Mariette, Xavier, Alten, Rieke, Nüßlein, Hubert G., Galeazzi, Mauro, Lorenz, Hanns-Martin, Cantagrel, Alain, Chartier, Mélanie, Poncet, Coralie, Rauch, Christiane, and Le Bars, Manuela
Résumé Objectif Évaluer l’influence de l’indice de masse corporelle (IMC) à l’inclusion sur l’efficacité et la rétention à six mois de l’abatacept administré par voie intraveineuse chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) n’ayant jamais reçu de traitement biologique. Méthodes Il s’agissait d’une analyse de six mois d’une étude prospective internationale non interventionnelle de deux ans. Les caractéristiques à l’inclusion, la réponse clinique et les taux de rétention ont été comparés par sous-groupe d’IMC : maigreur/corpulence normale, surpoids et obésité (< 25, 25–< 30 et ≥ 30 kg/m 2 , respectivement). Résultats L’IMC de 643 patients sur 672 (96 %) a été rapporté : 264 (41 %) étaient maigres/de corpulence normale, 224 (35 %) étaient en surpoids et 155 (24 %) étaient obèses. À l’inclusion, le groupe obésité avait une maladie plus active (score moyen [intervalle de confiance à 95 %] d’activité de la maladie sur 28 articulations [protéine réactive C ; dérivé] de 4,6 [4,5, 4,7], 4,8 [4,7, 5,0] et 5,1 [4,9, 5,2] respectivement pour les groupes maigreur/corpulence normale, surpoids et obésité), une plus forte prévalence de troubles du métabolisme, une plus grande proportion de femmes et une plus faible proportion de patients présentant le facteur rhumatoïde. Il n’y avait pas de différence significative entre les pourcentages de patients obtenant une réponse bonne/modérée selon les critères de l’European League Against Rheumatism (EULAR) par groupe d’IMC (80,7, 86,1 et 77,0 % respectivement pour les groupes maigreur/corpulence normale, surpoids et obésité ; p = 0,178). Le taux de rétention global à six mois ne différait pas entre les groupes (89, 92 et 89 % respectivement dans les groupes maigreur/corpulence normale, surpoids et obésité ; test du logrank p = 0,382). Après ajustement selon les caractéristiques à l’inclusion, l’IMC n’a pas été associé de manière significative au risque d’arrêt du traitement (IMC de référence < 25 kg/m 2 ; hazard ratio [IC95 %] 0,46 [0,22, 0,99] et 0,69 [0,34, 1,41] respectivement pour les patients en surpoids et obèses). Conclusion L’IMC n’a pas d’incidence sur la réponse clinique à l’abatacept ou la rétention chez les patients atteints de PR n’ayant jamais reçu de traitement biologique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]