1. Composition corporelle mesurée par impédancemétrie segmentaire (BIAS) et performance de sprint chez les rugbymen.
- Author
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Guiraudou, M., Maimoun, L., Dumas, J.-M., Julia, M., Raingeard, I., and Brun, J.-F.
- Abstract
Résumé Introduction La bio-impédancemétrie (BIA) perd en précision chez les athlètes très minces ou très lourds à cause de limitations du modèle traditionnel qui assimile le corps à un cylindre. Ces limitations sont corrigées par un modèle plus proche de la réalité anatomique, utilisé par la BIA segmentaire. Synthèse des faits Nous avons testé un nouveau dispositif utilisant cette approche, le Biacorpus RX4000 (Healthnesslink, France), que nous avons validé d’abord contre la DEXA et ensuite utilisé chez une équipe de rugbymen. La validation chez 96 sujets couvrant un éventail de IMC 13–48 kg/m 2 a montré pour la masse grasse (MG) une concordance remarquable ( r = 0,988 ; erreur moyenne 0,532 [95 % intervalle de confiance, IC : −0,495 ; 1,56]) avec DEXA. La composition de chaque segment est prédite avec précision ( r = 0,823–0,958). Dans une équipe de 29 rugbymen (âge : 18–31 ans ; indice de masse corporelle moyen : 29 [allant de 21 à 41 kg/m 2 ]), nous avons trouvé un % moyen de masse grasse de 18,46 %, la masse musculaire étant en moyenne du double de la masse grasse. Alors que ni la masse musculaire mesurée avec BIA, ni la BCM n’étaient prédictifs des mesures de performance de sprint, le temps de 10 m en sprint était fortement corrélé à la masse grasse ( r = 0,738, p < 0,01) et au pourcentage de masse grasse ( r = 0,750, p < 0,01). De même le temps mis à effectuer le test de sprints répétés de Gacon 45-15 était corrélé à la masse grasse ( r = 0,783, p < 0,01) et au % FM de masse grasse ( r = 0,693, p < 0,01). Conclusion Ainsi, cette technique nouvelle de BIA segmentaire fournit une détermination plus précise de la masse maigre et de la masse grasse chez les sujets minces et obèses, et fournit des mesures fortement corrélées avec la performance au sprint et au test de Gacon chez les rugbymen, mettant en évidence l’effet négatif d’un excès de masse grasse sur cette performance. Summary Introduction We previously reported highly significant correlations between body cell mass (BCM) measured by BIA and aerobic capacity in rugby players. However, BIA loses precision in slim or heavy athletes due to limitations of the model that are overcome with segmental BIA. Synthesis of the facts We tested a new device using this approach, the RX4000 Biacorpus (Healthnesslink, France), that we validated first against DEXA and then applied to a team of rugby players. Validation in 96 subjects covering a range of BMI 13–48 kg/m 2 showed for fat mass (MG) a remarkable agreement ( r = 0.988; average error 0.532 [95% confidence interval, CI: −0.495; 1.56]) with DEXA. The composition of each segment is accurately predicted ( r = 0.823–0.958). In a team of 29 rugby players (age: 18–31 yr; mean body mass index 29 (ranging from 21–41 kg/m 2 ), we found an average % of fat mass of 18,46% and muscle mass was on the average two-fold bigger than fat mass. However, neither muscle mass nor BCM measured with BIA were predictor of measurements of sprint performance, while the time of 10 m sprint was strongly correlated to fat mass ( r = 0.738, P < 0.01) and to % fat mass ( r = 0.750, P < 0.01) as did the time to perform Gacon's 45-15 repeated sprint test (FM r = 0.783, P < 0.01; % FM r = 0.693, P < 0.01). Conclusion Thus, this new segmental BIA technique provides a markedly improved determination of fat and fat free mass in lean and obese subjects and provides measurements strongly correlated with sprint and repeated test performance in rugby players, emphasizing the negative effect of excess fat mass on this performance. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2015
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