Search

Resume Objectif Etudier l’applicabilite des equations de reference plethysmographiques propres aux adultes natifs de l’Est Algerien (ER-EA, Constantine, altitude = 694 m) sur une population d’adultes sains natifs d’Alger (altitude = 153 m). Methodes Les parametres plethysmographiques de 453 adultes sains natifs d’Alger (234 femmes ; âge : 45 ± 15 ans, taille : 1,66 ± 0,10 m, poids : 73 ± 14 kg) ont ete compares avec ceux predits par les ER-EA. Les pourcentages des adultes ayant un deficit ventilatoire obstructif (DVO) ou restrictif (DVR) ou une distension pulmonaire ont ete determines. Les ER-EA seront considerees comme inapplicables si les differences entre les parametres mesures et les valeurs predites sont statistiquement significatives et si plus de 5 % des adultes ont un DVO et/ou un DVR et/ou une distension pulmonaire. Resultats Les ER-EA ont surestime significativement le VEMS de 0,27 ± 0,39 L, le DEMM de 0,52 ± 0,75 L/s, le DEM25 % de 0,75 ± 0,56 L/s, le DEM50 % de 0,85 ± 1,02 L/s, le DEM75 % de 0,28 ± 1,25 L/s, la CVL de 0,21 ± 0,50 L, la CPT de 0,31 ± 0,62 L, le VRE de 0,06 ± 0,48 L, la CI de 0,27 ± 0,48 L, et les rapports VEMS/CVL et VEMS/CVF de 0,03 ± 0,05. Les ER-EA ont sous-estime significativement le VR/CPT de 0,01 ± 0,05. Le pourcentage des adultes sains ayant un DVO, un DVR ou une distension pulmonaire etait de 14,35 %, 8,83 % et 5,74 %, respectivement. Conclusion Les ER-EA sont inapplicables aux adultes natifs du Nord Algerien.

Accumulating evidence supports that the viral-induced hyper-inflammatory immune response plays a central role in COVID-19 pathogenesis. It might be involved in the progression to acute respiratory distress syndrome (ARDS), multi-organ failure leading to death. In this study, we aimed to evaluate the prognostic value of the immune-inflammatory biomarkers in COVID-19, then determine optimal thresholds for assessing severe and fatal forms of this disease.153 patients with confirmed COVID-19 were included in this study, and classified into non-severe and severe groups. Plasmatic levels of interleukin 6 (IL6), C-reactive protein (CRP), soluble-IL2 receptor (IL2Rα), procalcitonin (PCT) and ferritin were measured using chemiluminescence assay. Complete blood count was performed by Convergys 3X® hematology analyzer. Our results demonstrated that the peripheral blood levels of IL6, PCT, CRP, ferritin, IL2Rα, white blood cell count (WBC), neutrophil count (NEU), neutrophil-to-lymphocyte ratio (NLR), derived neutrophil-to-lymphocyte ratio (d-NLR) were significantly higher in severe forms of COVID-19. The ROC curve analysis showed that IL6 was the most accurate inflammatory biomarker. The calculated cutoff of IL6 (42 pg/ml) could correctly classify > 90% of patients regarding their risk of severity (area under ROC curve (AUROC) = 0.972) and the threshold value of 83 pg/ml was highly predictive of the progression to death (AUROC = 0.94, OR = 184) after a median of 3 days. Besides, IL-6 was positively correlated with other inflammatory markers and the kinetic analysis highlighted its value for monitoring COVID-19 patients. PCT and NLR had also a high prognostic relevance to assess severe forms of COVID-19 with corresponding AUROC of 0.856, 0.831 respectively. Furthermore the cut-off values of PCT (0.16 ng/ml) and NLR (7.4) allowed to predict mortality with high accuracy (se = 96.3%, sp = 70.5%,OR = 61.2)’ (se = 75%, sp = 84%, OR = 14.6).The levels of these parameters were not influenced by corticosteroid treatment, which make them potential prognostic markers when patients are already undergoing steroid therapy.

Objectif L’objectif de notre etude est de determiner le profil anthropometrique, ventilatoire, metabolique et le statut inflammatoire des diabetiques atteints de SAHOS et le retentissement de celui-ci sur l’evolution du diabete. Methodes Quinze diabetiques de types II du genre masculin, non fumeurs atteints de SAHOS diagnostiques a l’aide d’un polysomnographie de type Weinmann ont ete explores dans une unite d’EFR a l’aide d’un un spirometre de type ZAN (ATS/ERS 2005). Un dosage de la glycemie, (HBA1c), bilan lipidique et un bilan inflammatoire ont ete pratiques. Resultats L’âge moyen est de 53 ans, le profil anthropometrique tend vers l’obesite (IMC = 31,5), les resultats spirometriques sont marques par une CVL Conclusion Le diabete de type II et le SAHOS ne presente pas une simple association, mais il existe des liens de causalite entre les deux maladies. Cette association aggrave les consequences sur les fonctions ventilatoire et metabolique L’EFR permet d’objectiver les consequences respiratoires du diabete et SAHOS et permet d’adapter le traitement par pression positive PPC.

Introduction Le cancer du poumon constitue un probleme de sante publique, son incidence ne cesse d’augmenter, liee essentiellement au tabagisme. En effet et malgre toutes les avancees de l’exploration, le diagnostic reste tardif. L’objectif de notre etude est de decrire les aspects epidemiologiques, cliniques, paracliniques et evolutifs des cancers bronchiques primitifs (CBP). Methodes Nous rapportons une etude retrospective portant sur 206 cas de CBP, colliges au service de pneumologie de l’EPH de Rouiba. Resultats Il s’agit de 206 sujets, 88,8 % d’hommes, l’âge moyen a ete de 63,6 ans. 80,6 % des patients ont ete des fumeurs avec une consommation moyenne de 41 P/A. Le delai moyen entre le debut des symptomes et la premiere consultation a ete de 82 j, avec des extremes allant de 1 a 540 j. La symptomatologie revelatrice a ete essentiellement la toux dans 55,8 %, la douleur thoracique 46,6 %, la dyspnee 27,7 %, l’hemoptysie 19,9 %, la dysphagie 1,9 %, la dysphonie 3,4 %, un syndrome cave superieur 2,9 %, des adenopathies peripheriques 17,5 %. La lesion a ete de topographie droite dans 67,5 % des cas, bilateral 11,6 % des cas, et apicale dans 16,6 % des cas, associe a une lymphangite carcinomateuse dans 6,3 % des cas, une lyse costale dans 9,7 % des cas, et une atteinte pleurale dans 21,4 % des cas. Le diagnostic a ete confirme par la biopsie bronchique dans 50,2 % des cas, par une biopsie transparietale dans 33,8 % des cas, une biopsie pleurale dans 9,8 %, d’une adenopathie peripherique 6,4 % et une biopsie chirurgicale dans 5,9 % des cas. Le type histologique a ete un adenocarcinome dans 53,7 % des cas, un carcinome epidermoide 27,1 %, un CPC 12,8 %, autres types histologiques dans 6,3 %. Des localisations secondaires ont ete retrouvees au niveau cerebral dans 6,9 % des cas, hepatique 9,4 %, surrenalienne 8,4 %, et osseuse dans 10,3 % des cas. Une exposition professionnelle aux produits petroliers et a la fumee de diesel ont ete notee dans 14,6 % chacune, a la silice 6,3 %, la profession d’agriculteur dans 6,3 %, de plombier 2,9 %. Soixante-dix pour cent des tumeurs ont ete diagnostiques au stade IV, 19,7 % au stade III B, 5,2 % au stade III A, 2,1 % II B, 3,1 % II A. Une chimiotherapie a ete instauree dans 89,3 %, et un traitement chirurgical dans 10,7 % des cas. Conclusion Le cancer bronchique primitif est un fleau mondial, constitue la premiere cause de mortalite par cancer de par le monde, predomine chez l’homme adulte fumeur, de diagnostic souvent tardif, ce qui explique en partie leur mauvais pronostic malgre les avances therapeutiques.

Introduction L’obesite influe negativement certains parametres fonctionnels respiratoires par une reduction des volumes pulmonaires, liee a la modification des proprietes elastiques des poumons et de la paroi thoracique. Methodes Il s’agit d’une etude transversale prospective realisee chez des sujets adultes sains non fumeurs, qui ont subit tous, et apres la mesure des parametres anthropometriques, une plethysmographie corporelle totale selon les criteres de l’ATS/ERS, puis ont ete devises en deux groupes en fonction de l’IMC, entre 16,7 a 24,9 kg/m2 vs 30 a 34,9 kg/m2 dont l’objectif est de verifier l’impact de l’IMC sur les differents variables ventilatoires. Resultats Il s’agit de 200 sujets sains non fumeurs avec un âge moyen de 42,7 ans ± 17,2, les sujets de sexe feminin ont represente 57 % de la totalite de l’echantillon, la moyenne de l’IMC a ete de 25,9 kg/m2. La comparaison des resultats des 2 groupes a ete respectivement de 116 sujets vs 84 pour une IMC moyenne de 21,7 vs 31,9 kg/m2, et a retrouve une CVF de 4,22 L vs 3,8 L, un VEMS de 3,4 L vs 3,01 L, un rapport VEMS/CVF de 80,7 % vs 78,9 %, une CRF 3,5 L vs 3 L, un VR de 1,85 L vs 1,86 L et une CPT de 6,03 L vs 5,69 L. L’analyse statistique a retrouve que l’IMC est negativement correle a tous les parametres de la courbe debit–volume p Conclusion Il ressort de ce travail que l’IMC et la masse grasse ont un impact negatif sur les debits et les volumes pulmonaires et particulierement sur la CRF, et que la masse maigre a un impact positif particulierement sur le VEMS. Ces resultats montrent les particularites des sujets obeses et aident le clinicien a interpreter les resultats de leur exploration fonctionnelle respiratoire.

Introduction Le syndrome de Pancoast-Tobias est un ensemble radio-clinique de nevralgies cervico-brachiales (NCB) du territoire C8-D1, d’un syndrome de Claude Bernard Horner et d’une opacite apicale avec ou sans lyse costale et/ou vertebrale. Methodes Il s’agit d’une etude retrospective dont l’objectif est de determiner les caracteristiques epidemiologiques, cliniques, histopathologiques et therapeutiques des cas de syndrome de Pancoast et Tobias secondaire a un cancer bronchique primitif pris en charge au service de pneumologie de l’EPH de Rouiba. Resultats Nous rapportons 23 cas de syndrome de Pancoast-Tobias colliges du mois d’aout 2012 a juillet 2015, ce qui represente 10,6 % des cancers bronchiques. La moyenne d’âge etait de 53,2 ans, exclusivement masculine. Le tabagisme retrouve chez 95,6 % des cas. La NCB etait presente dans 91,3 % des cas, le syndrome de Claude-Bernard-Horner dans 21,7 %. L’examen clinique : des adenopathies peripheriques 3 cas, un syndrome cave superieur dans 2 cas et un syndrome d’epanchement liquidien dans 3 cas. La radiographie thoracique : une opacite du sommet dans tous les cas, une lyse costale dans 53 %. La TDM : un aspect tumoral dans tous les cas, une lyse costale dans 78,2 % et vertebrale dans 2 cas. La bronchoscopie : une stenose tumorale 26 % des cas, un bourgeon 26 % des cas, une infiltration 34,8 %, la fibroscopie etait normale 30,4 %. Le diagnostic est pose par ponction biopsie transparietale dans 52,2 % des cas, par fibroscopie 39,1 %, biopsie ganglionnaire 8,7 %, et biopsie pleurale 13 %. Le type histologique predominant etait l’adenocarcinome dans 65,2 %, suivi exclusivement par le carcinome epidermoide dans 34,8 %. Stade IV retrouvait dans 60,9 %, stade IIIb 21,7 %, IIIa 8,7 % cas, IIb 8,7 %, le traitement chirurgical a ete preconise dans 17,4 % cas. Conclusion Le syndrome de Pancoast-Tobias reste frequent comme mode revelateur du carcinome bronchique essentiellement masculine, domine par l’adenocarcinome et le carcinome epidermoide.

Introduction Pathologie chronique, lourde de consequences, de prise en charge difficile, decrite par Laennec en 1819, les DDB est une augmentation permanente et irreversible du calibre des bronches avec destruction de la charpente fibrocartilagineuse. Methodes Etude retrospective de 58 dossiers de malades colliges et suivis dans le service de pneumologie de l’EPH Rouiba de janvier 2011 a juillet 2015. Resultats Nous rapportons une serie de 58 cas de DDB observes dans le service de pneumologie de l’EPH de Rouiba (janvier 2011 a juillet 2015) avec une predominance feminine (36 femmes/22 hommes), la moyenne d’âge est de 53,79 ans (extreme 17–85 ans). Le tabagisme est note chez 12 patients. Un antecedent de DDB est retrouve chez 40 cas (dont 4 operes), de tuberculose pulmonaire chez 11 cas et aucun antecedent chez 3 cas. La symptomatologie est faite d’une bronchorrhee dans 35 cas, une hemoptysie 21 cas, une dyspnee 16 cas, et une fievre 12 cas. Le telethorax montre des images typiques de DDB dans 38 cas (29 bilaterales/9 unilaterales). La TDM confirme les DDB dans tout les cas. La fibroscopie bronchique est faite chez 32 patients dont 34 % etait normale. La spirometrie est realisee chez 25 malades montrant un syndrome mixte chez 17 cas, restrictif chez 4 cas et normal dans 4 cas. Le germe de la surinfection etait le Pseudomonas aeruginosa dans 8 cas le Streptococcus pneumoniae dans 2 cas et Mycobacterium Tuberculosis (BK) dans 2 cas et 1 cas de Candida albicans . Le traitement etait en fonction de la symptomatologie (antibiotherapie 43 cas, antifongique 1 cas, traitement symptomatique de l’hemoptysie 21 cas, antituberculeux 2 cas, et une kinesitherapie pour 37 cas), le traitement chirurgical etait indique pour 2 cas. L’evolution etait favorable pour la majorite des patients (3 deces). Conclusion La dilatation des bronches est une pathologie frequente dans notre pays comme tout les pays en developpement, necessitent une prise en charge multidisciplinaire. Ses etiologies restent dominees par la tuberculose et les infections respiratoires infantiles.

Introduction Le tabagisme est reconnu comme la cause principale du cancer bronchique, cependant l’incidence de cette maladie chez le non-fumeur ne cesse d’augmenter. Methodes Afin de determiner le profil epidemiologique, clinique et histologique du cancer bronchique chez le sujet non fumeur, une etude retrospective a ete menee au service de pneumologie de l’EPH Rouiba durant la periode allant de 2012 a 2014. Resultats Vingt-quatre cas ont ete colliges. Il s’agit de 20 femmes (83 %) et de 4 hommes (17 %) sans aucune habitude toxique. L’âge moyen etait de 63,7 ans. Les symptomes cliniques etaient domines par la toux (58 % des cas), la douleur thoracique (54 % des cas) et la dyspnee (21 %). L’examen clinique mettait en evidence un syndrome de condensation pulmonaire dans 5 cas (21 %), un syndrome d’epanchement pleural liquidien dans 11 cas (46 %), la presence d’adenopathies peripheriques dans 2 cas (8 %) et etait sans particularites dans 6 cas (25 %) La confirmation histologique etait obtenue par la biopsie pleurale dans 9 cas (37,5 %), la biopsie bronchique dans 8 cas (33,5 %), la biopsie transparietale dans 5 cas (21 %) et la biopsie ganglionnaire et chirurgicale dans un cas respectivement (4 %) Le type histologique est represente par l’adenocarcinome chez tous les patients (100 %). Le bilan d’extension montrait que le cancer etait metastatique dans 92 % des cas. Conclusion L’incidence du cancer bronchique est en augmentation chez le non-fumeur, mais il semble plus frequent chez les femmes. Le type histologique dominant est l’adenocarcinome.

Introduction Le pneumothorax spontane secondaire est une pathologie frequente. Il survient sur un poumon malade, moins bien tolerent que le PNO spontane primaire, et il peut decompenser la pathologie pulmonaire sous-jacente. Le choix du traitement depend de plusieurs parametres (nombre des episodes de recidives, le volume d’air dans la cavite pleurale, l’etat de la fistule pleurale, la bi-lateralisation de l’atteinte, et meme de l’etat general du malade). Methodes Il s’agit d’une etude retrospective sur 100 dossiers de malades hospitalises dans le service de pneumologie de l’EPH de Rouiba pour PNO sur 2 ans (juillet 2013–juillet 2015) dont 19 cas de PNO sont secondaires. Resultats Il s’agit de 3 femmes et 16 hommes, l’âge moyen est de 51 ans (extremes 28–74 ans), le tabagisme est de 78,94 % (15 hommes). Huit patients sont suivis des bronchopathie chroniques BPCO, 8 malades deja traites pour tuberculose pulmonaire, 2 patients sont asthmatiques, un antecedent de dilatation des bronches, une aspergillose pulmonaire, et une embolie pulmonaire. L’hospitalisation etait pour le premier episode pour 14 cas, 2e episode 4 cas, 1 cas pour le 3e episode. La radiographie thoracique a confirme le diagnostic pour tous les cas en montrant un PNO droit dans 10 cas (52,63 %), un PNO total dans 9 cas (47,36 %), des images evocatrices de l’etiologie dans 5 cas (26,31 %). La TDM est faite pour un seul cas de BPCO. Le traitement etait le plus souvent un drainage pleural (84,21 %), 2 exsufflations, un malade a ete traite chirurgicalement. L’evolution etait favorable pour tous les patients. Conclusion Malgre son caractere souvent benin, le PNO peut etre a l’origine de detresse respiratoire et meme de deces surtout quand il survient sur un poumon malade, ce qui necessite une attention plus particuliere.

Introduction Les bronchectasies sont definies par une augmentation permanente et irreversible du calibre bronchique. L’association DDB et maladies de systeme, de connaissance recente, favorise par l’avenement de la TDM thoracique, ne semble pas fortuite. Methodes Afin d’identifier le profil radioclinique et immunologique des DDB associe aux maladies de systeme, nous avons mene une etude retrospective portee sur 20 observations, colligees dans un service de pneumologie. Resultats Nous rapportons 20 observations de DDB associes a des maladies auto-immunes. Il s’agit de 14 femmes et 6 hommes, âge moyen de 60,3 ans (25,82). La maladie de systeme a precede la DDB dans 7 cas, revele par celle-ci dans 13 cas. La symptomatologie respiratoire a ete dominee par la suppuration bronchique dans 50 % des cas, l’hemoptysie 15 % des cas, la dyspnee 35 % des cas. La TDM thoracique a revele des DDB kystiques dans 85 % des cas, cylindriques 15 % des cas, bilaterales dans 85 % des cas, associees a un verre depoli dans 30 % des cas et une fibrose 35 % des cas. Pour les cas de DDB revelant des maladies de systemes, le bilan immunologique a ete positif dans tous les cas, les FAN positif dans 92,3 % des cas, les ANCA 30,7 % des cas, anti-SSA SSB 23 %, anti-CCP 15,4 %, FR 30,7 %, antiTPO 1 cas, et antijo1 dans 1 cas, une hypereosinophilie a ete constate dans 35 % des cas. L’inventaire des maladies systemiques associees a des DDB a ete domine par la PR dans 50 % des cas (isole dans 35 % des cas), un syndrome de Gougerot-Sjogren (SGS) dans 20 % des cas, un LES 10 % des cas, un RCUH 10 % des cas, syndrome anti-synthetase 1 cas, un syndrome de Churg et Strauss (SCS) 1 cas, des chevauchements ont ete constates dans 3 cas : (PR + RCUH, PR + SCS, PR + SGS), a noter 3 cas d’auto-immunite non specifique. Les germes de surinfection incrimines ont ete le Pseudomonas aeruginosa dans 25 % des cas, Escherichia coli 2 cas, Candida albicans 1 cas, BGN 1 cas, Le profil fonctionnel a ete analyse dans 12 cas et a objective un deficit ventilatoire de type restrictif dans 41,6 %, mixte 16,6 % et obstructif 1 cas, associe a un effondrement des debits peripheriques dans 16,6 %, un HTAP a ete retrouve dans 3 cas, et on deplore un cas de deces. Conclusion Les dilatations des bronches sont une cause considerable de morbi-mortalite, malgre la facilite du diagnostic positif, elles posent un probleme de diagnostic etiologique. A travers ce travail, les auteurs ont etudie les particularites radiocliniques et immunologiques de cette affection, et insistent sur une prise en charge specifique.

Introduction Les pneumonies aigues communautaires (PAC) sont des infections respiratoires aigues basses acquises en milieu extrahospitalier. Bien qu’elles puissent survenir a tout âge, les pneumonies aigues communautaires touchent volontiers le sujet âge avec comorbidites. Methodes Etude retrospective des cas de pneumonies aigues communautaires touchant le sujet âge de plus de 65 ans, hospitalise dans le service de pneumologie de l’EPH de Rouiba sur une periode de 2 ans (janvier 2014 a decembre 2015). L’objectif de l’etude est d’etudier la presentation clinique, radiologique, biologique, les comorbidites associees, le traitement administre et l’evolution des pneumonies aigues communautaires chez le sujet âge. Resultats Sur 107 dossiers colliges de pneumonie aigue communautaire, 38 concernaient des sujets âges de plus de 65 ans, repartis en 19 hommes et 19 femmes. L’âge moyen etait de 75,5 ans, avec des extremes allant de 66 a 93 ans. Une comorbidite etait retrouvee dans 100 % des cas, dominee par l’hypertension arterielle et le diabete de type 2. Le nombre de comorbidites chez un meme patient variait de 1 a 5. Les signes generaux etaient retrouves dans 89 % des cas, les signes fonctionnels respiratoires dans 94 % des cas et les signes extra-respiratoires dans 10 % des cas. L’examen clinique retrouvait un syndrome de condensation dans 63 % des cas. La radiographie du thorax objectivait une pneumonie alveolaire dans 58 % des cas, une pleuropneumonie dans 26 % des cas, une pneumonie excavee dans 11 % des cas et une broncho-pneumonie dans 5 % des cas. Une atteinte radiologique bilaterale etait retrouvee dans 16 % des cas. L’hyperleucocytose etait retrouvee dans 71 % des cas. La fibroscopie bronchique a ete realisee dans 32 % des cas et la TDM thoracique dans 39 % des cas. Une antibiotherapie probabiliste avait ete instauree des l’admission chez tous les patients. La duree moyenne d’hospitalisation etait de 16,5 jours. L’evolution etait favorable dans 87 % des cas, 1 sortie contre avis medical. Nous deplorons 4 deces. Conclusion Les pneumonies aigues communautaires du sujet âge constituent un des problemes de sante publique les plus preoccupants. Elles sont la maladie infectieuse la plus frequente et la premiere cause de mortalite par infection dans le monde. Son evolution depend de la rapidite et la qualite de la prise en charge therapeutique.

This study is the first to report epidermodysplasia verruciformis (EV) associated with ARTEMIS deficiency in a young adult. This broadens the clinical scope of ARTEMIS deficiency, and provides a new genetic etiology for susceptibility to EV.

Introduction Les DDB decrite par Laennec en 1819, sont definies par une augmentation permanente et irreversible du calibre des bronches avec alteration de leur fonction, les bronchectasies pose souvent un probleme de diagnostic etiologique. Methodes Afin d’identifier le profil radiocliniques et etiologique des patients presentant des bronchectasies, nous avons mene une etude retrospective porte sur des dossiers de patients presentant des DDB colliges et suivis durant 5 ans. Resultats Nous rapportons une serie de 90 observations, avec une predominance feminine de 61,1 %, la moyenne d’âge est de 53,8 ans (20–82). Le tabagisme est note chez 10 % des patients. Les antecedents : une tuberculose pulmonaire dans 18,9 % des cas, BPCO 10 % des cas, asthme 12,2 % des cas, diabete 16,7 % des cas, HTA 18,9 % des cas, pathologie thyroidiennes 12,2 % des cas et de pathologie herniaire dans 6,7 % des cas, patients operees pour DDB 6 cas. Le tableau clinique a ete domine par une bronchorrhee dans 47,8 % des cas, une hemoptysie 35,5 % des cas, une dyspnee 22,2 % des cas. L’imagerie a confirme le diagnostic de DDB, de type kystique dans 88,9 % des cas et cylindrique 11,1 % des cas, bilaterales dans 68 % des cas. L’EFR a ete evaluee chez 29 patients, objectivant un deficit ventilatoire mixte 24,1 % des cas, restrictif 56,6 % des cas, un DVO 2 cas et normal dans 3 cas. Les micro-organismes incrimines ont ete le Pseudomonas aeruginosa 15,5 % des cas, Escherichia coli 5,5 % des cas (BLSE dans 2 cas), Acinetobacter 2 cas, l’ Haemophilus influenzae 2 cas, BGN 2 cas et Mycobacterium tuberculosis 2 cas, un Candida albicans 10 % des cas, et un Aspergillus (serologie positif) 1 cas. Les facteurs etiologiques ont ete identifies dans 54,4 % des cas, la tuberculose pulmonaire dans 18,9 % des cas, une maladie de systeme dans 22,2 % des cas, une dyskinesie ciliaire 7,8 % des cas, DICV 3,3 % des cas, Tracheobronchomalacie 1 cas et un deficit immunitaire acquis (azathioprine, greffe renale) 1 cas. A noter des formes familiales dans 5,55 % des cas. Tous les patients ont beneficies d’une antibiotherapie et une kinesitherapie, et l’evolution a ete vers une IRC dans 18,9 % des cas, une HTAP 10 % des cas, et une OLD 7,8 % des cas, on deplore 3 cas de deces. Conclusion Les DDB sont une pathologie frequente, de cause multiple, dominee par la tuberculose, les maladies auto-immunes, et les dyskinesies ciliaires, leur prise en charge necessite un bilan etiologique approfondi a la recherche d’une cause specifique, pour une prise en charge personnalisee multidisciplinaire.

Introduction La tuberculose ganglionnaire (TG) constitue la localisation extrapulmonaire la plus frequente, et pose encore un probleme de diagnostic, et de prise en charge therapeutique. Methodes Il s’agit d’une etude retrospective portee sur les dossiers de nouveaux cas de tuberculose ganglionnaire colliges et suivis durant 3 ans. Le but de ce travail et d’etudier le profil epidemiologique, clinique, therapeutique et evolutif de la tuberculose ganglionnaire sous le regime 2RHZ/4RH. Resultats Nous rapportons 33 observations de TG sur un ensemble de 108 cas de tuberculose (toutes formes confondues), soit une incidence de 30,55 %. La moyenne d’âge a ete de 35,3 ans (10 a 84), avec une predominance feminine nette de 84,8 %. L’interrogatoire a retrouve les antecedents suivants ; un cas de diabete, 5 cas d’HTA, un cas de maladie rhumatismale sous methotrexate, un cas de maladie psychiatrique et un cas de pathologie neoplasique. Les localisations ont ete principalement cervicales et dans 85 % des cas, suivi par l’atteinte mediastinale et axillaire dans respectivement 9 % et 6 % des cas. La radiographie du thorax a ete pratiquee dans tous les cas, et a objective des anomalies uniquement dans 9 % des cas, a type d’adenopathies mediastinales dans 6 %, et des nodules pulmonaires dans 6 % des cas. L’IDR a la tuberculine a ete pratique dans 79 %, et a ete positifs dans 93 % des cas. Le diagnostic a ete confirme par une etude cytologique ou histologique dans 85 % des cas. Le regime therapeutique antibacillaire a ete le : 2RHZ/4RH dans 94 % des cas. La duree du traitement a ete de 6 mois dans 49 % des cas, une prolongation du traitement a ete necessaire dans 42 % des cas, a savoir ; de 7 a 9 mois dans 22 % des cas, et de 10 a 12 mois dans 20 % des cas. A noter 9 % de cas perdue de vue. L’evolution a ete favorable marquee par une regression complete des adenopathies dans 77 %, la persistance d’un reliquat ganglionnaire dans 20 % et une fistulisation dans un cas. Conclusion La tuberculose ganglionnaire constitue avec l’atteinte pleurale, une des formes les plus frequentes de la tuberculose extrapulmonaire, les aires ganglionnaires cervicales sont les plus frequemment affectees. Le diagnostic repose sur l’etude cytologique et histopathologique, la majorite des cas de tuberculoses ganglionnaires sont traites pendant une duree superieure a 6 mois. Des etudes supplementaires sont necessaires pour standardiser le regime et la duree du traitement de la tuberculose ganglionnaire.

Introduction La nouvelle classification des patients atteints de BPCO (Gold 2011) repose d’une part, sur les symptomes ressentis par le patient, qui sont quantifies par le COPD assessment test (CAT) et de l’echelle modifiee « Medical Research Council Dyspnea Scale » (mMRC), et d’autre part, sur le degre de severite de l’atteinte fonctionnelle pulmonaire (stades Gold I–IV) et sur le nombre d’exacerbations au cours de l’annee passee. Sur cette base, les quatre groupes A, B, C et D ont ete definis. Elle est d’application difficile (calcul de mMMRC, CAT et le nombre d’exacerbations) mais beaucoup plus proches de la realite. Le but est d’evaluer le traitement de malades BPCO et le comparer aux recommandations Gold 2007 et Gold 2011. Methodes Etude prospective d’une serie de 140 patients atteints de BPCO traites et suivis durant 3 ans. Le traitement a ete base sur les recommandations Gold 2007 et majore ulterieurement si persistance des symptomes ou exacerbations nombreuses. La comparaison est faite a la fin des trois annees. Resultats L’âge moyen de la population etait de 68,23 ± 8,42 ans, le diagnostic de BPCO a ete fait en moyenne 5,37 ans auparavant, 25 patients (17,85 %) etaient au stade 1, 65 (46,43 %) au stade 2, 43 (30,71 %) Gold 3 et 7 (5 %) GOLD 4. La classification GOLD 2011 donne les pourcentages suivants : 31 (22,14 %) au stade A, 48 cas (34,28 %) stade B, 24 cas (17,14 %) stade C et 37 cas (26,42 %) stade D. Cinquante-quatre pour cent etaient conformes aux recommandations Gold 2007 contre 72 % pour les recommandations 2011 ( p : 0,06). Le nombre de malades prenant des corticoides inhales etait de 57 cas alors qu’il n’y a que 40 cas aux stades 3 et 4. 61 patients stades C et D. La conduite therapeutique reellement pratiquee sur le terrain est plus proche des recommandations 2011 que 2007 qui ne prend que le VEMS comme element de decision therapeutique. Conclusion Dans le cadre de la BPCO, toute tentative de classification dans l’optique de permettre une amelioration de la prise en charge de cette affection merite d’etre saluee et encouragee, meme difficile a appliquer.

Introduction Les hemopathies malignes sont un ensemble d’affections caracterisees par une proliferation maligne aux depens du tissu hematopoietique et des ganglions lymphatiques. Les localisations thoraciques de ces affections sont frequentes et tres variees, mais rarement revelatrices de la maladie. But Etudier les caracteristiques epidemiologiques et radio-cliniques des manifestations respiratoires revelatrices d’une hemopathie maligne. Methodes Etude retrospective (2012–2015) menee au service de pneumologie de l’hopital de Rouiba a Alger ayant interesse les patients presentant une hemopathie maligne. Resultats Vingt cas ont ete colliges, 13 hommes et 7 femmes, l’âge moyen etait de 31,8 ans, le tableau clinique etait domine par la toux et la dyspnee (60 % des cas), l’examen clinique mettait en evidence des adenopathies peripheriques dans 12 cas (60 %), un syndrome cave dans 4 cas (20 %), un epanchement pleural dans 5 cas (25 %). La radiographie et la TDM thoracique montraient un elargissement mediastinal dans 8 cas (40 %), des adenopathies mediastinales dans 5 cas (25 %), un epanchement pleural dans 5 cas (25 %), un trouble de la ventilation dans 2 cas (10 %). La confirmation diagnostique etait obtenue par la biopsie ganglionnaire dans 10 cas (50 %), la biopsie transparietale dans 4 cas (20 %), la biopsie pleurale dans 3 cas (15 %), la thoracotomie et le myelogramme dans 1 cas chacun. La maladie de Hodgkin etait diagnostiquee chez 55 % des patients, le lymphome malin non hodgkinien chez 40 %, la leucemie aigue chez 5 %. Conclusion A travers cette etude nous soulignons le polymorphisme radio-clinique des manifestations respiratoires revelatrices des hemopathies malignes.

Introduction La prise en charge du PNO et surtout la technique therapeutique a utilise en premiere intention (exsufflation ou drainage) reste d’actualite. Le choix du geste est guide par la situation clinique et depend de l’operateur. Methodes Nous rapportons l’experience du service de pneumologie de l’EPH de Rouiba (Alger Est) dans la prise en charge immediate « medicale » avec une etude retrospective sur 100 dossiers de malades hospitalises durant une periode de 2 ans (juillet 2013–juillet 2015). Resultats La moyenne d’âge est 42,52 ans, avec une predominance masculine (88/12), le tabagisme est frequent (71 %), 79 % des malades presentent le PNO pour la premiere fois. La symptomatologie est dominee par la douleur thoracique (87 %) et la dyspnee (39 %). Le PNO etait droit a 56 %, gauche a 43 %, bilateral a 1 % ; il etait total a 72 %, partiel ou bride a 28 %. L’exsufflation etait preconisee dans 45 cas, le drainage thoracique dans 53 cas, le repos seul dans 1 cas, et la chirurgie dans 1cas. L’echec de 36 cas d’exsufflation a necessite le passage au drainage thoracique, et l’echec d’une exsufflation et de 2 drainages a necessite le recours a la chirurgie (preconisee pour 4 % des malades). L’evolution etait favorable pour 92 % des cas dans le service. Conclusion A travers notre etude, on peut conclure que le drainage thoracique est plus efficace par rapport a l’exsufflation a l’aiguille qui reste un geste plus facile et moins couteux mais moins fiable.

Introduction La mortalite par KC-B est en croissance continue dans les pays en voie de developpement consequence de l’intoxication tabagique. C’est une neoplasie decouverte dans plus de 75 % a un stade localement avance ou metastatique. L’adenocarcinome(ADK) est actuellement le type histologique predominant, l’utilisation du pemetrexed permet une amelioration de la survie de ces cancers. Le but de ce travail est d’apprecier les resultats du traitement du KC-B compare a la litterature. Methodes Etude retrospective de 324 dossiers de patients presentant un KC-B hospitalises en pneumologie de l’annee 2011 a 2015 : 290 patients et 34 patientes. Resultats L’âge moyen des hommes etait de 60,5 ± 11,7 ans et de 58,25 ± 12,8 pour les femmes. Quatre-vingt-deux pour cent des hommes etaient fumeurs ou ex-fumeurs, seules 3 femmes fumaient. Parmi les 324 patients, 76 % ont ete classes stades IIIB et IV, 266 (82,33 %) ont beneficie de chimiotherapie palliative, 29 cas (8,9 %) ont subi une radiotherapie palliative cerebrale pour metastases cerebrales. Neuf patients ont beneficie d’une radiotherapie decompressive pour syndrome cave superieure et 4 patients radiotherapie thoracique a visee antalgique. Vingt et une embolies pulmonaires et 23 thromboses veineuses ou arterielles ont beneficie d’une heparinotherapie. Les patients ont beneficie en moyenne de 3,7 cures de chimiotherapie a base de cisplatine associee a la navelbine ou gemcitabine ou le pemetrexed quand il s’agissait d’un adenocarcinome. La courbe de survie de ces patients retrouve une survie moyenne (a partir de la premiere cure) de 9,71 mois. Le taux de survie a 12 mois est de 47,3 %, a 24 mois de 30,1 %, et a 36 mois de 12,9 %. La survie des patients presentant une association cancer et maladie thrombo-embolique est de 6,3 mois. Conclusion Le KC-B reste mortel malgre l’apparition de nouvelles drogues (therapie ciblee), il sera en 2020 la 3 e cause de mortalite. La survie calculee dans notre serie (malgre legerement basse comparee a la litterature) temoigne du pronostic sombre de l’affection.

Introduction La BPCO est en constante augmentation dans la population generale, selon l’OMS, elle sera la 3e cause de mortalite en 2020. C’est une affection qui s’aggrave avec l’âge, les comorbidites plus frequentes chez les patients âges compliquant ainsi l’evolution. Le but de ce travail est de preciser les differences entre les sujets de plus et de moins de 65 ans. Methodes Etude prospective de 90 cas de BPCO diagnostiques et retenus sur un Tiffeneau Resultats Parmi les 90 patients de 68,39 ± 12,12 ans d’âge moyen, 57 patients avaient un âge > 65 ans et dont l’âge moyen etait de 74,66 ± 13,02 ans. Quatre-vingt-deux pour cent des hommes sont des fumeurs ou ex-fumeurs dont une femme, le tabagisme etait en moyenne de 28 P/A, l’exposition professionnelle etait retrouvee chez 18 patients (mine dans 2 cas, bâtiment et les travaux publics 8, fonderie 1, textile 3, soudage 2 et production laitiere dans deux cas. Les comorbidites sont plus frequentes dans le groupe > 65 ans avec 15,8 % d’HTA contre 9 % dans le groupe Conclusion La BPCO du sujet âge est a l’origine de lourds handicaps respiratoires et generaux necessitant une prise en charge multidisciplinaire. Un depistage des stades precoces permettra d’ameliorer le pronostic au long terme et la survie.

Introduction L’incidence de la tuberculose a microscopie positive est passee de 70 cas pour 105 h, en 1982 a 56,7 cas/105 h en 2012. Bien que le nombre total de cas de tuberculose ait diminue, le nombre de tuberculose extra-cellulaire (TEP) ne cesse d’augmenter. L’objectif de ce travail est d’apprecier l’evolution de l’incidence de la tuberculose pulmonaire (TP) et de la TEP durant les 6 dernieres annees. Dans une ville a l’est d’Alger dont la population est estimee a 66 000 h ( Tableau 1 ). Methodes Etude retrospective de 312 dossiers de tuberculoses toutes formes confondues (Tb) dont 179 cas de TEP et 133 cas de TP recenses de 2009 a 2014 au service de pneumologie de l’EPH de Rouiba. Resultats L’âge moyen des patients ayant contracte une TP etait de 46 ans pour les femmes et 51 ans pour les hommes. La tranche d’âge la plus touchee etait entre 20 et 30 ans. Les TEP ont interesse plus les femmes (SR : 1,49) contrairement a la TP (SR : 0,91). La TEP s’est localisee aux ganglions dans 41 %, pleurale dans 26,31 %, genito-urinaire dans 10,5 %, osteoarticulaire dans 1,9 %. Malgre que la tendance de la Tb est vers la diminution associee a une diminution de la que la TP, neanmoins la TEP a progresse des dernieres annees. Alors qu’elle representait moins du tiers de toutes les Tb avant 2000, actuellement elle depasse dans tous les cas la moitie des Tb. La Tb ganglionnaire a ete prouvee dans 91,5 % contrairement au genito-urinaire (57 %), la pleurale prouvee dans 75 % et l’osteo-articulaire dans 44 % seulement. Conclusion La recrudescence des TEP a ete observee dans plusieurs pays. Ce sont des localisations souvent difficiles a diagnostiquer d’ou l’interet de certains examens pour l’amelioration du diagnostic de ces localisations (test moleculaire rapide Xpert MTB/RIF, dosage de l’adenosine desaminase…).

Introduction L’hemoptysie correspond au passage du sang du secteur vasculaire thoracique vers le secteur aerien sous-glottique. Au cours des dilatations des bronches(DDB) l’hemoptysie est secondaire a une hyper-vascularisation bronchique. Methodes Nous rapportons une etude retrospective d’une serie de 58 cas de DDB hospitalises dans le service de pneumologie de l’EPH de Rouiba d’Alger entre janvier 2011 et juillet 2015. Resultats Il s’agit de 36 femmes et 22 hommes dont la moyenne d’âge est de 54 ans. On note des antecedents de tuberculose pulmonaire dans 19 % des cas, un deficit immunitaire primitif dans 2 %, des infections a repetition de l’enfance dans 62 %, une polyarthrite rhumatoide dans 2 %, une insuffisance respiratoire dans 5 %, un asthme dans 10 %, et une BPCO dans 3 %, et dans 5 % aucun antecedent n’a ete trouve. L’hemoptysie est notee dans 36 % (21 cas), elle etait minime dans 66,6 % (14/21) et de moyenne abondance dans 33,3 % (7/21). La TDM montre des DDB bilaterales dans 86 % et unilaterales dans 14 % des cas. La bronchoscopie faite pour 32 patients a montre l’origine du saignement dans 19 % des cas (4/21). Les causes identifiees sont la surinfection bacterienne dans 62 %, les sequelles de la tuberculose 14 %, et 24 % de causes inconnues. Le traitement etait base sur les hemostatiques, le traitement de l’etiologie et un traitement substitutif (transfusion sanguine). L’evolution etait favorable pour tous les hemoptysies. Conclusion L’hemoptysie est une complication redoutable des DDB pouvant mettre en jeu le pronostic vital, elle necessite une prise en charge rapide et adequate.

Introduction Le diagnostic de la sarcoidose mediastino-pulmonaire (SMP) repose sur la mise en evidence d’un granulome epithelioide et gigantocellulaire avec exclusion des autres granulomatoses. Les biopsies bronchiques apportent le diagnostic dans 60 % (70 % si presence de lesions macroscopiques et 30 % si aspect endoscopique normal. L’objectif de ce travail est d’apprecier le role et la rentabilite de l’endoscopie bronchique dans cette pathologie au niveau de notre service. Methodes Etude retrospective de 50 dossiers de patients ayant presente une SMP hospitalise au service de pneumologie de Rouiba durant 3 ans (2013–2015). Resultats Trenet-quatre femmes et 16 hommes ont ete collige, l’âge moyen etait de 51,44 ± 10,65 ans chez les femmes et 46,2 ± 10,5 ans chez les hommes. Soixante-dix pour cent (35 cas) ont consulte pour toux, 46 % (23 cas) pour dyspnee d’effort, 8 % (4 cas) pour des signes generaux et 10 % (5 cas) pour un erytheme noueux. La localisation thoracique a ete de decouverte fortuite dans 20 % des cas. Dans 49,3 % la sarcoidose etait localisee au thorax. Trente-deux pour cent etaient au stade 1, 44 % au stade 2, 16 % au stade 3 et 8 % au stade 4. L’aspect endoscopique etait en faveur d’un epaississement des eperons dans 36 %, presence d’une granulation tapissant la muqueuse 10 %, compression extrinseque 12 %, formation bourgeonnante 6 %, aspect macroscopique normal dans 36 % des cas. La biopsie bronchique a apporter la preuve histologique dans 39 % des cas, celle des ganglions peripherique dans 18 %, la biopsie cutanee 8 %, la biopsie pleurale 3 %, glandes salivaires 8 % et dans 3 cas (5 %) par biopsie transthoracique. Dans 19 %, le diagnostic s’est repose seulement sur des elements radio-cliniques et biologiques (enzyme de conversion). Conclusion Le rendement de la fibroscopie bronchique dans le diagnostic de la sarcoidose n’est pas satisfaisant compare a la litterature (38 % biopsies bronchiques versus 60 %), un effort doit etre fournit pour ameliorer la prise en charge diagnostic de la sarcoidose aussi bien dans concernant les biopsies et le LBA qui manque dans nous service.

Introduction L’anemie a ete recemment rapportee chez environ un tiers des sujets atteints de BPCO et a ete decrite comme facteur aggravant de son pronostic, sa cause n’etant actuellement pas precisee. Plusieurs hypotheses sont avancees : la denutrition, l’inflammation systemique et la resistance a l’erythropoietine marquee par des taux eleves d’erythropoietine serique. Objectifs Le but de cette etude est de : – determiner l’incidence de l’anemie dans une population de patients hospitalises pour exacerbation aigue de BPCO au service de pneumologie de Rouiba entre 2012 et 2015 ; – preciser l’impact de l’anemie sur l’evolution de l’exacerbation chez ces patients. Methodes Etude retrospective de 21 cas hospitalises pour exacerbation aigue de BPCO et presentant une anemie a l’hemogramme. L’anemie etait definie par un taux d’hemoglobine Resultats Vingt et un patients presentaient une anemie sur 64 dossiers analyses (32,8 %%), parmi eux 09 cas d’anemie severe (Hb Proteus mirabilis et Pseudomonas aeroginosa . Conclusion Bien que l’anemie soit frequente aupres des patients souffrant de BPCO, rares sont les cas ou celle-ci est diagnostiquee et traitee. Toutefois son traitement pourrait apporter une nette amelioration concernant la dyspnee et le pronostic.

Introduction L’endoscopie bronchique est un acte medical essentiel permettant l’exploration de l’arbre tracheo-bronchique ; son indication la plus frequente reste la pathologie tumorale. Elle permet d’avoir un diagnostic histologique dans plus de 90 % des cas dans les lesions endoscopiquement visibles. Le but de ce travail est de preciser le role et le rendement de cet examen dans le diagnostic histologique de cette affection dans notre service. Methodes Etude de dossiers d’hospitalisation en pneumologie (EPH Rouiba) de 2011 a juin 2015. Etude retrospective de 357 dossiers de patients atteints de cancer bronchique, 321 patients et 36 patientes. Resultats L’âge moyen des hommes etait de 60,5 ± 11,7 et de 58,25 ± 12,8 pour les femmes. Quatre-vingt-deux pour cent des hommes etaient fumeurs ou ex-fumeurs, seules 3 femmes fumaient. La symptomatologie etait dominee par la toux chez 83 % des patients, dyspnee 43 %, hemoptysie 29 % et douleurs thoraciques 59 %. L’image radiologique etait centrale chez 68 % peripherique dans 31 %. Un epanchement pleural liquidien etait present dans 26,4 %. Quatre-vingt-cinq pour cent des patients ont beneficie d’une fibroscopie bronchique. Deux cent sept cas (58 %) ont ete diagnostiques par l’endoscopie : 179 (86,5 %) presentaient une tumeur centrale et 28 (13,5 %) une tumeur peripherique. Cent quarante cas (39 %) ont ete diagnostiques par BTT dont 46 (33 %) avaient une tumeur centrale et dans 94 (67 %) peripherique. Le delai moyen de realisation est de 10,4 jours. Le delai moyen diagnostique de l’endoscopie etait de 22 jours avec des extremes de 4 jours a 62 jours. L’adenocarcinome etait retrouve dans 30 % suivi de l’epidermoide 45 %, le carcinome a petite cellule 20 %. Les incidents etaient a type de saignement grave dans 4 cas, de trouble du rythme et angor dans avec des signes d’ischemie chez 2 cardiopathes. Conclusion Le diagnostic histologique est rapporte principalement par la biopsie bronchique, neanmoins l’amelioration des resultats est necessaire compare a la litterature (90 % de positivite des biopsies).

Introduction Le pneumothorax (PNO) est l’eruption de l’air dans la cavite pleurale, pouvant etre secondaire a plusieurs etiologies, d’evolution souvent favorable, et de prise en charge simple en general, en dehors du traitement etiologique. La recidive est la complication la plus frequente. Methodes Etude retrospective portant sur 100 cas de PNO spontane colliges au service de pneumologie de l’EPH de Rouiba sur 2 ans (juillet 2013–juillet 2015). Le but de ce travail est d’etudier le profil epidemiologique, clinique et evolutif du PNO spontane. Resultats Il s’agit de 88 hommes et 12 femmes avec un âge moyen de 42,52 ans (extremes 18–90 ans), 71 % des malades sont tabagiques. Dans les antecedents, 7 % des malades avait une BPCO, 8 % une atteinte tuberculeuse pulmonaire, et 21 % un episode de PNO au moins. La douleur thoracique est presente dans 87 % des cas, la dyspnee dans 39 %, et la toux dans 12 %. Le PNO etait total chez 72 % des patients, partiel chez 28 %, et bilateral chez 1 % des cas. La TDM faite chez 21 patients montre des lesions d’emphyseme dans 47,61 % des cas. Le traitement etait le drainage chez 89 % des patients, avec une duree moyenne de drainage de 15 jours et demi, 4 % ont ete opere. L’evolution etait favorable pour 92 % des cas dans le service, 4 patients ont ete transferes en chirurgie. On deplore 4 deces. Conclusion Pathologie d’apparence benigne, plus frequente chez l’homme, le PNO necessite une prise en charge urgente et parfois multidisciplinaire et un bilan rigoureux afin de guider la conduite therapeutique ulterieure.

Introduction Le cancer bronchique primitif (KBP) constitue un probleme de sante publique, dans les pays en voie de developpement. Le diagnostic et la prise en charge souvent tardifs sont a l’origine du mauvais pronostic. La reduction des delais de prise en charge des cancers est un objectif du dernier plan cancer. Objectifs Analyser et evaluer les delais de la PEC du KBP dans le service de pneumologie de l’EPH de Rouiba d’Alger. Moyens et methodes Etude retrospective de109 dossiers de malades presentant un KBP suivis dans le service entre 1 er janvier 2013 et 31 juillet 2014. Resultats Cent neuf patients ont ete inclus, avec une predominance masculine (89 %) (12 femmes et 97 hommes) et un âge moyen de 63,17 ± 9,54. Les types histologiques retrouves sont l’adenocarcinome (54,12 %), carcinome epidermoide (31,19 %), le carcinome a petites cellules (CPC) (12,84 %), carcinome neuro-endocrine (1,83 %). Le delai median de consultation (entre 1 er des symptomes et 1 er jour d’hospitalisation) etait de 71 jours, le delai du diagnostic (entre l’hospitalisation et le diagnostic histologique) est de 20 jours, le delai therapeutique (entre la date de l’histologie et la premiere consultation en oncologie ou en chirurgie) est de 13 jours. Conclusion Notre etude montre des delais de PEC proche de ceux de la litterature, mis a part le delai de consultation qui reste plus long. La rapidite de prise en charge doit rester un objectif prioritaire pour la qualite des soins surtout pour l’etape pre hospitaliere.

L’abces pulmonaire se definit comme etant une collection suppuree, dans une cavite neoformee creusee dans le parenchyme pulmonaire, par une inflammation non specifique. Materiel et methodes Nous rapportons une etude retrospective concernant 20 patients qui presentaient un abces du poumon, colliges au service de pneumologie de l’hopital de Rouiba, entre 2009 et 2014. But Analyser les caracteristiques epidemiologiques, cliniques, diagnostiques et therapeutiques. Resultats Il s’agit de 20 patients, 7 femmes (35 %) et 13 hommes (65 %), dont l’âge moyen etait de 55 ans. Le tabagisme actif etait retrouve dans 7 cas (35 %). Un diabete type 2 etait retrouve dans 9 cas (45 %). Le mode de revelation le plus frequent etait un syndrome bronchique evoluant dans un contexte febrile dans 11 cas (55 %). Le diagnostic fut pose sur des signes cliniques et radiologiques : une image hydro-aerique unique etait retrouvee dans 17 cas (85 %), des images multiples dans 3 cas (15 %). Le bilan biologique mettait en evidence une hyperleucocytose dans 9 cas (45 %). Le traitement reposait essentiellement sur une antibiotherapie probabiliste : tritherapie dans 12 cas (60 %), bitherapie dans 8 cas (40 %) avec prise en charge des facteurs favorisants. L’evolution : favorable dans 17 cas (85 %), deces dans 03 cas (15 %) Conclusion L’abces pulmonaire est une pathologie peu frequente depuis l’introduction des antibiotiques, souvent secondaire a une cause locale ou generale, le traitement repose sur l’antibiotherapie et le drainage postural, le pronostic depend surtout de la cause et du terrain. A travers cette etude nous illustrons l’interet d’un diagnostique precoce, de la recherche des facteurs favorisants et d’un traitement adapte.

Introduction La fibroscopie bronchique est un moyen diagnostique essentiel dans le diagnostic de la TP pouvant intervenir quand le patient presente une toux seche ou quand expectoration et tubage gastrique (TG) sont pauvres en BK, en premiere intention en cas d’image atypique. But Preciser la place de la fibroscopie dans le diagnostic de la TP. Moyens et methode Etude retrospective cas–temoins de 2010 a 2013 de 312 patients hospitalises au service de pneumologie EPH Rouiba, 183 avaient presente une TP confirmee. Resultats Les motifs d’hospitalisations sont : 32 miliaires, 23 tuberculoses multifocales, 14 hemoptysies, 30 images atypiques, 54 pour tubages gastriques (TG), 14 patients avaient un mauvais etat general et 16 pour comorbidites ou effets secondaires du traitement. Sur 183 recherches de BK sur expectoration, 86 (46,23 %) positives a l’examen direct, 20 cultures positives, 54 tubages gastriques pratiques ; 35 (64,81 %) recherches directes positives sur 53 (28,96 % de toutes les tuberculoses hospitalisees) fibroscopies, 24 (45,28 %) recherches directes positives, 19 (35,83 %) cultures positives, 3M–C–, et 7 (13,2 %) histologies positives. Le lavage bronchiolo-alveolaire n’a pas ete pratique chez ces patients ni la recherche de BK sur un crachat post fibroscopie. La fibroscopie a surtout ete fructueuse dans les formes pseudotumorales, 21/30 resultats positifs contre 4/30 pour les crachats et tubages gastriques, 11 resultats positifs pour les formes nodulaires et 9 pour les formes cavitaires, cas d’opacites alveolaires et 3 miliaires. Conclusion Fibroscopie bronchique permet le diagnostic et evite ainsi de traiter sans preuve et redresse le diagnostic dans les formes pseudotumorales.

Introduction Les pleuresies purulentes sont une cause frequente de morbidite en pneumologie. Objectifs Decrire les aspects cliniques, therapeutiques et evolutifs des pleuresies purulentes. Methode Nous rapportons une etude retrospective, qui a porte sur 55 patients pris charge a L’EPH Rouiba, pour avoir presente une pleuresie purulente entre janvier 2011 a aout 2014. Resultats Il s’agit de 37 hommes et 18 femmes. L’âge moyen est de 43 ans. Un terrain sous jacent est retrouve dans 34 cas. La fievre et les douleurs thoraciques sont les symptomes les plus frequents. Le debut est aigu chez 32 patients. L’imagerie montre une pleuresie droite dans 37 cas, un pyopneumothorax dans trois cas. La ponction pleurale ramene des polynucleaires alteres dans 41 cas. L’hyper-leucocytose est retrouvee dans 34 cas. La bacteriologie du liquide pleural est contributive dans 17 cas, le streptocoque est incrimine chez 8 patients. Une pneumopathie sous-jacente est retrouvee dans 5 cas, un carcinome bronchique dans 3 cas, un foyer septique sous phrenique dans 4 cas, et une fistule œso-pleurale dans 2 cas. Tous les patients ont beneficie d’une antibiotherapie et des ponctions pleurales evacuatrices. Le drainage thoracique est realise dans 9 cas, une kinesitherapie pleurale dans tous les cas. Une decortication est realisee dans 2 cas, la guerison avec sequelles est notee dans 25 cas. Nous deplorons 5 deces. La duree moyenne d’hospitalisation est de 27 jours. Conclusion Nous soulignons l’importance d’une prise en charge precoce, qui associe un traitement par voie generale et surtout locale, pour eviter la survenue de complications mettant en jeu le pronostic fonctionnel et parfois vital.

L’adenocarcinome (ADK) bronchique primitif est une forme particuliere des tumeurs bronchiques, elle devient la forme la plus frequente. Nous rapportons une etude retrospective portant sur 59 cas d’ADK bronchique primitif colliges au service de pneumologie de l’hopital de Rouiba d’Alger sur une periode d’un an et demie (1er janvier 2013 au 31 juillet 2014). La moyenne d’âge etait de 62 ans (39–81), avec une predominance masculine a 80 %, le tabagisme est retrouve dans 76 % des cas. La symptomatologie etait faite de toux, douleur thoracique dans 89 % des cas, dyspnee et hemoptysie dans 37 % des cas, dysphagie 5 %, asthenie 3 %, et dans 6 % des cas on trouve une dysphonie. La TDM thoracique avait objective un processus du lobe superieur droit dans 36 % des cas, du lobe inferieur droit dans 22 % des cas, du lobe superieur gauche dans 19 % des cas, du lobe inferieur gauche dans 11 % des cas, et une atteinte mediastinale et pulmonaire dans 15 % des cas. La bronchoscopie avait retrouve un bourgeon endo-bronchique dans 15 % des cas, une compression extrinseque dans 7 % des cas, une stenose bronchique dans 17 % des cas, une infiltration tumorale de la muqueuse bronchique dans 18 % des cas, et un elargissement des eperons dans 5 % des cas. Le diagnostic etait confirme par la biopsie bronchique dans 37 % des cas, par la ponction transparietale dans 39 % des cas, par la chirurgie dans 8 % des cas, la biopsie ganglionnaire dans 5 %, et par la biopsie pleurale dans 13 % des cas. Le traitement etait palliatif dans 92 % des cas (stade IV). L’adenocarcinome est une forme de neoplasie severe et plus frequente de nos jours, en rapport avec le tabagisme.

Introduction La tuberculose constitue l’infection bacterienne specifique la plus frequente, Son augmentation est enregistree dans pratiquement tous les pays. Parmi les situations qui favorisent le developpement de la tuberculose, les etats d’immunodepression qui sont largement admis dans l’eclosion de la maladie tel que le diabete. But Etudier les particularites cliniques et radiologiques de la tuberculose chez les diabetiques. Materiel et methode Etude retrospective cas–temoins allant de 2010 a 2013 de 312 patients hospitalises au service de pneumologie de Rouiba est d’Alger, 183 avaient presente une tuberculose pulmonaire dont 32 etaient associes a un diabete non insulino-necessitant. Resultats Trente-deux patients diabetiques et 151 patients non diabetiques ont ete colliges. L’âge moyen des diabetiques etait plus eleve (59,06 ± 13), ans, sex-ratio de 1,36 (19H/14F) contre 42,29 ± 20, 9 ans, sex-ratio 1,78 ( p –6 ). Le delai de prise en charge plus lent chez les diabetiques (76,51 jours contre 59 jours). Les patients diabetiques ont fait plus hemoptysies que les non-diabetiques ( p = 0,025). A la radiographie thoracique, l’atteinte des deux lobes inferieurs etait statistiquement plus marque dans le groupe des diabetiques ( p –6 ), par contre, la bilateralite etait plus retrouve dans le groupe non diabetiques ( p p a 0,0 5). Conclusion Seule la frequence elevee des lesions au niveau des deux champs pulmonaires inferieurs chez les diabetiques est significative sur le plan radiologique. Ces resultats renforcent certains travaux retrouves dans la litterature.

La chimiotherapie antituberculeuse est susceptible de provoquer un certain nombre d’effets secondaires majeurs imposant l’arret du traitement et le plus souvent l’hospitalisation. Methodes Etude retrospective portant sur 22 cas colliges au service de pneumologie de l’EPH Rouiba entre 2009 et 2014. Objectifs Determiner les differents effets secondaires majeurs des antituberculeux et les modalites de leur prise en charge. Resultats Il s’agit de 14 femmes et de 8 hommes, d’un âge moyen de 49 ans, avec antecedent d’allergie medicamenteuse chez 4 patients, l’indication du traitement antituberculeux etait une tuberculose pulmonaire dans 6 cas, extra-pulmonaire dans 16 cas. Les effets secondaires graves retrouves : une reaction urticarienne cutanee generalisee dans 10 cas, une toxidermie dans 2 cas, une cytolyse hepatique dans 7 cas, une hypersensibilite avec hepatite medicamenteuse concomitantes dans 3 cas. La conduite therapeutique chez tous les patients etait l’hospitalisation avec arret immediat du traitement antituberculeux. Concernant les allergies medicamenteuses, une procedure d’identification du medicament responsable etait realisee par la reintroduction a des doses progressive des antibacillaires. Les medicaments les plus incrimines etaient la pyrazinamide et la rifampicine. Le medicament responsable etait arrete definitivement dans 9 cas, une desensibilisation preconisee dans 4 cas. Pour les hepatites medicamenteuse, une reintroduction avec des doses minimales dans 7 cas. Conclusion Les effets secondaires majeurs des traitements antituberculeux demeurent graves dans certains cas et peuvent mettre en jeu le pronostic vital, necessitant une prise en charge rapide et adequate.

Le cancer bronchique de la femme se distingue de celui de l’homme par la frequence de l’adenocarcinome et un relatif meilleur pronostic. Nous rapportons une serie de 12 cas d’ADK bronchiques colliges entre 1er janvier 2013 et 31 juillet 2014, chez des femmes ou le tabagisme est retrouve dans 2 cas, âgees en moyenne de 64,8 ans. Ils representent 100 % des cancers bronchiques feminins durant cette periode. Le neoplasie est revele par une toux et une douleur thoracique dans 7 cas, une dyspnee dans 3 cas, une hemoptysie dans 2 cas et une asthenie dans 1 cas. L’imagerie thoracique revele une masse lobaire superieure dans 8 cas, une opacite hilaire dans 2 cas, une pleuresie dans 4 cas, et une atteinte surrenalienne dans 2 cas. La bronchoscopie objective une stenose dans 4 cas, une infiltration dans 4 cas, un bourgeon dans un cas, et normal dans 3 cas. Le diagnostic histologique est obtenu par la biopsie bronchique dans 5 cas, par la biopsie transparietale dans 3 cas, par la biopsie pleurale dans 3 cas, et 1 cas par la chirurgie. Le traitement est palliatif dans 83 % des cas, curatif par chirurgie dans (8 %) 1 cas et un cas perdu de vue. Le cancer bronchique feminin presente des particularites concernant l’epidemiologie, la presentation radio clinique, le type histologique, le pronostic. L’ADK bronchique reste l’entite la plus frequente chez la femme.