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Après avoir infecté expérimentalement des porcs par des espèces pathogènes de Trypanosoma brucei brucei et de Trypanosoma congolense (le premier se montrant plus virulent que le second), les auteurs ont étudié un syndrome d'anémie accompagné des symptômes cliniques caractéristiques, les modifications hématologiques et d'histopathologi e des organes lymphoïdes. Les périodes moyennes d'incubation ont été de 4 à 7 jours et on a observé des niveaux, généralisés mais variables, de la parasitémie et de la pyrexie sans mortalité. Les autres symptômes ont été l'hyperémie, des hémorragies pétéchiales conduisant à des plaques ou à des lésions, de l'innapétence, de la déshydratation avec ou sans ascites. La trypanosomose a abaissé significativement (P < 0,01) la valeur de l'hématocrite (PCV), la concentration en hémoglobine et les globules rouges. Elle a par contre accru la numération différentielle des globules blancs des animaux infectés. Les trypanosomes étaient localisés dans les tissus lymphatiques qu'ils ont détruits et dont les lésions essentielles étaient des hémorragies, la prolifération des infiltrations par les mononucléaires, la déformation des follicules et la nécrose ou la fibrose des tissus. Les effets significatifs résultant de l'immunosuppression, l'érythrophagocytose et des infections secondaires sont mis en évidence.

Cette analyse de risque phytosanitaire a été réalisée en utilisant les principes de la norme CIPV (NIMP n°11). Cette fiche concerne #Stephanitis typica# : elle reprend les données principales selon un plan simplifié proposé par l'OEPP, favorisant une présentation rapide de l'organisme nuisible et du risque lié à son introduction en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane et à La Réunion. Le Cirad, en interaction avec la Sous-Direction de la Qualité et de la Protection des Végétaux, a ainsi mené 130 analyses, afin de caractériser les risques liés aux importations pour les productions agricoles et les écosystèmes des départements d'outre-mer (DOM) ainsi que pour l'ensemble de l'Union Européenne. Cette action a pour but de d'apporter les justifications nécessaires à la révision de la réglementation phytosanitaire des DOM, pour son intégration à la règlementation européenne (Dir 2000/29/CE).

Cet ouvrage s'adresse aux éleveurs, mais aussi aux personnes chargées de les aider, de les conseiller ou de les former. Il doit leur permettre de maintenir leurs animaux en bonne santé et de conseiller d'autres éleveurs là où il n'existe ni personnels ni services vétérinaires. Il est conçu pour que les éleveurs puissent détecter toute anomalie chez leurs animaux, y remédier ou, le cas échéant, collaborer avec un vétérinaire et un service de santé animale sur la base d'une meilleure connaissance de la maladie et des traitements. Il fournit des réponses qui tiennent compte des conditions de l'élevage en stabulation ou en plein air, sur un parcours ou sédentaire - et de sa localisation géographique - principalement l'Afrique et l'Asie. Les éleveurs auront ainsi les moyens d'adapter les recommandations à leur propre cas. Les différentes parties du livre : L'introduction explique comment rechercher un sujet dans l'ouvrage et donne des informations pratiques sur l'équipement nécessaire, la manière de contenir les animaux et les unités de mesure. " Partager ses connaissances " indique comment transmettre ses connaissances aux autres. " Des animaux en bonne santé " décrit les différentes étapes de la vie d'un animal : l'accouplement, la gestation, la naissance, le jeune animal. " Urgences et interventions simples " indique les premiers soins à apporter et décrit quelques interventions simples. " Infections et parasites " traite des causes et des traitements des maladies dues aux microbes et aux parasites et des mesures de prévention. " Signes de maladies " décrit les signes anormaux que l'on peut observer chez l'animal et aide à déterminer la maladie dont il souffre. " Soigner ses animaux " reprend la présentation de la partie sur les signes de maladies. Chaque maladie y est décrite en détail, en précisant si elle est spécifique de certaines régions. Cette partie indique aussi quels animaux peuvent être affectés et quels sont les risques de transmission à l'homme. Elle décrit les signes des maladies, si possible, dans l'ordre suivant lequel on les observe, comment elles se propagent, d'où elles proviennent et quelles en sont les causes. Elle indique comment éviter une maladie et ce qu'il faut faire si elle se produit. Il existe souvent plusieurs noms pour désigner une même maladie, y compris dans une même langue. Le même terme est toujours utilisé pour désigner une même maladie, mais dans le cas où elle est connue sous d'autres noms ils sont indiqués aussi. " Médicaments et vaccins " précise comment utiliser correctement les médicaments et les vaccins et fournit des détails sur de nombreux médicaments utiles et courants. Certains produits mentionnés ne seront peut-être pas disponibles, mais les médicaments décrits sont ceux qui ont le plus de chance d'être trouvés. Les annexes proposent une liste de livres et d'organismes qui pourront aider les éleveurs, un lexique qui donne la signification des termes importants, susceptibles de ne pas être compris, et qui ne sont pas suivis d'un numéro de page , ainsi qu'un index.

This work summarises several decades of laboratory and field research by specialists from the Tree Crops, Fruit and Horticultural Crops, and Forestry Departments of CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement). Their results are the fruit of extensive laboratory and field research. The authors have described about fifty often serious diseases that can cause very substantial yield losses, thereby threatening and sometimes even preventing the cultivation of several crops in different parts of the world. In-depth knowledge of the biology, genetic diversity and pathogenicity of the pathogen is essential for the development of a control method. Breeding resistant planting material is the most widely practised and often the only possible method of control. It calls for extensive research by both plant pathologists, for developing inoculation techniques, and breeders, for producing resistant cultivars. Research on genetically modified planting material is still in its infancy but appears to be very promising. Plant pathologists still often resort to using pesticides, particularly synthetic substances, whilst striving to reduce the dosage and treatment frequency as part of a rational chemical control strategy. In many cases, these methods are complemented by crop techniques in order to reduce pathogen pressure and make the environment less favourable for pathogen development. Viral diseases - phytoplasmas and phytomonas - are generally transmitted by insects of the hemipteran group. Lowering insect population levels has proved to be a very effective control method in several cases. Drastic measures have to be taken to prevent the spread of diseases or pathogens, especially through plant material exchanges, which should be subjected to strict quarantine regulations. Developing a control method often means integrating different techniques, whose development must take the socio-economic context of rural populations into consideration. Only close collaboration between specialists and produce managers will enable farmers to fully benefit from advances made in their research.

Locris rubens et Poophilus costalis sont des ravageurs endémiques du sorgho au Nigeria et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre. Les piqûres d'alimentation de ces cercopides sont toujours accompagnées de taches chlorotiques sur les feuilles, résultant en cas d'infestation sévère à un stade précoce, en la mort des jeunes plants, et en cas d'infestation plus tardive, en un dessèchement des feuilles. En vue de confirmer la relation entre l'alimentation par les cercopides et les taches chlorotiques sur le sorgho, des essais ont été menés en conditions d'infestation artificielle sous cages. Dans tous les cas, les feuilles sur lesquelles les cercopides se sont alimentés, ont développé ensuite des taches jaunes de tailles et de formes variables, mais semblables en tous points à celles observées sur les plantes infestées au champ et décrites par d'autres auteurs sur sorgho et sur maïs. Il a été établi que les taches chlorotiques étaient causées à la fois par l'action des enzymes salivaires liée à l'alimentation par des cercopides, et par l'action de bactéries Xanthomonas sp. Par ailleurs, la bactérie a été isolée à partir de larves de L. rubens, indiquant que cette bactérie associée à la maladie des taches chlorotiques est vraisemblablement transmise par les pièces buccales des cercopides. La maladie peut être contrôlée en réduisant la population de ces insectes. La résistance variétale est une voie prometteuse à explorer ; toutefois, bien que des différences variétales aient été mises en évidence, aucune lignée parmi plusieurs centaines évaluées au cours des quatre années de l'étude, n'a été absolument résistante. D'autre part, les semis précoces (avant la mi-juillet) permettent au sorgho d'échapper aux niveaux d'infestation occasionnant des dégâts significatifs. Le traitement insecticide, notamment par granulés de Carbofuran incorporés au sol au semis ou dans le cornet foliaire entre deux et quatre semaines après levée, se traduit par de faibles populations de cercopides, des symptômes foliaires minimes et des rendements élevés.

Ce chapitre est consacré à la description des différents symptômes provoqués par les organismes pathogènes sur les plantes pérennes tropicales. Les symptômes des maladies parasitaires sont de nature diverse : macules nécrotiques, pourritures, flétrissements, etc. Ils dépendent du mode d'action du parasite et des organes contaminés. L'incidence des maladies sur la production est variable. Elle dépend des organes atteints, de la gravité des symptômes et de l'aptitude pathogène de l'agent causal. La mort de l'arbre constitue le stade ultime de l'évolution des symptômes. Elle peut être brutale ou bien résulter d'un dépérissement lent et généralisé. Dans les deux cas, elle affecte irrémédiablement le capital productif. Les infections sur fruits entraînent des baisses de rendement et altèrent souvent la qualité du produit. Les maladies foliaires ou des rameaux réduisent la vigueur de la plante et affectent la production. Dans certains cas, des infections répétées sur feuilles conduisent à un affaiblissement de la plante puis à sa mort. En raison de la diversité des agents pathogènes en cause ainsi que des cultures concernées, et dans un souci de cohérence, la présentation par organe atteint est retenue pour structurer ce chapitre

De nombreux changements ont eu lieu en pathologie de la canne à sucre au cours des dix dernières années. De nouvelles connaissances sont apparues sur des maladies connues, de nouvelles maladies ont été décrites et identifiées et, grâce aux progrès de la biologie moléculaire, de nouvelles techniques de diagnostic ont été mises au point. C'est pourquoi la section pathologie de la Société internationale des technologues de la canne à sucre (ISSCT) a décidé de publier un nouveau livre sur les maladies de la canne à sucre. Son objectif est de fournir une information actualisée relative aux connaissances scientifiques et aux aspects pratiques de la lutte, sans pour autant décrire de façon exhaustive les maladies. Chaque maladie fait l'objet d'un chapitre illustré de nombreuses photographies en couleurs, dans lequel sont rassemblées des données sur son agent causal, sa distribution géographique, ses symptômes, sa transmission, son spectre d'hôtes, son épidémiologie et son importance économique. Des informations concernant les souches de l'agent pathogène, le diagnostic et la lutte ainsi qu'une bibliographie complètent chacun de ces chapitres.

Le jaunissement mortel (JM) du cocotier a été détecté, pour la première fois, au Honduras, par technique PCR, en 1996 (Ashburner et al 1996). La maladie, de symptomatologie identique à celle connue dans les Caraïbes et au Mexique, semble être apparue plus ou moins simultanément dans l'ile de Roatan (Islas de la Bahia) et dans la région de Trujillo, Département Atlantida, sur la côte atlantique du pays. Depuis, la maladie a progressé dans les deux directions ouest et est le long de la côte, décimant une grande partie des cocotiers "Grand Atlantique du Honduras" (GAH) (Honduran Atlantic Tall - Alto criolo ou Alto Atlantico). Des cocotiers "hybrides" (principalement des hybrides de type Nain de Malaisie croisés avec des types "Grand du Pacifique" ou "Grand de Rennell", provenant de Jamaïque ou du Costa Rica) ont été plantés très vite après que le JM ait été diagnostiqué dans cette région, en raison de la tolérance reconnue de l'hybride "MAYPAN" (Malayan Yellow Dwarf x Panama Tall) au JM à la Jamaique. Mais, en 1999, de nombreux cas de jaunissement-dépérissement divers sont apparus sur ces hybrides remettant parfois en doute leur comportement vis à vis du JM, sans que quiconque n'ait entrepris une réelle étude étiologique de ces cas de dépérissement. La mission avait donc comme objectif, une évaluation de l'évolution du JM sur la côte Atlantique du Honduras et des problèmes affectant ces hybrides.