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International audience; Because it represents a threat not only for health but also for productivity, psychological violence at work is the subject of increasing attention. Meanwhile, management is seen as a practice that is more and more instrumented and consequently dehumanized. To what extent do management tools participate in psychological violence at work? Is it possible to attribute them directly to some forms of violence? Or should we rather see violence as only the result of deviant practices? Seeking to clarify these issues, this paper presents a critical review of the available literature that links management tools and workplace violence, and then discusses the lessons learned. It shows in particular that if management tools are often vectors of violence, they can also been seen as regulators or pacifiers.; Parce qu'elle représente une menace, non seulement pour la santé au travail mais aussi pour la productivité, la violence psychique au travail fait l'objet d'attentions de plus en plus vives. Parallèlement, la gestion se présente comme une pratique de plus en plus instrumentée et, semble‑t‑il, déshumanisée. Dans quelle mesure les outils de gestion participent‑ils à la violence psychique au travail. Peut‑on leur attribuer directement les manifestations de violence ? Ou doit‑on plutôt voir celles‑ci, comme la conséquence d'usages déviants ? Cherchant à éclairer ces questions, l'article présente une revue des recherches critiques construisant un lien entre les outils de gestion et la violence au travail puis en discute les enseignements. Il montre en particulier que si les outils de gestion sont parfois des vecteurs de violence, leurs usages peuvent aussi générer des régulations ayant une vertu de pacification.

le capitalisme, sous des formes toujours nouvelles, est porteur d’une violence terrible. Mais il reste seduisant et tellement ancre dans nos pratiques et nos imaginaires comme l’unique moteur du progres, que les alternatives soulevent la peur d’une regression.Seule une crise, ou le durcissement de la critique, ouvrira l’espace du changement.

Resume L’individualisme prend, dans le capitalisme contemporain, un caractere particulier lie a l’importance qu’y revetent les relations en reseau. Il s’exprime par l’exigence de mobilite d’un contact a l’autre, d’un projet a l’autre au sein du reseau. Mais cette mobilite est inegalement accessible aux differents acteurs du monde economique ; elle peut, de plus, etre utilisee dans une visee de bien commun ou, au contraire, de facon strategique et purement egoiste. Une nouvelle forme d’exploitation nait dans ce contexte.