1. Firm Dynamics and Multifactor Productivity: An Empirical Exploration
- Author
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St-Amant, Pierre and Tessier, David
- Subjects
M13 ,ddc:330 ,D24 ,O47 ,Firm dynamics ,Productivity - Abstract
There are indications that business dynamism has declined in advanced economies. In particular, firm entry and exit rates have fallen, suggesting that the creative destruction process has lost some of its vitality. Meanwhile, productivity growth has slowed. Some believe that lower entry and exit rates partly explain the weaker productivity growth. However, the evidence supporting, or invalidating, this view is scarce. In the present paper, we use multi-horizon causality tests and dynamic simulations with Canadian and US data to examine the following question: Do changes to entry and exit rates provide information about, or Granger-cause, future productivity? We do not find significant evidence that entry rates Granger-cause productivity. But we do find evidence that productivity causes entry rates. Using small models with economy-wide data (but not at the sectoral level), we find some evidence that exit rates cause productivity in both countries. This suggests that the decline in productivity growth is partly caused by a decline in the productivity-based exit selection process. However, when other variables, such as measures of the business cycle and the real effective exchange rate, are controlled for, the significance of exit rates in explaining productivity tends to fall. Specifically, business-cycle measures appear to cause both productivity and the exit rate. This suggests that firm dynamics are an intermediate, not an ultimate, cause of productivity growth., Certaines indications donnent à penser que le dynamisme des entreprises a diminué dans les économies avancées. En particulier, les taux d’entrée et de sortie d’entreprises ont chuté, ce qui semble indiquer que le processus de destruction créatrice a perdu de sa vigueur. Parallèlement, la croissance de la productivité a ralenti. Certains croient que la baisse des taux d’entrée et de sortie explique en partie la décélération de la croissance de la productivité. Cependant, il y a peu d’éléments pour confirmer ou infirmer cette hypothèse. Dans la présente étude, nous employons des tests de causalité à divers horizons ainsi que des simulations dynamiques sur des données canadiennes et américaines afin de répondre à la question suivante : les variations des taux d’entrée et de sortie sont-elles des indicateurs, ou des causes au sens de Granger, de la productivité future? Les résultats obtenus ne nous permettent pas de conclure que les taux d’entrée causent au sens de Granger l’évolution de la productivité. En revanche, nous constatons que la productivité a une incidence sur les taux d’entrée. Les petits modèles dont nous nous servons, qui s’appuient sur des données (non sectorielles) pour l’ensemble de l’économie, nous amènent à relever que les taux de sortie influent sur la productivité dans les deux pays. La baisse de la croissance de la productivité serait donc causée en partie par une réduction du nombre de sorties d’entreprises affichant une faible productivité. Toutefois, lorsque d’autres variables sont prises en compte, par exemple les mesures du cycle économique et le taux de change effectif réel, l’incidence des taux de sortie sur la productivité a tendance à diminuer. En fait, les mesures du cycle économique semblent jouer un rôle déterminant tant pour la productivité que pour le taux de sortie : la dynamique des entreprises serait donc une cause intermédiaire, et non une cause première, de la croissance de la productivité.
- Published
- 2018
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