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La mission s'inscrit dans le cadre de l'objectif général 1 du PAZEM (action II) : " connaître les potentialités et les contraintes technico-économiques des différents systèmes d'élevage présents ou en cours d'émergence à Mayotte ". Plus spécifiquement, l'étude concerne la caractérisation du contexte socio-économique de l'élevage mahorais, des filières de commercialisation et de la consommation des productions locales. La mission s'est focalisée sur les filières des produits bovins. Après une présentation générale de Mayotte, un diagnostic de ces filières est proposé à partir de la bibliographie disponible et des nombreux entretiens réalisés auprès de l'ensemble des opérateurs. Sur la base de ce diagnostic, une dernière partie est consacrée à l'élaboration de scenarii à l'horizon de la prochaine décennie. La situation des filières des produits animaux locaux à Mayotte est paradoxale. Elle semble à priori très favorable puisqu'un grand nombre de producteurs mahorais trouve un débouché sûr et rémunérateur. Mais, d'un autre côté, le rythme des importations continue de croître pour répondre à la demande domestique en forte hausse. Au final, la part des produits locaux diminue et se cantonne sur le marché cérémoniel. La perspective du respect de la réglementation sanitaire, rendu nécessaire par la départementalisation, et de la hausse de la production, notamment laitière, risque même de briser la garantie de ce créneau. Mais cette perspective est peut-être une chance pour le développement des productions locales. Elle doit amener les décideurs et les acteurs mahorais à réfléchir sur leur avenir. Les scenarii d'évolution que nous proposons dans ce document (4 pour le lait et 5 pour la viande) ont pour objet d'accompagner cette réflexion. Mais il faut rester prudent quant à leur validité et surtout quant à leur pertinence. Nous avons sciemment développé une approche sectorielle afin de nous concentrer sur les filières des produits bovins. Si l'approche est commode, elle occulte des enjeux globaux de développement. Face aux défis non exhaustifs de la croissance démographique, de l'immigration clandestine, de la transition institutionnelle, du foncier limité, de la préservation du lagon, l'élevage est-il une priorité pour Mayotte ? L'agriculture elle-même en est-elle une .

Estimer la juste quantité d'eau pour irriguer une exploitation ou un périmètre, en fonction des contraintes et choix des agriculteurs : tel est l'objectif de FIVE-CoRe. Destiné aux décideurs, scientifiques et ingénieurs, cet outil, mis au point au Cirad, est utile pour analyser les consommations actuelles en eau des agriculteurs et pour dimensionner les ouvrages d'irrigation. Il arrive à point nommé dans le contexte du basculement des eaux d'est en ouest.

L'office du Niger est engagé, avec le soutien de la Coopération Française et de l'Union Européenne dans un vaste projet de refonte et d'informatisation de son système d'information. La gestion de l'eau est au coeur du métier de l'Office du Niger et dans un contexte de limitation des consommations d'eau, avec en termes d'information deux grandes fonctionnalités sont attendues: i) le suivi des consommations (exprimées en débits et en volumes) et ii) une aide au pilotage du réseau à la fois pour satisfaire la demande tout en régulant les prélèvements. La réponse à ces enjeux doit être apportée par les modules 4 et 5 du logiciel Vision. Ces modules doivent être prochainement mis en chantier et leurs spécification doit prendre en compte i) les particularités des ouvrages, ii) les équations hydrauliques sous jacentes, iii) la production d'indicateurs efficaces. Enfin ces modules sont intégrés au sein du système d'information de l'Office du Niger et partagent certaines données avec d'autres modules, de gestion de l'entretien par exemple.

Le riz a pris une part importante dans la consommation à Bamako, au Mali, et dans les pays voisins. Au Mali, la consommation apparente est passée de 34 kilos par habitant et par an à 51 kilos entre 1994 et 1999. Cette progression résulte de l'accroissement de la production de paddy de 470 000 à 810 000 tonnes sur la même période et du recours limité aux importations, qui avoisinent les 50 000 à 60 000 tonnes par an. La demande en riz devrait continuer à progresser avec la croissance démographique et l'évolution des modes d'alimentation. La libéralisation des filières du riz en Afrique de l'Ouest et la dévaluation de 50% du franc Cfa en 1994 ont modifié le marché de Bamako - avec plus d'un million d'habitants, il représente une demande importante. Les prix ont monté, le rapport entre le prix du riz importé et le prix du riz local a changé, et l'offre en riz local a évolué, avec la fermeture des rizeries industrielles et le développement de nouveaux circuits.

Rice (Oryza sativa L.) is one of the most important crops in Portugal, representing a staple food in the Portuguese diet. The average annual consumption per capita is about 16 kg of white rice. The annual production of rice did not cover the demand and for that reason Portugal import 200,000 ton per year of this cereal. The total rice surface depends on the quantity and quality of irrigation water available, however the maximum area allowed for rice production in Portugal by EU is 34,000 ha, but last years the surface was about 25,000 ha and the yield 150,000 ton. The most important rice production area was located in Alentejo, where the climatic conditions are normally favorable for rice production. Presently the most important varieties of rice in Portugal are: 'Ariete', 'Koral' and 'Thaibonnet'. The criteria used by producers for choosing the varieties are: adaptability, productivity, resistance to diseases and acceptability by industry.

This paper is aimed at characterising the deep-seated changes in rice growing in European, Mediterranean and Middle Eastern countries and to identify the most probable trends on which a research strategy can be based. Is it possible to identify sufficiently marked common features in rice growing in this region of the world to be able to establish specificity in relation to the rest of the planet? If so, what are the research priorities and what is the contribution of the region to world efforts? The deep-seated changes in consumptiom and production are described first of all. This is followed by a series of observations likely to feed reflection on the development of a research strategy, in particular in the field of genetic resources.

La fiche 'cacao' présente la production et les superficies mondiales, les rendements, la consommation mondiale, les échanges internationaux, les prix mondiaux, les principaux operateurs et les perspectives du commerce mondial

L'objet de cette communication est d'analyser l'effet des mesures d'ajustement structurel sur la riziculture et les riziculteurs pour en tirer des leçons de politique agricole et économique. Les investigations se limiteront au seul cas de l'Office du Niger qui fournit plus de 60% de la production nationale en riz et dont le potentiel de production est encore loin d'être atteint. Notre exposé s'articulera autour de trois points essentiels : les mesures d'ajustement structurel et leur connexion avec la riziculture et les riziculteurs ; les transformations induites par les mesures aux différentes étapes de la filière (transformation, commercialisation et consommation du riz) ; perspectives et recommandations.

La fiche 'banane' présente la production et les superficies mondiales, les rendements, la consommation mondiale, les échanges internationaux, les prix mondiaux, les principaux operateurs et les perspectives du commerce mondial

La fiche 'caoutchouc naturel' présente la production et les superficies mondiales, les rendements, la consommation mondiale, les échanges internationaux, les prix internationaux, la structure et le fonctionnement du marché.

La fiche 'manioc' présente la production et les superficies mondiales, les rendements, la consommation mondiale, les échanges internationaux, les prix mondiaux, les principaux operateurs et les perspectives du commerce mondial

La production mondiale s'est accrue ces 20 dernières années, mais la transformation absorbe près de 20 à 50% de la production. L'ananas est consommé à 70% dans les zones de production, l'exportation ne représente que 4 à 6%. La Côte d'Ivoire, le Cameroun et le Ghana assurent l'approvisionnement du marché européen. La stratégie de redéploiement entreprise par ces pays avec l'aide des bailleurs de fonds internationaux et la dévaluation du franc CFA ont permis un gain de compétitivité. Deux systèmes de production coexistent au plan mondial. Le premier se caractérise par une forte mécanisation (Antilles, Hawaï et Porto Rico). Le deuxième est peu mécanisé, il est le fait de petits exploitants principalement en Asie

La fiche 'maïs' présente la production et les superficies mondiales, les rendements, la consommation mondiale, les échanges internationaux, les prix mondiaux, les principaux operateurs et les perspectives du commerce mondial

La fiche 'riz' présente la production et les superficies mondiales, les rendements, la consommation mondiale, les échanges internationaux, les prix mondiaux, les principaux operateurs et les perspectives du commerce mondial

Avec une production mondiale de 86 millions de tonnes, les bananes figurent parmi les produits les plus importants pour la sécurité alimentaire. En dehors des bananes d'exportation, qui ne représentent que 13% de la production totale, les bananes plantain, les autres bananes à cuire et bananes dessert représentent un aliment de base dans plusieurs régions du monde. Consommées localement dans la plupart des cas, elles montrent aussi une grande capacité d'adaptation à l'évolution de la consommation urbaine et à l'exportation sur des créneaux particuliers. Pour les ménages de nombreuses régions tropicales humides, les bananes contribuent directement à la sécurité alimentaire, mais génèrent aussi de plus en plus de revenus monétaires. Au niveau de régions entières, ou de pays, les bananiers jouent un rôle particulier dans l'aménagement de l'espace, en raison de leur relation aux cultures d'exportation, de la composition des " jardins " ("home gardens ") ou autres types d'association. Jusqu'à une période récente, les recherches sur les bananiers étaient largement négligées. Depuis une dizaine d'années, les efforts au niveau international ou national commencent à apporter des réponses significatives. Il s'avère donc important d'établir un bilan des résultats obtenus et de repositionner ces efforts de recherche par rapport aux enjeux que représentent les bananes en terme de sécurité alimentaire, de revenus pour les producteurs, sans oublier la place qu'elles tiennent dans les exploitations familiales et le rôle spécifique des femmes. Le CRBP et l'INIBAP organisent, en collaboration avec le CTA et le CIRAD, sous le haut patronage de Monsieur le Ministre de la Recherche Scientifique et Technique (MINREST) du Cameroun, un symposium au cours duquel les connaissances sur l'importance, la place et le rôle des bananes face à l'enjeu de la sécurité alimentaire, seront confrontées aux réponses proposées par la recherche.

La fiche 'huiles lauriques' présente la production et les superficies mondiales, les rendements, la consommation mondiale, les échanges internationaux, les prix mondiaux, les principaux operateurs et les perspectives du commerce mondial

Un diagnostic des filières maraîchères a été mené de novembre 1994 à décembre 1995 afin de mieux cerner l'enjeu d'une intervention de la recherche agronomique sur les quantités produites, la qualité ou les coûts de production. L'étude de la consommation des ménages de Garoua et Maroua a montré que l'oignon, la tomate, le piment, le gombo et les légumes-feuilles (principalement le folléré) étaient les plus consommés. Les consommateurs expriment des besoins d'amélioration pour l'approvisionnement en légumes et tout particulièrement une régularisation de l'offre : l'offre en légumes-feuilles et en gombos devrait augmenter en saison sèche (mai à septembre) et en autres légumes en saison des pluies (octobre à avril). De plus, l'augmentation de l'offre en oignon pendant la saison des pluies permettrait la réduction des importations hollandaises dans les villes camerounaises. Pour l'oignon et la tomate produits aux alentours de Garoua et de Maroua, les circuits de commercialisation qui ravitaillent ces deux villes comprennent un intermédiaire grossiste entre producteur et consommateur. Pour les autres légumes, les circuits sont courts. Le gombo et les légumes-feuilles produits en zone péri-urbaine, sont généralement vendus par les producteurs. Le maraîchage revêt une grande importance économique dans la zone. La production est actuellement dépendante de la disponibilité en terrains non inondables, du manque d'eau pour les légumes-feuilles, des maladies à développement rapide sur l'oignon, la tomate et les autres légumes de type européen, ainsi que de l'accès à des variétés et infrastructures de stockage adaptées. La recherche agronomique a donc un rôle important à jouer pour le maraîchage au Nord-Cameroun.

Le recours aux importations pour faire face à la croissance de la demande alimentaire urbaine n'est pas une fatalité. Cette demande peut aussi être un puissant stimulant sur l'offre agricole, comme c'est le cas pour la production de l'oignon au Nord-Cameroun. Stimulé par la demande des villes du Sud et des pays voisins (République centrafricaine, Gabon...), la production s'est accrue dans l'Extrême-Nord, puis de nouvelles zones importantes de production sont apparues, notamment dans la vallée de la Bénoué. L'ensemble de la production est estimé à près de 50 000 tonnes par an. Environ 2 900 hectares sont occupés par cette culture. Toutefois, l'offre reste très saisonnière, avec une abondance de produits entre février et avril et une période de pénurie de septembre à novembre. La conservation des oignons constitue un problème majeur pour les producteurs. Le stockage traditionnel reste une pratique risquée, qui peut entraîner la perte de plus de 50 % du stock en moins de 3 mois. La mise au point d'un système amélioré de stockage, expérimenté en milieu paysan au Nord-Cameroun, a permis de réduire ces pertes à moins de 10 % sur une durée de 6 mois de stockage. L'expérimentation dans différentes zones de production du Nord et de l'Extrême-Nord a permis d'adapter le modèle proposé aux besoins des producteurs et à leurs capacités de financement.

Rapports; Après deux années de baisse, les cours de l'huile de palme se sont stabilisés en 2013 autour d'un plateau situé à $ 845 la tonne d'huile de palme raffinée caf Europe. En monnaie courante, ce niveau reste près de deux fois supérieur à celui qui prévalait avant l'épisode de flambée des cours des matières premières survenu entre 2006 et 2008. Avec maintenant cinq ans de recul, celle-ci semble bien moins un accident passager qu'un réajustement durable et profond des équilibres du marché. Le dynamisme soutenu des marchés émergents - un tiers de la consommation d'huiles végétales est le fait de l'Inde et de la Chine -, les transformations des modes de consommation au profit de la restauration rapide et ready made et ce indépendamment des niveaux de revenu, placent la demande d'huiles et graisses sur une pente croissante que l'on ne rencontre pour aucune autre commodité. Durant les cinquante dernières années, la consommation mondiale d'huiles végétales s'est accrue de 6,1 % par an, performance sans équivalent en matière alimentaire. À titre de comparaison, sur la même période, la croissance de la consommation de céréales n'a été que de 2,4% - soit près de trois fois moins- chiffre équivalent au taux de croissance de la population. Dans le jargon des économistes, les huiles végétales présentent cette particularité sans doute unique d'avoir une élasticité revenu élevée quel que soit le niveau de revenu des populations. Pour le dire autrement, riche ou pauvre, l'appétit de corps gras semble insatiable. La consommation pour l'essentiel est indirecte ou invisible puisqu'elle survient par le biais des plats cuisinés, des biscuits et autres préparations bon marché consommées à la volée dans un monde de plus en plus urbanisé. (Résumé d’auteur)

Cette fiche produit présente les statistiques mondiales de la banane : production, consommation, importations, exportations, prix. Les thèmes suivants y sont abordés : production mondiale, échanges internationaux, les prix mondiaux, les principaux opérateurs sur le marché mondial ainsi que les perspectives

Cette fiche présente la production, les rendements, la consommation mondiale, les échanges internationaux, les prix mondiaux, les principaux opérateurs et les perspectives du commerce mondial du café