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L'objectif du programme "amélioration des systèmes de culture vivriers de Nouvelle Calédonie" est de proposer des améliorations techniques adaptées aux spécificités d'une agriculture composée principalement de petits producteurs et permettant d'évoluer d'une activité traditionnelle d'autoconsommation vers une production économiquement compétitive et génératrice de revenus décents. Pour atteindre ces objectifs les recherches ont concerné l'amélioration des techniques culturales des plantes à tubercules et des cultures de diversification telles que le riz, le maïs et les légumineuses. Ces expérimentations ont été menées à la fois sur les stations de Port-Laguerre (provinces Sud, cote Ouest) et de Wagap (province Nord, cote Est) ainsi qu'à travers un réseau de points d'expérimentation et de démonstration chez les agriculteurs répartis sur les trois provinces

Le projet de la Recherche et du Développement des Cultures Vivrières en Zones Semi-arides (SAFGRAD), projet de l'OUA a pour objectif de développer des variétés améliorées de céréales (mais-sorgho-mils) et de légumineuses à graine alimentaire (arachide-niébé-pois d'angole-soja) et des techniques de cultures adaptables aux systèmes de production des petites exploitations de l'Afrique semi-aride. En tant que structure de recherche-développement le projet, grâce à une réelle coopération avec les organismes de développement et le paysannat - a respecté son objectif en mettant à la disposition du petit exploitant - des innovations variétales et techniques susceptibles d'améliorer son système de production. Fin 1991 on remarque l'engouement croissant du paysannat pour le mais; la haute potentialité des variétés actuellement vulgarisées dans la région des savanes au Togo et peut contribuer à combler le déficit céréalier et décongestionner la pression foncière et dégager des surplus négociables

1992 est la quatrième année de projet de développement des cultures vivrières dans la région Centre Sud de la République Centrafricaine. Après l'année de mise en route (1989) puis une deuxième année (1990) où les activités ont été étendues aux trois préfectures de la région, la campagne agricole 1991 a permis de continuer l'experimentation varietale et agronomique en station (Bambari et Grimari), de poursuivre le schéma de production de semences, en l'orientant vers davantage de production par des paysans contractuels et de renforcer les activités d'experimentation en milieu paysan. En 1992 la composante : amélioration des productions vivrières a élargi sa zone d'intervention, en diminuant les surfaces en stations et en élargissant ses activités vers les secteurs villageois plus éloignés des centres

Six essais portant sur des comparaisons variétales ont été réalisés entre 1989 et 1991, quatre d'entre eux étaient localisés à Samanko (station ICRISAT) et deux en paysannat. Dans chacun de ces essais le facteur "milieu", le facteur "technique" et le facteur variétal ont été testés. L'objet de ces essais était l'étude des intéractions variétés milieu et variétés techniques. Ces intéractions, étudiées au niveau du rendement et des composantes du rendement permettent de mieux caractériser les variétés issues des programmes de sélection et d'apporter des éléments de comparaison entre variétés de races guinéa et caudatum

Ce document très bien illustré fait la synthèse des principaux résultats agronomiques et économiques de dix ans de vie de MALTO, projet orge de brasserie de Madagascar. L'opération MALTO s'est faite en deux étapes : 1¼/ entre 1981 et1986 : une phase consacrée à la recherche agronomique, avec analyse des régions aptes à cette culture nouvelle, détermination des contraintes phytotechniques et des variétés à potentiels quantitatifs et qualitatifs et, 2¼/ entre 1987 et 1990 : une phase axée sur le développement, avec transposition des résultats de la recherche en milieu paysan, affinage du référentiel technique selon le système de culture adopté, promotion de cette culture nouvelle auprès du paysannat traditionnel et fiabilité de cette spéculation ainsi que sa rentabilité pour le producteur. Ainsi l'opéraiton MALTO représente sur le plan national, une économie non négligeable de devises et sur le plan régional une opération agro-industrielle totalement intégrée dans le milieu paysan

La culture du melon de type charentais s'est fortement développée en 1990 à la Réunion. La présence de viroses transmises par pucerons (Aphis gossypii principalement) a eu une incidence notable sur les rendements et la qualité des productions de melons. Un essai variétal de melons charentais, résistants au Zucchini Yellow Mosaic Virus (ZYMV) et à Aphis gossypii a été mis en place à la Réunion et a permis de comparer le comportement de six variétés expérimentales vis à vis du ZYMV, du PRSV (Papaya Ring Spot Virus) et du CMV (Cucumber Mosaïc Virus)

Ce document a pour but, à partir d'un bilan des travaux de recherche mené pendant la première phase du Projet Maïs des Birunga, de faire l'inventaire des technologies actuellement disponibles pour l'amélioration de la culture du maïs dans ce paysannat traditionnel, à très faible intrant mais très intensif, que constituent les terres de laves du Nord-Rwanda. Partant de quasiment rien sur le plan de la recherche, et qui plus est, dans un contexte très variable quant aux conditions physiques et agro-économiques, quatre années de recherches thématiques ne sauraient suffire pour résoudre les problèmes et dégager des recommandations sûres aux agriculteurs. Néanmoins, si les objectifs sont rapidement définis et bien ciblés, les acquis dans les domaines varietal et agronomique, après quelques années d'expérimentation bien conduites, doivent déja permettre de définir une première série de paquets technologiques recouvrant la plupart des situations; une seconde phase, dite de vulgarisation, doit logiquement suivre le travail de recherche et avoir pour objet d'améliorer le contexte économique et financier du paysan (disponibilité des intrants, prêts agricoles). A ce titre, on peut penser que les tests des paquets technologiques en milieu réel et les mesures agro-techniques et économiques de leur impact par le paysan lui-même tiendront lieu de procédure de vulgarisation