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La presente etude a pour objet l’analyse du recours aux actifs immateriels. Elle examine les volets des actifs immateriels mis en œuvre et se preoccupe de l’impact des actifs immateriels sur la creation de valeur par les entreprises camerounaises. Sur la base d’un echantillon de 61 entreprises issues de divers secteurs d’activite, cette etude montre, d’une part que les entreprises distinguent bien les actifs immateriels des autres actifs et, d’autre part, que les actifs immateriels tels que la recherche et le developpement, la relation client et la structure de gouvernance interne contribuent de maniere significative a la creation de valeur.

La presente etude a pour objet : (1) l’analyse du recours au financement par capital-risque ; (2) l’identification des facteurs de contingence qui determinent le recours au capital-risque ; et enfin (3) la recherche des raisons du recours ou non au capital-risque. Sur la base d’une analyse empirique reposant sur un echantillon constitue de 69 entreprises, nos resultats indiquent que tres peu d’entreprises recourent finalement au capital-risque. Ainsi, nous constatons que trois facteurs de contingence determinent effectivement le recours au capital-risque : le recours a une autre forme de participation au capital, la taille et le secteur d’activite de l’entreprise. A contrario, les principales motivations du choix du capital-risque sont : les besoins en capitaux, l’assistance technique et financiere et les perspectives d’investissement dans un autre secteur. Subsequemment, ses principaux freins sont : l’absence de besoin de fonds, le non-interessement et la meconnaissance du capital-risque.

Cette communication a pour objet, d’un part, de mettre en evidence les caracteristiques de l’asymetrie d’information et du rationnement du credit bancaire et, d’autre part, d’analyser les facteurs explicatifs du rationnement du credit bancaire. L’etude par questionnaires aupres de 93 P.M.E. montre que celles-ci evoluent dans un contexte d’asymetrie d’information et qu’elles sont aussi rationnees. Les tests de regression logistique montrent que le caractere opaque des P.M.E. et l’incertitude liee au projet d’investissement influencent positivement sur le comportement de rationnement du credit bancaire et que la relation bancaire de long terme entre la banque et l’entreprise, et la capacite a presenter des garanties ont une influence negative sur le comportement de rationnement du credit bancaire.

Cette etude tente de mettre en evidence la relation qui pourrait exister, d’une part entre les caracteristiques des entreprises et les moyens et types de financement, et, d’autre part entre les types de financement et la performance des entreprises. L’etude empirique est faite sur un echantillon de 86 entreprises camerounaises et 85 entreprises tchadiennes. Les resultats montrent que les entreprises camerounaises et tchadiennes ont globalement le meme comportement financier pour le financement du haut de bilan et que les points de divergences s’expliquent par le niveau de developpement du systeme financier. Des nouveaux instruments financiers devraient etre vulgarises pour permettre aux PME de se developper.

L’appropriation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) par les entreprises s’accompagne d’un changement organisationnel, mais aussi permet au systeme d’information comptable d’etre efficace et efficient. Cette etude vise d’une part a identifier les facteurs de contingence qui determinent l’appropriation des TIC et d’autre part, a evaluer l’impact des TIC sur la qualite des informations produites et sur la fonction de controle de gestion. Sur la base d’un echantillon constitue de 76 entreprises, les resultats montrent que les facteurs de contingence structurelle et comportementale ne determinent pas l’appropriation des TIC. Les TIC influencent sur la qualite des informations. Le degre d’utilisation de l’outil informatique et l’intensite de connexion a Internet sont lies a la fonction controle de gestion. Les resultats de cette etude suggerent que l’appropriation des TIC n’est liee ni a un secteur d’activite, ni a la taille de l’entreprise, ni au profil du dirigeant et qu’elle restaure la confiance entre l’entreprise et ses partenaires. Ces resultats suggerent aussi que le controleur de gestion devrait utiliser rationnellement les TIC pour mieux assurer et assumer son nouveau role de garant de la qualite de l’information et d’accompagnateur du changement.