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Sugarcane cultivars are interspecific hybrids between Saccharum officinarum (S.o., 2n=80, x=10) and Saccharum spontaneum (S.s., 2n=40-128, x=8). They are derived from a few interspecific crosses a century ago, followed by recurrent intercrossing among the progeny. Partial genome mapping studies suggest that the mode of chromosome assortment in S.s. is essentially polysomic, whereas S.o. exhibits some preferential pairing in part of its genome. Our model cultivar (R570, 2n=Ca115) has approximately 80: 10: 10% chromosomes derived from S.o., S.s. and interspecific recombination, respectively, as visualized by GISH. Molecular markers covering about half of the genome (more than 1000 markers) detect 12 cases of strong preferential chromosomal pairing, even possibly exclusive pairing in 6 cases; several instances illustrate possibilities for interspecific intrachromosomal recombination. The rest of the genome seems little affected by preferential pairing. We investigated the mutual affinities between homo- or homoeologous chromosomes for a particular linkage group by surveying one locus for which we could resolve all 10 alleles. The result is an atypical picture, with occasional lack of pairing, leading to more than two chromosomes left impaired per meiosis, and with pairing frequencies between homo(eo)logues ranging from 0 to 40%. Sugarcane, as exemplified by this cultivar, thus displays a continuous range of pairing affinities between chromosomes. (Texte intégral)

Une méthode de microtests en salle fondée sur l'étude de "preferendas alimentaires" des mirides pour quantifier les niveaux d'attractivité des cacaoyers à des conditions contrôlées et donnant des résultats reproductibles a été normalisée. Rapide et simple à réaliser, la technique de microtests peut être valablement utilisée pour la sélection d'un matériel végétal tolérant aux mirides

Le sorgho est une des principales cultures traditionnelles en Afrique de l'Ouest dans les zones recevant entre 600 et 1200 mm de pluie. Différentes races sont concernées : race durra en culture de décrue ou repiquée des régions sèches et race guinéa en culture pluviale des régions plus humides. Les rendements, généralement fonction de la pluviosité, présentent une fourchette entre 0,6 et 1,2 ha. Les travaux de sélection ont débuté dans les années 1950-60 avec, dans un premier temps, l'étude et l'exploitation du matériel local. Des populations améliorées et des variétés fixées furent obtenues qui ne satisfaisaient toutefois pas à une réelle intensification de la culture. Par la suite, les sélectionneurs travaillèrent sur du matériel introduit des races caudatum et kafir avec pour objectifs l'obtention de matériel productif, adapté, à taille courte et à cycle précoce. En essais, les rendements oscillent entre 3 et 6 t. ha selon le type de matériel et le mode de culture (pluvial ou irrigué). Les difficultés rencontrées lors de la vulgarisation des nouvelles variétés ont obligé à prendre en compte le critère de la qualité du grain au regard des moisissures. Une seconde partie traite d'études diverses relatives à une meilleure connaissance de l'organisation génétique du sorgho

L'étude de la résistance génétique du cacaoyer aux attaques de mirides a reposé jusqu'à présent sur des observations au champ du comportement des cultivars face aux aléas. Ces observations sont longues et coûteuses en moyens matériels et humains. Une méthode de microtests en salle, fondée sur l'étude de "preferendas alimentaires" des mirides pour quantifier les niveaux d'attractivité des cacaoyers à des conditions contrôlées et donnant des résultats reproductibles, a été normalisée. La mise au point de cette technique rapide et simple à réaliser marque une étape décisive pour la sélection précoce d'un matériel végétal peu attractif aux ravageurs. Les microtests seront, dans l'avenir, des outils de travail de choix pour la sélection précoce d'un matériel végétal résistant aux mirides