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National audience; This paper studies to the contribution of Integrated Coastal Zone Management (ICZM) to coastal erosion management. The analysis of coastal erosion management policies underlines three logics towards integrated approaches. Since coastal defence policies have promoted the construction of hard structures in order to deal with local effects, coastal erosion has been managed at a broader scale; thus, the complexity of coastal issues can be dealt with. The aim is to take into account interdependencies based on regional management schemes in order to define sediment cells, and change the way coastal erosion is tackled through beach nourishment or realignment policies. Furthermore, the aim is to integrate stakeholder representations and local governance systems in these coastal issues. With this prospect, this paper analyses how ICZM principles could be practically applied to coastal erosion management while detailing ICZM implementation conditions with their gradual, flexible and concerted features. The significance of voluntary approaches regarding bottom-up approaches for ICZM implementation is also stressed. This could be developed for coastal erosion through environmentally friendly guidelines and sustainable tourism regarding beach carrying capacity. Moreover, a relevant scale has to be designed from the governance point of view in order to prevent domino effects from uses and pressures between territories. Lastly, a case study is proposed through the example of the beaches of the town of Villeneuve-lès-Maguelone (Région Languedoc-Roussillon, Département de l’Hérault, France). To cope with the loss of the lido, an integrated management project is currently underway and is coordinated by the Département de l’Hérault as a part of the BEACHMED-e INTERREG III-C South European project (2005-2008). This depicts the significance of combining the analysis of sediment cells and territory scales, as well as defining several areas for integrating local particularisms and adapting scenarios to the diversity of issues and zones.; Cet article rend compte de l’apport de la Gestion Intégrée des Zones Côtières (GIZC) à la gestion de l’érosion côtière. L’analyse de l’évolution des politiques de gestion de l’érosion fait ressortir trois logiques. Après des ouvrages lourds axés sur la gestion des effets locaux, la prise de conscience de la complexité des phénomènes naturels et anthropiques conduit à tenir compte des interdépendances à travers des schémas stratégiques régionaux définissant des cellules sédimentaires. Enfin, la prise en compte des enjeux nécessite d’intégrer les représentations des acteurs et les dispositifs de gouvernance. Les modalités pratiques d’application de la GIZC à l’érosion sont ensuite abordées en insistant sur leur caractère progressif, adaptatif et concerté. Les auteurs soulignent l’intérêt des pratiques reposant sur des accords volontaires, qui pourraient se décliner par des guides de bonnes pratiques et par des actions en faveur d’un tourisme durable respectueux de la capacité de charge des plages. Il s’agit aussi de définir un espace de gouvernance cohérent évitant d’éventuels effets domino dans la répartition des pressions et des usages entre territoires. Une illustration est proposée avec l’exemple des plages de Villeneuve-lès-Maguelone dans l’Hérault. Très exposé à l’érosion, ce site fait l’objet d’un projet de gestion intégrée mené par le Département de l’Hérault, dans le cadre du projet européen INTERREG III-C Sud BEACHMED-e. Cette application montre notamment l’intérêt conjoint de raisonner à l’échelle globale de la cellule sédimentaire et du territoire ainsi qu’à celle plus fine distinguant plusieurs secteurs pour intégrer les particularismes et adapter les scénarios.