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L’objectif de cette étude est de déterminer la part des recettes minières dans le budget total de la R.D.Congo et dans les recettes minières des minerais les plus exportés de ce pays dans un contexte de la mondialisation et de la privatisation du secteur minier. En effet, depuis sa création jusque dans les années 80, la Gécamines seule contribuait avec plus de 50% dans les recettes totales de la R .D. Congo. Cependant, l’avènement de la privatisation du secteur minier congolais avec l’approbation de la Banque Mondiale est survenu vers les débuts des années 1990. Depuis lors, la Gécamines et d’autres entreprises minières congolaises ont été démembrées en plusieurs Mining ou coentreprises. En conséquence, les congolais s’attendaient à une croissance économique inclusive dont les recettes fiscales minières seraient florissantes. Mais, les réalités socio-économiques du pays démontrent que la RDC est loin de connaitre cette économie inclusive. C’est pourquoi, dans cette étude, nous nous attelons à déterminer la part des recettes fiscales minières dans le budget total ainsi que dans les recettes totales des minerais les plus fréquemment exploités en R.D.Congo.

La République Démocratique du Congo reste un immense pays dont les richesses minières sont, pour certains, une manne qui devrait profiter au pays et pour d’autres, apparaissent comme une malédiction. La promulgation de la nouvelle loi minière n’a pas été accueillie de gaieté de cœur par les acteurs de ce secteur ; elle a causé beaucoup des tensions entre les partenaires qui lui ont formulé plusieurs reproches, notamment la violation de la clause de stabilité. Le Gouvernement de la République a justifié cette mesure par la nécessité d’user de sa liberté normative en ceci que le secteur minier n’avait pas suffisamment impacté l’économie du pays. De là, nous avons noté plusieurs innovations, parmi lesquelles certaines sont inappliquées et demeurent des sujets des tensions entre l’Etat et les communautés locales impactées par les projets miniers. Les conditions d’accès à l’exercice des activités minières et leurs modalités d’accès restent importantes pour en savoir davantage sur la nouvelle législation minière en République Démocratique du Congo. Les perspectives du secteur minier sont à considérer sous les aspects des principes de base de la nouvelle politique minière d’une part, et d’autre part, des mesures incitatives pour l’investissement minier en ce que la mise en valeur des ressources minières préoccupe au plus haut point les différentes autorités du pays. Les législations minières du Congo devraient avoir pour unique but de favoriser le développement du pays au travers une gestion saine en vue de permettre aux populations d’en bénéficier au maximum. Il reste important de repenser la structuration de l’architecture institutionnelle et mener des actions pour le renforcement de la gouvernance dans ce secteur vital à l’heure de la transition écologique.