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The search for the primordial B-modes of the cosmic microwave background (CMB) relies on the separation from the brighter foreground dust signal. In this context, the characterization of the spectral energy distribution (SED) of thermal dust in polarization has become a critical subject of study. We present a power-spectra analysis of Planck data, which improves upon previous studies by using the newly released SRoll2 maps that include corrections on residual data systematics and by extending the analysis to regions near the Galactic plane. Our analysis focuses on the lowest multipoles between `=4 and 32, as well as three sky areas with sky fractions of fsky = 80%, 90%, and 97%. The mean dust SED for polarization and the 353 GHz Q and U maps are used to compute residual maps at 100, 143, and 217 GHz, highlighting variations of the dust polarization SED on the sky and along the line of sight. Residuals are detected at the three frequencies for the three sky areas. We show that models based on total-intensity data end up underestimating (by a significant factor) the complexity of dust polarized CMB foreground. Our analysis emphasizes the need to include variations of the polarization angles of the dust polarized CMB foreground. The frequency dependence of the EE and BB power spectra of the residual maps yields further insight. We find that the moments expansion to the first order of the modified black-body (MBB) spectrum provides a good fit to the EE power-spectra. This result suggests that the residuals could follow mainly from variations of the dust MBB spectral parameters. However, this conclusion is challenged by cross-spectra showing that the residuals maps at the three frequencies are not fully correlated, as well as the fact that the BB power-spectra do not match the first order moment expansion of a MBB SED. This work sets new requirements for simulations of the dust-polarized foreground and component separation methods, showing that a significant refinement t

Ce document constitue la suite du rapport RST n° 22, publié par l'Académie des sciences en mars 2006 (La recherche spatiale française). Le groupe de travail, présidé par Jean-Loup Puget, membre de l'Académie, et constitué de représentants du Cnes, de l'Insu et du CEA et d'experts, a mené une réflexion sur l'avenir de la recherche spatiale en France dans le contexte actuel d'évolution du système de recherche. Il s'agit d'anticiper l'évolution à 15 ans du dispositif scientifique national dédié à la conception, au développement, à la réalisation, au test et à l'exploitation scientifique des missions spatiales. Cela peut concerner aussi bien les missions scientifiques faisant l'objet d'une programmation spécifique, que l'utilisation à des fins scientifiques de données issues de missions opérationnelles ou la réalisation de missions de démonstration associant objectifs scientifiques et anticipation de nouveaux services. Le groupe a réfléchi sur l'organisation à mettre en place, dans un contexte où la complexité s'accroît et où la durée des phases d'exploitation s'allonge, nécessitant des systèmes de traitement et d'archivage des données de plus en plus massifs, mais qui doivent permettre l'accès par des communautés scientifiques sans cesse plus nombreuses, venant en particulier de disciplines nouvelles dans le spatial (biologie, agronomie, géographie, sciences humaines). Le schéma doit également tenir compte de l'émergence de nouvelles technologies (en mécanique, optique, électronique…) et de nouveaux besoins logiciels. Il doit en même temps intégrer le nouveau paysage de la recherche, qui voit s'ajouter aux opérateurs traditionnels du secteur (Cnes, C NRS, C EA) d'autres organismes publics ou privés situés plus en aval, ainsi que l'ANR, les universités et de nouveaux outils de coopération (RTRA, pôles de compétitivité, PRES, campus d'excellence…). Dans chacun des domaines, des recommandations sont présentées