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Background: Treatment of patients with membranous glomerulonephritis (MGN) is controversial because of the lack of clear benefit of the immunosuppressive regimens on patient or renal survival. The objective of this study is to evaluate the efficacy and safety of mycophenolate mofetil (MMF) for patients with MGN.Study Design: 1-year prospective, randomized, and controlled clinical trial.Setting& Participants: 36 patients with biopsy-proven idiopathic MGN and nephrotic syndrome.Intervention: 19 patients received MMF (2 g/d) for 12 months and 17 patients were in the control group. All patients had the same conservative treatment based on renin-angiotensin blockers, statins, low-salt and low-protein diet, and diuretics in case of edema.Outcomes& Measurements: End points were the mean proteinuria over creatinuria ratio in mg/g throughout the study and numbers of complete and partial remissions at 1 year (month 12). Data were analyzed on an intention-to-treat analysis.Results: Mean proteinuria over creatinuria ratio was stable in both groups throughout the study (P = 0.1). Mean proteinuria over creatinuria ratio was 4,690 +/- 2,212 mg/g in the MMF group and 6,548 +/- 4,601 mg/g in the control group (95% confidence interval of the difference, -619 to +4,247; P = 0.1). Remission was complete in 3 patients (1 in the MMF group, 2 in the control group; P = 0.5) and partial in 11 patients (6 in the MMF group, 5 in the control group; P = 0.9). The probability of complete or partial remission did not differ between the 2 groups after 12 months (relative risk, 0.92; 95% confidence interval, 0.48 to 1.75; P = 0.7). Kidney function was stable in the 2 groups according to estimated glomerular filtration rate and serum creatinine level.Limitations: The small number of patients and short follow-up prevent generalizations.Conclusions: A 12-month regimen of MMF did not decrease mean proteinuria over creatinuria ratio or increase partial and complete remissions. Serious adverse effects were observed in 4 patients (20%) receiving MMF. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Le purpura thrombotique thrombo-cytopénique (PTT) est une maladie rare au pronostic réservé associant une atteinte neurologique, une thrombopénie et une anémie hémolytique. Nous rapportons ici 3 cas de PTT « gériatriques » illustrant les difficultés diagnostiques, thérapeutiques et éthiques dans cette population. Observation Cas n o °1 : une patiente de 87 ans est adressée pour confusion et chutes répétées. La présence d’un syndrome neurologique, d’un purpura du bras droit, d’une thrombopénie et d’une anémie hémolytique (schizocytes à 7,5 %) fait suspecter le diagnostic PTT, confirmé par une activité ADAMTS 13 indétectable et la présence d’anticorps inhibiteurs IgG. Une atteinte cardiaque, cérébrale et rénale est associée à ce PTT sans étiologie retrouvée. Devant l’autonomie conservée de la patiente et des comorbidités limitées, des échanges plasmatiques (EP) et une corticothérapie (1 mg/kg/j) sont débutés avec une efficacité biologique. La patiente reste confuse et agitée, les EP sont suspendus. Un traitement par ciclosporine permet une amélioration clinico-biologique et un transfert en réadaptation. Cas n o °2 : une patiente de 85 ans est hospitalisée pour chutes répétées. Son autonomie est conservée. Un scanner cérébral révèle un hématome sous-dural aigu. Le diagnostic de PTT est fait devant une anémie hémolytique (schizocytes à 4 %) associée à une thrombopénie, une activité ADAMTS 13 indétectable et la présence d’anticorps inhibiteurs IgG présents. Des atteintes cérébrales, cardiaque et rénale sont présentes. Le bilan étiologique retrouve un adénocarcinome dédifférencié colique. Malgré un traitement par EP et corticothérapie puis secondairement par rituximab, survient une dégradation neurologique et cardiaque entraînant le décès de la patient. Cas n o °3 : un patient de 78 ans est hospitalisé pour troubles du comportement, ataxie et abasie avec une thrombopénie. Une première IRM cérébrale est normale. À j7 apparaît brutalement un déficit du membre supérieur droit avec un infarctus cérébral récent à l’IRM. Une anémie hémolytique apparaît secondairement faisant suspecter un PTT, confirmé par une activité ADAMTS 13 indosable. Le bilan étiologique est négatif. Une transfusion de plasma et une corticothérapie sont inefficaces, la thrombopénie s’aggrave à 4000/mm 3 et le patient décéde d’une hémorragie digestive. Discussion La confusion fait partie avec l’altération de l’état général et la chute des 3 motifs d’hospitalisation les plus fréquents en gériatrie, de plus l’anémie peut apparaître secondairement ce qui rend le diagnostic de PTT difficile. La caractérisation de l’anémie avec la recherche de réticulocytes et de schizocytes 3 jours de suite est recommandée. La prise en charge du PTT chez le sujet âgé repose sur les EP et la corticothérapie à 1 mg/kg/j en urgence par analogie au traitement chez les sujets jeunes. En cas de PTT réfractaire, un traitement par rituximab est entrepris. La voie d’abord nécessaire pour les EP ou les perfusions de rituximab s’est s’avérée être la difficulté principale rencontrée du fait de l’agitation des nos 3 patients majorée par l’introduction de forte dose de corticoïdes. La mise en place de contentions physiques et chimiques est très discutable éthiquement chez nos patients dont le confort reste la priorité devant une pathologie au pronostic très réservé. Une étude du centre national de référence menée entre 2000 et 2009 a montré que le taux de mortalité était d’environ 10 % chez les patients de moins de 60 ans et 35 % chez les plus âgés [1] . La place de la ciclosporine reste à évaluer mais pourrait représenter une alternative devant l’absence de voie d’abord [2] . Ces 3 situations survenues en 18 mois dans notre service ont été l’occasion de confirmer l’intérêt de discussion entre gériatres, néphrologues et réanimateurs afin de déterminer la prise en charge la plus adaptée à chaque patient âgé dans ce contexte de pathologie rare, peu documentée au pronostic très réservé. Conclusion La confusion et l’anémie sont très fréquentes en gériatrie. La caractérisation de l’anémie et la recherche d’une thrombopénie sont primordiales afin d’évoquer un PTT à juste titre. Devant la nécessité de traitements invasifs, le pronostic vital effroyable et l’absence de donnée sur la qualité de vie des patients survivants, la stratégie thérapeutique devant un PTT du sujet âgé doit être discutée de façon collégiale entre gériatres, réanimateurs et néphrologues. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: In steel–concrete composite structures, a good connection between steel and concrete is essential. This work evaluates the adhesion resistance of the composite structure with the push out method by changing the connection types. In the steel–concrete composite system, it is desirable to avoid failure in the steel–concrete interface. Five connective modes and two specimen geometries have been proposed and tested. Failure mode, ultimate load, strain variation and distribution are also reported and analyzed in the paper. From the experimental results, many connective modes can be used to connect steel and concrete with the adhesive. Analytical work showed that normal and shear stress can be evaluated. A comparison between test results and theoretical predictions shows good agreement. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: Bonding connection in steel–concrete composite beams is investigated in the case of static loading and high-strength concrete. The 3-point bending test performed on a large beam confirms that bonding is very efficient: the elastic domain is followed by a non-linear behaviour with noticeable ductility. The measurements are generally close to the numerical results provided by beam models or the FE model. The composite beam model which does not take into account slip and shear deflection could be used for engineering design purposes. However all the studied beam models do not allow a very accurate prediction of the behaviour close to the interface and the behaviour at failure in the case of shear failure. Non-linear FE approach may be more suitable but requires realistic failure criterion for all the materials. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: This paper deals with the experimental analysis of the mechanical behaviour of bonded steel–concrete composite structures. The steel girder and the concrete slab are assembled by adhesives. The effect of the main parameters, such as the adhesive nature and the irregular thickness of the adhesive joint, on mechanical performance and ultimate load is studied. Two adhesives are used in this work. The results show that the connection between the steel girder and the concrete slab ensured by epoxy adhesive is perfect and without any slip in the steel–concrete interface. In the case of the composite beam interface ensured by polyurethane, the connection is flexible. The influence of the variation in adhesive thickness, 2 mm in the transverse direction and 4 mm in the longitudinal direction, on the mechanical behaviour and ultimate force is not important. The first cracks in the concrete slab appear in the transverse direction. The experimental results show that it is possible to realise a steel concrete composite structure bonded by adhesive. [Copyright &y& Elsevier]

An experimental investigation was conducted to study the shear strengthening effect by bonded carbon fibre reinforced fabrics on the ultimate strength and behaviour of RC beams. A total of sixteen RC beams with or without the carbon fibre reinforced fabrics were tested in a load system by a point load at one-third of the length. The experimental results indicate that contribution of the composite fabrics on the shear capacity of the strengthened beam varies according to the applied composite fabric area, the spacing between the steel stirrups and the longitudinal steel bar diameter of the RC beam. The load–strain behaviour of the RC beam is improved by bonding the composite fabrics. The effect of the shear strengthening on the deflection, the longitudinal steel bar strains, the concrete strains, the stirrup and the composite fabric strains depends strongly on the strengthening area. [Copyright &y& Elsevier]

Les infections à Escherichia coli producteur de Shigatoxine (STEC) sont une cause majeure de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l'enfant, et représentent la première cause d'insuffisance rénale aiguë organique chez l'enfant de moins de trois ans, avec dans cette population une mortalité estimée à 1 %. Chez l'adulte, les cas de SHU-STEC sont considérés comme exceptionnels. Toutefois, il n'existe pas de surveillance dédiée des cas adultes en France, et l'épidémiologie, la présentation clinique et le pronostic des cas sporadiques adultes restent très méconnus. Nous avons mené une étude rétrospective des cas de SHU-STEC chez 96 adultes de la cohorte du réseau du Centre national de référence français des microangiopathies thrombotiques au cours de la période 2009–2017. La plupart des infections ont été causées par des souches de STEC n'appartenant pas aux sérogroupes O157 ou O104, et O91 était la plus fréquente dans cette série. L'infection à STEC était extra-digestive dans 10 % des cas, dont 7 infections urinaires. Trente (31,3 %) patients présentaient des facteurs de risque multiples de microangiopathie thrombotique. Au total, 61 (63,5 %) patients ont dû être dialysés, 50 (52,1 %) ont eu une complication neurologique grave, 34 (35,4 %) ont eu besoin d'une ventilation mécanique et 19 (19,8 %) sont décédés pendant leur hospitalisation. Nous avons utilisé une analyse multivariée pour déterminer que les plus grands facteurs de risque de décès étaient un déficit immunitaire sous-jacent (hazard ratio 3,54) et la survenue d'un événement neurologique sévère (hazard ratio 3,40). Le traitement par eculizumab n'était pas associé à la survie globale en analyse multivariée et après appariement par score de propension. Les cliniciens doivent être conscients de ce diagnostic différentiel difficile en cas de MAT de l'adulte, en particulier chez les personnes âgées et les patients présentant un déficit immunitaire. Cette étude suggère que le dépistage par PCR de Stx devrait être systématique en cas de MAT de l'adulte, en particulier en contexte d'infection à E. coli digestive ou extra-digestive. La mise en place de mesures de surveillance épidémiologique active des cas de SHU-STEC de l'adulte paraît nécessaire. Les sérogroupes O80, O26 et O91 sont d'émergence récente et suscitent une attention particulière car ils seraient associés à une plus grande pathogénicité. Le SHU-STEC de l'adulte est associé une mortalité plus importante que chez l'enfant, avec un tableau clinique plus sévère. Nous avons observé une augmentation des cas avec l'âge, même si l'incidence observée chez l'adulte est plus faible chez l'enfant pendant cette période. Les comorbidités, et en particulier la présence d'un déficit immunitaire, sont associées à la diminution de la survie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: The objective is to investigate the influence of singularity created by the internal geometry of the double scarf joint, on the damage evolution to the adhesively bonded joint. Several finely instrumented tests are carried out to characterize the damage process unlike the ultimate failure of the adhesively bonded joint. The approach is to compare the micromechanical behavior of adhesively bonded scarf joint and double scarf joint, with the same scarf angle value. Experimental results are obtained by strain gauge measurements to distinguish three damage thresholds, which characterize the damage evolution of the adhesively bonded joint. Numerical results use a damage criterion in order to predict progressive damage evolution. The numerical results show the viability of the failure criterion and the complementarity between experimental and numerical works allows refining our final conclusions. [Copyright &y& Elsevier]

This paper presents a finite element study of corroded concrete beam flexural behaviour in which the influence of the percentage of corrosion on the load–deflection curve was studied. CASTEM 2000 computation software was used and the output compared with two experimental studies, the first on uniformly corroded beams, and the second based on a long-term experimental program inducing heterogeneously localised corrosion of beams. For the computation special elements were used to represent the interface between steel and concrete, named rust elements. A sensitivity analysis was carried out using different sizes of rust elements, in order to study their influence on analysis accuracy. The element sizes used were 1, 2, 3, 5, 10 mm. An analysis with only steel cross section reduction (PS, in French “perte de section”) was also made and two concrete behaviour models were used.Comparison of the results showed good correlation between the finite element computation and the experimental studies, and highlighted the efficiency of the rust elements for the flexural behaviour study. In particular, the ultimate load and the deterioration in the stiffness with corrosion were accurately modelled. The prediction of the ultimate deflection required the use of an appropriate damage model for the concrete behaviour. [Copyright &y& Elsevier]

The present work deals with shear performance of reinforced concrete (RC) beams with rectangular section. The RC beams are designed with shear deficiencies and strengthened by externally bonded carbon fibre fabrics. Four different configurations of externally bonded carbon fibre fabric strips are used to strengthen the reinforced concrete beams in shear. The carbon fibre fabric, is a dry bi-directional impregnated (epoxy resin) on site, supplied and installed by Freyssinet (TFC®). The experimental programme consists of two control beams and eight strengthened RC beams. The reinforced concrete beams are strengthened with carbon fibre fabric vertical strips and 45° inclined strips in the form of U-wrap or in the form of a ring. The objectives of this study are to investigate the influence of parameters like carbon fibre fabric span and wrapping manners on the shear capacity of strengthened RC beams. A mechanical formula is used to predict the contribution of carbon fibre fabric to shear capacity of strengthened RC beams. The results obtained by using the mechanical formula have been compared with theses obtained by test. [Copyright &y& Elsevier]