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Objectives: To compare the risk of relapse of vertebral osteomyelitis (VO), according to the duration of antibiotic therapy (≤6 weeks versus >6 weeks). Methods: We performed a 10-year retrospective study to assess the risk of VO relapse and to verify that this risk was not enhanced in patients who received 6 weeks of antibiotic therapy (Group 1) as compared with those who received a longer treatment (Group 2). VO was diagnosed based on clinical manifestations, magnetic resonance imaging and/or computed tomography findings, and isolation of a pyogenic organism in blood cultures and/or a discovertebral biopsy. Relapse was diagnosed based on isolation of the same organism in blood cultures and/or a discovertebral biopsy. Outcome was evaluated 6 months post-treatment and in December 2004. Results: Group 1 included 36 patients (mean age, 58 ± 15 years) and Group 2 included 84 patients (mean age, 67 ± 15 years) (P = 0.003). Clinical data and microorganisms were comparable in the 2 groups. In the first 6 months, 6 (5%) patients died (Group 1, n = 2; Group 2, n = 4), and 5 (4%) in Group 2 relapsed, 2 with recurrent VO and 3 with recurrent bacteremia. In 2004, 91 patients were evaluated (mean follow-up, 40.6 ± 31 months): 77 (85%) were cured, 13 (14%) died (Group 1, n = 3; Group 2, n = 10), 1 had VO due to a different microorganism (Group 2), and no long-term relapses occurred. Conclusion: Our results suggest that antibiotic therapy of VO could be safely shortened to 6 weeks without enhancing the risk of relapse. [Copyright &y& Elsevier]

L’Imagerie par Résonance Magnétique nucléaire (IRM) du rachis est l’examen de référence pour le diagnostic des spondylodiscites infectieuses (SPD), mais peut être trompeuse en cas de lésions dégénératives rachidiennes ou si réalisée trop précocement, l’IRM pouvant être normale dans 10 % des cas, au cours des 2 premières semaines. La TEP-scan utilisant le Fluoro-Désoxy-Glucose marqué (FDG) paraît plus sensible que l’IRM. Nous rapportons le cas d’un homme de 21 ans, atteint d’un lymphome malin non Hodgkinien traité depuis juillet 2007 par chimiothérapie. La TEP-scan effectuée le 11 octobre pour réévaluation de l’hémopathie montrait une fixation médiastinale et en regard de L2-L3. Le 12 octobre 2007, survient une bactériémie àKlebsiella pneumoniae productrice de BLSE, traitée pendant 14 j par imipénème et amikacine (5 j). L’IRM réalisée le 16 octobre devant des douleurs lombaires, ne retrouvait pas de signe de SPD et les radiographies du rachis étaient normales. L’aggravation des douleurs lombaires motivait une nouvelle IRM du rachis le 22 novembre, retrouvant des signes de SPD au niveau L2-L3, confirmée par l’isolement de K. pneumoniae BLSE à la ponction biopsie vertébrale. Rétrospectivement, les anomalies constatées sur la TEP-scan initiales correspondaient à des signes de SPD. Cette observation confirme l’intérêt potentiel de la TEP-scan au FDG pour le diagnostic précoce de SPD. Cet examen peut être une alternative à l’IRM en cas de forte suspicion de SPD, lorsque l’IRM est normale, mais doit être évalué et compare aux autres techniques scintigraphiques, au regard de son coût (1 000 ) et de sa durée de réalisation (60 min). [Copyright &y& Elsevier]