1. Utilité de la TEP-scanographie à la (18F)-fluorocholine pour optimiser la stratégie de traitement et la planification de la radiothérapie chez les patients atteints d’une récidive biochimique de cancer de la prostate.
- Author
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Ghith, S., Besnard, C., Al Aloulou, S., Coraggio, G., Loganadane, G., To, N.H., Grellier, N., Chiaradia, M., Itti, E., de Lataille, A., and Belkacémi, Y.
- Abstract
Objectif de l’étude L’objectif de notre étude est de cartographier le siège de la récidive du cancer de la prostate après prostatectomie radicale en utilisant la tomographie par émission de positons (TEP)-scanographie et d’évaluer l’impact potentiel de la TEP sur la modification des volumes de radiothérapie. Matériel et méthode Cette étude a inclus 51 patients entre 2011 et 2016. L’âge médian était de 62 ans (extrêmes : 50–77 ans). La chirurgie était robotique chez 32 patients (62 %). Les volumes de radiothérapie ont été discutés lors de la réunion de concertation pluridisciplinaire. Deux délinéations du volume cible anatomoclinique (CTV) indépendantes et à l’aveugle ont été générées pour chaque patient. La première sans connaître les résultats de la TEP-scanographie et la deuxième en tenant compte des résultats de la TEP. Les lésions vues sur la TEP qui n’étaient pas couvertes par le volume cible anatomoclinique en aveugle ont été considérées comme ayant un impact potentiel majeur sur la planification du traitement. Résultats Après prostatectomie radicale, neuf patients (17 %) étaient atteints d’un cancer de stade T3, de score de Gleason de plus de 7 ou atteignant les ganglions. La concentration médiane d’antigène spécifique de la prostate au moment de la TEP était de 1,4 ng/mL (extrêmes : 0,16–37 ng/mL). Dix-neuf des 51 patients (37 %) avaient une TEP positive au moment de la rechute biochimique. La TEP était positive chez les patients avec une concentration d’antigène spécifique de la prostate de plus de 0,5 ng/mL. Parmi les 19 patients dont la TEP était positive, neuf (47 %) avaient au moins un site métastatique non couvert par le volume cible anatomoclinique aveugle, six (31 %) avaient des lésions extrapelviennes et cinq (26 %) des lésions positives dans le pelvis mais non couvertes par le volume cible anatomoclinique aveugle. Les deux localisations les plus fréquentes des lésions vues sur la TEP et non prises dans le volume cible anatomoclinique en aveugle étaient les sites osseux (26 %) et les ganglions périrectaux (37 %). La modification du volume de radiothérapie était de 13/19 (68 %). Conclusion La TEP-scanographie à la (18F)-fluorocholine peut permettre une meilleure cartographie des lésions au moment de la rechute biochimique du cancer de la prostate. Elle était positive chez au moins un tiers des patients. Les résultats de cette TEP ont changé la planification de radiothérapie chez plus des deux-tiers des patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2018
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