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Morne Coubaril Estates est une des plus anciennes propriétés agricoles de Ste Lucie. Située dans un des sites les plus visités de cette île, elle est également placée au coeur de la principale région productrice de cacao. Cependant, dans la majorité des régions rurales, la situation économique est rendue difficile en raison de la faible - sinon l'absence - de rentabilité de la culture de la banane, première ressource agricole du pays mais, également, par l'insuffisance des revenus provenant des cultures du cocotier et du cacaoyer. Cela induit à la fois une paupérisation certaine de ces zones et des flux migratoires vers les centres urbains. Dans le but d'augmenter la rentabilité des activités agricoles tout en améliorant les revenus liés à l'agriculture, la valorisation des produits sur des marchés originaux ainsi que celle des sous-produits, généralement inutilisés, paraissent être des solutions économiquement viables. Ainsi, dans ce milieu insulaire où les débouchés peuvent paraître réduits, Ralph Monplaisir souhaite, à l'échelle de sa propriété, mettre en place un projet pilote de valorisation des sous-produits agricoles qui pourra permettre le développement de nouvelles activités axées sur la diversification tout en assurant un équilibre financier. Les objectifs de ce projet pilote sont donc multiples. Il s'agit de développer de nouveaux produits locaux à haute valeur ajoutée en se basant sur des expérimentations simples, transférables et générant des revenus. L'aspect pédagogique est également important. Cette stimulation par l'ouverture de nouveaux secteurs d'activités, certes à petite échelle, mais bien dimensionnés par rapport aux marchés potentiels, peut engendrer, pour certains agriculteurs, une diversification voir une alternative à leurs activités. A Ste Lucie où les activités liées au tourisme sont très importantes et les contraintes liées aux coûts et à la disponibilité de la main d'oeuvre ne doivent pas être négligées, il paraît souhaitable de créer de nouvelles activités industrielles et agricoles tout en combinant tourisme et formation.

Indépendamment des mécanismes de maturation des cabosses qui peuvent dépendre des conditions culturales et de l'état sanitaire des arbres, l'objectif de ce projet est d'analyser 2 facteurs importants pouvant interagir sur la flaveur des fèves de cacao marchand: - l'influence des conditions de traitement post récolte sur un matériel génétique varié, il s'agira alors de définir sur différents types de cacao les conditions optima de traitement post-récolte qui garantissent une bonne qualité du cacao marchand, - et l'effet de la structure génétique des variétés sur l'expression de certains caractères de qualité. Cette étude devrait déboucher sur l'identification de marqueurs de sélection précoce permettant de sélectionner plus rapidement et plus efficacement des variétés productives et donnant un cacao de la qualité aromatique souhaitée. Ces marqueurs faciliteront aussi l'exploitation des ressources génétiques du groupe Criollo/Trinitario. En plus d'un financement Firc, ce projet bénéficie d'un financement du Ministère français des affaires étrangères dans le cadre d'un accord PCP (France-Venezuela) et d'un appui du Conicit. Cette première année du projet a été essentiellement consacrée à la préparation des échantillons de cacaos de type Criollo et Forastero et à la caractérisation moléculaire d'environ 300 arbres de type Criollo ou Trinitario. De plus, un important volet de formation de thésards vénézuéliens 1 aux techniques d'analyse biochimique et de marquage moléculaire ainsi que du transfert de ces techniques au Venezuela a été réalisé.

Cette mission, réalisée à l'invitation de FUNDACITE-Aragua (fondation pour la science et la technologie de l'Etat de Aragua, Venezuela) et plus particulièrement du coordonnateur des activités de recherches et de développement sur le cacao, avait pour but de prendre part à un atelier de réflexion sur le Transfert de technologie en cacaoculture, du 18 au 21 novembre à Maracay. Deux présentations ont été assurées durant cet atelier: la première sur les concepts et une méthode d'approche de la question du Transfert de technologie (ou plutôt du "partage des savoirs") en cacaoculture; la seconde sur l'expérience acquise par le Cirad/Programme cacao durant le projet Cacao ECU-B7 en Equateur, de 1995 à 2000. Cette mission a aussi fourni l'occasion de prendre contact avec les institutions (et les chercheurs) collaborant avec le Cirad sur le cacao, principalement à travers le projet PCP-Fircarôme et le projet CFC/lCCO/lPGRI, et de repositionner l'intervention du Cirad sur ces projets par rapport au dispositif du Programme cacao. Ont aussi été évoquées les possibilités de renforcement de la coopération scientifique et technique avec l'INIA (institution chargée des activités de recherche sur le cacao) et avec FUNDACITE-Aragua (institution de coordination scientifique chargée par le Ministère des Sciences et Technologie, de coordonner la supervision scientifique et administrative des recherches financées par le Ministère dans le cadre de son "Agenda Cacao"). Enfin, le Cirad a confirmé son intérêt à participer au montage (et éventuellement plus tard à la conduite) d'un projet de recherche-développement dans le secteur cacao du Venezuela, projet pouvant avoir pour objectif l'amélioration de la rentabilité de la cacaoculture par l'amélioration de la productivité des parcelles et de la qualité du cacao et par la commercialisation associative et le développement de labels.

Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet de réactualisation des travaux du Schéma directeur du développement industriel (SDI) qui " vise à consolider les avantages comparatifs du système productif autour des noyaux porteurs de dynamique industrielle et, d'autre part, à renforcer la capacité du Gouvernement à formuler une stratégie commerciale et industrielle à court terme, à la mettre en ceuvre et à en assurer le suivi ". L'étude a pour objet " d'examiner les opportunités nouvelles de transformations agro-industrielles qui se présentent et sont susceptibles de contribuer, de manière substantielle, à la croissance de la valeur ajoutée manufacturière ". L'étude, financée par la Banque africaine de développement (BAD) sur fonds FAD, a été confiée au bureau d'étude Tecsult-Experco. La Direction du développement industriel de Côte d'Ivoire assure la maîtrise de l'ouvrage. Le présent mandat porte sur les filières café et cacao, en Côte d'Ivoire, et concerne une première phase visant à effectuer un bilan diagnostic et à identifier les créneaux porteurs du développement industriel qui seront approfondis en seconde phase. La mission s'est déroulée du 24 janvier au 9 février 2001, en Côte d'Ivoire , la méthodologie suivante a été appliquée : - Revue des travaux déjà effectués par le consultant national, impliqué dans cette étude - Inventaire des produits du café et du cacao, transformés en Côte d'Ivoire ; - Diagnostic de l'ensemble des activités de transformation, réalisées dans le pays - Analyse des forces et faiblesses de la filière ; - Evaluation de la position compétitive de la Côte dIvoire pour les couples produits/marchés identifiés ; - Identification des opportunités d'accroître les activités de transformation ; - Examen des stratégies à promouvoir pour assurer le développement de ces deux filières. Pour atteindre ces objectifs, plusieurs tâches ont été effectuées : - Analyse de la documentation pertinente disponible (publications internationales ou documents élaborés par les organismes officiels ou les professionnels ivoiriens) ; - Visite des organismes officiels ivoiriens, impliqués dans les filières café et cacao, et des entreprises implantées en Côte d'Noire. L'étude, présentée dans ce rapport, est fondée sur l'analyse de la documentation disponible et des déclarations des représentants des entreprises et organismes rencontrés, au cours de la mission.

La culture du cacao occupe, au Pérou, une superficie de 36 500 ha et concerne 20 000 agriculteurs. La production nationale a atteint 21 400 tonnes en 1999, avec un rendement moyen de 590 t/ha. Le cacao est cultivé dans la zone amazonienne du pays, dans des régions plutôt isolées et reliées aux centres de transformation par des routes, dont l'état est souvent médiocre. La cacaoculture péruvienne se trouve en concurrence avec les cultures illicites, notamment la feuille de coca. Les plantations sont relativement jeunes, les plus anciennes comptent entre 20 et 25 ans d'âge. Les producteurs sont en majorité de petits propriétaires, peu organisés, qui cultivent le cacao avec de faibles rendements, sans mécanisation et en utilisant peu d'intrants. Le secteur productif, localisé dans des zones pionnières encore peu peuplées, est en phase de croissance. La moniliose est la maladie qui affecte le plus la production de cacao ; en l'absence de contrôle, elle cause des dégâts importants, allant jusqu'à décimer les plantations. Le traitement post-récolte, effectué par les producteurs eux-mêmes, est très négligé. Les fèves sèches sont vendues à des commerçants intermédiaires ou aux agents des industries de transformation, implantées dans le pays. Les conditions climatiques, de la zone productrice, sont peu propices au séchage et au stockage. La médiocre qualité des fèves ne permet pas leur exportation directe. La quasi-totalité du cacao péruvien est transformé dans le pays. Le Pérou importe également 5 000 t/an de fèves, pour compléter l'approvisionnement de ses usines de transformation. L'industrie de transformation péruvienne doit actuellement se satisfaire d'un cacao de basse qualité. Cependant, les industriels savent bien qu'une qualité médiocre rend plus difficile la transformation des fèves; en outre, ils sont récemment devenus exportateurs de produits élaborés, destinés aux consommateurs. Le Pérou consomme 57 % de sa production de cacao et en exporte 43 %, sous la forme de produits semi-élaborés ou élaborés.

Cette mission avait pour objectif principal de préciser les modalités de mise en oeuvre en Côte d'Ivoire d'une étude sur l'origine des teneurs élevées en acides gras libres (AGL, ou FFA en anglais) dans certains lots de cacao ivoirien. L'objectif second était de permettre au nouveau chef du programme cacao du CIRAD de prendre contact avec différents opérateurs publiques ou privés de la filière cacao de ce pays. Cette mission a permis d'avancer significativement vers le démarrage effectif de l'étude AGL. Certains aspects méthodologiques ont fait l'objet de proposition de modification afin d'améliorer la cohérence avec les résultats de l'étude préalable et de résoudre certaines difficultés logistiques. Cependant, le montage institutionnel n'a pas pu être définitivement arrêté. Le CIRAD doit envoyer un courrier au CNRA à ce sujet, puis reprendre contact avec le BNETD (par l'intermédiaire du représentant CIRAD en RCI). Un point a été fait avec le chef du programme café/cacao du CNRA sur les activités en cours et sur les possibilités de nouveaux projets d'intérêt commun. Le CIRAD transmettra au CNRA début octobre des éléments de réflexion scientifique sur deux sujets retenus d'accord parties (validation de variétés plus tolérantes à la pourriture brune des cabosses; itinéraires techniques adaptés à une cacaoculture post-forestière). Enfin, des perspectives de collaborations ont été évoquées avec le BNETD/CCT et avec SIFCA (plantations SPROA).

Actuellement, le programme de recherche sur le cacaoyer mené par l'IRAD bénéficie de trois sources de financement extérieur grâce à la mise en place des projets FAC-Recherche, CAOBISCO et CFC/IPGRI et deux ingénieurs CSN, un phytopathologiste et un agronome affectés à ce programme. Dans le cadre du projet FAC-Recherche, une mission d'appui scientifique du CIRAD a eu lieu du 27 avril au 11 mai 1999. Cette mission avait pour objectifs d'évaluer l'état d'avancement des activités du programme cacao de l'IRAD, et de façon plus particulière de coordonner les activités du FAC-Recherche avec les autres projets de l'IRAD, de relancer certaines actions de recherche du projet financé par la Coopération française et enfin de définir le programme de travail des deux CSN en poste. Du fait de l'importance des activités touchant au domaine de l'amélioration génétique, cette mission a été réalisée par un agro-généticien du Programme Cacao du CIRAD. Cependant, il s'est intéressé au cours de cette mission à l'ensemble des activités de recherche en cours au Programme Cacao de l'IRAD. Les parcelles de collection de Nkoemvone et les essais en cours dans les différentes stations ont été visités. Du matériel végétal importé du CIRAD de Montpellier a été installé en pépinière pour les projets CAOBISCO et CFC/lPGRl. Le programme de travail a été examiné et les tâches respectives des deux chercheurs CSN ont été précisées. Des propositions sont faites pour relancer certaines actions du projet FAC, en particulier en milieu villageois.

Une mission d'un généticien a été réalisée en Guyane dans le cadre d'un projet d'étude sur l'influence du pollen sur la qualité aromatique du cacao. L'occasion a été donnée de faire le point sur le dispositif du Programme Cacao en Guyane, d'évaluer les activités en cours, de discuter avec les collègues chercheurs d'une nouvelle organisation du travail après les décisions d'affectation du personnel prises par le département et enfin de définir le programme de l'année en cours.

Les buts de la mission étaient de participer à la troisième conférence malaise sur le cacao à Kuala Lumpur du 27 au 28 novembre 1998. L'auteur a présenté une communication orale (présentée en annexe) sur ses travaux en cours à l'Unité de recherche sur le cacao de l'Université des Indes occidentales (Trinité et Tobago). Dans ce rapport on trouve également une présentation de la cacaoculture en Malaisie, l'achat, le traitement post-récolte et la transformation

Compte rendu des résultats obtenus, dans le cadre du projet entre décembre 94 et novembre 95, dans les études suivantes : mise en place d'ombrages artificiels (0, 30, 50 et 70 % d'interception) sur cacaoyers adultes (répartition de la production de cabosses saines, rongées et pourries); comptages de fleurs; mesures de biomasse (répartition des matières fraîche et sèche dans les organes aériens et souterrains d'arbres âgés de 9 ans et de 1 an); mesures d'activité photosynthétique sur jeunes cacaoyers de 3 origines génétiques et sur arbres adultes; influence de la densité de plantation des cacaoyers sous cocotiers sur le grainage des fèves

Cette mission, financée par le Ministère français des Affaires Etrangères, a eu lieu dans le cadre de la préparation du projet "Relance de la production et amélioration de la qualité du cacao en Equateur". Son objet était d'étudier plus spécifiquement les systèmes de cacaoculture et les techniques de rénovation et de réhabilitation des vieilles cacaoyères. Ce rapport présente une ébauche de typologie opérationnelle des exploitations cacaoyères de la zone du projet. Les acquis de la recherche et du développement à propos des techniques de réhabilitation/rénovation et de lutte phytosanitaire (balai de sorcière, moniliose) en plantation sont détaillés. Enfin, la situation des partenaires du projet puis des autres institutions concernées est évoquée

Mission réalisée dans le cadre de l'ATP "Compétitivité des filières" (cacao), pour mettre en place une enquête mettant l'accent sur les systèmes de culture (matériel végétal, techniques agricoles), les systèmes de production (travail, terre,...) et la collecte primaire du cacao. Près de 500 planteurs ont été interrogés dans le sud-est, le sud-ouest et le centre-ouest. Seules quelques premières constatations sont faites dans le rapport, l'exploitation des questionnaires ne devant se terminer qu'en mai 1995. Les résultats de l'étude apparaitront dans le rapport final de l'ATP, et seront intégrés à l'analyse comparative finale entre le Ghana, la Côte d'Ivoire et l'Indonésie

Ce document présente la situation de la filière cacao en 1993-94, les nouvelles orientations stratégiques et les nouvelles activités engagées. L'état d'avancement des 6 projets de recherche et des opérations qui les composent est détaillé

Le but de la mission est d'évaluer les besoins en recherche pour les relances des filières cafés et cacao en fonction des priorités formulées par les autorités camerounaises et d'identifier les actions de recherche ou de transfert de technologie intéressant le développement, à mettre en oeuvre à court et moyen terme. Un bilan de la situation actuelle des filières cafés et cacao est énoncé. Le CIRAD-CP offre d'assurer un maintien de ses activités de recherche mais juge nécessaire de réviser le mode d'intervention actuel pour pouvoir garantir un niveau d'efficacité satisfaisant en entreprenant des actions relevant des thèmes suivants : création variétale pour le contexte camerounais, itinéraires techniques adaptés aux différentes situations camerounaises et traitements post-récolte des produits et qualité

Ce document est une mise à jour du schéma pluriannuel de programmation 1993-1997. Il reprend les caractéristiques de la filière, les principaux problèmes et les besoins en recherche, et la stratégie scientifique. Chacun des 6 projet est présenté, et la liste des opérations de chaque projet est donnée

Compilation de 2500 références indexées dans le domaine du café et du cacao et plus particulièrement en agronomie et en technologie

Le Centre Agronomique de Recherche et de Formation du Vanuatu regroupe depuis novembre 1992 les stations de Saraoutou et Valeteruru. L'objectif de la mission a consisté à évaluer d'une part les potentialités du centre et d'autre part les problèmes liés à la cacaoculture du pays et en particulier des systèmes de traitement post-récolte, afin de définir un programme de travail intégré dans le programme cacao et surtout adapté aux particularités locales et répondant aux problèmes du développement

Ce rapport est divisé en 5 volets : conférence sur l'économie du cacao à Bali (conclusions de l'atelier scientifique); visite du Pusat Penilitian Kopi dan Kakao à Jember (discussions sur le foreur des cabosses, le Colletotrichum, le traitement post-récolte et la production de semences); visite de la plantation d'Etat PTP 26 (est-Java) et de la plantation de Kalicompet; visite d'organisations paysannes à Central-Java; visite du Katahun estate et propositions possibles d'assistance technique auprès d'Hasfarm

2 projets (l'un se rapportant à la génétique et à l'agronomie, l'autre à la technologie et à la qualité du cacao) avaient été préparés par l'IRCC-CIRAD à la suite d'une mission de diagnostic de la cacaoculture équatorienne réalisée en 1990. La présente mission avait pour but de permettre à l'auteur de rencontrer les partenaires sur place en vue de la mise en route de l'opération "Cacao Equateur". Au court rapport de mission est annexé un document en espagnol daté de mars 1993 et intitulé "Proyecto de cooperacion tecnica : restauracion de la produccion y la calidad del cacao en el Ecuador"

Visite organisée à l'intention de chercheurs présents à la conférence de Bali, pour leur donner un aperçu de terrain sur la production et la commercialisation intérieure de cacao à Sulawesi, et notamment dans les villages de Noling et de Lapaï. Les systèmes de cacaoculture observés sont intensifs en intrants et en travail et ont des rendements élevés. Les systèmes de production sont souvent très spécialisés autour du cacao, et le front pionnier est toujours très actif. L'auteur fait des propositions d'observations complémentaires (évaluation des potentialités du milieu, mesure des productions) pour l'ATP 28/93 ("mesure de la compétitivité")