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2. Ostéoporose résultant de l'administration de glucocorticoïdes par voie inhalée, épidurale, intra-articulaire ou topique : risque et prise en charge.
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Anastasilakis, Athanasios D., Naciu, Anda Mihaela, Yavropoulou, Maria P., and Paccou, Julien
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BONE density , *GLUCOCORTICOIDS , *OSTEOPOROSIS treatment , *SKELETON , *DATA analysis - Abstract
Les glucocorticoïdes sont largement utilisés pour le traitement de diverses maladies et affections dans un certain nombre de spécialités. Les effets néfastes des glucocorticoïdes oraux sur la santé osseuse sont bien documentés et l'ostéoporose cortico-induite est la cause la plus répandue d'ostéoporose provoquée par des médicaments et de fractures. On ne sait toutefois pas avec certitude si, ni dans quelle mesure, les glucocorticoïdes administrés par d'autres voies ont des effets sur le squelette. Cette revue présente les résultats disponibles à propos des effets des glucocorticoïdes administrés par voie inhalée, épidurale, intra-articulaire et topique sur les paramètres osseux. Bien que les données probantes soient limitées et peu robustes, il semble qu'une petite proportion des glucocorticoïdes administrés puisse être absorbés, pénétrer dans la circulation systémique et avoir des effets néfastes sur le squelette. Les glucocorticoïdes puissants, les fortes doses et une longue durée de traitement pourraient entraîner un risque accru de perte osseuse et de fractures. On trouve peu de données, et celles qui sont disponibles concernent uniquement les glucocorticoïdes inhalés, sur l'efficacité des anti-ostéoporotiques chez les patients recevant une corticothérapie administrée par d'autres modes que la voie orale. Des études complémentaires sont nécessaires pour clarifier la relation entre les différentes voies d'administration des glucocorticoïdes et les paramètres osseux et contribuer à formuler des recommandations de prise en charge optimale de ces patients. Glucocorticoids (GCs) are widely used by several specialties for the treatment of a variety of diseases and conditions. The unfavorable effect of oral GCs on bone health is well-documented. The ensuing from their use glucocorticoid-induced osteoporosis (GIOP) is the most common cause of medication-induced osteoporosis and fractures. It is uncertain, however, if, and in what extent, GCs administered by other routes affect the skeleton. In the present review, we quote current evidence on the effect of inhaled GCs, epidural and intra-articular steroid injections, and topical GCs on bone outcomes. Although evidence is limited and weak, it seems that a small proportion of the administered GCs may be absorbed, enter the systemic circulation, and adversely affect the skeleton. Potent GCs, higher doses, and longer treatment duration seem to infer the greater risk for bone loss and fractures. There are scarce data, and only for inhaled GCs, regarding the efficacy of antiosteoporotic medications in patients receiving GCs through routes other than oral. Further studies are needed to clarify the relationship between GC administration through these routes and bone outcomes and to help establishing guidelines for the optimal management of such patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2024
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3. Coûts des fractures ostéoporotiques sévères.
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Bouvard, Béatrice and Legrand, Erick
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OSTEOPOROSIS treatment , *NURSING care facilities , *MEDICAL care costs , *HOSPITAL care , *QUALITY of life - Abstract
Le coût des fractures ostéoporotiques est estimé en France à près de 7 milliards d'euros pour l'année 2019 soit 2,6 % des dépenses de santé. Le coût moyen d'une fracture de hanche en France est d'environ 22 000 euros la première année. Les coûts directs sont les plus importants, représentés par les frais d'hospitalisation et de soins de suite. Le coût de l'évaluation et de la prise en charge de l'ostéoporose représente moins de 1 % du coût moyen annuel. À l'avenir, l'impact financier et sociétal des fractures ostéoporotiques va augmenter en lien avec le nombre accru de fractures de fragilité liées au vieillissement de la population contrastant avec un manque d'évaluation et de prise en charge pharmacologique de l'ostéoporose. The cost of osteoporotic fractures in France is estimated at nearly 7 billion euros for 2019, or 2.6% of healthcare expenditure. The average cost of a hip fracture in France is around 22,000 euros in the first year. Direct costs are the most important, represented by hospitalization and nursing home. The cost of assessing and managing osteoporosis represents less than 1% of the average annual cost. In the future, the financial and societal impact of osteoporotic fractures is set to increase, due to the growing number of fragility fractures associated with an ageing population, coupled with a lack of assessment and pharmacological management of osteoporosis. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2024
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4. Préservation de la santé osseuse dans le cancer de la personne âgée : une nécessité.
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Bertrand, Nicolas, Bridoux, Marie, Gaxatte, Cédric, Rached, Henry Abi, Turpin, Anthony, Letarouilly, Jean-Guillaume, and Vieillard, Marie-Hélène
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BONE fractures in old age , *CANCER patient care , *BONE health , *GERIATRIC assessment , *CANCER chemotherapy - Abstract
[Display omitted] La survenue de fractures osseuses est fréquente dans la population âgée et chez les patients atteints d'un cancer, en particulier ceux qui présentent des métastases osseuses. L'incidence croissante du cancer liée au vieillissement de la population constitue un enjeu sanitaire majeur, y compris pour la santé osseuse. La prise en charge des patients âgés atteints d'un cancer doit prendre en compte l'hétérogénéité et les spécificités de cette population. Les outils de dépistage disponibles tels que le G8 et le VES13 tout comme l'évaluation gériatrique approfondie (EGA) ne couvrent pas les informations liées à la santé osseuse. Une évaluation des complications osseuses sera indiquée en fonction des syndromes gériatriques identifiés comme les chutes, les antécédents du patient et le plan de traitement oncologique. Certaines thérapies anticancéreuses ont un impact délétère sur le remodelage osseux et exposent au risque d'ostéoporose. L'hypogonadisme, induit par l'hormonothérapie et certaines chimiothérapies, est le principal facteur à l'origine d'une diminution de la densité minérale osseuse. Les thérapies oncologiques présentent également un risque de toxicité directe (chimiothérapie, radiothérapie ou corticostéroïdes) ou indirecte via les troubles électrolytiques (certaines chimiothérapies ou inhibiteurs de tyrosine-kinase) sur le remodelage osseux. La prévention des complications osseuses relève d'une prise en charge pluridisciplinaire. Certaines interventions proposées dans le cadre de l'EGA visent à améliorer la santé osseuse et réduire le risque de chute. Cette démarche est également fondée sur le traitement de l'ostéoporose et la prévention des complications associées aux métastases osseuses. La prise en charge des fractures, qu'elles soient liées ou non aux métastases osseuses, fait référence au concept d'orthogériatrie. Le rapport bénéfices-risques de l'opération, l'accès aux techniques mini-invasives, la pré-habilitation ou réhabilitation ainsi que le pronostic lié au cancer et aux syndromes gériatriques sont également pris en compte. La santé osseuse est une dimension essentielle en oncogériatrie. L'évaluation du risque osseux devrait faire partie intégrante de l'EGA en routine clinique et des outils spécifiques d'aide à la décision thérapeutique devront être développés. La prise en charge des complications osseuses doit être assimilée au parcours de soins du patient et l'approche oncogériatrique pluridisciplinaire se doit de prévoir une expertise rhumatologique. The occurrence of bone fractures is frequent in the elderly population, and in cancer patients, especially with bone metastases. The growing incidence of cancer associated with an aging population implies important health challenges, including bone health. Decisions on cancer care in older adults have to take into account older adults' specificities. Screening tools as G8 or VES 13 and evaluating tools as comprehensive geriatric assessment (CGA) do not include bone-related items. Bone risk assessment is indicated according to identification of geriatric syndromes such as falls, history, and the oncology treatment plan. Some cancer treatments disrupt bone turnover and decrease bone mineral density. This is mainly caused by hypogonadism, induced by hormonal treatments and some chemotherapies. Treatments can also cause direct (i.e. chemotherapy, radiotherapy or glucocorticoids) or indirect toxicity through electrolyte disorders (i. e. some chemotherapies or tyrosine kinase inhibitors) on bone turnover. Bone risk prevention is multidisciplinary. Certain interventions proposed in the CGA aim to improve bone health and reduce the risk of falling. It is also based on the drug management of osteoporosis, and the prevention of complications from bone metastases. Management of fractures, related or not to bone metastases, relates to the concept of orthogeriatrics. It is also based on the benefit-risk ratio of the operation, access to minimally invasive techniques, prehabilitation or rehabilitation, but also the prognosis related to cancer and geriatric syndromes. Bone health is essential in older cancer patient's care. Bone risk assessment should be part of CGA in routine use and specific decision-making tools should be developed. Bone event management must be integrated throughout the patient's care pathway and onco-geriatrics multidisciplinarity should include rheumatological expertise. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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5. Le romosozumab : où en sommes-nous ?
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Chapurlat, Roland
- Published
- 2024
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6. Bone health parameters in middle-aged former basketball players vs. middle-aged inactive men.
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Al Chalouhy, G., Khawaja, A., Pinti, A., Khalil, N., Zunquin, G., and El Hage, R.
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BASKETBALL players , *BONE health , *OSTEOPOROSIS , *SQUAT (Weight lifting) , *AEROBIC capacity , *DUAL-energy X-ray absorptiometry - Abstract
The purpose of this study was to compare bone health parameters (bone mineral content [BMC], bone mineral density [BMD], geometric indices of femoral neck [FN] strength (cross-sectional area [CSA], cross-sectional moment of inertia [CSMI], section modulus [Z], buckling ratio [BR] and strength index [SI]) and composite indices of FN strength (compression strength index [CSI], bending strength index [BSI], and impact strength index [ISI])) in middle-aged inactive men (n = 25) and middle-aged former basketball players (n = 18). The participants of the study were 43 middle-aged men; their ages ranged from 38 to 52 years. Dual-energy X-ray absorptiometry was used to evaluate body composition, BMD and geometric indices of FN strength. Composite indices of FN strength (CSI, BSI, and ISI) were calculated. Physical performance tests were used to evaluate the vertical jump (VJ), horizontal jump (HJ), triple jump (TJ), maximum power (MP) of the lower limbs (watts), maximal squat strength, maximal bench press strength, maximal leg extension strength, maximal barbell curl strength, maximal triceps extension strength, sprint performance (10 meters), and maximum oxygen consumption (VO 2 max, L/min). WB BMC, WB BMD, L1-L4 BMD, CSA, CSMI and Z were significantly higher in former basketball players compared to inactive men. MP, TJ, VJ, maximal squat strength and maximal bench press strength were significantly higher in former basketball players compared to inactive men. The present study suggests that former basketball practice is associated with greater bone health parameters in middle-aged men. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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7. Recommandations alimentaires dans le cadre de la prévention et du traitement de l'ostéoporose.
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Biver, Emmanuel, Herrou, Julia, Larid, Guillaume, Legrand, Mélanie A., Gonnelli, Sara, Annweiler, Cédric, Chapurlat, Roland, Coxam, Véronique, Fardellone, Patrice, Thomas, Thierry, Lecerf, Jean-Michel, Cortet, Bernard, and Paccou, Julien
- Abstract
Cet article présente les recommandations initiales de la Société française de rhumatologie (SFR) et du Groupe de recherche et d'information sur les ostéoporoses (GRIO) concernant le rôle de l'alimentation dans la prévention et le traitement de l'ostéoporose. Ces recommandations ont été élaborées par un groupe de travail constitué de rhumatologues, de médecins nutritionnistes et d'un gériatre. Quinze (15) questions issues de la pratique quotidienne ont été présélectionnées. Pour la revue de la littérature, le groupe de travail s'est concentré sur les effets de l'alimentation sur la densité minérale osseuse (DMO) et les fractures, examinant en priorité des méta-analyses d'études longitudinales et d'études interventionnelles sur l'alimentation. Il est recommandé d'adopter un régime de type méditerranéen et de consommer deux ou trois produits laitiers par jour. Cette combinaison garantit les apports en calcium et en protéines de haute qualité nécessaires au maintien de l'équilibre calcium-phosphore normal et au métabolisme osseux ; elle est, de plus, associée à une diminution du risque de fracture. À l'inverse, les régimes occidentaux déséquilibrés, les régimes végans, les régimes amaigrissants en l'absence de surpoids, la consommation d'alcool et la consommation quotidienne de sodas sont déconseillés. Les données scientifiques disponibles sur les effets bénéfiques pour la densité minérale osseuse et le risque de fracture sont soit insuffisantes, soit trop divergentes pour permettre de préconiser l'augmentation ou la restriction du thé ou du café, de vitamines autres que la vitamine D, d'aliments enrichis en vitamine D ou contenant des phytoœstrogènes, de boissons végétales enrichies en calcium, de compléments nutritionnels oraux ou de sources alimentaires de prébiotiques et de probiotiques. Il s'agit du premier ensemble de recommandations centré sur le rôle de l'alimentation dans la prévention et le traitement de l'ostéoporose. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour orienter et étayer les préconisations. This article presents the initial recommendations of the French Rheumatology Society (Société française de rhumatologie – SFR) and the Osteoporosis Research and Information Group (Groupe de recherche et d'informations sur les ostéoporoses – GRIO) on the role of diet in the prevention and treatment of osteoporosis. The recommendations were produced by a working group composed of rheumatologists, physician nutrition specialists and a geriatrician. Fifteen (15) questions pertaining to "daily practices" were preselected by the working group. For the literature review, the working group focussed mainly on the effects of diet on bone mineral density (BMD) and fractures, and primarily on meta-analyses of longitudinal studies and dietary intervention studies. A Mediterranean-type diet and the daily consumption of 2 to 3 dairy products are recommended. Together, these provide the calcium and "high quality" protein required to maintain a normal calcium-phosphorus balance and bone metabolism, and are associated with lower fracture risk. Conversely, unbalanced Western diets, vegan diets, weight-loss diets in non-overweight individuals, alcohol consumption and daily consumption of sodas are advised against. In terms of the beneficial effects on bone mineral density and fracture risk, current scientific data are either insufficient or too divergent to recommend increasing or restricting the consumption of tea or coffee, vitamins other than vitamin D, vitamin D-enriched or phytoestrogen-rich foods, calcium-enriched plant-based beverages, oral nutritional supplements, or dietary sources of prebiotics and probiotics. These are the first set of recommendations addressing the role of diet in the prevention and treatment of osteoporosis. More research is necessary to direct and support guidelines. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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8. Effect of resistance exercise on bone health of old aged individuals: Review.
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Khanna, A.
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BONE health , *EXERCISE , *MUSCLE mass , *OSTEOPOROSIS , *RESISTANCE training - Abstract
Exercise training plays an important role in maintaining the bone health and prevention of osteoporosis or age-related bone loss. Aerobic exercise, resistance exercise or a combination of both are used to maintain bone health. Mechanical loading induced by resistance exercise stimulates a number of mechanisms that help to maintain or improve bone mineral density. The present review article aims at summarizing the mechanisms and the use of resistance exercises for improving or maintaining the bone and muscle mass. Literature search was done using PubMed Central, CINAHL, sciencedirect.com with keywords resisted exercises, osteoporosis, postmenopausal and effect of resisted exercises in osteoporosis. Resistance exercises have a significant effect in maintaining the musculoskeletal health. Mechanical loading of the bone especially with high intensity exercises, leads to an improvement in the bone mineral density. Resistance exercises may help to regulate the bone health and prevent the development of osteoporosis. These can be included in the exercise programmes designed for osteoporotic or postmenopausal patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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9. Quel relais thérapeutique à une séquence de tériparatide dans l'ostéoporose ? Comparaison de différents agents anti-ostéoclastiques sur l'évolution densitométrique.
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Gosset, Anna, Pouillès, Jean-Michel, and Trémollieres, Florence
- Published
- 2023
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10. Arthrose, arthropathies microcristallines et ostéoporose : un point épidémiologique.
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Rat, Anne-Christine
- Published
- 2024
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11. Dépistage opportuniste de l'ostéoporose.
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Roux, Christian
- Abstract
L'insuffisance de prise en charge de l'ostéoporose fait des fractures ostéoporotiques un problème de santé publique. Le dépistage opportuniste de l'ostéoporose et des fractures vertébrales sur les examens de scanners thoraciques et abdominaux se développe, sans coût, temps, ou irradiation supplémentaire. Les études montrent la faisabilité et l'efficacité clinique de ces méthodes. L'augmentation importante du nombre de patients ainsi dépistés à prendre en charge doit être anticipée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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12. Recommandations françaises en matière de prévention et de traitement de l'ostéoporose secondaire à la chirurgie bariatrique.
- Author
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Paccou, Julien, Genser, Laurent, Lespessailles, Éric, Bertin, Éric, Javier, Rose-Marie, Duclos, Martine, Joly, Anne-Sophie, Boirie, Yves, Pattou, François, Delarue, Jacques, and Cortet, Bernard
- Abstract
• La chirurgie bariatrique est associée à un risque 21 à 44 % plus élevé de fracture de tous types. • Une perte osseuse rapide est associée à des altérations de la microarchitecture. • Le diagnostic d'ostéoporose et l'évaluation du risque de fracture lié à l'ostéoporose devraient inclure une mesure de la DMO par DXA. • Si un traitement anti-ostéoporotique est indiqué, l'acide zolédronique est recommandé en première instance. • Les connaissances restent insuffisantes concernant le traitement de l'ostéoporose chez les patients qui bénéficient d'une chirurgie bariatrique. Cet article présente les recommandations initiales du Groupe de Recherche et d'Information sur les Ostéoporoses (GRIO) et de la Société française de rhumatologie (SFR) concernant la prévention et le traitement de l'ostéoporose secondaire à la chirurgie bariatrique. Les recommandations ont été établies par un groupe de travail constitué de quatre rhumatologues experts, trois nutritionnistes, deux chirurgiens de l'obésité, un spécialiste de l'activité physique et un représentant d'une association de patients. Les recommandations générales suivantes s'appliquent à tous les patients ayant une indication de chirurgie bariatrique ou ayant déjà bénéficié d'une chirurgie de l'obésité : normaliser les apports en calcium et en protéines, atteindre une concentration de 25(OH) vitamine D comprise entre 30 et 60 ng/ml, prévenir le risque de chute et instaurer un programme d'activité physique adapté. Une évaluation initiale du risque de fracture devrait être effectuée de manière systématique, de préférence avant la première intervention bariatrique, (i) en cas de Roux-en-Y bypass gastrique et de dérivation biliopancréatique, quel que soit l'âge, (ii) chez les patients à risque élevé de fracture, quel que soit leur âge et (iii) chez toutes les femmes ménopausées et tous les hommes ≥ 50 ans, quel que soit le type d'intervention bariatrique. L'évaluation du risque de fracture s'appuie sur la détermination des facteurs de risque d'ostéoporose et la mesure de la densité minérale osseuse. Les traitements anti-ostéoporotiques, l'acide zolédronique en première ligne, sont indiqués chez les femmes ménopausées et les hommes ≥ 50 ans (i) ayant déjà subi une fracture sévère, quel que soit le T-score, (ii) ayant déjà subi une fracture non sévère et ayant un T-score ≤ -1 et (iii) n'ayant jamais subi de fracture et ayant un score T-score ≤ -2. Le risque de fracture augmente après une chirurgie bariatrique. Les cliniciens devraient attacher une attention particulière aux patients à haut risque de fracture, comme les femmes ménopausées et les hommes de plus de 50 ans. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour orienter et étayer les recommandations. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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13. Prévention nutritionnelle de l'ostéoporose chez l'adulte.
- Author
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Paccou, Julien, Lecerf, Jean-Michel, and Biver, Emmanuel
- Abstract
Une alimentation de type méditerranéenne semble bénéfique pour la santé osseuse. Elle est recommandée en prévention de l'ostéoporose d'autant que ce mode alimentaire a d'autres bénéfices pour la santé contrairement à une alimentation occidentale déséquilibrée. Les régimes d'exclusion chez les végétariens et surtout les végétaliens sont à éviter en prévention de l'ostéoporose. Chez les végétariens et surtout les végétaliens, une supplémentation vitaminocalcique et des apports suffisants en protéines doivent être systématiquement proposés afin de réduire le sur risque fracturaire. La littérature montre globalement un effet positif des produits laitiers en termes d'impact sur la densité minérale osseuse et le risque fracturaire. Cet effet apparaît plus marqué pour les produits laitiers fermentés (yaourt, fromage). Il est recommandé de consommer quotidiennement plusieurs produits laitiers variés (2 à 3) en prévention de l'ostéoporose. Concernant les produits alimentaires enrichis en vitamine D, les preuves scientifiques ne sont pas suffisantes pour affirmer une équivalence par rapport à la supplémentation médicamenteuse en termes de santé osseuse. Certaines souches de probiotiques permettent d'atténuer de manière modeste la perte osseuse mais la population-cible, les souches bactériennes optimales et les modalités de consommation restent insuffisamment définies actuellement pour en recommander spécifiquement l'usage en prévention de l'ostéoporose. Pour les femmes occidentales, les données sont insuffisantes pour recommander une alimentation à base de soja ou des compléments alimentaire de soja en prévention de l'ostéoporose. A Mediterranean diet appears to be beneficial for bone health. It is recommended for the prevention of osteoporosis, especially since this diet has other health benefits unlike an unbalanced Western diet. Exclusion diets among vegetarians and especially vegans are to be avoided in the prevention of osteoporosis. In vegetarians and especially vegans, vitamin D, calcium supplementation, and sufficient protein intake must be systematically prescribed in order to reduce the excess risk of fracture. The literature globally shows a positive effect of dairy products in terms of impact on bone mineral density and fracture risk. This effect appears more marked for fermented milk products (yogurt, cheese). It is recommended to consume several varied dairy products (2 to 3) daily to prevent osteoporosis. Regarding vitamin D fortified foods, the scientific evidence is not sufficient to affirm an equivalence with vitamin D supplementation in terms of bone health. Certain strains of probiotics can reduce bone loss in a modest way, but the target population, the optimal bacterial strains and the methods of consumption remain insufficiently defined to specifically recommend their use in the prevention of osteoporosis. For Western women, there is insufficient data to recommend a soy food consumption or isoflavone supplements for the prevention of osteoporosis. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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14. Traitements médicamenteux préventifs des ostéoporoses.
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Nachef, Clément and Roux, Christian
- Abstract
L'ostéoporose est l'ostéopathie fragilisante la plus fréquente, dont la gravité est liée au risque de fracture pour des traumatismes même mineurs, pouvant avoir des conséquences sur la morbidité, la qualité de vie et, pour certaines d'entre elles, la mortalité. Malgré ces constatations, la prise en charge de cette pathologie reste insuffisante, en particulier en termes de prévention. On peut distinguer la prévention primaire, qui consiste à empêcher la diminution de la densité osseuse, de la prévention secondaire qui consiste à prévenir la première fracture chez les sujets ostéoporotiques. Nous ne parlerons pas ici de prévention tertiaire, qui consiste à prévenir les récidives fracturaires. Plusieurs traitements ont fait l'objet d'études cliniques de méthodologie optimale, permettant de répondre à ces différentes actions de prévention. Il en est de même dans les ostéoporoses secondaires aux traitements hormonaux dans les cancers du sein et de la prostate, et dans l'ostéoporose cortico-induite. Nous revoyons ici les données publiées sur les traitements médicamenteux, afin de guider au mieux les prescriptions lorsque est indiquée une prévention de la fragilité osseuse et de ses conséquences. Osteoporosis and fragility fractures represent a public health issue, responsible for an increased morbidity and mortality. We should consider the prevention of this chronic disease. We can differentiate primary prevention, meaning bone loss prevention in patients with normal bone density, and secondary prevention, meaning fracture prevention in patients with low bone density. We will not discuss about tertiary prevention, which is prevention of fracture recurrence. We will discuss here drug prevention treatment in post-menopausal women, in cancer with hormonotherapy, and in cortico-induced osteoporosis. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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15. Dépistage de l'ostéoporose avant et après une fracture : état des lieux et pistes d'amélioration.
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Guillot, Pascale
- Abstract
Avec le vieillissement de la population et l'augmentation du nombre de patients ostéoporotiques très âgés à haut risque de chute, le nombre de fractures liées à l'ostéoporose va augmenter de façon très importante dans les années à venir. Malgré des recommandations récentes de prise en charge (risque imminent de récidive fracturaire, fractures sévères), les patients avec ostéoporose, majoritairement des femmes de plus de 60 ans, sont peu nombreux à bénéficier d'un dépistage, même après une fracture. L'urgence est à la prise en charge des patients fracturés (filières fractures, dépistage opportuniste), mais aussi à la prévention primaire (dépistage systématique des femmes à la soixantaine) qui ne peut passer que par une forte implication de nos autorités de santé. The number of fractures related to osteoporosis is expected to increase in the next years because of the aging of the population and an increase in the number of osteoporotic elderly patients at high risk of falls. Few patients with osteoporosis, mostly women over 60, benefit from screening, even after fracture despite recent recommendations (imminent risk for fracture, severe fracture). We needed the involvement of Health Authorities to take care of fractured patients (Fracture Liaison Services, opportunistic osteoporosis screening) but also before fracture (systematic screening of women over 60). [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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16. L'importance de l'épidémiologie en rhumatologie : comprendre, prévenir, améliorer la prise en charge et influer sur les politiques de santé publique.
- Author
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Rat, Anne-Christine
- Published
- 2024
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17. Autophagie et pathologies osseuses.
- Author
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Trojani, Marie-Charlotte, Santucci-Darmanin, Sabine, Breuil, Véronique, Carle, Georges F., and Pierrefite-Carle, Valérie
- Abstract
[Display omitted] • L'autophagie est un mécanisme d'élimination et de recyclage de composants cellulaires permettant un contrôle qualité dans la cellule. • L'autophagie peut aussi être augmentée en cas de stress dans un but de survie. • L'autophagie est un processus essentiel à la différenciation et à la fonction des cellules osseuses. • Un défaut d'autophagie dans les cellules osseuses est impliqué dans le développement de pathologies telles que l'ostéoporose, l'ostéopétrose, ou la maladie de Paget. • La modulation de l'autophagie apparaît comme une nouvelle voie de recherche très prometteuse pour le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques dans les pathologies osseuses. L'autophagie est un processus cellulaire ubiquitaire, permettant l'élimination et le recyclage des protéines et organelles endommagées. Au niveau basal, ce processus joue un rôle dans le contrôle qualité, participant ainsi à l'homéostasie cellulaire. L'autophagie peut également être induite par différents stress, tels que la privation de nutriments ou l'hypoxie, afin de permettre à la cellule de survivre le temps que les conditions s'améliorent. Ces dernières années, le rôle de ce processus a été largement étudié dans de nombreuses pathologies telles que les maladies neurodégénératives ou les cancers. Dans le tissu osseux, différents travaux ont montré que l'autophagie est impliquée dans la survie, la différenciation et l'activité des ostéoblastes, des ostéocytes et des ostéoclastes. L'évolution de ces connaissances a permis de mettre en évidence de nouveaux mécanismes moléculaires physiopathologiques dans les pathologies osseuses. Cette revue rapporte l'état actuel des connaissances sur le rôle de l'autophagie dans 4 pathologies osseuses : l'ostéoporose, qui semble être associée à une diminution de l'autophagie, l'ostéopétrose et la maladie de Paget où le déroulement du processus autophagique est perturbé, et enfin l'ostéosarcome où l'autophagie semble jouer un rôle protumoral. Une meilleure compréhension de l'implication de l'autophagie dans ces pathologies devrait à terme permettre d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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18. Vers une médecine plus préventive en rhumatologie.
- Author
-
Daien, Claire
- Published
- 2022
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19. Une patiente atteinte d'ostéoporose.
- Author
-
Fougere, Édouard
- Abstract
Exposant à un risque élevé de fracture, l'ostéoporose résulte d'une diminution de la densité minérale osseuse et d'une micro-architecture altérée des os. La délivrance des médicaments prescrits par le médecin pour lutter contre cette maladie s'accompagne de conseils concernant les mesures hygiéno-diététiques et les règles de sécurité à respecter pour prévenir les chutes. Osteoporosis is a disease with a high risk of fracture, resulting from a decrease in bone mineral density and altered micro-architecture of the bones. The medicines prescribed by the doctor to combat this disease are accompanied by advice on hygiene and dietary measures and safety rules to be followed to prevent falls. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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20. Inhibiteurs de la résorption osseuse et risque d'ostéonécrose des mâchoires (ONM).
- Author
-
Salmon, Benjamin, Moreau, Nathan, and Funck-Brentano, Thomas
- Abstract
Comme pour tout traitement, la prescription d'inhibiteurs de la résorption osseuse (IRO) implique de mettre en balance les bénéfices et les risques attendus du traitement. Peu fréquente mais invalidante, l'ostéonécrose des mâchoires d'origine médicamenteuse (ONM) n'en reste pas moins l'effet indésirable le plus redouté des patients(e)s comme de certains professionnels de santé, possiblement en rapport avec une méconnaissance des éléments constituant cette balance bénéfices/risques. Une approche multidisciplinaire concertée, la prévention primaire via la réalisation systématique d'un bilan bucco-dentaire préthérapeutique dès lors que la situation clinique le permet, mais aussi l'instauration d'un suivi oral régulier permettent de considérablement limiter le risque d'ONM associé aux IRO, de faciliter l'adhérence au traitement et d'améliorer la qualité des soins. Prescription of bone resorption inhibitors implies a thorough evaluation of associated risks weighed against expected benefits. Although quite infrequent but highly debilitating, medication-related osteonecrosis of the jaw (MRONJ) is the most highly feared complication of such treatments, both by patients and some healthcare professionals. A concerted multiprofessional approach, primary prevention via systematic oral health examination as whenever possible, but also regular follow-up with an oral health professional, could all help limit the risk of MRONJ, increase patient adherence to treatment and improve the overall quality of care. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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21. L'Ostéoporose des personnes âgées.
- Author
-
Bouvard, Béatrice, Annweiler, Cédric, and Legrand, Erick
- Abstract
• L'incidence des fractures de fragilité augmente progressivement avec l'âge. • Les fractures ont des conséquences plus graves chez les personnes âgées. • Les chutes jouent un rôle clé dans la survenue de fractures chez les personnes âgées. • Les principaux traitements de l'ostéoporose ont apporté la preuve de leur efficacité chez les personnes âgées. L'incidence des fractures de fragilité augmente progressivement après 50 ans et la proportion de la population mondiale souffrant d'ostéoporose et de fractures augmentera inévitablement sous l'effet du vieillissement général. Les conséquences des fractures sont plus graves chez les personnes âgées : la plupart des fractures à faible énergie cinétique ont été associées à un risque de mortalité accru et le risque de nouvelle fracture ostéoporotique majeure après une première fracture augmente également avec le vieillissement. De même que la diminution de la densité minérale osseuse, les chutes jouent un rôle majeur dans la survenue de fractures de fragilité chez les personnes âgées et l'évaluation du risque de chute fait partie intégrante de l'évaluation du risque de fracture. Malgré les progrès réalisés dans le diagnostic de l'ostéoporose et l'évaluation du risque de fracture, et malgré la disponibilité de nombreux traitements anti-ostéoporotiques efficaces, dont des médicaments administrés par voie parentérale qui peuvent améliorer l'observance, de nombreuses données indiquent que l'ostéoporose des personnes âgées est insuffisamment prise en charge. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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22. Comparaison des recommandations françaises 2012 et 2018 du traitement de l'ostéoporose post-ménopausique à l'échelle de la patiente.
- Author
-
Boissin, Douglas, Trijau, Sophie, Pauly, Vanessa, Lafforgue, Pierre, and Pham, Thao
- Abstract
Évaluer l'impact de la mise à jour des recommandations françaises du traitement de l'ostéoporose post-ménopausique sur l'indication d'un traitement pour une patiente donnée. Les recommandations 2012 et 2018 du traitement de l'ostéoporose post-ménopausique ont été transformées en algorithmes décisionnels et appliqués à une cohorte de patientes présentant une ostéoporose post-ménopausique. Pour chaque patiente, les données recueillies étaient démographiques, facteurs de risque d'ostéoporose, fracture(s), T-scores densitométriques rachidiens et fémoraux et score FRAX. Analyses statistiques : comparaison de la proportion de patientes candidates à un traitement anti-ostéoporotique selon chaque recommandation (test du Khi2) et évaluation du taux de concordance entre les recommandations (coefficient d'accord Kappa). Inclusion de 202 patientes issues d'une filière de fragilité osseuse : âge 68 ± 10 ans ; T-score le plus bas −2,4 ± 0,9 DS ; sans fracture : n = 23, ≥ 1 fracture non sévère : n = 73, ≥ 1 une fracture sévère : n = 106. La proportion de patientes candidates au traitement était 70,3 % (n = 142) et 80,2 % (n = 162) selon les recommandations 2012 et 2018 (p < 0,05), respectivement. Toutes les patientes candidates au traitement selon les recommandations 2012 l'étaient aussi selon les recommandations 2018. Les 20 patientes prises en charge différemment selon les recommandations étaient des femmes avec fractures non sévères et dont le T-score moyen le plus bas était −2,3 DS. L'actualisation des recommandations françaises sur l'ostéoporose post-ménopausique permet d'identifier près de 10 % de candidates à un traitement de plus que les précédentes recommandations. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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23. Positive correlations between physical activity level and composite indices of femoral neck strength in a group of young overweight and obese men.
- Author
-
Zakhem, E., Sabbagh, P., Khoury, C.A., Zunquin, G., Baquet, G., and El Hage, R.
- Subjects
- *
PHYSICAL activity , *FEMUR neck , *OVERWEIGHT men , *AEROBIC capacity , *OSTEOPOROSIS prevention - Abstract
The aim of this study was to examine the associations between physical activity level and composite indices of femoral neck strength in a group of young overweight and obese Lebanese men. Eighty overweight and obese (body mass index (BMI) > 25 kg/m2) young men whose ages range between 18 and 35 years participated in this study. Weight and height were measured, and BMI was calculated. Body composition and femoral neck (FN) bone mineral density were measured by dual-energy X-ray absorptiometry (DXA). Compressive strength index (CSI), bending strength index (BSI) and impact strength index (ISI) were calculated. Physical activity level was evaluated by the global physical activity questionnaire (GPAQ). Maximum oxygen consumption (VO 2 max, in L/min) was measured using a valid device. Weight, BMI, fat mass and fat mass percentage were negatively correlated to CSI, BSI and ISI. Physical activity level (h/week) was positively correlated to CSI, BSI and ISI while VO 2 max (mL/min/kg) was positively correlated to CSI and ISI. The positive associations between physical activity and composite indices of femoral neck strength (CSI, BSI and ISI) remained significant after adjustment for body weight. Our study conducted on overweight and obese men shows that physical activity level is a positive determinant of composite indices of femoral neck strength. In overweight men, increasing physical activity level may help to prevent osteoporotic fractures later in life. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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24. Ostéosarcopénie : vers la synthèse de deux entités ?
- Author
-
Chapurlat, Roland
- Abstract
L'ostéosarcopénie se définit par l'association de la sarcopénie et de l'ostéoporose. Il est possible, mais pas acquis, que les deux pathologies interagissent biologiquement du fait du lien anatomique entre le muscle et l'os, par l'intermédiaire des contraintes mécaniques, de cytokines et d'hormones. La prévalence augmente avec l'âge et pourrait représenter 5–10 % des personnes de plus de 80 ans. L'ostéosarcopénie est un facteur de risque de chute et de fracture et s'associe à l'altération des capacités fonctionnelles et à la mortalité de toutes causes. L'évaluation clinique gériatrique doit être exhaustive et comprendre la mesure de la densité minérale osseuse, la recherche des critères diagnostiques de la sarcopénie, et la recherche des causes secondaires, à savoir d'autres maladies chroniques, les causes nutritionnelles, liées à l'activité physique, et iatrogéniques. Le traitement comprend l'activité physique en résistance, la correction des carences nutritionnelles (notamment en vitamine D), l'augmentation de l'apport protéique et le traitement médicamenteux de l'ostéoporose. Osteosarcopenia is defined by the association of sarcopenia and osteoporosis. Possibly, but not necessarily, those two conditions interact biologically, because of the anatomic link between muscle and bone, through mechanical loading, cytokines and hormones. Prevalence increases with age, and might represent 5–10 % of individuals aged 80 and over. Osteosarcopenia is a risk factor for falls, fracture ans is associated with impaired functional capacity and all cause mortality. The clinical geriatric evaluation must be exhaustive and explorations must include the measurement of bone mineral density, establishing diagnostic criteria for sarcopenia and look for secondary causes, such as other chronic diseases, malnutrition, low physical activity and iatrogeny. The treatment includes resistance training, improvement of nutritional deficiencies (e.g., vitamin D), improved protein intake and medications for osteoporosis. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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25. Activité physique chez l'adulte en consultation de l'ostéoporose.
- Author
-
Paccou, Julien and Ribeiro, Christophe
- Abstract
L'activité physique est un facteur de risque modifiable en cas d'ostéoporose chez l'adulte. La majorité des études cliniques sur l'activité physique et la santé osseuse ont été menées auprès de femmes ménopausées. Les études observationnelles prospectives menées chez des adultes d'au moins 40 ans suggèrent une association entre l'activité physique et la réduction du risque de fracture entre 11-40 % mais ces études comportent de nombreuses limites. Il n'existe pas d'essai randomisé contrôlé spécifiquement dédié à l'impact de l'activité physique sur la réduction du risque de fracture. En revanche, la réduction des chutes grâce à l'activité physique permettrait de réduire le taux de fractures. En cas d'ostéoporose, le bénéfice de l'activité physique ne se résume pas à son impact sur le tissu osseux. L'activité physique doit combiner un programme d'entraînement (i) postural (permet une prise de conscience du positionnement corporel et de la posture), (ii) d'équilibre (permet de renforcer l'équilibre et de réduire le risque de chute), (iii) en charge (marche, course à pieds, danse...) et (iv) de force (travail de renforcement musculaire progressif en force) pour permettre de réduire le risque de chute, de réaliser un renforcement musculaire et d'améliorer la résistance osseuse par le biais d'une augmentation modeste de la densité minérale osseuse. Ce programme doit être d'intensité modérée à élevée afin d'obtenir une efficacité optimale. L'assiduité est un élément clé de la réussite. L'âge ne doit pas être un facteur limitant et le caractère progressif et supervisé est essentiel. Bien entendu, le programme d'activité physique doit être adapté à chaque patient. Le message clé est le suivant : « il faut se tenir droit, être stable et être fort ! » Physical activity is a modifiable risk factor for osteoporosis. Studies on physical activity and bone health have mainly targeted postmenopausal women. Observational studies with fracture outcomes of physical activity interventions in adults older than 40 years found 11-40 % reduced risk of any fracture. There is no randomised controlled trials of exercise with fracture as a primary outcome. However, there is evidence that exercise can reduce fall-related fractures, particularly exercise that includes functional strength and balance training. Exercise recommendations to optimize bone health emphasize moderate-intensity or high-intensity progressive resistance training (PRT), and impact (weight-bearing activities) and balance training in order to reduce falls and improve bone mineral density. Indeed, multicomponent programmes that combine impact exercise with sufficiently dosed, moderate-intensity or high-intensity PRT and that are progressive in nature are the most effective. Professionals should avoid restricting physical activity and exercise unnecessarily according to age. People with osteoporosis should be encouraged to do more rather than less. Important themes for osteoporosis are: strong, steady and straight! [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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26. Recommandations françaises de la prise en charge et du traitement de l'ostéoporose masculine.
- Author
-
Bouvard, Béatrice, Briot, Karine, Legrand, Erick, Blain, Hubert, Breuil, Véronique, Chapurlat, Roland, Duquenne, Marc, Guggenbuhl, Pascal, Lespessailles, Eric, Thomas, Thierry, and Cortet, Bernard
- Abstract
• Premières recommandations françaises sur la prise en charge et le traitement de l'ostéoporose masculine. • Le risque de fracture et de mortalité après fracture sévère augmente avec l'âge, rapidement à partir de 70–75 ans. • Les indications thérapeutiques dépendent de la présence ou non d'une fracture, du type de fracture et de la valeur la plus basse du T-score. • L'évaluation du risque de chute et sa prise en charge doivent faire partie de la prise en charge de l'ostéoporose. Nous proposons des recommandations destinées à tous les médecins amenés à prendre en charge des hommes ayant une ostéoporose ou à risque d'une telle maladie. Le contenu de ces recommandations a été rédigé en conformité avec la méthode HAS et validé par un groupe de travail. Lorsque les données de la littérature étaient insuffisantes, les recommandations ont été basées sur un accord professionnel prenant en compte l'état des pratiques et les opinions d'experts. Les recommandations ont été soumises à un groupe de lecture. Nous proposons 15 recommandations détaillant la population cible, les moyens d'évaluation, le traitement et le suivi. Nous insistons sur les points suivants : 1) une fracture spontanée ou provoquée par un traumatisme mineur doit faire rechercher une maladie osseuse fragilisante ; 2) le risque de fracture et de mortalité après fracture sévère augmente avec l'âge, rapidement à partir de 70–75 ans ; 3) les indications thérapeutiques dépendent de la présence ou non d'une fracture, du type de fracture (sévère/non sévère) et de la valeur la plus basse du T-score de la DMO ; 4) l'évaluation du risque de chute et sa prise en charge doivent faire partie de la prise en charge de l'ostéoporose ; 5) le suivi clinique est indispensable pour adapter la prise en charge à l'évolution du risque de fracture. Ces premières recommandations françaises, que nous avons souhaitées proches de celles concernant les femmes ménopausées, visent à améliorer le dépistage et la prise en charge de l'ostéoporose masculine. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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27. Conséquences de l'ankylose rachidienne sur la fragilité osseuse trabéculaire au scanner dans une population de spondyloarthrite ankylosante. Étude rétrospective.
- Author
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Fauny, Marine, Morizot, Caroline, Allado, Edem, Verhoeven, Frank, Albuisson, Eliane, Semaan, Marie, Pinzano, Astrid, Chary-Valckenaere, Isabelle, and Loeuille, Damien
- Abstract
• L'atteinte structural rachidienne sévère (pont osseux cervical/lombaire) est associé à un coefficient d'atténuation scanographique (CAS) plus bas. • Le CAS décroît progressivement avec la sévérité de l'atteinte structurale rachidienne. • L'ankylose vertébrale lombaire est associée à un risque accru de CAS ≤ 145 UH. • Le scanner est une alternative pour la réalisation d'un dépistage opportuniste de la fragilité osseuse chez les patients atteints de spondylarthrite ankylosante. • La mesure du CAS est reproductible et utilisable en pratique quotidienne. Les patients atteints de spondyloarthrite ankylosante (SA) semblent avoir un risque accru d'ostéoporose mais ne sont que rarement dépistés. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'effet de l'ankylose rachidienne sur le coefficient d'atténuation scanographique (CAS) des vertèbres lombaires dans la SA. Cette étude inclut des patients atteints de SA selon les critères de New-York et qui ont bénéficié, à la fois d'un scanner thoraco-abdomino-pelvien et d'un bilan radiographique durant leur suivi. Le modified stoke ankylosing spondylitis spinal score (mSASSS) a été évalué sur les radiographies, et la présence d'au moins un syndesmophyte (mSASSS ≥ 2) définissait les patients mSASSS+. L'ankylose d'une vertèbre lombaire était définie comme la présence de ponts osseux avec les 2 vertèbres adjacentes. Le CAS a été mesuré de L1 à L5, et le seuil fracturaire était défini par un CAS ≤ 145 unités Hounsfield (UH). Soixante-treize SA ont été incluses (âge moyen : 60,3 (±10,7) ans, 65 hommes (89 %)). Soixante patients (82,2 %) étaient mSASSS+ ; 13 patients (17,8 %) présentaient une ankylose d'au moins une vertèbre lombaire. Le CAS de chaque vertèbre lombaire n'était pas significativement différent entre les groupes mSASSS- et mSASSS+. Le CAS était plus bas chez les patients ayant au moins un pont osseux que chez ceux sans (p < 0,05). Les patients avec une ankylose rachidienne lombaire étaient plus à risque de présenter un CAS≤145UH (OR : 4,95 (IC95 % : 1,1–17,4)). La présence de pont osseux et d'une ankylose complète de vertèbres lombaires est significativement associée à un surrisque d'un CAS sous le seuil fracturaire, suggérant une dégradation de l'os trabéculaire chez les patients atteints de SA avec ankylose rachidienne. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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28. Os et hyperparathyroïdie primaire.
- Author
-
Cormier, Catherine and Koumakis, Eugénie
- Abstract
• L'hyperparathyroïdie primaire est une maladie due à une sécrétion excessive et inappropriée d'hormone parathyroïdienne ayant pour conséquence une hypercalcémie et compliquée d'atteinte osseuse. • Le diagnostic de certitude est biologique. • Les formes normocalcémiques ont un retentissement osseux aussi important que les formes hypercalcémiques. • Le traitement de référence est chirurgical, seul traitement épargnant les fractures. • En cas de contre-indication à la chirurgie, les bisphosphonates sont possibles sans démonstration d'épargne fracturaire. L'hyperparathyroïdie primaire (HPP) est une maladie due à une sécrétion excessive et inappropriée d'hormone parathyroïdienne ayant pour conséquence une hypercalcémie. Elle est le plus souvent diagnostiquée fortuitement devant une hypercalcémie ou bien devant une complication, soit une ostéoporose, soit plus rarement une complication rénale avec lithiase. La présentation clinique est le reflet de l'hypercalcémie et de l'atteinte de plusieurs organes, principalement le système cardiovasculaire, l'os et le rein. La majorité des patients ayant une HPP sont cependant asymptomatiques. Le diagnostic est biologique, facile quand il y a augmentation de la calcémie et de l'hormone parathyroïdienne, plus difficile quand un de ces deux paramètres est normal. On ne retiendra le diagnostic d'HPP normocalcémique qu'après avoir écarté toutes les causes d'hyperparathyroïdie secondaire. L'imagerie parathyroïdienne ne fait pas le diagnostic, mais elle guide le chirurgien et écarte une anomalie thyroïdienne associée. Le traitement de référence est chirurgical, son indication repose sur la présence ou un risque de complications, c'est le seul traitement qui épargne les fractures. Les traitements médicaux n'ont que des effets limités sur les complications, ils sont réservés aux contre-indications à la chirurgie. Après chirurgie parathyroïdienne, on évitera l'utilisation des bisphosphonates qui semblent empêcher l'épargne fracturaire de la parathyroïdectomie. En l'absence d'indication opératoire, une surveillance biologique, osseuse et rénale sera établie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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29. Rôle de l'antigène HLA-B27 dans les comorbidités observées au cours de la spondyloarthrite axiale : données du registre COMOSPA.
- Author
-
Arévalo, Marta, López-Medina, Clementina, Moreno, Mireia, Moltó, Anna, Font, Pilar, Collantes-Estevez, Eduardo, and Gratacós, Jordi
- Abstract
• Prévalence des comorbidités dans la spondyloarthrite axiale. • Rôle de HLA-B27 dans les comorbidités chez les patients atteints de spondyloarthrite axiale. • HLA-B27 et ostéoporose. Analyser l'association potentielle entre la présence de HLA-B27 et les différentes comorbidités observées chez les patients atteints de spondyloarthrite axiale. Une étude comparative transversale incluant des patients ayant une spondyloarthrite axiale et issus du registre COMOSPA ; COMOSPA est un registre international qui regroupe un grand nombre de variables anthropométriques et cliniques provenant de 3984 patients atteints de spondyloarthrite. Le registre comprend également les comorbidités les plus fréquemment observées au cours de la spondyloarthrite comme l'obésité, l'hypertention, le diabète, l'hyperlipidémie, la cardiopathie ischémique, l'AVC, l'insuffisance rénale, les néoplasmes, l'ulcère gastro-duodénal, la diverticulite, la bronchopneumopathie chronique obstructive et l'ostéoporose. Une analyse descriptive et un modèle de régression logistique multiple ont été réalisés en incluant toutes les variables évaluées. Un total de 2370 patients répondant aux critères ASAS pour la spondyloarthrite axiale ont été inclus dans cette étude. Parmi eux, 1858 (78,4 %) étaient positifs pour le HLA-B27. Les patients souffrant de spondyloarthrite axiale et HLA-B27 positifs étaient majoritairement de sexe masculin, avec une maladie de plus longue durée, un pourcentage supérieur de spondylarthrites ankylosantes avérées, une CRP plus élevée mais également un tabagisme et une consommation excessive d'alcool plus marqués comparativement aux patients HLA-B27 négatifs. À noter cependant qu'une forme plus active de la maladie selon le BASDAI, BASFI et l'ADAS-CRP a été rapportée chez les patients négatifs pour le HLA-B27 comparativement aux patients positifs. La seule association observée entre les comorbidités et la positivité pour le HLA-B27 a été la présence de l'ostéoporose, même après ajustement dans l'analyse multivariée sur toutes les variables étudiées. L'association observée entre le HLA-B27 et l'ostéoporose dans la spondyloarthrite axiale pourrait avoir un intérêt tout particulier si l'on considère l'impact de l'ostéoporose sur le phénotype de ces patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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30. Risque imminent de fracture.
- Author
-
Legrand, Mélanie A. and Chapurlat, Roland
- Published
- 2022
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31. Ostéoporose masculine : des recommandations pour améliorer sa prise en charge.
- Author
-
Debiais, Françoise
- Published
- 2022
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32. Relations between maximal strength indices and bone health parameters in a group of elderly subjects.
- Author
-
Antoun, A., Saddick, H., Nasr, R., Khalil, N., Watelain, E., and El Hage, R.
- Subjects
- *
BODY composition , *BONE density , *CROSS-sectional method , *RANGE of motion of joints , *GERIATRICS , *MUSCLE mass - Abstract
The aim of the present study was to explore the relationships between several maximal strength indices and bone health parameters (bone mineral content, bone mineral density [BMD] and hip geometry indices) in a group of elderly Lebanese subjects. This study included 60 healthy elderly women and 37 healthy elderly men whose ages range between 65 and 75 years. Body composition, bone mineral density (BMD) and hip geometry indices (cross-sectional area [CSA] and cross-sectional moment of inertia [CSMI]) were evaluated by DXA. 1-repetition maximum (RM) bench press, 1-RM leg press and handgrip were evaluated using validated methods. In both sexes, 1-RM bench press and 1-RM leg press were positively correlated to total hip BMD and CSMI. The current study suggests that 1-RM leg press and 1-RM bench press are factors correlated with total hip BMD and CSMI in elderly subjects. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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33. Conséquences osseuses de la grossesse et de l'allaitement.
- Author
-
Debiais, Françoise
- Abstract
Pendant la grossesse et l'allaitement, le métabolisme osseux de la mère subit des modifications importantes afin de répondre aux besoins en calcium du fœtus et du nouveau-né. La grossesse et l'allaitement entraînent une perte osseuse transitoire, avec le plus souvent une récupération complète dans les 6 à 12 mois suivant le sevrage. L'ostéoporose associée à la grossesse et à l'allaitement est une maladie rare, mais il s'agit d'une forme sévère d'ostéoporose pré-ménopausique. Elle se caractérise par l'apparition de fractures par fragilité, principalement au rachis, survenant au cours du dernier trimestre de la grossesse ou au début de la période du post-partum. La plupart des cas sont décrits au cours de la première grossesse. La survenue de ces fractures peut être favorisée par une densité minérale osseuse basse préexistante, l'existence d'une résorption osseuse importante pendant la grossesse et l'allaitement, ou l'existence concomitante d'autres causes d'ostéoporose, qui doivent être recherchées ; une affection génétique sera parfois diagnostiquée à cette occasion. Il n'existe pas d'essai contrôlé pour la prise en charge de cette ostéoporose. Outre une correction des carences en calcium et en vitamine D, l'arrêt de l'allaitement, des traitements par bisphosphonate ou tériparatide ont été proposés après l'accouchement dans les formes sévères. During pregnancy and lactation, major changes occur in maternal bone metabolism in order to meet the calcium needs of the fetus and newborn child. Pregnancy and lactation may lead to a transitory bone loss, but complete recovery occurs in most cases within 6 to 12 months after weening. Pregnancy and lactation-associated osteoporosis is a rare condition, but is a severe type of premenopausal osteoporosis. It is characterised by the occurrence of fragility fractures, mostly in the spine, occurring in the last trimester of pregnancy or early post-partum period. Most cases are described during the first pregnancy. The occurrence of these fractures may be favoured by a pre-existing low bone mineral density, a high bone turnover during pregnancy and lactation, or the concomitant existence of other causes of osteoporosis, which need to be investigated; a potential underlying genetic cause should also be considered. There is no controlled trial for the management of this osteoporosis. Treatment options include calcium and vitamin D supplementation combined with breastfeeding discontinuation. Bisphosphonates or teriparatide have been proposed as a potential treatment strategy after delivery in severe cases. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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34. Articulation coxo-fémorale et grossesse.
- Author
-
Berthelot, Jean-Marie
- Abstract
Près d'un tiers des femmes enceintes ressent des douleurs inguinales, mais il faut d'abord s'assurer que celles-ci proviennent bien des coxo-fémorales, et ne soient pas des douleurs projetées d'origine rachidienne, sacro-iliaque, pubienne, pelvienne, trochantérienne, ou dues à des souffrances tendineuses (dont du petit glutéal). Les syndromes canalaires des nerfs cutanés latéraux/fémoro-cutanés et obturateurs doivent aussi être éliminés. Une fois l'origine coxo-fémorale établie, l'étiologie la plus difficile à certifier, mais peut-être la plus fréquente, est une souffrance du labrum à l'origine d'un grand nombre de faux négatifs en imagerie. Les coxites septiques sont rares, mais peuvent être dues à des germes inusuels comme les streptocoques B. Une IRM doit être proposée quand les signes se précisent pour ne pas méconnaître une fissure osseuse compliquant une ostéopénie de hanche liée à la grossesse, ces fissures pouvant rarement se compliquer de fractures déplacées, ou d'ostéonécroses, imposant ensuite la pose d'une prothèse. Le mécanisme de ces ostéopénies n'est pas univoque, et plusieurs causes pourraient se cumuler : 1-ostéoporoses de la grossesse, bien plus souvent à l'origine de fractures vertébrales multiples que de fissures/fractures du col ; 2-algoydystrophie (plus souvent unilatérale que les deux autres étiologies) ; 3-œdéme du col fémoral et ostéonécroses, possiblement liées à la gêne au retour veineux induite par l'utérus gravide. Les grossesses ne sont en général pas plus compliquées chez les femmes porteuses de prothèses de hanche, et, même si un passage de Chrome et de Cobalt survient chez le fœtus, sa toxicité chez les enfants n'a pas été établie. One third of pregnant women can complain of the hip, but other sources of pain must first be ruled out: spine, sacroiliac, pubis, pelvis, trochanter, and tendons (including gluteus minus). Entrapment of lateral cutaneous and obturator nerves should not be forgotten. Once a coxo-femoral origin is ascertained, the most frequent diagnosis might be labral stresses or tears, although a high percentage of false negative on imaging often preclude a firm diagnosis. Septic arthritis are very rare but unusual bacteria like streptococcus B can be noticed. MRI must be requested each time hip pain or limping is lasting enough, first to seek for stress fractures with or without underlying osteopenia, since they can progress to displaced fractures or osteonecrosis leading to hip prosthesis following delivery. Several mechanisms could co-exist to account for the underlying hip osteopenia: 1-pregnancy-related transient osteoporosis (which mainly induces multiple vertebral fractures); 2-algodystrophy (more often unilateral as compared to other explanations of hip osteopenia); oedema of the femoral neck and/or epiphysis, or full-blown osteonecrosis, possibly fostered by venous stasis secondary to compression by the foetus of maternal large veins in the pelvis. Previous hip prostheses have no influence on pregnancy outcome, and later children health, although abnormal levels of cobalt and chromium are usually found in their cord blood. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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35. Impact des recommandations du Groupe de recherche et d'information sur les ostéoporoses sur la prise en charge initiale de l'ostéoporose post-ménopausique.
- Author
-
Cortet, Bernard, Roux, Christian, Bendavid, Sauveur, Chapuis, Laure, Baron, Gabriel, Roux, Baptiste, and Thomas, Thierry
- Abstract
Le groupe de recherche et d'information sur les ostéoporoses (GRIO) et la Société française de rhumatologie (SFR) ont proposé en 2012 des recommandations de prise en charge de l'ostéoporose post-ménopausique pour lesquelles l'adhésion du corps médical n'est pas connue. Comparer, entre les années 2011 et 2014 (c'est-à-dire avant et après la parution des recommandations), le taux d'adéquation entre la prise en charge réalisée et celle recommandée chez des patientes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique par les médecins généralistes et les rhumatologues. Le recueil des données a été effectué de manière rétrospective sous forme de cas patients via un cahier d'observation électronique. L'étude a été conduite entre juillet 2016 et novembre 2017. Chaque investigateur devait idéalement recueillir 6 cas patients (3 cas patients pré recommandations au cours de l'année 2011, 3 cas patients post recommandations au cours de l'année 2014). Dans les situations où le FRAX était requis pour déterminer la stratégie, nous avons utilisé le FRAX avec densitométrie osseuse quand elle était disponible et sans densitométrie osseuse dans les autres cas. Un total de 163 médecins ont participé (107 généralistes et 56 rhumatologues). 588 patientes ont été incluses en milieu rhumatologique (302 pour l'année 2011 et 286 pour l'année 2014). Trois cent dix-neuf patientes suivies en médecine générale ont été incluses soit 164 patientes pour l'année 2011 et 155 pour l'année 2014. Leur âge moyen était de 69,2 ± 9,6 ans. Leur indice de masse corporelle (IMC) était de 24,2 ± 4,1 kg/m2. 427 (47,1 %) avaient un antécédent de fracture de fragilité survenue après l'âge de 50 ans dont le siège était vertébral dans 55,5 % des cas et la hanche dans 13,8 % des cas. Il s'agissait majoritairement d'une fracture sévère (n = 341, 81,1 %). Une densitométrie osseuse était disponible pour 740 patientes (81,6 %). Le T-score moyen au col fémoral était de −2,4 ± 1. Chez les médecins généralistes et pour les patientes incluses en 2011, le taux d'adéquation entre la prise en charge réalisée et celle recommandée était de 64,0 %. Ce pourcentage n'était pas différent en 2014 (60,4 %, p = 0,45). Chez les rhumatologues et pour les patientes incluses en 2011, le taux d'adéquation entre la prise en charge réalisée et celle recommandée était de 74,2 %. Ce pourcentage a augmenté pour les patientes incluses en 2014 (81,4 %, p = 0,03). Les résultats n'étaient pas significativement différents si on limitait l'analyse aux seules patientes pour lesquelles le FRAX a été calculé en incluant la densitométrie osseuse. Il en était de même si on prenait en considération pour l'ensemble des patientes le FRAX sans inclure le résultat de la densitométrie osseuse. Le taux d'adéquation entre la prise en charge réalisée et celle recommandée chez des patientes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique a augmenté chez les rhumatologues entre 2011 et 2014 alors qu'il est resté stable en médecine générale. Gageons que les nouvelles recommandations de 2018 permettront y compris en médecine générale d'optimiser cette prise en charge. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2020
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36. Quel futur pour les cellules-souches mésenchymateuses dans les affections ostéoarticulaires ?
- Author
-
Hauzeur, Jean-Philippe
- Abstract
La médecine régénérative développée à partir des cellules-souches mésenchymateuses, les MSCs, est testée dans plusieurs affections ostéoarticulaires. Les méthodes thérapeutiques les plus utilisées jusqu'à présent sont les concentrés de moelle osseuse ou de tissus adipeux. Ces concentrés sont de qualité très variable, ce qui complique l'interprétation des résultats. La recherche biologique sur les MSCs a fait récemment des découvertes importantes. Les populations cellulaires, dites MSC, se sont révélées hétérogènes selon l'origine tissulaire et/ou le patient. La caractérisation des MSCs a été améliorée en utilisant des combinaisons de marqueurs membranaires. La découverte de l'activité sécrétrice des MSCs, que ce soit son sécrétome comprenant divers facteurs de croissance et de cytokines ou son activité excrétrice de vésicules extra-cellulaires (exosomes, etc.) qui semble jouer un rôle important dans le dialogue intercellulaire, est une autre avancée fondamentale avec déjà des essais d'applications thérapeutiques. Une autre étape importante a été la mise au point de méthodes de culture d'expansion des MSCs, d'utilisations de MSCs allogéniques, de différenciations ostéoblastiques et chondrogéniques, de manipulations cellulaires pour augmenter les performances thérapeutiques des MSCs. Une des nouveautés est ainsi l'utilisation des MSCs et ses productions pour leurs effets anti-inflammatoires, immunitaires et cicatrisants. Le futur des thérapies cellulaires sera lié à ces découvertes de la recherche biologique fondamentale. Ce futur passera par des tests précliniques pour vérifier la sécurité et la tolérance de ces thérapies. Puis, seuls des essais contrôlés permettront d'en définir la place dans les pathologies musculo-squelettiques. Regenerative medicine using mesenchymal stem cells (MSC) is developped in several musculoskeletal diseases. The concentration of bone marrow or adipose tissue has been the most common therapeutic method used. The large variability of the cell-productions, however, could be a limitation. Recent biological research concerning MSC has unearthed several new aspects. Firstly, a heterogeneity of the MSC was found following the tissue origin and/or the patient's. Then, the characterisation of MSC was improved by using new combinations of cellular membrane markers. Another important step was the discovery of the paracrine activity of MSC. The MSCs are able to produce a lot of growth factors and cytokines, a production of extra cellular vesicles like exosomes arising an intercellular signaling. MSCs were found to have not only a proliferation and differentiation performance to restore the damages of time, but also immunomodulation and anti-inflammation activities. The field of cell-based therapy with MSC is enlarged with newer and more promising methods than bone marrow concentrate. Expansion culture methods of MSC have been developped, as in vitro differentiation in osteoblasts and chondrocytes or cell manipulations by transfection to produce induced pluripotent stem cells or super MSCs able to produce more growth factors or cytokines, or to modify the membrane signaling for improving MSC homing. The translation of these biological developments in human therapy is the key for the MSC future. After pre-clinical tests to verify the safety, controlled trials are needed to define the true place of this regenerative medicine. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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37. Association entre prise de benzodiazépines et risque de fracture de la hanche chez la personne âgée : méta-analyse d'études observationnelles.
- Author
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Poly, Tahmina Nasrin, Islam, Md. Mohaimenul, Yang, Hsuan-Chia, and Li, Yu-Chuan (Jack)
- Abstract
• La fracture de la hanche est l'une des principales causes de handicap, de dépenses, de morbidité et de mortalité. • L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'ampleur du risque de fracture de la hanche sous BZD. • Le RR de fracture de la hanche était de 1,34 (IC 95 % 1,26–1,44) chez les utilisateurs de BZD par comparaison avec les non-utilisateurs. • Les médecins devraient être sensibilisés aux conséquences indésirables de la prise de BZD lorsqu'ils prescrivent ces médicaments, en particulier à des patients âgés, population au sein de laquelle les fractures de la hanche sont particulièrement prévalentes. La fracture de la hanche est l'une des principales causes de handicap, de dépenses, de morbidité et de mortalité. Plusieurs études ont décrit une association entre la prise de benzodiazépines (BZD) et un risque accru de fracture de la hanche chez les personnes âgées. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'ampleur du risque de fracture de la hanche sous BZD. Une recherche systématique de la littérature publiée entre le 1er janvier 1980 et le 31 mars 2019 dans les bases de données EMBASE, PubMed, Google Scholar et Scopus a été effectuée. Cette stratégie de recherche s'est appuyée sur les lignes directrices PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-analyses) et n'a inclus que des articles d'études observationnelles. Les données ont été extraites par deux auteurs travaillant indépendamment et un modèle à effets aléatoires a été appliqué pour évaluer l'ampleur de l'effet. Le modèle à effets aléatoires (DerSimonian-Laird) a permis d'obtenir le rapport de risque (RR) global et son IC à 95 % pour toutes les études. L'échelle de Newcastle-Ottawa (NOS) a également été utilisée pour évaluer la qualité de chacune des études. 2315 études ont été identifiées, dont 33 (20 longitudinales et 13 cas-témoin) totalisant 169 660 fractures de hanche ont été incluses dans notre analyse. Le RR de fracture de la hanche était de 1,34 (IC 95 % 1,26–1,44) chez les utilisateurs de BZD par comparaison avec les non-utilisateurs. Le RR de fracture de la hanche pour les BZD d'action prolongée et rapide était de 1,31 (IC 95 % 1,18–1,45, p < 0,0001) et de 1,15 (IC 95 % 1,08–1,22, p < 0,0001) respectivement. Après stratification par type d'utilisateur de BZD, les utilisateurs actuels et récents avaient un risque plus important de fracture de la hanche (RR 1,83, IC 95 % 1,46–2,28, p < 0,0001 et RR 1,61, IC 95 % 1,30–1,99, p < 0,0001), tandis que ce risque n'était pas plus élevé chez les anciens utilisateurs (RR 1,18, IC 95 % 1,07–1,29, p < 0,0001). Notre méta-analyse a démontré que le risque de fracture de la hanche est plus élevé chez les patients sous BZD que chez les non-utilisateurs. Les médecins devraient être sensibilisés aux conséquences indésirables de la prise de BZD lorsqu'ils prescrivent ces médicaments, en particulier à des patients âgés, population au sein de laquelle les fractures de la hanche sont particulièrement prévalentes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2020
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38. Biopsies osseuses et ostéo-médullaires.
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Chapurlat, Roland
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Les indications de biopsie osseuse guidée comportent le diagnostic des images ostéolytiques, condensantes ou sclérotiques non faisables avec l'imagerie. La fluoroscopie, l'écho-Doppler, l'IRM et le scanner permettent de guider la procédure. Les règles de prélèvement carcinologiques doivent être bien respectées. La biopsie osseuse transiliaque s'utilise pour l'analyse histomophométrique de l'os, surtout pour le diagnostic de l'ostéodystrophie rénale. La biopsie ostéomédullaire, deux fois plus petite et peu traumatisante, est indiquée dans le diagnostic des pathologies hématologiques. Guided bone biopsy indications include the diagnosis of lytic, dense and sclerotic lesions that are not feasible with imaging alone. Fluoroscopy, ultrasonography, MRI and CT scan allow for guiding the biopsy. The operator must comply with the technical rules to avoid cancer cell dissemination. Transiliac bone biopsies are used for bone histomorphometric analysis, essentially for the diagnosis of renal osteodystrophy. The medullary biopsy, twice as small as the transiliac biopsy and slightly traumatic, is used for the diagnosis of hematologic conditions. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2020
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39. Vertébroplastie, cyphoplastie.
- Author
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Cortet, Bernard and Henry, Simon
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La vertébroplastie consiste à injecter dans une vertèbre fragilisée un ciment acrylique dans le but de la consolider et de diminuer la symptomatologie douloureuse. Parmi les nombreuses vertébroplasties réalisées chaque année, ce sont les fractures vertébrales ostéoporotiques qui constituent l'indication principale. Pour autant, les données dans la littérature concernant son efficacité réelle sont débattues, notamment si on prend en considération les études qui comparent cette technique à une procédure factice. Les raisons pouvant expliquer ces discordances tiennent en partie aux critères d'inclusions qui diffèrent d'une étude à l'autre. Ainsi, certains paramètres semblent influencer les résultats à savoir l'intensité de la douleur initiale, le délai écoulé depuis le diagnostic de fracture vertébrale et les caractéristiques de la population étudiée. Pour autant, lorsque les indications sont bien posées, l'efficacité apparaît indéniable. Deux situations nous semblent devoir être privilégiées : d'une part, les sujets âgés hospitalisés pour une fracture vertébrale particulièrement algique. Ceux-ci sont en effet particulièrement vulnérables et on connaît la gravité potentielle des fractures vertébrales dans cette population en termes de morbidité mais aussi de mortalité. La deuxième situation concerne des sujets volontiers plus jeunes dont la douleur persiste en dépit d'un traitement médical bien conduit. La cyphoplastie, quant à elle, consiste, dans un premier temps, à mettre en place un ballonnet dans la vertèbre fragilisée puis de le retirer et enfin d'injecter dans la cavité ainsi créée le ciment acrylique. L'avantage théorique par rapport à la vertébroplastie est la possibilité d'un certain degré de restauration de hauteur vertébrale lorsque la fracture est récente à l'origine d'une diminution modérée de la cyphose angulaire locale. Effectuées dans des centres experts, les complications graves secondaires à ces deux techniques sont très rares. Les plus fréquentes sont représentées par les fuites de ciment en dehors du corps vertébral qui semblent moins fréquentes après cyphoplastie qu'après vertébroplastie. Celles-ci sont dans la très grande majorité des cas asymptomatiques. Les complications neurologiques inhérentes aux fuites de ciment sont devenues, à l'heure actuelle, fort heureusement exceptionnelles. Enfin, à la faveur des études les plus récentes, l'augmentation du risque de fracture vertébrale adjacente à la vertèbre traitée ne semble pas se confirmer. Vertebroplasty consists in injecting an acrylic cement into a weakened vertebra in order to consolidate it and to reduce pain due to vertebral fracture. Among the many vertebroplasties performed each year, osteoporotic vertebral fractures are the main indication. However, the data in the literature on its actual effectiveness are discussed, particularly for studies that compare this technique to a sham procedure. The reasons for these discrepancies are related to the differences between the studies for several parameters: the intensity of the initial pain, the time elapsed since the diagnosis of vertebral fracture and the characteristics of the population taken into account in these studies. However, when the indications are properly stated, the effectiveness appears undeniable. Two situations seem to be privileged: on the one hand, elderly subjects hospitalized for a particularly painful vertebral fracture. These elderly people are particularly vulnerable and the severity of vertebral fractures in this population in terms of morbidity but also mortality is well known. The second situation concerns younger subjects whose pain persists despite well-managed medical treatment. Kyphoplasty consists first of all in placing a balloon in the weakened vertebrae, then removing it and finally injecting the acrylic cement into the cavity thus created. The theoretical advantage over vertebroplasty is the possibility of some degree of vertebral height restoration when the fracture is recent which is associated with a moderate decrease in angular kyphosis. Carry out in expert centres, severe complications secondary to these two techniques are rare. The most frequent are cement leaks outside the vertebral body, which seem less frequent after kyphoplasty than after vertebroplasty. In the vast majority of cases, these are asymptomatic. The neurological complications inherent in cement leaks have now fortunately become very exceptional. Finally, in the most recent studies, the increased risk of vertebral fracture adjacent to the treated vertebra does not seem to be confirmed. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2020
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40. Anomalies biologiques impliquées dans une ostéoporose secondaire, détectée lors d' une fracture récente : pertinence et conséquences.
- Author
-
Cailleaux, Pierre-Emmanuel, Biau, David, Leclerc, Philippe, Anract, Philippe, Roux, Christian, and Briot, Karine
- Abstract
Évaluer la prévalence des anomalies biologiques aboutissant à une ostéoporose secondaire chez des patients ayant subi une fracture récente. Les facteurs biologiques contribuant à une fragilité osseuse ont été évalués chez des adultes de plus de 50 ans hospitalisés en orthopédie pour une fracture non vertébrale entre juillet 2015 et octobre 2016. Des mesures de la densité minérale osseuse (DMO) et une morphométrie vertébrale (Vertebral Fracture Assessment [VFA]) ont été réalisées dans les trois mois. Nous avons évalué la prévalence des anomalies biologiques chez tous les patients présentant une fracture récente et dans les sous-groupes. Sur 439 patients hospitalisés pour une fracture non vertébrale consécutive à un traumatisme à faible énergie, des résultats d'analyses biologiques étaient disponibles pour 372 (285 femmes, âge moyen 77,5 ± 13 ans) et montraient au moins 1 anomalie dans 353 cas (94,6 %), le plus souvent (80 %) une carence en vitamine D (< 75 nmoL/L). Une hypercalcémie a été observée chez 22 patients (7,7 %), expliquée par une possible hyperparathyroïdie primaire dans six cas et par d'autres causes, notamment un faible taux d'albumine postopératoire. Le taux de PTH était élevé chez 64 patients (20,8 %). Nous avons identifié trois bandes monoclonales. Les résultats étaient similaires chez les patients avec et sans fracture vertébrale ou ostéoporose. Enfin, le contexte postopératoire pouvant expliquer un grand nombre des anomalies biologiques constatées (faible taux de TSH, hypogammaglobulinémie, faible taux d'albumine, faible taux de phosphatase alcaline), celles-ci devront être recontrôlées. Cette étude réalisée chez des patients présentant des fractures non vertébrales récentes dues à un traumatisme à faible énergie a montré que 94,6 % des patients avaient au moins un facteur contribuant à la fragilité osseuse, une carence en vitamine D dans la plupart des cas. Nous avons relevé une forte proportion d'anomalies biologiques nécessitant des investigations supplémentaires, mais la plupart peuvent s'expliquer par le contexte postopératoire. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2020
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41. Relevanz der detaillierten skelettalen Analyse durch hochauflösende periphere quantitative Computertomographie (HR-pQCT) in der Orthopädie und Unfallchirurgie.
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Stürznickel, Julian and Schmidt, Felix N.
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- 2021
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42. Faut-il (vraiment) mettre en route un traitement préventif de l'ostéoporose pour toutes les patientes ménopausées recevant une corticothérapie ?
- Author
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Robin, F., Lescoat, A., Jego, P., and Guggenbuhl, P.
- Subjects
- *
CORTICOSTEROIDS , *MENOPAUSE , *OSTEOPOROSIS treatment , *DIPHOSPHONATES , *RHEUMATOID arthritis treatment , *PREVENTIVE medicine - Published
- 2021
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43. Recommandations françaises de stratégies thérapeutiques pour la prévention et le traitement de l'ostéoporose induite par les traitements adjuvants du cancer du sein.
- Author
-
Bouvard, Béatrice, Confavreux, Cyrille B., Briot, Karine, Bonneterre, Jacques, Cormier, Catherine, Cortet, Bernard, Hannoun-Lévi, Jean-Michel, Hennequin, Christophe, Javier, Rose-Marie, Kerbrat, Pierre, Lespessailles, Eric, Lesur, Anne, Mayeur, Didier, Paccou, Julien, Trémollières, Florence, Vieillard, Marie-Hélène, and Debiais, Françoise
- Subjects
- *
DENOSUMAB - Abstract
Les traitements adjuvants standards du cancer du sein comme la chimiothérapie et les hormonothérapies par inhibiteurs de l'aromatase et/ou analogues de la LH-RH sont associés à un gain significatif de survie des patientes mais sont responsables d'une perte osseuse parfois importante surtout en début de traitement. Cette perte osseuse est due à la carence estrogénique supplémentaire induite par ces traitements et s'observe quel que soit le niveau densitométrique initial des patientes. L'objectif de ces recommandations est de proposer, à la suite d'une revue de la littérature, une attitude consensuelle pratique pour la prévention et le traitement de l'ostéoporose chez ces patientes, entre les différentes sociétés savantes qui ont participé à ce travail : Société française de rhumatologie (SFR), Groupe de recherche et d'Information sur les ostéoporoses (GRIO), Groupe européen d'etudes des métastases osseuses (GEMO), Association francophone pour les soins oncologiques de Support (AFSOS), Société française de sénologie et de pathologie mammaire (SFSPM), Société française de radiothérapie oncologique (SFRO), en tenant compte des modalités de prescription et de remboursement des traitements en France. Ces recommandations concernent les femmes ménopausées recevant un traitement systémique par chimiothérapie et/ou inhibiteur d'aromatase, les femmes non ménopausées recevant un agoniste de LH-RH et les femmes non-ménopausées présentant une aménorrhée persistante 1 an après l'arrêt de la chimiothérapie. Il est recommandé que toutes ces femmes aient une évaluation osseuse et une prévention des facteurs de risque de perte osseuse. Il est recommandé que les patientes aux antécédents de fracture ostéoporotique sévère et/ou ayant un T-score < −2,5 soient traitées. En cas de T-score entre −1 et −2,5, la décision thérapeutique repose sur le résultat du score FRAX. En l'absence d'indication d'un traitement anti-ostéoporotique, il est recommandé d'appliquer les mesures générales et de faire un contrôle ostéodensitométrique entre 18 ou 24 mois en cas de T-score initial < −1 ou entre 3 à 5 ans chez les patientes ayant un T-score > −1. Ces recommandations n'abordent pas l'action anti-tumorale des bisphosphonates ou du dénosumab. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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44. La supplémentation en vitamine D en France chez les patients ostéoporotiques ou à risque d'ostéoporose : données récentes et nouvelles pratiques.
- Author
-
Souberbielle, Jean-Claude, Cormier, Catherine, Cavalier, Etienne, Breuil, Véronique, Debiais, Françoise, Fardellone, Patrice, Guggenbuhl, Pascal, Javier, Rose-Marie, Legrand, Erick, Lespessailles, Eric, Paccou, Julien, Thomas, Thierry, and Cortet, Bernard
- Abstract
Il a été récemment suggéré que la stabilité de la concentration de 25-hydroxyvitamine D (25OHD) ne peut être obtenue lors d'une supplémentation intermittente que si l'espacement entre les prises est inférieur à 3 mois et plutôt de l'ordre d'un mois. Quelques données récentes suggèrent, par ailleurs, que l'utilisation de doses journalières modérées de vitamine D plutôt que de fortes doses administrées de manière intermittentes serait à privilégier, en particulier chez les sujets âgés chuteurs. Le niveau de preuve qu'on peut attribuer à cette suggestion reste toutefois faible avec, en particulier, une absence d'étude ayant comparé directement l'effet de doses journalières et de doses intermittentes équivalentes sur des événements cliniques tels que fractures ou chutes. La prescription d'une prise quotidienne de vitamine D est aujourd'hui difficile, sans forme galénique bien adaptée disponible en France, avec un risque certainement élevé de mauvaise observance. À cette date, et en attendant l'éventuelle disponibilité de formes pharmaceutiques de vitamine D3 adaptées à une prise journalière comme des comprimés ou capsules molles dosées à 1000 ou 1500 UI, nous suggérons de maintenir une administration intermittente telle que préconisée dans les recommandations du GRIO publiées en 2011, mais en choisissant les posologies les moins élevées parmi celles disponibles et les intervalles les plus courts possibles, par exemple 50 000 UI de vitamine D3 tous les mois plutôt que 100 000 UI tous les deux mois. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2019
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45. Consommation des traitements antiostéoporotiques et incidence des fractures ostéoporotiques en France entre 2014 et 2016 : une prise en charge médicamenteuse insuffisante.
- Author
-
Fardellone, Patrice and Désaméricq, Gaëlle
- Abstract
• Augmentation de 4 % du taux standardisé d'incidence fracturaire entre 2014 et 2016 chez les personnes âgées de plus de 50 ans. • Diminution de 13 % des ventes de traitements spécifiques pour prévenir les risques de fractures entre 2014 et 2016. • Importantes disparités régionales en termes d'évolution des taux d'incidence fracturaire et/ou des ventes de traitements spécifiques. • Nécessité de mise en place d'actions préventives type filières fracturaires pour améliorer la prise en charge des groupes à risque de fracture ou déjà fracturés. Les fractures sont la conséquence clinique la plus grave de l'ostéoporose en termes de morbidité, de mortalité et de dépenses de santé. Cette étude analyse l'évolution du nombre de fractures ainsi que la consommation de traitements anti-ostéoporotiques entre 2014 et 2016 chez les personnes de 50 ans et plus en France. Cette étude, basée sur les données du programme de médicalisation des systèmes d'information en médecine, chirurgie et obstétrique, a identifié l'ensemble des personnes âgées d'au moins 50 ans hospitalisées en France entre 2014 et 2016 pour une fracture assimilable à une fracture ostéoporotique. Les taux bruts d'incidence annuelle pour 100 000 habitants ont été calculés à partir des estimations nationales de population publiées par l'INSEE. Parallèlement, ont été recueillies les ventes de traitements spécifiques de l'ostéoporose sur la même période (données Xponent d'IMS Health). Les résultats sont exprimés pour la France entière et par région. Entre 2014 et 2016, entre 158 878 et 170 328 personnes ont été hospitalisées, en majorité des femmes (76 %) qui avaient plus de 70 ans (71 à 72 %). L'incidence des fractures a augmenté de 4 %, tandis que la vente de traitements spécifiques de l'ostéoporose a chuté de 13 %. L'augmentation du taux d'incidence des fractures variait en fonction de l'âge et des régions. Le nombre et l'incidence des fractures ostéoporotiques ne cessent de croître alors que les ventes de traitements anti-ostéoporotiques diminuent. Une analyse approfondie des causes des déficits de prise en charge permettrait la mise au point de mesures correctrices. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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46. Ostéoporose du sujet très âgé : quelles particularités ?
- Author
-
Chorin, Emeline, Annweiler, Cédric, Legrand, Erick, and Bouvard, Béatrice
- Abstract
Le risque de fractures ostéoporotiques augmente avec l'âge et le vieillissement de la population va s'accompagner d'une augmentation du nombre de fractures, notamment de fractures de l'extrémité supérieure du fémur. Paradoxalement, alors que ces fractures s'accompagnent d'une augmentation de la mortalité et d'une perte d'autonomie, l'ostéoporose est sous-diagnostiquée et rarement prise en charge chez les sujets très âgés. Il est nécessaire de développer des filières de soins pluridisciplinaires, telles que l'orthogériatrie et les filières fractures, permettant une prise en charge initiale optimale pour diminuer la mortalité précoce et une prise en charge exhaustive de l'ostéoporose. La prise en charge de l'ostéoporose repose sur un apport suffisant en vitamine D, calcium et protéines et un traitement anti-ostéoporotique spécifique dont l'efficacité densitométrique et anti-fracturaire a été démontrée dans cette population. Le poids des facteurs liés aux chutes, dans le déterminisme des fractures, est comparable à celui de la densité minérale osseuse. Il est ainsi primordial d'évaluer le risque de chute de ces patients et d'appliquer les mesures visant à diminuer ce risque : travail de l'équilibre, prise en charge des troubles visuels et musculo-squelettiques, diminution des médicaments inducteurs de chutes. The risk of osteoporotic fractures increases with age and the aging of the population will be accompanied by an increase in the number of fractures, particularly of hip fractures. Paradoxically, while these fractures are associated with increased mortality and loss of autonomy, osteoporosis is under-diagnosed and rarely managed in very elderly subjects. It is necessary to develop multidisciplinary care pathways, such as orthogeriatric comanagement and fracture liaison service, that provide optimal initial management to reduce early mortality and comprehensive management of osteoporosis. The management of osteoporosis is based on an adequate supply of vitamin D, calcium and protein and a specific anti-osteoporotic treatment whose densitometric and anti-fracture efficacy has been proved in this population. The weight of fall factors in fracture determinism is comparable to that of bone mineral density. It is therefore essential to assess the risk of falling and to apply measures to reduce this risk: improve balance, management of visual and musculoskeletal disorders, reduction of drugs that induce falls. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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47. Atteinte osseuse au cours de la mastocytose systémique.
- Author
-
Briot, Karine
- Abstract
Résumé La mastocytose est une affection caractérisée par une accumulation tissulaire anormale de mastocytes, le plus souvent dans la peau. Les complications osseuses de la mastocytose sont très polymorphes allant de l'ostéoporose à des tableaux d'ostéosclérose. Les complications osseuses sont liées à l'infiltration par les mastocytes et à la libération de médiateurs par les mastocytes stimulés. Compte tenu du risque osseux, il est utile de faire une mesure de la densité minérale osseuse (DMO) et des radiographies rachidiennes à la recherche de fractures vertébrales. L'atteinte osseuse peut également révéler le diagnostic et il faut savoir y penser en cas d'ostéopathie fragilisante fracturaire. Il existe peu de données montrant le bénéfice osseux des traitements de la mastocytose. Il est logique de proposer un traitement anti-ostéoporotique de type antirésorbeur compte tenu de l'augmentation de la résorption osseuse, chez les patients à risque élevé de fracture. Abstract Mastocytosis are characterized by an abnormal tissular proliferation of mast cells in at least one visceral organ. Considering the accumulation of mast cells in the bone marrow, bone complications as osteoporosis with an increased risk of vertebral fractures can be observed. Bone involvement may also be the sole presentation of abnormal proliferation and the diagnosis of mastocytosis should be discussed in case of bone fragility in young patients. Bone complications are related to mast cell's infiltration and to mediators' release by stimulated mast cells. Considering bone involvement, it is useful to assess bone mineral density (BMD) and to perform bone radiographs, for the assessment of vertebral fractures. There are very few data on the bone efficacy of mastocytosis treatments. Antiresorptive treatments as bisphosphonates are logical because of the key role of osteoclast and are indicated in patients with history of low trauma fracture and/or low BMD. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2019
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48. L'ostéoporose, une maladie silencieuse.
- Author
-
David, Claire and Boinet, Tomas
- Abstract
Résumé L'ostéoporose, maladie métabolique du tissu osseux la plus fréquente, est responsable de la fragilité osseuse avec majoration du risque fracturaire. Cause importante de morbidité du sujet âgé et de la femme ménopausée, sa prise en charge statistiquement insuffisante est pourtant encadrée par des recommandations actualisées. Le pharmacien d'officine doit reprendre à son compte les outils de prévention et d'évaluation des risques, et assurer l'observance dans la durée de ces thérapeutiques codifiées efficaces. Summary Osteoporosis, the most common metabolic disease of the bone tissue, is responsible for bone fragility with an increased risk of fractures. A significant cause of morbidity in the elderly and post-menopausal women, its treatment is statistically inadequate despite there being up-to-date guidelines. The pharmacist must be equipped with prevention and risk assessment tools, and ensure compliance with the duration of effective codified therapies. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2019
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49. Recommandations françaises de stratégies thérapeutiques pour la prévention et le traitement de l'ostéoporose induite par la castration dans le cancer de la prostate.
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-
Briot, Karine, Paccou, Julien, Beuzeboc, Philippe, Bonneterre, Jacques, Bouvard, Béatrice, Confavreux, Cyrille B., Cormier, Catherine, Cortet, Bernard, Hannoun-Lévi, Jean-Michel, Hennequin, Christophe, Javier, Rose-Marie, Lespessailles, Eric, Mayeur, Didier, Mongiat Artus, Pierre, Vieillard, Marie-Hélène, and Debiais, Françoise
- Subjects
- *
DENOSUMAB - Abstract
Résumé La castration chirurgicale ou chimique, en particulier avec les analogues de la LH-RH utilisés lors du cancer de la prostate est responsable d'une perte osseuse importante et rapide. Cette perte osseuse est due à la diminution de la testostéronémie, et peut-être à l'origine d'une augmentation du risque de fractures. L'objectif de ces recommandations est de proposer, à la suite d'une revue de la littérature, une attitude consensuelle pratique pour la prévention et le traitement de l'ostéoporose chez ces patients, entre les différentes sociétés savantes qui ont participé à ce travail : Société française de rhumatologie (SFR), Groupe de recherche et d'information sur les ostéoporoses (GRIO), Groupe européen d'etudes des metastases osseuses (GEMO), Association francophone pour les soins de support (AFSOS), Association française d'urologie (AFU), Société française de radiotherapie oncologique (SFRO), en tenant compte des modalités de prescription et de remboursement des traitements en France. Il est recommandé que tous ces patients aient une évaluation du risque de fracture et une prévention des facteurs de risque de perte osseuse. Il est recommandé que les patients aux antécédents de fracture ostéoporotique sévère et/ou ayant un T-score < −2,5 soient traités. En cas de T-score entre −1,5 et −2,5 la décision thérapeutique repose sur l'existence d'au moins 2 autres facteurs de risque (l'âge ≥ 75 ans, l'antécédent personnel de fracture non sévère après l'âge de 50 ans, l'indice de masse corporelle < 19 kg/m2, l'existence d'au moins 3 comorbidités associées (maladies cardiovasculaires, dépression, maladie de parkinson, démence...), une corticothérapie actuelle et les chutes à répétition). Quand la décision est difficile, le score FRAX peut être calculé et une consultation avec un spécialiste des pathologies osseuses conseillée. En l'absence d'indication d'un traitement anti-ostéoporotique, il est recommandé d'appliquer les mesures générales, et de faire un nouveau contrôle densitométrique entre 12 et 24 mois après la première évaluation. Ces recommandations n'abordent pas l'action anti-tumorale des bisphosphonates ou du denosumab. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2019
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50. Conséquences osseuses du diabète et de ses traitements.
- Author
-
Cortet, Bernard, Lucas, Stéphanie, Legroux-Gérot, Isabelle, Penel, Guillaume, Chauveau, Christophe, and Paccou, Julien
- Abstract
Résumé Le diabète de type 1 tout comme le diabète de type 2 est à l'origine d'un retentissement osseux dont les mécanismes sont différents. Pour le diabète de type 1, les premières études étaient en faveur d'un risque de fracture de hanche multiplié par plus de 10 comparativement à des sujets indemnes d'une telle affection. Les méta-analyses plus récentes font état d'une augmentation du risque de fracture de hanche importante mais de moindre ampleur (odds ratio ≈ 6–7). Cette augmentation du risque fracturaire est notamment la conséquence d'une diminution de la densité minérale osseuse. Il s'agit d'une fragilité osseuse à bas niveau de remodelage (ceci est également le cas pour le DT2). Les mécanismes physiopathologiques sont multiples et intriqués : insulinopénie, accumulation des produits terminaux de glycation avancée, troubles de la micro-architecture osseuse, modification de l'adiposité médullaire, inflammation évoluant à bas bruit et altération des fonctions ostéocytaires. Le retentissement osseux du diabète de type 2 est moins conséquent. Ainsi les odds ratios pour les fractures de hanche varient en fonction des études entre 1,2 et 1,7 alors que la densité minérale osseuse est plus élevée que chez les sujets témoins. Les odds ratios sont d'environ 1,2 pour l'ensemble des fractures de fragilité. La physiopathologie est complexe ce d'autant que l'obésité est très fréquente au cours du DT2 et qu'elle-même peut être associée à une augmentation du risque de certaines fractures (humérus, tibia, cheville). Les principaux mécanismes qui sous-tendent la fragilité osseuse sont l'augmentation du risque de chute, la sarcopénie, l'altération du métabolisme glucidique, l'insuffisance vitaminique D, les troubles de la micro-architecture osseuse corticale et les altérations de la matrice osseuse. Le rôle des traitements antidiabétiques (quel que soit le type de diabète) n'apparaît pas être un élément majeur. Malgré tout il a été démontré que les thiazolidinediones et à un moindre degré les inhibiteurs du co-transporteur sodium-glucose exerçaient un effet délétère osseux alors que la metformine semble protectrice. La prise en charge de la fragilité osseuse des sujets diabétiques n'offre guère de particularité. Il faut cependant insister sur la prévention des chutes qui sont particulièrement fréquentes dans cette population. Enfin, quelques données suggèrent que l'efficacité antifracturaire des traitements anti-ostéoporotiques est identique chez les sujets diabétiques et non diabétiques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2019
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