « extended »agenda is then tested on four other qualitative case-studies in the fields of cinema, scenography, theater and graphic design. While widening the impact of our preceding results, this effort at generalization makes it possible to finally establish the fundamental principles of a contingent theory of ABF management.; Ces dernières années, de nouvelles formes de couplage entre art et entreprise ont émergé et les travaux économiques et gestionnaires se sont multipliés sur ces questions. En particulier, un nombre croissant d'auteurs observe que la créativité des « industries culturelles » repose en réalité sur une nébuleuse de petites entreprises, dont les logiques de croissance mettent à l'épreuve les doctrines gestionnaires classiques. Pourtant, malgré des avancées, typologies et leviers d'action managériaux classiques semblent limités pour prendre en compte de nouvelles logiques entrepreneuriales en art. À ce titre, cette thèse vise à montrer qu'une forme singulière d'entrepreneuriat artistique, que nous appelons les entreprises à prestations artistiques (EPA), est restée jusqu'ici difficile à identifier et à gérer, notamment faute d'une compréhension précise des spécificités de l'activité artistique elle-même. Aussi, à partir d'une analyse de travaux académiques portant sur les rapports entre art et entreprise, ainsi que d'une recherche empirique approfondie au sein d'une entreprise opérant dans la création de « jardins artistiques », notre travail commence par exposer les spécificités des EPA, suggère de nouveaux types de crises à prévoir, ainsi que de nouveaux actes de gestion pour les surmonter. En révélant qu'une logique du « détail signifiant » en art implique de repenser les modèles classiques de management, cette étude nous conduit ensuite à mener un examen détaillé des processus de signification artistique. À cet effet, nous mobilisons les travaux du philosophe analytique, Nelson Goodman et nous introduisons la notion de densification pour caractériser finement la dynamique signifiante de l'activité artistique. Nous montrons alors que la gestion des processus de densification est au coeur d'un nouvel agenda incombant aux managers des EPA. Une proposition d'agenda « étendu » est alors testée sur quatre cas d'études complémentaires dans les secteurs du cinéma, de la scénographie, du théâtre et du graphisme. Tout en élargissant la portée de nos résultats, cet effort de généralisation nous permet finalement d'établir les fondements d'une théorie contingente du management des EPA.

International audience

International audience; In this paper, we present a longitudinal single case study of a firm operating in artistic gardening, in which we examine an original process of co-generation between artistic and managerial practices. Our findings highlight the need of a design-based perspective to solve specific organizational crises that do not belong to the traditional issues of arts administration. Building on evidence from our research, we develop theoretical insights for understanding a design-based management of the art-based firms.

International audience; Dans cet article, nous présentons une étude qualitative longitudinale d’une entreprise qui opère dans la création de jardins artistiques. L’analyse de la genèse puis de la croissance de cette entreprise révèle l’existence d’un processus original de « co-génération » entre les pratiques artistiques et les pratiques managériales. Les résultats de cette recherche empirique mettent en lumière l’apparition de questions managériales spécifiques et jusqu’ici laissées de côté par la littérature classique en « gestion des arts ». En effet, les recherches passées ont négligé l’étude des fonctions de conception de la firme artistique et le modèle managérial traditionnel qui en a découlé repose sur une théorie avant tout administrative de la « gestion des arts » et sur une conceptualisation de « liens faibles » entre artistes et managers, souvent ramener à une « cohabitation ». Or, d’une part, les fonctions de conception sont cruciales dans ce type d’univers et ne peuvent pas être uniquement administrées à partir des grilles classiques du management industriel. Et d’autre part, l’étude des fonctions de conception révèlent un type inédit de « liens forts » entre pratiques artistiques et managériales qui suggèrent un modèle de la « co-génération ». Nos résultats confirment donc la nécessité d’une nouvelle perspective qui s’ouvre à l'examen des activités de conception artistiques. Sur la base de ce constat empirique et à partir des éléments de terrain observés, nous développons ensuite des arguments théoriques en faveur d’un management « conceptif ». Une théorie des formes de symbolisation nous permet de saisir la nature des « langages de l’art » (Goodman 1990) ainsi que la « manière de faire des mondes » (Goodman 1992) dans ces univers. Puis nous établissons la potentielle contribution d’une théorie de la conception (Hatchuel 1996; Hatchuel et Weil 2002) à la compréhension de la gestion des entreprises artistiques. Nous concluons sur des recommandations pour des recherches futures.

Nominé au Prix Roland Calori; International audience; Les fonctions managériales cristallisent une tension fondamentale dans les entreprises démocratiques, telles que les coopératives, dont le projet originel s’est construit sur le rejet de la hiérarchie managériale « classique » et la volonté affichée de s’organiser démocratiquement. Les dégénérescences observées dans ce type d’organisation, qu’elles soient dues à un échec économique ou à un abandon du fonctionnement démocratique, mettent en lumière l’enjeu majeur que constitue la conception de fonctions managériales adaptées à de telles entreprises. Pour qu’il soit fécond, un tel constat implique de dépasser les approches actuelles essentiellement fondées sur l’importation unilatérale de fonctions managériales « classiques ». Nous examinons cette problématique à travers deux études de cas longitudinales approfondies dans des entreprises démocratiques confrontées à des besoins d’évolution de leurs fonctions managériales. Cette démarche nous permet de faire émerger de nouvelles perspectives sur le management des entreprises démocratiques. Il apparaît en particulier que la conception de fonctions managériales articulées à des « espaces de participation » semble pertinent pour, d’une part, dépasser une logique démocratique réduite au contrôle des managers et, d’autre part, susciter des dynamiques d’apprentissages collectifs. Cette démarche permet à la fois d’enrichir la pertinence du management de l’activité et de ‘régénérer’ le fonctionnement démocratique de ce type d’entreprises. Dans une dernière partie, nous apportons des éléments de théorisation, montrant, dans la lignée des travaux de M.P. Follett, le besoin d’une vision ‘intégratrice’ et ‘expansible’ du management dans des contextes démocratiques.

International audience; The tension towards management functions is all the more fundamental in Democratic Member-owned Firms (DMFs), such as co-operatives, as this kind of firm has developed against the ‘conventional’ managerial hierarchy. What show degenerations of DMFs, be it for a business failure or a democratic withdrawal, is the very issue of designing adapted management functions in such firms. This implies to go further than current approaches which mainly rest on ‘conventional’ approaches of management functions. We investigate this issue through in-depth and longitudinal case-studies in two DMFs confronted with the need for transforming their management functions. New perspectives on the management of DMFs emerge from the case-studies. Particularly, linking the design of management functions with correlated “spaces of participation” appears as a way to generate dynamic collective learnings for the business activity management and also to ‘regenerate’ the democratic functioning. We contribute to its theorization, showing the need of an ‘integrative’ and ‘expansive’ vision of management to avoid irreversible degeneration. This also opens new ways to grasp the management issue of linking employee ownership and participation.

International audience; There has been a growing interest in the field of “arts management” and the extensive literature has helped to develop models for managing arts organizations. These models may be summarized in what is called the model of “Arts Administration”. Indeed scholars have basically investigated established “art worlds”, considering that art referred to a “given field”, and have then appointed the manager to administer it. In this paper we focus on emerging “art worlds” since they have been disregarded by the traditional literature on arts management. As recent works demonstrate it, when art can hardly be considered as a “given field”, the role of the manager cannot be reduced to traditional “administration”. Drawing on these premises, we suggest a design-based model to conceptualize the deep links between art and management in emerging “art worlds”. To validate it, we investigate an in-depth and longitudinal single case study of a firm operating in the field of artistic gardening. A new agenda for the managers of art-based firms comes out from the case study. It suggests rethinking the collaboration between artist and manager no longer as “cohabitation” but also as “co-generation”.