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Introduction L’allergie aux protéines du lait de vache est responsable de 16 % des allergies alimentaires de l’enfant selon Moneret-Vautrin [1] , avec une incidence à Alger de 1,8 % [2] . Le diagnostic d’APLV reste difficile à poser, en raison de la grande diversité des manifestations cliniques. Méthodes Une analyse prospective allant de janvier 2012 à décembre 2014 de 163 patients allergiques aux protéines du lait de vache suivis à Oran. Résultats La consanguinité retrouvée dans 17 % des cas, le sex-ratio est de 1,71, l’âge moyen à l’introduction des PLV est de 41 jours, l’âge moyen au début des troubles est de 2,24 mois et l’âge moyen au diagnostic est de 3,36 mois. Le poids/âge est de −0,92 ± 0,83 et la taille/âge est de −0,40 ± 0,19 ; 16,5 % de nos patients n’ont pas reçu d’allaitement maternel. Atopie familiale : environ 40 % de nos patients avaient une mère atopique, 31 % un père atopique et 24 % un frère ou une sœur atopique. Les tableaux cliniques étaient digestifs, cutanés et respiratoires (60 %, 21 % et 19 %). Discussion Malgré le retard de diagnostic (1 mois) observé chez nos patients allergiques au lait de vache, le retentissement nutritionnel n’était pas très important. Le taux d’allaitement maternel retrouvé dans notre série est supérieur à ceux de la population générale. L’atopie intrafamiliale a été retrouvée dans 72 % des cas, taux important vu le caractère prospectif de l’étude. Conclusion Une meilleure connaissance des mécanismes du développement des maladies atopiques peut permettre d’assurer des mesures préventives efficaces. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L’allergie aux protéines du lait de vache (APLV) est la quatrième allergie alimentaire de l’enfant . Objectif décrire les aspects épidémiologiques, clinico-biologiques et évolutifs des enfants APLV oranais. Patients et méthodes une analyse rétrospective de 816 dossiers. Le dosage des IgE spécifiques a été réalisé par immunofluorescence et par microarray. Résultats un sex ratio =1,16, l’âge moyen au diagnostic:3,65 ± 2,36 mois, le poids pour âge au diagnostic:-2,6 ± 1,6 DS et la taille pour âge:-2,1 ± 1,6 DS, 23% des nourrissons n’ont pas été mis au sein; l’âge moyen d’introduction du lait artificiel : 28± 44jours et l’âge moyen au début des troubles:2± 2mois. Le tableau clinique est dominé par les diarrhées(80%), les vomissements(64%), les symptômes cutanés(urticaire, eczéma):10%.Une atopie familiale est retrouvée dans 22% des cas. Nous avons exploré 64 nourrissons APLV qui ont présenté une sensibilisation prédominante pour la β-lactoglobuline et l’α-lactalbumine (70%). A un âge médian de 38 mois on relève encore des symptômes respiratoires(17), une rhinite (6), une bronchiolite(6), un asthme(5), une conjonctivite allergique (6). Conclusion Les formes non IgE médiéesde l’APLV et la sensibilisation à la β-lactoglobuline sont fréquentes dans notre contexte. [ABSTRACT FROM AUTHOR]