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Abstract Background In 15–49 years-old men, the main cancers are testicular cancer (TC) and lymphomas (L): freezing of ejaculated sperm is primarily used for male fertility preservation (FP) before cancer treatment. Our objective was to analyze the French FP rate in 15–49 years-old men diagnosed with TC or L in 2018. We designed a national descriptive cross-sectional study of sperm banking rate in men with a diagnosis of TC, Hodgkin L (HL) or non-Hodgkin L (NHL). From the French National Cancer Institute (INCa) 2018 data, we extracted the estimated incidence of TC and L in metropolitan France. From the 2018 activity report of CECOS network (Centers for Study and Banking of Eggs and Sperm), we extracted the number of men with TC or L who banked ejaculated sperm. We estimated the proportion of 15–49 years-old men diagnosed with TC or L who banked sperm. Results Among 15–49 years-old men, INCa estimated 38,048 new cancer diagnoses in metropolitan France in 2018: 2,630 TC and 3,913 L (943 HL and 2,970 NHL). The CECOS network provided data from 26/27 metropolitan centers (96% response rate): 1,079 sperm banking for men with TC, 375 for HL and 211 for NHL. We estimated that the 2018 sperm banking rate in France was 41% for TC, 40% for HL, and 7% for NHL. Conclusions To our knowledge, our paper is the first cross-sectional study with multicenter and national data analyzing FP rate in cancer men: it suggests an efficient pathway for men to FP before cancer treatment, compared to previously published studies. Although sperm banking rate in 15–49 years-old men could definitely be improved, further studies should evaluate the information given to patients before gonadotoxic treatments, the factors associated with the absence of sperm banking and whether this lack of referral induces a loss of chance for these men.

Résumé Contexte L’exposition des hommes et des femmes à des agents reprotoxiques environnementaux est. associée à une atération de leur fertilité et des taux de grossesse après assistance médicale à la procreation (AMP). Néanmoins, ces expositions ne sont généralement pas recherchées en pratique courante avant AMP et les hommes infertiles sont généralement moins explorés que les femmes. Notre objectif était d’analyser le niveau de connaissance des hommes et des femmes infertiles sur les expositions environnementales reprotoxiques, leur perception de leurs propres facteurs de risque et la correlation entre les expositions reprotoxiques perçues et celles identifiées. Resultats Dans notre centre hospitalier universitaire, 390 patients infertiles (185 hommes et 185 femmes) nécessitant un traitement d’AMP ont complété un auto-questionnaire avant la consultation, afin d’évaluer leurs connaissances sur les expositions reprotoxiques, leurs sources d’information sur ce sujet, et leur perception de leurs propres expositions. Puis, lors de la consultation, le médecin utilisait un questionnaire standardisé pour estimer leurs facteurs de risque d’exposition reprotoxique (FRER) domestiques, environnementaux et professionnels. Nous avons comparé la perception par les patients de leurs propres expositions reprotoxiques avec le FRER estimé par le médecin. Le score de connaissance des agents reprotoxique des patients était de 61%. Leurs sources d’information principales étaient les medias (40%), internet (22%), et les gynécologues (15%). Le questionnaire standardisé identifiait un FRER chez 265/390 patients (68%); les FRER étaient significativement plus fréquents chez les hommes (77%) que chez le femmes (59%)(p

Abstract Background Testicular germ cell tumours (TGCT) are the most frequent cancers in young men in developed countries and their incidence rate has doubled worldwide over the past 40 years. Early life exposures to pesticides are suspected to increase TGCT risk. Our research aimed at estimating adult TGCT risk associated with parental domestic use of pesticides during early periods of child development. Methods We conducted a case-control study of 304 TGCT cases, aged 18–45 years old, recruited in 20 French university hospitals, and 274 controls frequency-matched on hospital and birth year. Participants’ mothers provided information on their domestic use of pesticides from 1 year before start of pregnancy to 1 year after their son’s birth, for gardening activities, treatment of indoor plants, pets, wood and mold, and pest control. Odds ratios (OR) for TGCT (overall and by histological subtype) and 95% confidence intervals (CI) were estimated using conditional logistic regression. Results Prevalence of reported domestic use of pesticides was 77.3% for insecticides, 15.9% for fungicides and 12.1% for herbicides. While no association was found for any use of insecticides (OR = 1.27, CI = 0.80–2.01) or herbicides (OR = 1.15, CI = 0.67–2.00), elevated risks of TGCT overall (OR = 1.73, CI = 1.04–2.87) and non-seminoma subtype (OR = 2.44, CI = 1.26–4.74) were observed for any use of fungicides. When specific purposes were examined, using fungicides and/or insecticides for woodwork (OR = 2.35, CI = 1.06–5.20) and using insecticides on cats and dogs (OR = 1.95, CI = 1.12–3.40) were associated with increased risk of non-seminoma subtype. We found no association for seminoma subtype. Conclusions Although recall bias may partially explain the elevated ORs, our study provides some evidence of a positive association between domestic use of pesticides during early periods of development, particularly fungicides and risk of adult TGCT and non-seminoma. Given the common domestic use of pesticides in France, further research on TGCT risk is warranted.

Résumé Contexte Les fausses couches à répétition (FCR) sont définies lorsqu’au moins trois fausses couches ont eu lieu au cours du premier trimestre. Bien que la cause la plus fréquente soit l’aneuploïdie embryonnaire, et malgré un bilan chez la femme et un caryotype du couple, dans environ 50% des cas, les FCR restent inexpliquées. L’implication masculine a été peu étudiée et les résultats restent discordants. Ainsi, nous avons réalisé une étude cas-témoins prospective et multicentrique afin d’investiguer l’implication du gamète mâle dans les FCR inexpliquées. Méthodes Un total de 33 cas et de 27 témoins ont été inclus recrutés au sein de trois hôpitaux universitaires. Nous avons étudié les facteurs environnementaux et familiaux à partir d’un questionnaire détaillé ainsi que les données de l’examen andrologique, les caractéristiques du sperme, la fragmentation de l’ADN et la chromatine du spermatozoïde en utilisant le sperm chromatine structure assay (SCSA) et le test du TUNEL, ainsi que l’aneuploïdie des spermatozoïdes grâce à la méthode d’hybridation in situ de sonde chromosomique (FISH). Le test de Mann-Whitney et les tests exacts de Wilcoxon ou de Fisher ont été utilisés. Une corrélation de Spearman non-paramétrique a été réalisée afin d’analyser la relation entre les divers paramètres de sperme et les résultats de fragmentation d’ADN du sperme et les résultats de la FISH. Résultats Nous avons trouvé des différences significatives entre les cas et les témoins pour le délai de conception, l’indice de masse corporelle (IMC), les antécédents familiaux d’infertilité et le milieu de vie. Chez les cas, la mobilité totale des spermatozoïdes et le pourcentage de spermatozoïdes normaux étaient significativement diminués. Aucune différence n’a été trouvée entre les cas et les témoins concernant la fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes ou l’intégrité de la chromatine. Chez les cas, la fréquence des spermatozoïdes présentant une aneuploïdie, une hyperhaploïdie et une disomie du chromosome 18 étaient significativement augmentée. Conclusions Cette étude cas-témoins prospective est. l’une des plus importantes ayant investigué à la fois les facteurs environnementaux, les caractéristiques des spermatozoïdes, la fragmentation et la chromatine de l’ADN des spermatozoïdes et les anomalies chromosomiques des spermatozoïdes en rapport avec les fausses couches à répétition inexpliquée. L’originalité de notre étude réside dans l’examen andrologique complet et la recherche des facteurs de risque et des antécédents reproductifs. D’autres études sont nécessaires pour confirmer les liens entre les FCR inexpliquées et les antécédents familiaux masculins d’infertilité ou de fausses couches. L’augmentation de l’aneuploïdie des spermatozoïdes observée chez les cas présentant des FCR inexpliquées plaide en faveur d’une étiologie masculine. Ces données ouvrent la voie à d’autres études pour démontrer l’utilité d’un dépistage génétique préimplantatoire chez les hommes présentant une augmentation de l’aneuploïdie des spermatozoïdes dont les partenaires présentent des FCR inexpliquées.