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In Japan, the suburbia used to represent a space where an affluent middle class could realise its home-ownership aspirations. But these suburbs are now vulnerable to cumulative processes of decline which are deteriorating daily access to urban resources. Such changes raise precursory questions about the necessity to adapt growth-based paradigms to the challenges of suburban aging. Our thesis analyses them through the lens of evolving mobilities in the Ōsaka metropolitan area. It opens the way for an integrated approach to the impacts of the neoliberal hybridization of the Japanese Developmental State on the country’s second-city region, whose dynamics are destabilized by the Tōkyō uni-polar concentration and shrinking demographics. First, our theoretical framework articulates international debates on the globalization of the shrinking city phenomenon, to Japanese research who questions the links between urban de-growth, ageing and mobilities by drawing on Western concepts. Then, a multilevel mapping of the relations between de-growth and mobilities serves to test our hypotheses. Our results show that depopulation trends in suburban areas are reinforced by inward mobilities, a recentralization of real-estate development and a rescaling of railway networks. It makes sense within a context where a reversal of planning paradigms is meant to restore Tōkyō’s competitiveness and legitimized by compact city discourses. These processes reshape the traditional division of Japan’s territory between omote (front, globally connected) and ura (back, hinterland). Our work finally relies on the findings of field studies conducted inside two surburbs of Ōsaka. The socio-residential specialization and individual practices observed there lead us to discuss the benefits and limits of the hometown-making strategies designed to attract new residents. These results flesh out a picture of an everyday relation to the suburban way of life that is more complex than the belief in its rejection by the Japanese, young and old.; Les couronnes périurbaines des métropoles du Japon, où s’est installée une classe moyenne enrichie par la Haute croissance, sont aujourd’hui soumises à des processus cumulés de déclin qui détériorent l’accès quotidien aux ressources urbaines. Ces mutations soulèvent des questions pionnières sur les enjeux du vieillissement des espaces périurbains, que cette thèse analyse au prisme de l’évolution des mobilités dans l’aire métropolitaine d’Ōsaka. Sont ainsi mesurés les effets de l’hybridation néolibérale de l’État développeur japonais sur les recompositions d’une métropole touchée par la diminution en cours de la population nationale. L’approche théorique de cette thèse articule les débats internationaux sur les villes en décroissance à des sources japonaises interrogeant les liens entre déclin urbain, vieillissement et mobilités grâce à l’usage de concepts occidentaux. Cette grille de lecture appuie une cartographie pluri-scalaire des interactions entre déclin urbain et mobilités dans l’aire métropolitaine d’Ōsaka. Les résultats montrent comment le déclin des banlieues, attribué au vieillissement démographique, est aussi le pendant d’une recentralisation des trajectoires résidentielles, de la production immobilière et des activités des opérateurs ferroviaires. Ces processus traduisent un renversement des paradigmes d’aménagement visant à maintenir la compétitivité de Tōkyō, que la promotion de la ville compacte sert à légitimer, et ils accentuent le déclin des banlieues peu attractives, où la motorisation progresse. A l’épreuve de la spécialisation socio-résidentielle et des pratiques individuelles observées grâce aux enquêtes de terrain qui complètent ce travail, cette thèse discute les apports et limites des stratégies d’ancrage choisies par les acteurs locaux pour résister à la force des centralités métropolitaines. Il s’ensuit une dualisation des relations à la ville qui reconfigure à l’intérieur des agglomérations un découpage de l’espace entre Japon de l’endroit et de l’envers. Il en surgit un récit plus complexe que celui d’un rejet de la vie périurbaine au Japon.; 高度経済成長で豊かになった中流階級が転入した日本の大都市圏の郊外は昨今様々な衰退問題を抱え、 そのせいで住民の都市施設へのアクセスが徐々に困難になった。公共政策は大都市圏の高齢化問題 を如何に解決できるかという新たな質問が浮上した。本論文は大阪大都市圏における人間移動の変容 を通じてその質問に答えることを目的にする。上記の変化を中心に、少子化と1990年に崩壊したバブ ルの影響を東京より強く受けた大阪大都市圏の再構成に対する日本政治経済危機の作用を分析する。本論文は都市衰退、高齢化と移動の関係を問う日本語で書いてある資料と縮退都市に関する国際的な 討論を結ぶ理論的な観点に基づいている。このアプローチを、大阪大都市圏における縮退都市と移動 の相互関係を明確にする多様な地図の利用によって裏付けられている。本論文で得られた結果によると、郊外の衰退は高齢化のみならず、日本人の住居移動、建設会社や鉄 道会社の活動の集中化による現象でもあることが分かる。新自由主義化している土建国家を背景に（鈴木、2014年）、上記の変化は東京の競争力を維持しようとする都市計画のパラダイムの逆転を示してる。都市圏内の空間の区分が再編されることにより、表のメトロポリタン日本と裏の衰退する日本 が現れる。現在、この現象は、高度経済成長より自動車化している魅力の少ない郊外の密度減少を強 調している。大都市圏の郊外に位置する二つの都市で行った補足的なフィールド調査は、新たな交通 手段の活発的な発展にも関わらず、住民の最近の自動車化の要因を明らかにしている。本論文は、住 民の生活水準に影響されている住宅用地や個人的な行動から見て、大都市圏の求心力に対抗しようと する現地のアクターによって実行されている家族や地区を中心にした都市計画の効果と限界を明確に する。本論文は、日本人が郊外生活から脱出したがっているという通説より、もっと複雑な語りを進 めている。

In Japan, the suburbia used to represent a space where an affluent middle class could realise its home-ownership aspirations. But these suburbs are now vulnerable to cumulative processes of decline which are deteriorating daily access to urban resources. Such changes raise precursory questions about the necessity to adapt growth-based paradigms to the challenges of suburban aging. Our thesis analyses them through the lens of evolving mobilities in the Ōsaka metropolitan area. It opens the way for an integrated approach to the impacts of the neoliberal hybridization of the Japanese Developmental State on the country’s second-city region, whose dynamics are destabilized by the Tōkyō uni-polar concentration and shrinking demographics. First, our theoretical framework articulates international debates on the globalization of the shrinking city phenomenon, to Japanese research who questions the links between urban de-growth, ageing and mobilities by drawing on Western concepts. Then, a multilevel mapping of the relations between de-growth and mobilities serves to test our hypotheses. Our results show that depopulation trends in suburban areas are reinforced by inward mobilities, a recentralization of real-estate development and a rescaling of railway networks. It makes sense within a context where a reversal of planning paradigms is meant to restore Tōkyō’s competitiveness and legitimized by compact city discourses. These processes reshape the traditional division of Japan’s territory between omote (front, globally connected) and ura (back, hinterland). Our work finally relies on the findings of field studies conducted inside two surburbs of Ōsaka. The socio-residential specialization and individual practices observed there lead us to discuss the benefits and limits of hometown-making strategies designed to attract new residents. These results flesh out a picture of an everyday relation to the suburban way of life that is more complex than the belief in its rejection by the Japanese, young and old.; Les banlieues des métropoles japonaises, lieu d’installation d’une classe moyenne enrichie par la Haute croissance, sont aujourd’hui soumises à des processus cumulés de déclin qui détériorent l’accès quotidien aux ressources urbaines. Ces mutations soulèvent des questions pionnières sur les enjeux du vieillissement des espaces périurbains, que cette thèse analyse au prisme de l’évolution des mobilités dans l’aire métropolitaine d’Ōsaka. Sont ainsi mesurés les effets de l’hybridation néolibérale de l’État développeur japonais sur les recompositions d’une métropole touchée par la diminution en cours de la population nationale. L’approche théorique de cette thèse articule les débats internationaux sur les villes en décroissance à des sources japonaises interrogeant les liens entre déclin urbain, vieillissement et mobilités grâce à l’usage de concepts occidentaux. Cette grille de lecture appuie une cartographie pluri-scalaire des interactions entre déclin urbain et mobilités dans l’aire métropolitaine d’Ōsaka. Les résultats montrent que le déclin des banlieues, attribué au vieillissement démographique, est aussi le pendant d’une recentralisation des trajectoires résidentielles, de la production immobilière et des activités des opérateurs ferroviaires. Ces processus traduisent un renversement des paradigmes d’aménagement visant à maintenir la compétitivité de Tōkyō, que la promotion de la ville compacte sert à légitimer, et ils accentuent le déclin des banlieues peu attractives. A l’épreuve de la spécialisation socio-résidentielle et des pratiques individuelles observées grâce aux enquêtes de terrain qui complètent ce travail, cette thèse discute les apports et limites des stratégies d’ancrage choisies par les acteurs périurbains pour résister à la force des centralités métropolitaines. Il s’ensuit une dualisation des relations à la ville qui reconfigure à l’intérieur des agglomérations un découpage de l’espace entre Japon de l’endroit et de l’envers. Il en surgit un récit plus complexe que celui d’un rejet de la vie périurbaine au Japon.; 高度経済成長で豊かになった中流階級が転入した日本の大都市圏の郊外は昨今様々な衰退問題を抱え、そのせいで住民の都市施設へのアクセスが徐々に困難になった。公共政策は大都市圏の高齢化問題を如何に解決できるかという新たな質問が浮上した。本論文は大阪大都市圏における人間移動の変容を通じてその質問に答えることを目的にする。上記の変化を中心に、少子化と1990年に崩壊したバブルの影響を東京より強く受けた大阪大都市圏の再構成に対する日本政治経済危機の作用を分析する。本論文は都市衰退、高齢化と移動の関係を問う日本語で書いてある資料と縮退都市に関する国際的な討論を結ぶ理論的な観点に基づいている。このアプローチを、大阪大都市圏における縮退都市と移動の相互関係を明確にする多様な地図の利用によって裏付けられている。本論文で得られた結果によると、郊外の衰退は高齢化のみならず、日本人の住居移動、建設会社や鉄道会社の活動の集中化による現象でもあることが分かる。新自由主義化している土建国家を背景に（鈴木、2014年）、上記の変化は東京の競争力を維持しようとする都市計画のパラダイムの逆転を示してる。都市圏内の空間の区分が再編されることにより、表のメトロポリタン日本と裏の衰退する日本が現れる。現在、この現象は、高度経済成長より自動車化している魅力の少ない郊外の密度減少を強調している。大都市圏の郊外に位置する二つの都市で行った補足的なフィールド調査は、新たな交通手段の活発的な発展にも関わらず、住民の最近の自動車化の要因を明らかにしている。本論文は、住民の生活水準に影響されている住宅用地や個人的な行動から見て、大都市圏の求心力に対抗しようとする現地のアクターによって実行されている家族や地区を中心にした都市計画の効果と限界を明確にする。本論文は、日本人が郊外生活から脱出したがっているという通説より、もっと複雑な語りを進めている。

In Japan, the suburbia used to represent a space where an affluent middle class could realise its home-ownership aspirations. But these suburbs are now vulnerable to cumulative processes of decline which are deteriorating daily access to urban resources. Such changes raise precursory questions about the necessity to adapt growth-based paradigms to the challenges of suburban aging. Our thesis analyses them through the lens of evolving mobilities in the Ōsaka metropolitan area. It opens the way for an integrated approach to the impacts of the neoliberal hybridization of the Japanese Developmental State on the country’s second-city region, whose dynamics are destabilized by the Tōkyō uni-polar concentration and shrinking demographics. First, our theoretical framework articulates international debates on the globalization of the shrinking city phenomenon, to Japanese research who questions the links between urban de-growth, ageing and mobilities by drawing on Western concepts. Then, a multilevel mapping of the relations between de-growth and mobilities serves to test our hypotheses. Our results show that depopulation trends in suburban areas are reinforced by inward mobilities, a recentralization of real-estate development and a rescaling of railway networks. It makes sense within a context where a reversal of planning paradigms is meant to restore Tōkyō’s competitiveness and legitimized by compact city discourses. These processes reshape the traditional division of Japan’s territory between omote (front, globally connected) and ura (back, hinterland). Our work finally relies on the findings of field studies conducted inside two surburbs of Ōsaka. The socio-residential specialization and individual practices observed there lead us to discuss the benefits and limits of hometown-making strategies designed to attract new residents. These results flesh out a picture of an everyday relation to the suburban way of life that is more complex than the belief in its rejection by the Japanese, young and old.; Les banlieues des métropoles japonaises, lieu d’installation d’une classe moyenne enrichie par la Haute croissance, sont aujourd’hui soumises à des processus cumulés de déclin qui détériorent l’accès quotidien aux ressources urbaines. Ces mutations soulèvent des questions pionnières sur les enjeux du vieillissement des espaces périurbains, que cette thèse analyse au prisme de l’évolution des mobilités dans l’aire métropolitaine d’Ōsaka. Sont ainsi mesurés les effets de l’hybridation néolibérale de l’État développeur japonais sur les recompositions d’une métropole touchée par la diminution en cours de la population nationale. L’approche théorique de cette thèse articule les débats internationaux sur les villes en décroissance à des sources japonaises interrogeant les liens entre déclin urbain, vieillissement et mobilités grâce à l’usage de concepts occidentaux. Cette grille de lecture appuie une cartographie pluri-scalaire des interactions entre déclin urbain et mobilités dans l’aire métropolitaine d’Ōsaka. Les résultats montrent que le déclin des banlieues, attribué au vieillissement démographique, est aussi le pendant d’une recentralisation des trajectoires résidentielles, de la production immobilière et des activités des opérateurs ferroviaires. Ces processus traduisent un renversement des paradigmes d’aménagement visant à maintenir la compétitivité de Tōkyō, que la promotion de la ville compacte sert à légitimer, et ils accentuent le déclin des banlieues peu attractives. A l’épreuve de la spécialisation socio-résidentielle et des pratiques individuelles observées grâce aux enquêtes de terrain qui complètent ce travail, cette thèse discute les apports et limites des stratégies d’ancrage choisies par les acteurs périurbains pour résister à la force des centralités métropolitaines. Il s’ensuit une dualisation des relations à la ville qui reconfigure à l’intérieur des agglomérations un découpage de l’espace entre Japon de l’endroit et de l’envers. Il en surgit un récit plus complexe que celui d’un rejet de la vie périurbaine au Japon.; 高度経済成長で豊かになった中流階級が転入した日本の大都市圏の郊外は昨今様々な衰退問題を抱え、そのせいで住民の都市施設へのアクセスが徐々に困難になった。公共政策は大都市圏の高齢化問題を如何に解決できるかという新たな質問が浮上した。本論文は大阪大都市圏における人間移動の変容を通じてその質問に答えることを目的にする。上記の変化を中心に、少子化と1990年に崩壊したバブルの影響を東京より強く受けた大阪大都市圏の再構成に対する日本政治経済危機の作用を分析する。本論文は都市衰退、高齢化と移動の関係を問う日本語で書いてある資料と縮退都市に関する国際的な討論を結ぶ理論的な観点に基づいている。このアプローチを、大阪大都市圏における縮退都市と移動の相互関係を明確にする多様な地図の利用によって裏付けられている。本論文で得られた結果によると、郊外の衰退は高齢化のみならず、日本人の住居移動、建設会社や鉄道会社の活動の集中化による現象でもあることが分かる。新自由主義化している土建国家を背景に（鈴木、2014年）、上記の変化は東京の競争力を維持しようとする都市計画のパラダイムの逆転を示してる。都市圏内の空間の区分が再編されることにより、表のメトロポリタン日本と裏の衰退する日本が現れる。現在、この現象は、高度経済成長より自動車化している魅力の少ない郊外の密度減少を強調している。大都市圏の郊外に位置する二つの都市で行った補足的なフィールド調査は、新たな交通手段の活発的な発展にも関わらず、住民の最近の自動車化の要因を明らかにしている。本論文は、住民の生活水準に影響されている住宅用地や個人的な行動から見て、大都市圏の求心力に対抗しようとする現地のアクターによって実行されている家族や地区を中心にした都市計画の効果と限界を明確にする。本論文は、日本人が郊外生活から脱出したがっているという通説より、もっと複雑な語りを進めている。

National audience; Dans les aires urbaines de Tokyo et Osaka, le transport ferroviaire joue un rôle majeur dans les chaînes de déplacements urbains, formant lesupport d’un vaste dispositif multimodal de transports. Cette place exceptionnelle du rail tient au rôle qu’ont tenu historiquement les compagnies de chemin de fer privées dans la desserte des banlieues. Pour ne pas dépendre exclusivement des recettes de trafic, ces compagnies ont développé un modèle économique original consistant à récupérer les plus-values foncières générées par leurs lignes en aménageant des zones résidentielles et en édifiant des équipements de distribution et des loisirs aux abords de leurs réseaux ferrés. Or, aujourd'hui elles font face à une rétraction de leurs activités du fait de la décroissance de la population, entamée au Japon depuis 2005. La transition démographique affecte non seulement leurs recettes de trafic mais également les revenus de leurs nombreuses activités connexes au rail. Ce chapitre examine les stratégies que ces compagnies mettent en oeuvre pour compenser ces pertes d'exploitation. On constate qu'elles développent des services en réponse au vieillissement, notamment vers les deux extrémités du cycle de vie pour libérer la main d'oeuvre féminine (soutien aux enfants en bas âge et aux personnes âgées, ) et qu'elles adoptent une stratégie rentière en construisant des projets immobiliers de grande envergure dans leurs grandes gares centrales.; In the urban areas of Tokyo and Osaka, rail transportation plays a major role in urban travel chains, forming the basis of a vast multimodal transport system. This exceptional place of railways is due to the role that private railways have historically played in serving the suburbs. In order not to depend exclusively on traffic revenues, private railway companies have developed an original business model that consists in capturing land value generated by their railway lines through the development of residential areas, retail facilities and leisure sites along their rail networks. Today, however, they are facing a shrinking of their activities due to the decline in population, which began in Japan in 2005. The demographic transition affects not only their traffic revenues but also the revenues from their many rail-related activities. This chapter examines the strategies that these companies are implementing to offset these operating losses. It shows that they are developing services in response to aging, particularly towards the two ends of the life cycle to free up the female workforce (support for young children and the elderly ) and that they are adopting an rentier strategy by building large-scale real estate projects in their large central stations. Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)

International audience

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International audience; It has been widely shown in the literature that the vowel system and its phonetic realization in the native language (L1) plays an important role in the perception of the vowels of other languages (L2). However, relatively little is known about the impact of the native dialect of the listener (Morrison, 2008; Chládková & Podlipský, 2011). The present study illustrates the case of native listeners of two different varieties of Japanese (from eastern region of Kantô and western Kansai) perceiving French vowels of the Parisian region.Parisian French has 10 oral and 3 nasal vowels. It has a high back vowel /u/, which is realized as a focal vowel (Schwartz et al., 1997) with close first two formants (F1/F2) under 1000 Hz (Liénard, 1977; Vaissière, 2007, inter alia). It was shown that native speakers of Tokyo Japanese tend to produce this target vowel /u/ with a higher F2, which is rather perceived as /ø/ by native listeners of French (Kamiyama & Vaissière, 2009). This trend is related to the fact that the high non-front vowel in Tokyo Japanese /u/ shows a higher F2 (> 1000 Hz) than that of the French /u/. By contrast, the corresponding phoneme in Kansai Japanese is usually described as more rounded (Shibatani, 1990) and its F2 is lower (Sugitô, 1995) than that of Kantô.It was indeed reported that some Japanese-speaking learners of French from Kansai produce the French /u/ with a lower F2 (around 1000 Hz for male speakers) than typical values observed in the production of learners from Kantô (Kamiyama, 2012). However, to our knowledge, there is no systematic acoustic data on the production of Kansai vowels, comparable with those of Tokyo Japanese or Parisian French. The purpose of this paper is twofold: firstly to present acoustic data on the production of Kansai Japanese vowels, and secondly to relate the perception of Parisian French vowels by Kansai listeners to the vowel production of their own native variety.In the first experiment, the 5 Japanese vowels were pronounced by 10 (5 male and 5 female) speakers of Kansai Japanese with no learning experience of French and their first 4 formants were measured. In the second experiment, the same participants took part in an AXB auditory discrimination task (including vowels pairs /u/-/y/, /y/-/ø/ and /u/-/ø/) and in a perceptual assimilation task in which they chose one of the 5 Japanese vowels. The results were compared with those of Tokyo speakers in previous studies.

Les transports publics représentent plus de 80 % de parts de marché dans l'accès aux aéroports de Tokyo-Narita et Osaka-Kansai, les deux plus importants du Japon en ce qui concerne le trafic international.Parmi les clefs du succès japonais, on citera :- la politique en faveur des transports publics et de restriction de la voiture,conséquence de plusieurs décennies d'histoire japonaise ;- la vision globale de la desserte des aéroports ;- l'intégration précise de la problématique transports publics dès la phase de conception des aéroports ;- le rôle majeur joué par les opérateurs du transport aérien et par l'initiative privée ;- les multiples connexions des transports publics au niveau des agglomérations ;- l'optimisation de toutes les offres possibles avec notamment le système d'autocar qui vient s'intercaler entre le taxi et le train.

La construction des coupoles a été la hantise de générations d'architectes, le défi le plus difficile qu'ils aient eu à relever. Que l'on songe au Panthéon romain, qui valut tant de vicissitudes aux architectes d'Hadrien, aux difficultés des bâtisseurs de la voûte de Sainte-Sophie, qui s'écroula cinq ans après l'entrée triomphale de Justinien dans l'édifice, aux déboires de Brunelleschi avec les fabriciens de la cathédrale de Florence...L'un des enjeux architecturaux de ce type d'édifice se situe dans la délicate zone de transition entre la coupole et son support.Cet ouvrage explique en quoi la construction des coupoles et la solution apportée à cette articulation révèlent à la fois les capacités technologiques de la civilisation qui en est l'auteur et la dimension symbolique que celle-ci accorde au cosmos. Une tradition qui s'enracine dans la symbolique du carré et du cercle, du cube et de la sphère, commune à tant de civilisations. Son évolution, influencée successivement par l'Orient et par l'Occident, permet ainsi de tracer sur plus de deux mille ans une sorte d'itinéraire géographique et culturel de l'architecture des bâtiments à plan centré, de Bagdad à Vienne en passant par Jérusalem, Rome, Istanbul, Londres, Osaka, Séoul, ou Paris.

La construction des coupoles a été la hantise de générations d'architectes, le défi le plus difficile qu'ils aient eu à relever. Que l'on songe au Panthéon romain, qui valut tant de vicissitudes aux architectes d'Hadrien, aux difficultés des bâtisseurs de la voûte de Sainte-Sophie, qui s'écroula cinq ans après l'entrée triomphale de Justinien dans l'édifice, aux déboires de Brunelleschi avec les fabriciens de la cathédrale de Florence...L'un des enjeux architecturaux de ce type d'édifice se situe dans la délicate zone de transition entre la coupole et son support.Cet ouvrage explique en quoi la construction des coupoles et la solution apportée à cette articulation révèlent à la fois les capacités technologiques de la civilisation qui en est l'auteur et la dimension symbolique que celle-ci accorde au cosmos. Une tradition qui s'enracine dans la symbolique du carré et du cercle, du cube et de la sphère, commune à tant de civilisations. Son évolution, influencée successivement par l'Orient et par l'Occident, permet ainsi de tracer sur plus de deux mille ans une sorte d'itinéraire géographique et culturel de l'architecture des bâtiments à plan centré, de Bagdad à Vienne en passant par Jérusalem, Rome, Istanbul, Londres, Osaka, Séoul, ou Paris.

La construction des coupoles a été la hantise de générations d'architectes, le défi le plus difficile qu'ils aient eu à relever. Que l'on songe au Panthéon romain, qui valut tant de vicissitudes aux architectes d'Hadrien, aux difficultés des bâtisseurs de la voûte de Sainte-Sophie, qui s'écroula cinq ans après l'entrée triomphale de Justinien dans l'édifice, aux déboires de Brunelleschi avec les fabriciens de la cathédrale de Florence...L'un des enjeux architecturaux de ce type d'édifice se situe dans la délicate zone de transition entre la coupole et son support.Cet ouvrage explique en quoi la construction des coupoles et la solution apportée à cette articulation révèlent à la fois les capacités technologiques de la civilisation qui en est l'auteur et la dimension symbolique que celle-ci accorde au cosmos. Une tradition qui s'enracine dans la symbolique du carré et du cercle, du cube et de la sphère, commune à tant de civilisations. Son évolution, influencée successivement par l'Orient et par l'Occident, permet ainsi de tracer sur plus de deux mille ans une sorte d'itinéraire géographique et culturel de l'architecture des bâtiments à plan centré, de Bagdad à Vienne en passant par Jérusalem, Rome, Istanbul, Londres, Osaka, Séoul, ou Paris.

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La construction des coupoles a été la hantise de générations d'architectes, le défi le plus difficile qu'ils aient eu à relever. Que l'on songe au Panthéon romain, qui valut tant de vicissitudes aux architectes d'Hadrien, aux difficultés des bâtisseurs de la voûte de Sainte-Sophie, qui s'écroula cinq ans après l'entrée triomphale de Justinien dans l'édifice, aux déboires de Brunelleschi avec les fabriciens de la cathédrale de Florence...L'un des enjeux architecturaux de ce type d'édifice se situe dans la délicate zone de transition entre la coupole et son support.Cet ouvrage explique en quoi la construction des coupoles et la solution apportée à cette articulation révèlent à la fois les capacités technologiques de la civilisation qui en est l'auteur et la dimension symbolique que celle-ci accorde au cosmos. Une tradition qui s'enracine dans la symbolique du carré et du cercle, du cube et de la sphère, commune à tant de civilisations. Son évolution, influencée successivement par l'Orient et par l'Occident, permet ainsi de tracer sur plus de deux mille ans une sorte d'itinéraire géographique et culturel de l'architecture des bâtiments à plan centré, de Bagdad à Vienne en passant par Jérusalem, Rome, Istanbul, Londres, Osaka, Séoul, ou Paris.

La construction des coupoles a été la hantise de générations d'architectes, le défi le plus difficile qu'ils aient eu à relever. Que l'on songe au Panthéon romain, qui valut tant de vicissitudes aux architectes d'Hadrien, aux difficultés des bâtisseurs de la voûte de Sainte-Sophie, qui s'écroula cinq ans après l'entrée triomphale de Justinien dans l'édifice, aux déboires de Brunelleschi avec les fabriciens de la cathédrale de Florence...L'un des enjeux architecturaux de ce type d'édifice se situe dans la délicate zone de transition entre la coupole et son support.Cet ouvrage explique en quoi la construction des coupoles et la solution apportée à cette articulation révèlent à la fois les capacités technologiques de la civilisation qui en est l'auteur et la dimension symbolique que celle-ci accorde au cosmos. Une tradition qui s'enracine dans la symbolique du carré et du cercle, du cube et de la sphère, commune à tant de civilisations. Son évolution, influencée successivement par l'Orient et par l'Occident, permet ainsi de tracer sur plus de deux mille ans une sorte d'itinéraire géographique et culturel de l'architecture des bâtiments à plan centré, de Bagdad à Vienne en passant par Jérusalem, Rome, Istanbul, Londres, Osaka, Séoul, ou Paris.

La construction des coupoles a été la hantise de générations d'architectes, le défi le plus difficile qu'ils aient eu à relever. Que l'on songe au Panthéon romain, qui valut tant de vicissitudes aux architectes d'Hadrien, aux difficultés des bâtisseurs de la voûte de Sainte-Sophie, qui s'écroula cinq ans après l'entrée triomphale de Justinien dans l'édifice, aux déboires de Brunelleschi avec les fabriciens de la cathédrale de Florence...L'un des enjeux architecturaux de ce type d'édifice se situe dans la délicate zone de transition entre la coupole et son support.Cet ouvrage explique en quoi la construction des coupoles et la solution apportée à cette articulation révèlent à la fois les capacités technologiques de la civilisation qui en est l'auteur et la dimension symbolique que celle-ci accorde au cosmos. Une tradition qui s'enracine dans la symbolique du carré et du cercle, du cube et de la sphère, commune à tant de civilisations. Son évolution, influencée successivement par l'Orient et par l'Occident, permet ainsi de tracer sur plus de deux mille ans une sorte d'itinéraire géographique et culturel de l'architecture des bâtiments à plan centré, de Bagdad à Vienne en passant par Jérusalem, Rome, Istanbul, Londres, Osaka, Séoul, ou Paris.

Modern anthropology and archaeology appear in Japan at the end of the xixth century, in the context of state modernization. Centered on the Imperial university of Tokyo and on the Imperial Museum, the scholars of this scientific field consider the Japanese settlement as the result of an invasion of the archipelago : the Japanese would have repulsed the Ainos to the north, putting an end to the prehistoric times. After the chair of Archaeology has been created, at the Imperial university of Kyoto, a new group of scholars centered on Hamada Kôsaku, maintain on the contrary that the Japanese settlement does possess some continuity with that of the prehistoric times, and imagine « Japanese prehistoric times » upon the archipelago. In 1917-1919, this new group of anthropologists and archaeologists rally other scholars of the provinces, like the Imperial university of Tôhoku, and oppose the capital's academism about the interpretation of the excavations in the site of Ko, in the suburbs of Osaka. The « Kyoto School » try to re-think the accepted paradigm of the alternance of the settlement, and substitute for a continuist interpretation of the Japanese people on the archipelago. This new discourse, opposed to the predominant one of the capital, does not have large echoes. In fact, at the same time, the annexionnism does maintain the idea of the common origins of Japanese and Korean, according to which the Japanese's origins are on the continent., L'anthropologie et l'archéologie modernes apparaissent au Japon à la fin du xixe siècle, dans le cadre de la modernisation de l'Etat. Centré sur l'Université impériale de Tokyo et sur le Muséum impérial, ce champ du savoir scientifique pense le peuplement japonais comme le résultat de la conquête de l'archipel, les Japonais ayant repoussé les Aïnous au nord, mettant ainsi fin à la Préhistoire. Suite à la création, en 1916, d'une chaire d'archéologie à la nouvelle Université impériale de Kyoto, un nouveau groupe de chercheurs, autour de Hamada Kôsaku, va estimer, inversement, que le peuplement japonais possède quelque continuité avec celui de la Préhistoire, imaginant une « Préhistoire japonaise » de l'archipel. Ce nouveau groupe d'archéologues et d'anthropologues rallie à lui les chercheurs de province, tels ceux de l'Université impériale du Tôhoku, pour se dresser contre le monde académique de la capitale au sujet de l'interprétation des fouilles du site de Ko, dans la banlieue d'Osaka, réalisées en 1917 et en 1919. L'« École de Kyoto » tente de repenser le paradigme admis de l'alternance des peuples sur l'archipel, pour y substituer une interprétation en continuité du peuplement. Ce nouveau discours ne bénéficie alors que d'échos restreints, tandis que le monde académique dominant soutient les thèses annexionnistes de la filiation commune nippo-coréenne, selon lesquelles les Japonais viendraient du continent., Nanta Arnaud. Débats autour des fouilles archéologiques à Osaka, 1917-1920. In: Ebisu, n°32, 2004. pp. 25-63.