Search

Objective To establish a chronic mouse model of critical limb ischemia (CLI) with in vivo and ex vivo validation, closely mimicking human pathology. Methods Swiss mice ( n = 28) were submitted to sequential unilateral femoral (day 0) and iliac (day 4) ligatures. Ischemia was confirmed by clinical scores (tissue and functional damages) and methoxyisobutylisonitrile (MIBI) scintigraphies at days 0, 4, 6, 10, 20, and 30. At days 10, 20, and 30, muscle mitochondrial respiration, calcium retention capacity (CRC), and production of reactive oxygen species (ROS) were investigated, together with transcripts of mitochondrial biogenesis and antioxidant enzymes. Histological analysis was also performed. Results Clinical and functional damage confirmed CLI. MIBI scintigraphies showed hypoperfusion of the ischemic limb, which remained stable until day 30. Mitochondrial respiration was impaired in ischemic muscles compared with controls (V max = 7.93 ± 0.99 vs. 10.09 ± 2.87 mmol/L O2/minute/mg dry weight [dw]; p = .01), together with impaired CRC (7.4 ± 1.6 mmol/L minute/mg dw vs. 11.9 ± 0.9 mmol/L minute/mg dw; p < .001) and biogenesis (41% decrease in peroxisome proliferator-activated receptor gamma coactivator [PGC]-1α, 49% decrease in PGC-1β, and 41% decrease in nuclear respiratory factor-1). Ischemic muscles also demonstrated increased production of ROS under electron paramagnetic resonance (0.084 ± 0.029 vs. 0.051 ± 0.031 mmol/L minute/mg dw; p = .03) and with dihydroethidium staining (3622 ± 604 arbitrary units of fluorescence vs. 1224 ± 324; p < .01), decreased antioxidant enzymes (32% decrease in superoxide dismutase [SOD]1, 41% decrease in SOD2, and 49% decrease in catalase), and myopathic features (wider range in fiber size, rounded shape, centrally located nuclei, and smaller cross-sectional areas). All defects were stable over time. Conclusion Sequential femoral and iliac ligatures closely mimic human functional, clinical, scintigraphic, and skeletal muscle mitochondrial characteristics, and could prove useful for testing therapeutic approaches. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Nutritional vitamin D supplements are often used in general pediatrics. Here, the aim is to address vitamin D supplementation and calcium nutritional intakes in newborns, infants, children, and adolescents to prevent vitamin D deficiency and rickets in general populations. We formulated clinical questions relating to the following categories: the Patient (or Population) to whom the recommendation will apply; the Intervention being considered; the Comparison (which may be "no action," placebo, or an alternative intervention); and the Outcomes affected by the intervention (PICO). These PICO elements were arranged into the questions to be addressed in the literature searches. Each PICO question then formed the basis for a statement. The population covered consisted of children aged between 0 and 18 years and premature babies hospitalized in neonatology. Two groups were assembled: a core working group and a voting panel from different scientific pediatric committees from the French Society of Pediatrics and national scientific societies. We present here 35 clinical practice points (CPPs) for the use of native vitamin D therapy (ergocalciferol, vitamin D 2 and cholecalciferol, vitamin D 3) and calcium nutritional intakes in general pediatric populations. This consensus document was developed to provide guidance to health care professionals on the use of nutritional vitamin D and dietary modalities to achieve the recommended calcium intakes in general pediatric populations. These CPPs will be revised periodically. Research recommendations to study key vitamin D outcome measures in children are also suggested. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les myopathies inflammatoires (MI) sont des maladies auto-immunes rares caractérisées par une faiblesse musculaire proximale, une baisse de la qualité de vie et une surmortalité. Le traitement de première ligne chez les patients atteints de MI repose sur l'utilisation empirique des glucocorticoïdes (GC) dont l'efficacité est partielle et les évènements indésirables nombreux. Des études mécanistiques menées par notre équipe ont montré que la prednisone induit la production d'épinéphrine par la fibre musculaire squelettique dans des modèles précliniques de MI (in vitro et in vivo). L'effet de l'épinéphrine sur le système immunitaire ainsi que sur le muscle squelettique passe par la stimulation du récepteur bêta2-adrénergique. Dans une vaste cohorte de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, l'utilisation de bêtabloquants a été associée de manière indépendante à une rémission moins fréquente [1]. Le but de ce projet était d'étudier si le blocage de la voie bêta-adrénergique empêche l'effet thérapeutique de la prednisone dans un modèle murin de MI. Une myopathie inflammatoire expérimentale (ME) a été induite par l'immunisation contre la protéine-C musculaire au jour 0 (J0) chez des souris femelles C57BL/6 de 8 à 10 semaines d'âge. À J14 jusqu'à J20, les souris ont été traitées par prednisone (PDN) par voie orale à la dose de 1 mg/kg/jour pendant 7 jours associée ou pas à la même dose de propanolol, ou par véhicule. La force musculaire a été mesurée par grip test à J0, J14 et avant le sacrifice (J20). Les valeurs de créatine-kinase (CK) dans le sang ont été évaluées au sacrifice (J21). Une diminution de force du 20 % a été constatée à J14 de l'induction de la ME (p = 0,0001), qui se maintenait jusqu'à J20 sous traitement par véhicule (p = 0,0001) par rapport à J0. Les souris ME traitées par PDN recouvraient leur force à J20 qui était comparable à celle de J0 (p = 0,008, vs J14). Cet effet de la PDN sur la faiblesse musculaire était aboli alors qu'un co-traitement PDN-propanolol était administré (p = 0,0001, vs J0). Au moment du sacrifice, les taux sériques de CK étaient deux fois plus élevés chez les souris EM traitées par véhicule par rapport aux souris témoins (p = 0,004), et ils étaient normalisés chez les souris EM traitées avec la PDN. Cet effet de la PDN sur la myolyse était aboli alors que le co-traitement PDN-propanolol était administré (p = 0,008 vs souris témoins). Ces résultats montrent que la PDN normalise les fonctions musculaires et la myolyse dans la ME, et que le co-traitement PDN-propanolol supprime cet effet thérapeutique de la PDN. L'inhibition de la voie bêta-adrénergique abolit l'effet thérapeutique de la PDN au cours des MI, alors que la stimulation de cette voie pourrait représenter une nouvelle stratégie pour le traitement des MI. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La dermatomyosite (DM) est une myopathie auto-immune responsable d'une faiblesse musculaire associée à une diminution de la qualité de vie et une augmentation de la mortalité. Les traitements actuels sont empiriques, partiellement efficaces, exposent à un risque d'effets secondaires et un fort taux de rechute à l'arrêt. L'histologie musculaire de la DM est caractérisée par des lésions des fibres périfasciculaires, consistant en une atrophie, une surexpression des gènes dépendant de l'interféron de type I et des dysfonctions mitochondriales dont l'origine est inconnue. L'objectif de cette étude est d'identifier des stratégies thérapeutiques innovantes pour la DM, basées sur l'identification des voies moléculaires qui sous-tendent les lésions des fibres périfasciculaires et le repositionnement de médicaments déjà approuvés chez l'Homme. Pour révéler les voies moléculaires qui sous-tendent les lésions des fibres musculaires périfasciculaires au cours de la DM, les fibres musculaires périfasciculaires et endofasciculaires de 19 patients atteints de myosites récentes et non traitées (DM, d'autres myosites) ou sans myopathie ont été micro disséquées au laser, leur transcriptome a été établi par RNAseq puis analysé par bioinformatique. Pour identifier des stratégies thérapeutiques innovantes basées à la fois sur les mécanismes physiopathologiques de la DM et sur des médicaments déjà existants, la signature transcriptomique propre aux fibres périfasciculaires des DM obtenue par les expériences de microdissection a été utilisée pour une analyse de repositionnement médicamenteux. Pour valider les prédictions obtenues, l'effet des médicaments candidats et approuvés chez l'homme a été testé dans des modèles précliniques. L'analyse transcriptomique des fibres musculaires des patients, combinée à l'information topographique (localisation périfasciculaire vs endofascicullaire), a mis en évidence qu'une dérégulation du protéasome prédominant dans les fibres périfasciculaires est une caractéristique de la DM. L'intégration de 3 bases informatiques de repositionnement médicamenteux a permi d'identifier 9 molécules prédites par au moins 2 bases pour reverser la signature pathologique des fibres périfasciculaires des patients atteints de DM. Le médicament au potentiel thérapeutique le plus élevé était un inhibiteur du protéasome (ixazomib). Un deuxième inhibiteur du protéasome a été identifié (MG132). Deux médicaments déjà utilisés (la prednisolone et un inhibiteur de JAK) avaient un score thérapeutique moindre. Dans un modèle cellulaire (myotubes humains traités par l'interféron bêta), l'ixazomib et le bortézomib reversaient l'atrophie et la signature pathologique des fibres périfasciculaires de la DM identifiée dans les expériences de microdissection. Dans un modèle murin de myosite, l'ixazomib et le bortezomib restauraient la force musculaire, diminuaient le taux sanguin de créatine kinase et reversaient l'atrophie et la signature pathologique des fibres périfasciculaires de la DM identifiée dans les expériences de microdissection. L'inhibition du protéasome pourrait être nouvelle stratégie thérapeutique efficace pour la DM. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les myosites sont des maladies auto-immunes rares caractérisées par inflammation et faiblesse musculaire, une baisse de la qualité de vie et surmortalité. Les glucocorticoïdes (GC) sont le traitement de première ligne des myosites. Ce traitement améliore la force musculaire par des mécanismes qui ne sont pas complètement connus (effet thérapeutique). Cependant, la réponse est partielle et les GC ont un effet iatrogène sur le muscle (myopathie stéroïdienne). Le traitement des myosites doit donc être optimisé. L'effet des GC passe par un récepteur nucléaire (GR) exprimé de façon ubiquitaire. La cible cellulaire de la réponse thérapeutique n'est pas connue. Malgré la nature autoimmune des myosites, notre équipe a récemment démontré que la fibre musculaire elle-même présente des modifications immuno-métaboliques qui participent à la faiblesse et à l'évolution de la maladie. Le but de ce projet était d'étudier les mécanismes de la réponse thérapeutique aux GC au cours des myosites et notamment de comprendre le rôle de la fibre musculaire. Afin de comprendre l'effet des GC sur la fibre musculaire squelettique, nous avons généré des souris transgéniques (HSA-CreERT2/GR L2/L2) portant deux sites LoxP dans le gène GR et exprimant la recombinase Cre-ERT2 inductible par le tamoxifène sélectivement dans les fibres musculaires squelettiques. Chez ces souris, l'ablation sélective du GR dans les fibres musculaires squelettiques est sous le contrôle du tamoxifène. Une myosite a été induite chez ces souris par immunisation contre un fragment peptidique de la protéine C musculaire (J0). Le tamoxifène a été administré à J9 jusqu'à J13 afin d'obtenir l'ablation sélective de GR dans la fibre musculaire squelettique (souris GR(i)skm-/-). A J14, les souris ont été traitées par prednisone (PDN 1 mg/kg/j pendant 7 jours) ou véhicule. Les mêmes expériences ont été menées chez des souris témoins porteuses de deux sites LoxP dans le gène du GR (allèle L2) mais pas du transgène HSA-Cre-ERT2 (souris GR L2/L2). Chez ces souris, l'administration de tamoxifène n'induit pas d'ablation de GR dans les fibres musculaires squelettiques. La force a été évaluée par grip test à J0, J14 et J20. Les souris ont été sacrifiées à J21, le muscle a été étudié en histologie conventionnelle et par immunophénotypage de l'infiltrat inflammatoire (cytométrie en flux). Nous avons comparé 4 groupes de souris myosite : GR(i)skm -/- traitées par PDN (n = 10) ou véhicule (n = 10) et GR L2/L2 traitées par PDN (n = 10) ou véhicule (n = 10). L'ablation du GR sélectivement dans les fibres musculaires chez les souris GR(i)skm-/- et pas chez les souris GR L2/L2 a été vérifiée par RTqPCR. Chez les souris GR(i)skm-/- et GR L2/L2, une diminution de force du 20 % a été constatée à J14 de l'induction de la myosite, qui se maintenait jusqu'à J20 sous traitement par véhicule. Les souris myosites GR L2/L2 traitées par PDN recouvraient leur force à J20. Cet effet thérapeutique était aboli chez les souris GR(i)skm-/-. Aucune différence quantitative au niveau d'infiltrat inflammatoire et de fibres en nécrose n'a été mise en évidence entre les quatre groupes. En revanche, chez les souris GR L2/L2 la PDN diminuait de 3 fois le pourcentage de CD8+ dans le muscle par rapport au traitement par véhicule. Cet effet était supprimé chez les souris GR(i)skm-/. Ces résultats indiquent que la fibre musculaire joue un rôle crucial dans la réponse thérapeutique aux GC au cours des myosites, en polarisant l'infiltrat lymphocytaire musculaire vers une réponse de type anti-inflammatoire. [ABSTRACT FROM AUTHOR]