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Mayotte est une des rares régions de l'Union Européenne où l'on produit des végétaux tropicaux. Cependant, la commercialisation de produits agricoles transformés sur le marché local et leur exportation sont très limitées. La principale limite est l'approvisionnement. Le prix des matières premières est proche de celui des produits transformés. De plus, la qualité est assez souvent peu favorable à la transformation, et les quantités disponibles sont faibles. On ne peut donc pas espérer d'initiative privée d'ampleur importante. La mise en place d'un dispositif de base, équivalent à celui qui existe pour l'agriculture devrait permettre d'encourager les initiatives à destinations du marché local

Le projet avait pour objectif de contribuer à l'amélioration de l'approvisionnement des villes et des régions à forte densité de population : Kinshasa et son hinterland, Bas-Zaïre et Bandundu, Sud-Kivu, Kasaï oriental. Pour atteindre cet objectif, deux démarches convergentes ont été envisagées par la mission d'identification du projet : 1. Installer des unités de transformation artisanales de produits agricoles; 2. Consolider un dispositif décentralisé d'appui aux activités de transformation agro-alimentaire. Compte tenu de l'état d'avancement du projet, la mission a pour objet d'appuyer l'équipe du projet dans la réalisation des objectifs de la phase 1. En particulier elle s'est attachée à : -contribuer à l'identification des opérateurs régionaux de crédit et proposer une méthodologie pour le crédit aux équipements; -contribuer à l'identification des opérateurs régionaux d'appui aux unités de transformation et proposer une méthode d'accompagnement et de suivi; -réaliser des études de cas-types de faisabilité des unités de transformation en collaboration avec les opérateurs régionaux d'appui afin de déterminer les conditions de rentabilité de ces unités; -contribuer à la définition du cahier des charges concernant les équipements en vue de réaliser les commandes de matériel

Afin de mettre en place un programme d'activités socio-économiques pour la phase II du PAMA (Projet d'Appui à la Mécanisation Agricole), deux approches ont été proposées, l'une ayant trait à l'équipement des exploitations agricoles familiales, l'autre à des petites entreprises de transformation agro-alimentaires. Dans le domaine de la production agricole, la relance de l'équipement des exploitations, en situation de blocage dans la plupart des zones du pays, constitue le principal défi. Dans des zones à densité démographique relativement forte, une mécanisation agricole bien conduite est un atout indispensable pour l'intensification agricole afin d'arriver à une agriculture plus productive et plus durable. Différentes formes d'utilisation en commun des équipements pour résoudre le problème de leur plein emploi, et donc de leur rentabilité économique, doivent être envisagées. D'un point de vue macro-économique, le choix en faveur de la traction animale s'impose. Concernant la mécanisation des travaux post-récolte, le projet donne la priorité en 1996/1997 aux procédés de pressage (arachide, karité, pourghère) et de décorticage/mouture (céréales traditionnelles, riz). Les approches exploitation agricole et petite entreprise suivent une démarche de recherche-action

Après avoir, dans un premier tome, identifié les opérateurs capables de valoriser les productions agricoles par la transformation et le conditionnement des produits, les auteurs présente dans ce 2e volume une proposition de projet. L'objectif est d'améliorer la qualité et la productivité de la transformation agro alimentaire artisanale afin de favoriser l'approvisionnement de la population et l'écoulement des produits agricoles locaux. Ils s'intéressera aux produits de base pour lesquels existe une demande considérable

Depuis 10 ans, les petits producteurs d'Almenara reçoivent l'appui de projets de développement communautaire. L'objectif de cette communication est d'analyser les changements d'ordre social et économique provoqués par l'introduction d'une nouvelle technologie motorisée pour la transformation de manioc en farinha, et de tirer des conclusions sur cette expérience. Certains problèmes auraient pu être évités grâce à l'étude préalable de la capacité de production du manioc et de la transformation de farinha à moyen et long terme. Surtout, le modèle d'intervention choisi nécessite une présence plus spécialisée dans la dynamique associative.

L'objectif assigné à la mission était d'identifier des opérateurs capables de valoriser les productions agricoles par la transformation et le conditionnement des produits afin de répondre aux défis alimentaires posés par les villes et les régions à forte densité de population. Trois régions ont été choisies pour cette identification : Kinshasa et son hinterland, Sus Kivu, Kasaï oriental. Cette identification doit déboucher sur deux phases successives de micro-projets : -la première phase portera sur un choix limité d'opérateurs et devra donner lieu à la mise en place d'unités artisanales de transformation et de conditionnement très rapidement opérationnelles et l'adaptation des circuits de commercialisation correspondants. -la deuxième phase constituera une phase de diffusion des unités déjà testées dans la première phase, mais aussi une phase d'approfondissement où pourront être pris en compte des produits et des procédés novateurs ou/et qui nécessitent des études approfondies et une mise en route progressive. Après un apperçu du contexte économique global et du secteur agroalimentaire du Zaïre, le rapport présente les entreprises agroalimentaires zaïroises, les techniques et produits et les fiches signalétiques des partenaires potentiels

Cette mission visait principalement à apporter un appui à l'équipe ENDA-GRAF pour la réalisation d'une étude-diagnostic sur les secteurs artisanal et semi-industriel de transformation des céréales locales au Sénégal. Le rapport présente quelques-uns des résultats provisoires de cette étude en particulier sur : - la fabrication artisanale de décortiqueurs à mil, - le phénomène nouveau de ventes de céréales transformées, - la structuration du secteur de la transformation, - l'estimation du secteur artisanal des moulins en prestation de service dans le pays. Le rapport présente également les résultats des dicussions menées avec divers interlocuteurs : - le responsable du Programme Régional de Promotion des Céréales Locales au Sahel (Procelos/CILSS) sur la mise en place de ce programme dans les pays concernés, - le CRDI Dakar sur les possibilités de collaboration entre ce centre et le CIRAD-SAR sur le thème des entreprises agro-alimentaires rurales en Afrique de l'Ouest, - le délégué CIRAD au Sénégal sur le suivi du projet d'expérimentation du décortiqueur à néré en Casamance, - le Co-Sécrétaire du Fonds commun de Contrepartie de l'Aide Alimentaire sur les orientations de cette structure.

Ce rapport évalue l'importance du secteur de la transformation alimentaire dans la région de Ndjamena. Il identifie les principaux opérateurs, les acteurs qui travaillent en appui à ce secteur, les produits tranformés et leurs dynamiques en relation avec la consommation. Dans le cadre d'un approche globale des transformations et marchés, il propose au programme ADER, soutenu par le FED, les axes prioritaires pour des opérations de recherche-développement, tant dans le domaine du diagnostic et de l'appui au secteur que sur certains produits particuliers (céréales, fruits et légumes, arachide, produits de cueillette).

Au Cameroun, la production villageoise d'huile de palme peut être schématiquement séparée en deux catégories : un secteur totalement privé, n'ayant bénéficié d'aucune aide de l'état et qui se caractérise par son dynamisme, mais sur lequel existent encore peu d'informations et un secteur villageois mal encadré par les sociétés agro-industrielles, ce qui a conduit à une perte de confiance des bénéficiaires, à une réduction des taux de livraison des régimes et à de forts taux impayés. La présente intervention s'est réalisée dans le cadre de l'étude de faisabilité du programme de relance des plantations villageoises de palmiers à huile au Cameroun. Une équipe s'est rendue sur le terrain, elle était composée de 5 experts : 4 consultants SOFRECO et 1 expert CIRAD-SAR. Le présent rapport présentera les résultats de l'expert CIRAD, agro-technologue, dont la mission consistait à diagnostiquer et évaluer la dynamique existante du secteur de production artisanale de l'huile de palme en milieu villageois et en dehors des sociétés agro-industrielles. Il devait également faire un certain nombre de recommandations sur les types d'équipements à proposer dans le cadre du programme de relance, sur les conditions de leur mise en place et de leur gestion, sur les performances techniques et économiques attendues.

Cette mission sur les perspectives de développement des techniques pour la transformation artisanale ou industrielle des cultures vivrières secondaires, a été réalisée à la demande du CGPRT avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères, dans la perspective du renforcement de la coopération entre le CIRAD et le CGPRT Centre. L'objectif était d'identifier les thèmes de recherche communs entre le CIRAD-SAR et les instituts visités ainsi que d'apprécier l'impact des nouvelles techniques pour la transformation artisanale ou industrielle sur le développement des marchés des cultures vivrières secondaires à partir du soja. La mission devait rencontrer les principaux partenaires du CGPRT Center en Thaïlande et Indonésie et envisager les possibilités de formation à Montpellier d'étudiants en technologie alimentaire de l'Université Kasetsart ainsi que de formateurs de l'Institut de Recherche-Développement des agro-industries du Ministère indonésien de l'Industrie, sur les aspects séchage-déshydratation et stérilisation. Le rapport avance des propositions d'actions à court et à moyen terme. Un film vidéo a été réalisé sur les techniques de transformation utilisées dans une fabrique de tofutempé, à Bogor

L'objet de l'étude est de préparer un projet d'évaluation des conditions socio-économiques d'insertion d'une nouvelle unité semi-industrielle du riz dans la région du Lac Alaotra. Après une période de nationalisation de la filière riz à Madagascar, qui a eu pour conséquence une augmentation sensible des importations, la libéralisation du marché du riz, à partir de 1983, semble émaner d'une volonté de "réveiller" l'appareil de production rizicole du pays. Le lac Alaotra permet de combler une partie du déficit rizicole de certaines régions déficitaires : environ la moitié de la production de riz du lac Alaotra (production estimée à 200 000 tonnes/ans) est commercialisée, principalement vers Tamatave, Antananarivo et la Réunion. Le décorticage du riz résulte d'activités industrielles (rizeries) ou artisanales (décortiqueries de type "Engelberg", de fabrication locale ou importées d'Asie). Ces dernières, plus récentes et en développement croissant, permettent, en partie, de contrer les actions de spéculation des riziers qui disposent d'une plus grande capacité de stockage