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Introduction In approximately half of patients with breast cancer and lymph node metastases, the sentinel node (SN) is the only involved axillary node. Scoring systems have been developed to predict probability of non-SN metastases among those with a positive SN. The goal of the present study was to determine whether the five models (Memorial Sloan-Kettering Cancer Center (MSKCC), Stanford, Tenon, Cambridge and the Turkish model) accurately predicted non-SN involvement in a North African Tunisian population. Methods During a five years period, we identified 87 cases of invasive breast cancer which had a positive SN biopsy and complete axillary lymph node dissection (CALND). The MSKCC, Stanford, Tenon, Cambridge and Turkish models were tested. Results were compared using the area under the curve (AUC) of the receiver operating characteristics for each model. False negative and false positive rates were also calculated. Results The AUC of the MSKCC, Stanford, Tenon, Cambridge and Turkish models was respectively 0.73 (95% CI 0.6–0.86), 0.76 (95% CI 0.65–0.87), 0.75 (95% CI 0.63–0.87), 0.67 (95% CI 0.53–0.82) and 0.75 (95% CI 0.63–0.88). The threshold for a 10% false negative of non-SN involvement was obtained with a cut off value of 10% for MSKCC, 25% for Stanford, a score of 3 for Tenon, 6% for Cambridge and 15% for the Turkish nomogram. Conclusions Meaningfully applied to our population, although AUC values had overlapping of 95% confidence intervals but combined our data suggest that the Stanford nomogram may be the most accurate. Before prospective trials validate these nomograms, CALND remains the standard for patients who have SN metastases.

Resume L’angiofibrome nasopharyngien est une tumeur vasculaire benigne localement agressive. Il represente 0,05 % des tumeurs de la tete et du cou et touche presque exclusivement les adolescents de sexe masculin. La chirurgie est consideree comme le traitement principal de l’angiofibrome nasopharyngien, les autres modalites therapeutiques telles que radiotherapie et chimiotherapie sont indiquees en cas d’extension intracrânienne avec envahissement du sinus caverneux ou de la carotide interne. Nous rapportons une observation rare d’angiofibrome nasopharyngien, complique d’un syndrome de Kennedy, chez une femme de 34 ans. Le traitement a consiste en une chimiotherapie par doxorubicine et dacarbazine suivie d’une radiotherapie. Nous discutons de l’interet et des resultats de l’association de chimiotherapie et de radiotherapie dans le traitement des angiofibromes nasopharyngiens avec une importante extension intracrânienne (de stade III B de la classification de Arch Otolaryngol Head Neck Surg 122 (2003) 122–129).

El cancer de la nasofaringe, en el que predomina el carcinoma epidermoide, sobre todo de tipo indiferenciado (CNFTI), tiene una incidencia variable, que es intermedia en el Magreb y la cuenca mediterranea, muy elevada en el sudeste asiatico y baja (

I tumori del rinofaringe, in cui spiccano in particolare i carcinomi epidermoidi indifferenziati di tipo undifferentiated carcinoma of nasopharyngeal type (UCNT), hanno un’incidenza variabile, intermedia per il Maghreb e il bacino del Mediterraneo, molto alta per il Sud-Est asiatico e bassa ( early antigen » (EA) e «viral capsid antigen» (VCA). Per il cancro del rinofaringe sono state messe in evidenza alterazioni genetiche a livello dei geni oncosoppressori nelle regioni dei cromosomi 3p, 9p, 11q, 13q, 14q e 16q. I marcatori sierici piu attendibili sono il Cyfra 21 e i livelli dell’acido desossiribonucleico (DNA) sierico. I segni evocatori piu frequenti sono la presenza di adenopatie cervicali, di sintomi otologici oppure rinologici. La valutazione della lesione si basa sulla rinoscopia con biopsia della neoplasia, sulla diagnostica per immagini con tomografia e risonanza magnetica cerebrocervicale e sulla valutazione della ricerca di metastasi. I tumori del rinofaringe sono stadiati secondo la classificazione tumor-nodes-metastases (TNM)-Unione internazionale contro il cancro (UICC) 2002, che ha un valore prognostico e di orientamento terapeutico. La radioterapia resta il trattamento di riferimento locoregionale, con un beneficio in termini di sopravvivenza globale e senza malattia dell’aggiunta della chemioterapia prima o contemporaneamente nelle forme ad alto rischio di metastasi (N3, T3-4). La prognosi dipende soprattutto dal volume della massa locoregionale (T e N) come anche dalla risposta alla chemio- e radioterapia.

Nasopharyngeal carcinoma (NPC) represents an interesting model in the field of head and neck cancers. This cancer is rare in occidental countries (

Objectif Repertorier les seconds cancers observes au niveau de la tete et du cou apres traitement par chimiotherapie et/ou radiotherapie pour un carcinome indifferencie du cavum en Tunisie. Patients et methodes C’est une etude retrospective des dossiers des patients ayant developpe une tumeur secondaire (TS) apres traitement d’un carcinome indifferencie du cavum. Pour etre retenue dans cette etude, la tumeur secondaire doit etre d’histologie differente de l’UCNT initial, localisee dans le champ d’irradiation et survenant apres un delai minimum de 3 ans. Resultats Sur une serie de 2 346 patients traites de 1984 a 2001 a Tunis, Sousse et Sfax, nous avons observe 11 tumeurs secondaires, soit une frequence de 0,46 %. Les patients avaient ete traites pour des UCNT du cavum en majorite etendus T3-T4 (72 %) ou N2-N3 (63 %). L’âge median etait de 20 ans (11 a 48). Le sex-ratio etait de 0,3 (3 H/8 F). Le protocole therapeutique avait comporte une association de chimiotherapie et de radiotherapie dans 8 cas et une radiotherapie seule dans 3 cas. La chimiotherapie etait premiere dans 4 cas combinant adriamycine (40-90 mg/m2)-cisplatine (100 mg/m2) et adjuvante a la radiotherapie dans 4 cas. La dose moyenne de radiotherapie etait de 72 Gy (70 a 75). Le delai median de survenue des TS etait de 9 ans (3 a 17). Il s’agissait de carcinomes epidermoides bien differencies des VADS dans 4 cas, de fibrosarcomes cervico-mandibulaires (2 cas), osteosarcomes du massif facial (2 cas), d’un glioblastome temporal et de deux carcinomes basocellulaires du nez et de la tempe. Le traitement de la tumeur secondaire a comporte une chirurgie seule dans 4 cas et une chimiotherapie seule dans 7 cas. Aucun des patients n’a ete reirradie. La survie mediane etait de 17 mois, 4 patients sont decedes, et 7 sont vivants dont 4 en remission (24+, 36, 36 et 48+ mois) et 3 en evolution tumorale (8, 16 et 18 mois). Conclusion Les tumeurs secondaires apres traitement du cancer du cavum sont rares mais de mauvais pronosticn, justifiant leur detection et leur depistage.

Introduction La radiotherapie cervico-faciale constitue une cause frequente d’insuffisance endocrinienne, volontiers meconnue chez l’adulte. Elle est susceptible d’alterer la qualite de vie et l’etat de sante des patients dont la survie s’est par ailleurs beaucoup amelioree au cours des dernieres annees. Patients et methodes Nous avons mene une etude transversale qui a concerne 55 patients traites par radiotherapie cervico-faciale pour cancer du cavum. Tous patients ont beneficie d’un dosage de la prolactinemie. Resultats L’hyperprolactinemie a ete constatee chez 34,52 % des cas ( n = 19/55) touchant 52,38 % des femmes ( n = 11) et 23,5 % des hommes ( n = 8). Le taux moyen de la prolactinemie etait de 880,8 ± 486,9 mUI/L (440 a 2140 mUI/L). L’intervalle entre la radiotherapie et la decouverte de l’hyperprolactinemie etait en moyenne de 8,4 ± 4,5 ans (extremes :1 et 15 ans). L’hyperprolactinemie etait symptomatique chez 2 patients qui ont presente une galactorrhee. Une amenorrhee secondaire a ete constatee chez 4 femmes. Chez l’homme, nous avons constate une dysfonction erectile chez 4 patients et une gynecomastie chez un seul patient. L’hyperprolactinemie etait associee a une insuffisance gonadique, a une hypothyroidie centrale, une insuffisance somatotrope et une insuffisance corticotrope dans respectivement 5,3 % ( n = 1), 31,6 % ( n = 6), 89,5 % ( n = 17) et 26,3 % des cas ( n = 5). Nous avons egalement trouve que l’hyperprolactinemie etait significativement plus frequente chez les femmes ( p = 0,029) et correle a la dose de radiotherapie totale appliquee ( p = 0,03). Conclusion L’hyperprolactinemie survenant au decours d’une radiotherapie pour cancer du cavum etait frequente et precoce chez nos patientes temoignant de l’atteinte hypothalamique.

Objectifs Le but de notre travail est d’evaluer la prevalence et les caracteristiques radiologiques des meatstases osseuses des carcinomes nasopharynges indifferencies (UCNT) initialement localises. Materiels et methodes Etude retrospective de 66 patients traites pour un carcinome nasopharynge indifferencie entre janvier 2001 et decembre 2002. Dix-sept patients ont eu une metastase osseuse explores par une scintigraphie osseuse et un bilan radiologique standard. Six patients ont eu une IRM. Resultats Parmi 66 patients suivis pour un UCNT, 17 ont developpe une ou plusieurs localisations osseuses secondaires donc la prevalence de 25,75 %. Ces metastases osseuses ont complique dans 10 cas des stades T3 ou T4 et N3 et dans 3 cas des stades T3 ou T4 et N2. Uniquement trois patients ayant un stade T4 N0 ont developpe des metastases. Le dernier cas etait un stade T2 N1. L’âge moyen de nos patients a ete de 42,8 ans et le sex ratio a ete de 10 hommes et 7 femmes. Chez les 17 patients, il y avait 41 localisations de metastases osseuses. Cinq patients avaient une localisation unique. Les 41 localisations ont ete reparties en 26 meatstases axiales et 15 peripheriques. Parmi ces metastases il y avait 20 lesions osteocondensantes, 11 osteolytiques et 10 mixtes. Conclusion La survenue des metastases osseuses est relativement frequente au cours des UCNT localises. Elles compliquent surtout les stades N3 qui doivent etre consideres a haut risque imposant une surveillance systematique par une scintigraphie osseuse.