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We report a case of intercostal muscle flap used in tracheobronchial reconstruction for extensive necrosis after burn lesions of the posterior wall. A 32-year-old man attempted suicide by ingestion of caustic material. He underwent emergency total esogastrectomy, tracheostomy, and feeding jejunostomy. Ten days later, endoscopy showed complete destruction of the membranous trachea, extending from the tracheostomy to the carina. Reconstruction was conducted with the patient under venovenous extracorporeal membrane oxygenation by use of a pedicled intercostal muscle flap. The patient was weaned from respiratory support on the 14th postoperative day. Examination of a biopsy specimen from the flap 7 months after tracheoplasty showed ciliated neoepithelium.

Objectif Les luxations cardiaques sont des pathologies rares a mortalite elevee. Complications connues de la chirurgie thoracique, en particulier dans les suites des pneumonectomies, elles peuvent egalement etre consecutives a un traumatisme thoracique ferme ou etre secondaire a une agenesie pericardique. Methode A partir de 4 cas cliniques se rapportant a des luxations cardiaques, nous avons etudie sur un cadavre les mecanismes physiopathologiques impliques dans les phenomenes de rupture pericardique puis de survenue des luxations cardiaques, explicitant ainsi leurs gravites. Resultat Apres un rappel de l’embryologie pericardique et des moyens de fixite du massif cardiaque au sein du sac pericardique, nous avons constate que les luxations cardiaques engendrent non seulement un etirement des veines pulmonaires du cote oppose a la luxation mais egalement une torsion de l’ensemble de l’axe cave en particulier lors des luxations dans la cavite pleurale droite. Cette situation engendre ainsi une insuffisance cardiaque aigue potentiellement fatale, constituant une urgence chirurgicale absolue. Conclusion Bien que rares, les luxations cardiaques doivent etre une entite parfaitement connue du chirurgien thoracique. Toutes suspicion d’un tel diagnostic justifierait d’une exploration chirurgicale compte tenu de la letalite de cette pathologie a court terme et de la faible sensibilite des examens para-cliniques.

Resume En chirurgie pulmonaire, l’evaluation du risque postoperatoire est toujours une preoccupation pour le clinicien. Il a ete demontre, lors de cette periode dans les lobectomies une perte disproportionnee de la capacite vitale (CV) et du volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) par rapport aux valeurs predictives. L’objectif de ce travail a ete d’evaluer dans la periode postoperatoire precoce : (1) l’evolution des parametres fonctionnels respiratoires dans le cadre de lobectomies et de pneumonectomies pour cancer, (2) la part reversible de la restriction postoperatoire (effet thoracotomie). L’etude prospective a comporte l’evaluation de la fonction respiratoire en preoperatoire puis en postoperatoire au premier (j1), au cinquieme (j5) et au dixieme jours (j10) et au quatrieme mois (M4). Trente et un patients sans complication postoperatoire ont ete inclus. Les resections comportaient 19 lobectomies (âge moyen 59 ± 10 ans) et 12 pneumonectomies (âge moyen 56 ± 9 ans). Le mode ventilatoire dans les deux types de resection etait similaire jusqu’a j5. L’amputation de CV et de la capacite pulmonaire totale etait de l’ordre de 50 %. Les volumes de reserve expiratoire (VRE) et de reserve inspiratoire (VRI) etaient reduits n’atteignant que 40 % de la valeur preoperatoire. L’alteration du VEMS etait plus importante que sa valeur predictive surtout dans les lobectomies (52 ± 16 % a j5 versus 67 ± 14 % valeur predictive). Mais le VEMS/CV etait stable, temoignant d’un deficit restrictif dominant. Les resultats suggerent que l’amelioration du VEMS suit l’evolution des volumes mobilisables et notamment de la capacite inspiratoire et du VRI. Les conditions mecaniques et fonctionnelles respiratoires postoperatoires immediates justifient le developpement de l’entrainement inspiratoire.

Objectives: We sought to prevent postoperative swallowing disorder, aspiration, and sputum retention in cases of recurrent laryngeal or vagus nerve section occuring during lung cancer resection. Methods: In 14 of 25 consecutive patients, type I thyroplasty and thoracic operations were performed during the same period of anesthesia. All patients had a preoperative laryngeal computed tomographic scan providing us with indispensable measurements for vocal fold medialization under general anesthesia (ie, without intraoperative phonatory control). Nine remaining patients had a type I thyroplasty delayed from thoracic operations because of intraoperative doubt about laryngeal innervation injury, and 2 did not need a laryngeal operation. Main postoperative records consisted of swallowing ability, respiratory complications, and quality of voice. Results: No swallowing disorder, aspiration, or sputum retention occurred in cases of concomitant laryngeal and thoracic operations. Of these 14 patients, a single case (7%) of major complication (vocal fold overmedialization) occurred and required an early and successful revision thyroplasty; one case of cervical hematoma that did not require surgical drainage was considered a minor complication (7%). Twelve (86%) patients who underwent the concomitant association of both operations were fully satisfied with their quality of voice. Conclusions: Type I thyroplasty and thoracic operation can be advantageously associated in case of injury to laryngeal motor innervation to prevent postoperative swallowing disability and dramatic respiratory complications. (J Thorac Cardiovasc Surg 2001;121:642-8)