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L'objectif principal du projet est la reconstitution du cheptel bovin du secteur familial, décimé par la guerre civile, dans le district de Magude. La mission a eu pour objectif la mise au point de plans d'actions opérationnels axés sur les ressources pastorales et les problèmes fonciers qui s'y rapportent dans les dix zones d'intervention du projet. Ces zones sont centrées sur les infrastructures de base de santé animale (bains acaricides). Actuellement, les pâturages naturels sont sous-exploités et en bon état. Par contre, les ressources en eau de surface pour l'abreuvement représentent une forte contrainte à l'élevage. Il est donc proposé d'aménager certains points d'eau naturels existants, de réhabiliter les aménagements anciens et d'envisager la création de nouveaux ouvrages. La pression foncière va aussi aller en s'accroissant. Des propositions portent donc sur la sécurisation des droits d'usage des communautés sur un certain nombre de ressources clés pour l'élevage, garantissant de cette façon la viabilité de cette activité à l'issue du projet. Les aspects fonciers et juridiques, abordés spécialement lors d'un atelier réalisé à Maputo à l'occasion de la mission, seront traités en exploitant les dispositions de la nouvelle loi foncière (lei da terra) pour sensibiliser et appuyer les communautés à protéger leurs ressources.

Le Service de Coopération et d'Action Culturelle Français à N'Djaména a mis en route à la demande du Ministère Tchadien de l'Elevage une mission pluridisciplinaire pour définir les grandes lignes d'une stratégie nationale de gestion des ressources pastorales. Elle s'intègre dans l'intention du gouvernement du Tchad d'engager un programme de réforme créant des conditions favorables pour une augmentation durable de la production du secteur. La mission a effectué un bilan de la situation, des acquis et des tendances afin de proposer des axes stratégiques pour l'avenir, dans les domaines des investissements en matière d'infrastructures, notamment en hydraulique pastorale, de l'aménagement de l'espace, du cadre juridique, de l'évolution des institutions et de l'organisation des producteurs.

L'ambition de ce document est de présenter de façon synthétique et synoptique les ressources naturelles de nature biologique, avec leur appartenance juridique et les droits d'accès, puis les activités productrices qu'elles permettent, notamment à des fins personnelles et marchandes. Il est fait mention de leur répartition géographique pour préciser des zones homogènes en termes de problématique de développement. L'évaluation de l'exploitation qui est faite de ces ressources est présentée, en faisant le point de leur état actuel et de leur évolution à venir en appréciant la régénération naturelle par rapport au prélèvement. Par ressources naturelles, il a été retenu dans ce travail les plantes spontanées, qu'il s'agisse de la forêt ou de la végétation pastorale, et les animaux sauvages, aquatiques (eau douce) et lagonaires. Les principales activités productrices exploitant les ressources naturelles sont successivement abordées : exploitation des forêts et production du bois, chasse de gibier à plumes ou à poils, pêche en rivière, pêche lagonaire, exploitation des pâturages et élevage

Faisant suite à une réflexion au Cirad sur l'intérêt de dédier un groupe de chercheurs aux problématiques relevant de l'écorégionalité zone sèche, diverses rencontres ont eu lieu tant à Montpellier qu'en Afrique (Burkina Faso et Sénégal). II en est résulté la proposition d'établir un pôle pastoral au Sénégal, développant principalement ses activités dans le Ferlo, mais destiné plus largement à avoir une vocation régionale. Ce pole, pluridisciplinaire, sera un lieu d'accueil, pour les chercheurs du Cirad qui y seront affectés, pour des chercheurs sénégalais, en premier lieu de l'ISRA, et aussi d'autres structures. Il développera des partenariats, en particulier avec des projets de développement.

La mission avait un double objectif : 1) Participer du 7 au 11 avril aux journées du NAPPEC (Northern Australian Pasture Plants Evaluation Committee) qui ont eu lieu cette année en Nouvelle Calédonie et ont été organisées conjointement par le NAPPEC, le CIRAD et la Commission du Pacifique Sud. 2) Préciser le plan d'activité du CIRAD-EMVT sur le thème de la gestion des pâturages et des systèmes fourragers pour l'année en cours et préparer les orientations pour les années à venir, 1998 d'une part et 1999-2003 d'autre part. Cette mission a été justifiée par l'arrivée d'un nouveau pastoralisme du département dans la Province Nord, en remplacement du pastoralisme partant.

La conférence internationale sur l'élevage et l'environnement qui s'est déroulée à Ede du 16 au 20 juin est une étape importante dans la démarche entreprise depuis 1993 par la Banque mondiale, la FAO, l'USAID, la Communauté de l'Union européenne, et diverses structures officielles européennes de développement comme le Secrétariat d'Etat à la Coopération. le but général de la démarche est de faire le point des impacts environnementaux des activités d'élevage au niveau mondial et de définir les orientations de politique de développement de l'élevage qui prennent en compte l'environnement, atténuent les effets négatifs et favorisent les effets positifs. La conférence de Ede constituait la présentation officielle à des représentants du Nord et du Sud des conclusions de l'étude entreprise et a lancé un débat sur les applications concrètes à mettre en oeuvre dans les différentes régions du monde, notamment dans les pays tropicaux. Le CIRAD a participé activement à l'étude et, à ce titre, a souhaité s'associer aux débats aux côtés de ses interlocuteurs du Sud, notamment des pays francophones d'Afrique (Madagascar, Côte d'Ivoire, Sénégal, Tchad, Mali, Tunisie). Les ateliers qui se sont tenus ont esquissé par régions les grandes lignes qu'il conviendrait de suivre pour un développement durable de l'élevage et le respect de l'environnement

La carte de la végétation pastorale est destinée à faciliter le choix d'implantation des ouvrages hydrauliques afin d'équilibrer les ressources en eau avec les ressources fourragères et répondre aux perspectives d'amélioration de la sécurité de la transhumance. Trois missions sur le terrain dans le Tchad oriental, en octobre 1995, mars 1996 et mars 1997 ont permis d'identifier 57 unités pastorales avec leur production fourragère. La surface cartographiée au 1/200 000 et 1/500 000 couvre 17 degrés carrés, ce qui représente environ 200 000 km2.

La mission a rencontré des éleveurs des régions de Morondava, Tuléar, Sakaraha, Ampanihy, Ambovombe et Fort-Dauphin. L'élevage extensif des bovins est traditionnellement très développé dans cette région de Madagascar. Dans la moitié nord, les ressources fourragères sont suffisamment abondantes en quantité, même si la qualité est insuffisante une partie de l'année. Dans la moitié sud, la plus aride, les pâturages sont insuffisants. Dans ce contexte du sud, les élevages de petits ruminants peuvent trouver leur place et se développer. Sur l'ensemble de la région, l'abreuvement des animaux pose des questions. Dans le nord, l'eau ne manque pas mais des aménagements de mares seraient nécessaires. Dans le sud, les travaux d'hydraulique pastorale entrepris dans la région d'Ampanihy répondent à un besoin exprimé par les éleveurs et sont entrepris dans le cadre d'une approche participative intéressante. La gestion des ressources naturelles en pâturages passe par une meilleure utilisation des feux. L'appui du projet aux élevages laitiers concerne seulement les animaux croisés et devraient s'intéresser aussi aux troupeaux de zébus. Une grande attention doit être portée à la façon dont ces femelles laitières sont alimentées

L'élevage extensif sahélien dépend étroitement des ressources primaires disponibles, elles-mêmes directement dépendantes des pluies, qui ont pour caractéristiques d'être peu abondantes et irrégulières. La maîtrise de la production en élevage repose donc sur la mobilité, l'utilisation appropriée de l'espace et la souplesse d'adaptation aux changements. Globalement, on ne peut attendre des résultats importants car il n'y a pas de solution pour l'intensification sans irrigation dans ces conditions, mais on s'efforce d'atteindre une bonne efficacité de la liaison entre les ressources primaires et la production animale, ainsi qu'une meilleure sécurité du système de production. La confrontation des connaissances empiriques et des attentes des éleveurs avec les acquis scientifiques sur des sujets comme la connaissance des écosystèmes, les analyses de fourrage et l'utilisation de la télédétection, est l'occasion de faire le point sur les avantages de ces derniers et sur l'utilisation qui en a été faite. La prise en compte des pratiques et des stratégies des acteurs et une réflexion approfondie sur leur mode d'organisation pour une meilleure gestion des ressources apparaît comme une démarche essentielle et complémentaire des approches biologiques ; une telle approche renvoie de nouvelles questions à la recherche et elle n'exclut pas les nouveaux outils disponibles pour une aide améliorée à la décision

La carte de la végétation pastorale est destinée à faciliter le choix d'implantation des ouvrages pour équilibrer les ressources en eau et les ressources fourragères et répondre aux perspectives d'amélioration de la sécurité des transhumances. Deux missions sur le terrain dans le Tchad oriental, une en octobre 1995, l'autre en mars 1996, ont permis d'identifier les unités de la végétation et leur production fourragère dans les conditions actuelles d'exploitation, pour leur cartographie au 1/200 000 et 1/500 000. La surface cartographiée couvre 10 degrés carrés (près de 120 000 km2).

La mission fait partie des visites de suivi scientifique et organisationnel des chercheurs en poste outre-mer. Elle a permis de voir en détail les objectifs des recherches, les protocoles et les résultats d'expérimentation, de rencontrer les responsables du CIAT pour la poursuite des recherches et plusieurs scientifiques concernés par le sujet de l'aménagement pastoral des savanes d'Amérique du Sud. Un compte rendu a été fait auprès de l'Attaché culturel de l'Ambassade de France.

La mission avait pour objet principal de faire le point sur l'état de la situation du projet de recherche européen, intitulé "Natural resource development and utilization in the Sahel". Il comporte un volet sur la comparaison du comportement au pâturage de troupeaux de bovins et de troupeaux mixtes ovins, caprins et bovins et les conséquences de comportements alimentaires des animaux sur l'évolution de la végétation. Ce volet est traité par le CIRAD-EMVT (France) et par l'IDESSA (Côte d'Ivoire), sous traitant du CIRAD-EMVT, dans la région de Korhogo (Nord Côte d'Ivoire). Les relevés successifs préparent l'interprétation de l'évolution de la végétation sous pâture. Le programme s'est déroulé conformément au calendrier établi au départ, malgré les difficultés de financement

Ce travail s'inscrit dans une étude générale sur les interactions entre les systèmes de production d'élevage et l'environnement. L'élevage exploite les milieux forestiers dans les régions sèches, tropicales et méditerranéennes, entraînant parfois des dégradations. Il se révèle en concurrence pour l'espace avec les forêts dans les régions tropicales humides. Le remplacement des forêts tropicales par les pâturages a souvent des causes économiques et sociales, l'élevage n'étant en fait qu'un moyen d'appropriation foncière et d'accumulation. L'animal apparaît utile au maintien des paysages et des écosystèmes dans divers contextes tempérés ou tropicaux. Des indicateurs sont proposés.

Cet ouvrage a pour but de regrouper et de diffuser les connaissances disponibles sur les fourrages néo-calédoniens. Parallèlement à la description et à l'analyse des principaux fourrages dans leur milieu, il présente des tables de valeurs alimentaires des plantes. Ces tables sont un instrument précieux pour une meilleure approche des problèmes d'alimentation et de gestion des ressources fourragères. Elles doivent pouvoir, à travers la connaissance de la valeur alimentaire des fourrages utilisés, définir les objectifs et les limites de production des élevages.

En Nouvelle-Calédonie 273 000 hectares sont attribués à l'élevage de bovins à viande. Les 9.10 sont en parcours ou en pâturages naturels régulièrement entretenus. Le cheptel bovin compte 100 000 têtes. Depuis les débuts de l'élevage il y a plus d'un siècle, la flore pastorale a peu à peu été enrichie par des introductions de plantes fourragères. En matières de pâturage, les efforts des éleveurs portent à présent sur le parcellement, le semis de prairies, et l'approvisionnement en saison sêche. Les pâturages améliorés, c'est à dire labourés et semés, atteignent 10 % des surfaces. La recherche s'est engagée dans les voies suivantes : l'inventaire des types de pâturage, la relation avec l'environnement, en particulier le sol; la productivité et la saisonnalité de la production de ces pâturages; la connaissance des caractéristiques agronomiques et alimentaires des principales plantes des parcours et des prairies. Ces éléments de base sont maintenant collectés. la recherche s'oriente à présent vers la maîtrise du capital fourrager à l'échelle de l'exploitation. Cette approche sur le terrain du système fourrager constitue l'un des éléments de l'étude du système d'élevage. L'objectif d'application est l'aide à la décision au niveau de l'éleveur