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Introduction Cosmopolite et ubiquitaire, l’ALT est un champignon qui sévit dans les climats tempérés. La sensibilisation est fréquente chez les asthmatiques et peut constituer un facteur de mauvais contrôle de la maladie. Le but de ce travail était de déterminer le profil de sensibilisation cutanée à Alternaria et son impact sur le contrôle de l’asthme à Bamako. Méthodes Étude transversale, descriptive, réalisée de janvier à juin 2016, à Bamako (Mali). Sont inclus dans l’étude tous les patients asthmatiques vus pendant la période d’étude, chez qui le test cutané (prick-test) à ALT avait été effectué. Le score du contrôle de l’asthme a permis de regrouper en asthme : non contrôlé, partiellement contrôlé et contrôlé. L’analyse statistique a été effectuée par le logiciel SAS.9.3, avec un seuil de signification inférieur ou égale à 5 %. Résultats Au total, on notait 43 hommes (42,2 %) et 48 femmes (52,8 %), soit un sex-ratio de 0,89 parmi 91 asthmatiques inclus. L’âge moyen était de 22 ± 16 ans déviation standard, extrême 3 ans et 61 ans ; la trânche d’âge 3 à 15 ans était la plus représentée (39,5 %). Le prick-test était positif chez 38 patients (42 %) contre 53 (58 %) négatifs. Il n’y avait pas de corrélation entre la positivité des tests cutanés au sexe, la notion de tabagisme ( p > 0,05), le principal facteur associé à la sensibilisation était la présence de rhinite ( p = 0,001). La sensibilisation à ALT influait sur le contrôle de l’asthme ( p < 0,05). Le contrôle optimal de l’asthme n’était atteint que dans 15 % des cas. Discussion La sensibilisation à ALT varie entre 7,5 et 17 % dans la population générale, et plus marquée chez l’asthmatique. Le mauvais contrôle de l’asthme est associé à d’autres facteurs dans le cadre de polysensibilisation en corrélation avec la sévérité de la maladie. Conclusion La sensibilisation à ALT est un facteur de mauvais contrôle chez les asthmatiques, le principal facteur associé était la rhinite allergique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Le CO est un gaz formé lors de la combustion de la cigarette, nocif pour la santé. Le but était d’étudier le comportement tabagique et la mesure du CO chez des patients en milieu carcéral. Méthodes Étude prospective transversale, réalisée dans la maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA) pour homme, de novembre 2013 à février 2014. Un questionnaire auto administré pour l’échantillon de détenu est élaboré, suivi de la mesure du CO exprimé en ppm (particule par million). Un taux de CO ≤ 5 ppm est considéré comme non fumeur, entre 5 et 10 ppm comme tabagisme passif ou fumeur peu fréquent, et CO > 10 ppm = tabagisme actif. Résultats Au total, 81 détenus ont participé à l’étude, de sexe masculin, âge moyen de 22 ± 9 ans, extrêmes 19 ans et 71 ans. La notion de tabagisme active est retrouvée chez 68 détenus (84 %) contre 13 (16 %). Taux moyen du CO = 17,9 ± 11,3 ppm, extrêmes = 5 ppm et 51 ppm. CO < 5 ppm = 1cas, CO entre 5 et 10 ppm = 25 cas, et CO > 10 pmm = 56 cas. Parmi les 13 sujets présumés non tabagiques : CO< 5 ppm = 1 cas, CO entre 5 et 10ppm = 4, et CO > 10 ppm = 8 cas. Conclusion Le milieu carcéral est un facteur de tabagisme. Aussi faudrait-il confier la définition de la politique générale de santé en milieu pénitentiaire conjointement aux ministères de la Santé et de la Justice. [ABSTRACT FROM AUTHOR]