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Resume Objectif Rapporter les regles de fonctionnement et l’activite du Comite d’ethique de la recherche en obstetrique et gynecologie (CEROG) cree en 2008. Les modalites pratiques de soumission sont decrites. Materiel et methodes Etude retrospective. Resultats Le Comite d’ethique de la recherche du College national des gynecologues et obstetriciens francais (CNGOF) a examine 65 projets d’etudes en 2008. Le nombre median d’etudes soumises etait de 5,5 par mois (IQR : 3,75–6,25). L’origine institutionnelle des soumissions etait la suivante : centre hospitalier universitaire (n = 63, 97 %), Inserm (n = 1), Inra (n = 1). Les projets de recherche soumis ont ete juges comme etant en conformite avec la legislation francaise et comme repondant aux principes scientifiques et ethiques dans 44 cas (68 %). Dans 13 cas (20 %), le projet d’etude a ete transmis a un comite de protection des personnes (CPP) car il relevait de la recherche biomedicale ou du « soin courant ». Dans six cas (9 %), les investigateurs n’ont pas repondu aux suggestions et demandes de modification du comite d’ethique. Dans deux cas (3 %), la fiche d’information a ete jugee non satisfaisante. Conclusion Le CEROG est le premier comite d’ethique de la recherche national specialise en gynecologie obstetrique, permettant de soumettre des etudes non interventionnelles.

Resume Objectifs Demontrer la place primordiale des sages-femmes dans la pratique des reanimations neonatales en salle de naissance. Methodes Afin d’analyser les diverses pratiques professionnelles des sages-femmes en reanimation neonatale, nous avons interroge ces dernieres par l’intermediaire de questionnaires. Ceux-ci furent envoyes dans 33 maternites de Paris et d’IIe-de-France, tous niveaux de soins et statuts confondus. Un second questionnaire fut adresse aux pediatres de maternite, reconnus comme les professionnels de reference en matiere de reanimation du nouveau-ne. Resultats Il apparait que la presence du pediatre est le principal facteur influant sur l’activite des sages-femmes en reanimation du nouveau-ne. Le recrutement specialise des centres de type III, necessitant un pediatre sur place, ne permet pas aux sages-femmes de pratiquer regulierement. Neanmoins, meme lorsque le pediatre est dans l’etablissement, la sage-femme presente a chaque naissance sera forcement amenee a debuter seule une reanimation inopinee, n’ayant pas permis de prevenir le pediatre en antenatal (20 a 40 % des reanimations). Le pronostic neurologique de l’enfant depend des premiers gestes entrepris par la sage-femme. Celle-ci doit donc etre competente. Cependant, notre travail a demontre que la seule technique apparemment maitrisee par la sage-femme etait la ventilation au masque. Les situations ou elle se retrouve seule la mettent en difficulte. Lorsque le pediatre est d’astreinte, elle demande assistance aupres des anesthesistes-reanimateurs et du SMUR pediatrique. Conclusion 6 a 10 % des nouveau-nes necessitent une reanimation a la naissance. Plus de la moitie de ces situations sont previsibles en antenatal et permettent au pediatre de prendre en charge l’enfant en difficulte. Cependant, dans les maternites sans pediatre sur place, la sage-femme se retrouve en premiere ligne pour debuter les gestes. Ameliorer la securite des enfants necessite d’accentuer la formation pratique des sages-femmes en reanimation neonatale par un encadrement pediatrique regulier.

A Phase I trial of carboplatin therapy was performed on patients with locally advanced non-small cell lung cancer who had been previously treated with cisplatin, mitomycin and a vinca alkaloid. This was administered as a daily bolus infusion or as a continuous infusion for 6 weeks with concurrent daily thoracic radiation. All patients had to be objective responders or to show no change after chemotherapy. The carboplatin was started at 10 mg/m 2 per day, and increased to 15 mg/m 2 per day and 20 mg/m 2 per day, if treatment was feasible in successive cohorts of at least six patients. The radiation therapy consisted of 62–66 Gray on the tumor and the ipsilateral mediastinal nodes, 50 Gray on the mediastinum and 40–45 Gray on the supraclavicular lymph nodes. Twenty-nine patients took part in this study. Thrombocytopenia was the principal dose-limiting toxicity, with 15 mg/m 2 per day of bolus or continuous infusion. Other toxicities included a fall in haemoglobin level, a fall in white-blood cell count, nausea and vomiting. The median survival time is 12 months, but the response rate cannot be determined among patients selected on the basis of response to chemotherapy. The recommended Phase II dose for patients previously treated with cisplatin containing chemotherapy, is 10 mg/m 2 per day of either a bolus or continuous infusion.

Resume Une etude multicentrique, ouverte, randomisee, comparative a ete conduite en medecine de ville (67 medecins generalistes et pneumologues) sur deux groupes paralleles de patients atteints d'une exacerbation aigue presumee d'origine infectieuse bacterienne de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), afin de comparer l'efficacite clinique et la tolerance du cefadroxil et de l'association amoxicilline-acide clavulanique. Deux cent quarante quatre patients, d'âge moyen 62 ans, ont ete inclus, 126 dans le groupe cefadroxil et 118 dans le groupe amoxicilline-acide clavulanique. Apres verification des criteres d'eligibilite, consentement ecrit et randomisation, ils recevaient pendant 10 jours : soit cefadroxil a la dose de 2 g/j, soil l'association amoxicilline-acide clavulanique a la dose de 1,5 g/j. Les deux populations etaient comparables a l'inclusion a l'exception des deux criteres suivants : le sexe (p = 0,05) et le traitement adjuvant par kinesitherapie (p = 0,049). Une analyse complementaire a permis d'exclure tout effet de ces deux facteurs sur les resultats d'efficacite. La bronchite chronique etait l'etiologie principale de la BPCO pour 70,1 % des patients. Le stade 1 d'Anthonisen representait 63,5 % des patients et le stade 2, 34 % des patients. En ce qui concerne le critere principal (succes ou echec de l'antibiotique selon l'evolution des signes cliniques presents a J1), aucune difference significative n'a ete retrouvee entre les deux groupes de traitement avec respectivement 94,4 % de succes pour cefadroxil et 95,8 % pour l'association amoxicilline-acide clavulanique (analyse en intention de traiter). Aucune difference significative n'a ete observee entre les deux groupes de traitement pour le delai de regression des signes cliniques (delai moyen : 4,5 jours). La tolerance clinique globale a ete jugee bonne et comparable dans les deux groupes etudies. Cependant le nombre rapporte de diarrhees etait significativement plus important dans le groupe amoxicilline-acide clavulanique (p = 0,001). L'efficacite et la tolerance clinique du cefadroxil, observees au cours de cette etude, demontrent qu'il est un antibiotique de choix pour le traitement de premiere intention des surinfections de BPCO rencontrees en pratique liberale et qu'il s'inscrit parfaitement dans le cadre des References Medicales Opposables.

Resume Le cefaclor et l'association amoxicilline-acide clavulanique (AAC) sont utilises depuis de nombreuses annees au cours des surinfections de bronchite chronique. Le but de cette etude etait de reevaluer ces deux molecules au cours d'un essai clinique comparatif dans cette indication. Il s'agissait d'une etude clinique prospective, multicentrique (7 centres), ouverte et randomisee. Quatre-vingt-neuf patients ont ete inclus, 48 avec cefaclor (250 mg, 3 prises par jour, 10 a 15 jours) et 41 avec amoxicilline-acide clavulanique (500 mg trois prises par jour, 10 a 15 jours). Les 2 groupes etaient comparables selon l'âge, le sexe ratio, le debit de pointe moyen, les traitements associes et la duree moyenne de traitement. Pour mieux definir la comparabilite des 2 groupes au moment de l'inclusion une classification originale en 3 stades a ete proposee en fonction du croisement de criteres infectiologiques de gravite (niveau de purulence et volume de l'expectoration) et de criteres pneumologiques (niveau de dyspnee). Il n'y avait pas de difference entre les 2 groupes therapeutiques. Il n'y avait pas de difference significative entre les deux antibiotiques, a la fin du traitement 28 guerisons ou ameliorations marquees sur 35 pour AAC et 31 sur 43 pour Cefaclor, a la visite de controle (J30–40) la guerison etait confirmee 19 fois sur 27 patients pour AAC et 27 sur 31 pour cefaclor. Les auteurs concluent d'une part a une efficacite comparable des deux regimes therapeutiques en argumentant sur le taux d'echec plus eleve que ceux decrits dans la litterature et d'autre part sur la bonne tolerance du cefaclor.

Summary Purpose The purpose of the study was to assess the possible benefit of the combination vinorelbine (NVB)-cisplatin (DDP) in comparison with NVB alone in advanced non- small cell lung cancer (NSCLC), not treated previously. It also involved confirmation of the efficacy of vinorelbine as monotherapy. Patients and methods In this phase 111 trial, 231 eligible patients were stratified by centre and randomized to receive either NVB alone, 30 mg/m2/week or the combination of NVB 30 mg/m2/week and DDP 80 mg/m2/3 weeks. Patients were to be treated for a minimum of 6 weeks, with the first response assessment performed 9 weeks after the beginning of treatment. Results The two groups differed in terms of objective response rates (16% and 43%, respectively, p = 0.0001) and median time to progression (10 weeks and 20 weeks, p = 0.0001). However, the difference was not significant for median survival time (32 weeks, 33 weeks, p = 0.48). The addition of DDP resulted in an increase in toxicity, in particular renal, hematologic, neurologic and emetic. This toxicity led to treatment discontinuation in 8% and 21% of patients, respectively. Respectively 3% and 13% of patients stopped treatment early during objective response (toxicity or refusal). Conclusions The NVB-DDP combination increased objective response rates and time to progression in comparison with NVB alone, but did not influence the survival of patients. The activity of NVB in the treatment of advanced NSCLC was confirmed.

A Phase I trial of carboplatin therapy was performed on patients with locally advanced non-small cell lung cancer who had been previously treated with cisplatin, mitomycin and a vinca alkaloid. This was administered as a daily bolus infusion or as a continuous infusion for 6 weeks with concurrent daily thoracic radiation. All patients had to be objective responders or to show no change after chemotherapy. The carboplatin was started at 10 mg/m 2 per day, and increased to 15 mg/m 2 per day and 20 mg/m 2 per day, if treatment was feasible in successive cohorts of at least six patients. The radiation therapy consisted of 62–66 Gray on the tumor and the ipsilateral mediastinal nodes, 50 Gray on the mediastinum and 40–45 Gray on the supraclavicular lymph nodes. Twenty-nine patients took part in this study. Thrombocytopenia was the principal dose-limiting toxicity, with 15 mg/m 2 per day of bolus or continuous infusion. Other toxicities included a fall in haemoglobin level, a fall in white-blood cell count, nausea and vomiting. The median survival time is 12 months, but the response rate cannot be determined among patients selected on the basis of response to chemotherapy. The recommended Phase II dose for patients previously treated with cisplatin containing chemotherapy, is 10 mg/m 2 per day of either a bolus or continuous infusion.

Between April, 1981, and December, 1982, 32 patients with squamous cell bronchial carcinoma were treated with a chemotherapy regimen followed by operation. The preoperative chemotherapeutic agents used were cisplatin, bleomycin, and mitomycin C. A thoracotomy was performed 3 to 4 weeks after the last day of the last treatment. Of the 29 undergoing resection, three (10.3%) had no tumor cells in the resected specimen and four (12.5 %) had only a few neoplastic microcenters in tissue necrosis or fibrosis. We suggest that the use of this new chemotherapy combination with surgical resection provides excellent palliation, increases resectability, and has a potential for increasing the cure rate in squamous cell carcinoma of the lung.

Summary Eleven patients with bronchial epidermoid carcinoma and undergoing treatment with cis -D.D.P. (II) were kept under electrophysiological and clinical surveillance. No other neurotoxic medication was added. The total dose of cis -D.D.P. was 300 mg/m 2 over a period of three months: namely, three courses of 100 mg/m 2 distributed over 5 days. Following the pre-treatment check-up, the patients were divided into two groups: those without any electrophysiological abnormality (group A), and those without clinical abnormality but with a delayed latency H of the Hoffmann Reflex (group B). Patients in group A showed a slowing down of the motor nerve conduction velocity of the Median and Peroneal Nerves after a course of 100 mg, without accompanying worsening of the conduction velocity after 300 mg/m 2 , and prolongation of the distal latence of the sensory Median Nerve after 300 mg/m 2 , in group B, no significant change of electrophysiological clinical features were noted. In the two groups a non-significant reduction in amplitude of evoked responses were noted. These findings are more consistent with an axonal injury than with functional myelin injury. The authors review the existing literature and discuss the physiopathologic mechanisms of cis -D.D.P. peripheral neuropathies.

Resume Sur 147 dossiers de malades atteints d'allergies respiratoires, les auteurs ont entrepris une etude comparative des trois criteres diagnostiques suivants : tests cutanes, mesure des IgE specifiques par le RAST, evocation possible de l'allergene par un interrogatoire minutieux. Cette etude a permis de relever les concordances suivantes : -- entre RAST et tests cutanes : 97,7 p. cent pour les pollens, 88,2 p. cent pour les epithelia, 78,2 p. cent pour la poussiere ; -- entre tests, RAST et clinique : 68,8 p. cent pour la poussiere. Dans un deuxieme temps, l'etude de 50 dossiers de ceux des malades precedents qui avaient ete desensibilises a la poussiere a ete reprise, a la recherche d'une notion de la preeminence du RAST sur les deux autres criteres, dans la prevision d'un bon resultat therapeutique. Mais les effectifs ont ete trop faibles pour autoriser une conclusion significative. Les auteurs pensent cependant que le dosage des IgE par le RAST se revele comme une technique de choix dans le diagnostic in vitro des allergies respiratoires.

The visual evoked potentials (VEPs), somatosensory evoked potentials (SEPs) and the electroencephalogram (EEG) have been studied in 16 subjects presenting chronic respiratory insufficiency (CRI) with normal consciousness. The SEPs latencies were increased but the VEPs latencies were not. The EEG was little disturbed and did not seem to provide useful information in CRI without encephalopathy.

Age and circumstances of menopause (natural or artificial) are detailed in 104 cases of recent myocardial infarction (MI). The results of this study with statistical analysis show no correlation between the age at menopause and the age at onset of MI; so, for this study, an early menopause, cannot be considered, whatever circumstances, as a risk factor for coronary heart disease.

Resume Les auteurs rapportent une observation de pneumopathie d'hypersensibilite liee a l'inhalation d'hexamethylene diisocyanate chez une jeune femme ayant repeint au pistolet une voiture. L'insuffisance respiratoire aigue initiale a evolue favorablement mais les modifications radiologiques et gazometriques n'ont regresse qu'en plusieurs mois.