Search

Résumé L'évaluation de la charge tumorale mutationnelle (TMB) comme test prédictif d'une réponse à l'immunothérapie en première ligne de traitement des carcinomes pulmonaires de stade avancé ou métastatique va probablement modifier la pratique des laboratoires et les algorithmes des tests réalisés à ce jour par les pathologistes et les biologistes moléculaires. Les résultats de ce nouveau test devront être transmis au clinicien dans des délais acceptables pour une prise en charge thérapeutique optimale des patients. Hormis les aspects d'ordre méthodologique et technique (type de panels et seuils utilisés), plusieurs points vont devoir être maîtrisés très rapidement dans les deux années à venir pour utiliser la TMB en routine clinique : le circuit des échantillons, les délais, la diffusion du compte rendu simultanément à celui des autres tests, dont l'immunohistochimie anti-PD-L1, le coût et le remboursement. Les différents aspects pouvant impacter la pratique quotidienne des laboratoires, et en particulier des laboratoires de pathologie sont abordés. Abstract The assessment of the tumor mutational burden (TMB) as a predictive biomarker for first line immunotherapy in advanced or metastatic non-small cell lung carcinoma will certainly led to change soon the routine practices in the laboratories, in particular the current algorithms used by the pathologists and the molecular biologists. Thus, the TMB results will need to be transmitted to the physicians with an acceptable turnaround time for the best taking care of their patients. Besides some technical issues (type of the panels and cut off which should be used), different points will need to be rapidly mastering in the next two years for using TMB in routine practice: the sample workflows, the delays for getting the reports, the dissemination of the TMB results in the same period time that those of other predictive biomarkers, particularly the PD-L1 immunohistochemically results, the cost and reimbursement of the TMB testing. The different aspects of TMB testing which may have an impact in the clinical routine practice of the laboratories, in particular the pathology laboratories are discussed. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: L’intubation et la ventilation au masque impossible est une situation dramatique avec des conséquences parfois graves. Nous rapportons le cas d’une patiente de 43ans, suivie pour un goitre, qui était programmée pour une thyroïdectomie totale sous anesthésie générale. L’évaluation préopératoire ne notait pas de signes de compression ou de déviation trachéale, de même il n’y avait pas de critères prédictifs d’intubation ou de ventilation au masque difficile. L’induction de l’anesthésie était standard. La ventilation au masque était efficace autorisant une curarisation. La laryngoscopie standard montrait un score de Cormack et Lehane grade IV. Plusieurs tentatives d’intubation étaient faites conduisant à une situation d’intubation et de ventilation au masque impossible avec une désaturation profonde. Une trachéotomie était faite en urgence. La patiente était opérée, six mois après, avec une intubation sous fibroscopie. À travers ce cas, les auteurs attirent l’attention sur la difficulté de réalisation en urgence d’une trachéotomie en présence d’un goitre et insistent sur la nécessité d’intégration des différents modes d’apprentissage et de maintien des compétences pour la gestion des voies aériennes supérieures. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: Nous rapportons le cas de deux patients non intubables et non ventilables nécessitant la mise en œuvre d’une cricothyroïdotomie de sauvetage suivie d’une trachéotomie chirurgicale. Ces deux situations nous rappellent l’importance pour l’anesthésiste-réanimateur de maîtriser les algorithmes d’intubation et d’oxygénation difficiles ainsi que l’ensemble des techniques alternatives disponibles. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: The diagnosis of childhood conduct disorder based on international classification systems requires the observer to justify the term “conduct disorder” according to strict objective, internationally validated criteria. The algorithms are inherently conservative, requiring the occurrence of a long period of severe antisocial behaviour, which cannot be attributed by other pathologies and also take into account the neurodevelopmental stage of development of the child and treatment effects. The use of these algorithms to detect conduct disorder may reduce bias due to the sociocultural background of the child and also minimize erroneous pejorative labelling. These algorithms are not, however, sufficient in themselves for a final diagnosis, or as sole indicators for medical treatment. [Copyright &y& Elsevier]