1. Narratives of Social Mobility in the Post-Industrial Working Class and the Use of Credit in Chilean Households
- Author
-
Alejandro Marambio-Tapia
- Subjects
Crédit ,Credit ,media_common.quotation_subject ,household economy ,Social Sciences ,moral económica ,Microbiology ,indebtedness ,Crédito ,économie morale ,économie des ménages ,Narrative ,Asset (economics) ,social mobility ,endeudamiento ,banque de détail ,media_common ,Public economics ,moral economy ,business.industry ,endettement ,retail banking ,Moral economy ,economia doméstica ,banca minorista ,Social mobility ,Purchasing ,movilidad social ,Working class ,mobilité sociale ,Retail banking ,Business ,Welfare - Abstract
This paper examines how the frequent and extended use of credit as a social asset in lower-income families and how the interpretation of financialisation practices has led to a particular discourse on social mobility. Specifically, it addresses the process of credit expansion by department stores and how it relates to lower-income families, i.e. the post-industrial working class, who tend to both offer and consume credit products; the lower-middle class; and low-skilled entrepreneurs. Credit has transcended the boundaries of economics. It has become a valuable asset for achieving the goal of providing a « decent life » and is at the core of the lower-income groups’ purchasing and budgeting practices. I will argue that this empirical method shows how the financialisation of household economies is more than a unidirectional process and that household arrangements, particularly moral ones, influence the use of credit and everyday economic behaviour. Lower-income groups are constructing a narrative of social mobility. This narrative convinces them that they are part of a « new middle class », defined fundamentally as people who mobilise credit as an asset for achieving social goals instead of relying on State welfare or constructing identity through educational achievement or occupational mobility. Le recours habituel et de plus en plus fréquent au crédit en tant qu’« actif social » de la part de familles qui ont des revenus faibles ou moyens a signifié une réinterprétation des pratiques de financiarisation. Cet article aborde les discours de mobilité sociale produits autour de ces pratiques et leur interprétation, tout en nous centrant sur l’expansion du crédit, notoire dans le domaine du commerce au Chili, ainsi que sa relation avec le prolétariat post-industriel – les personnes qui vendent ou consomment des crédits –, la classe moyenne inférieure et les entrepreneurs précaires. Au fur et à mesure qu’il s’est installé au centre de l’économie des foyers, le crédit s’est répandu au-delà de la sphère économique et est devenu un actif précieux pour accéder à une « vie digne ». En conséquence, ces groupes ont construit un récit de mobilité sociale qui les pousse à se penser en tant que membres d’une « nouvelle classe moyenne », c’est-à-dire en tant qu’un groupe qui mobilise le crédit comme un actif pour atteindre ses objectifs, au-delà de la production d’identités fondées sur le niveau d’éducation ou la mobilité professionnelle. Cette approche est une manière empirique de comprendre comment la financiarisation des économies domestiques n’est pas un phénomène unidirectionnel : des significations familiales et en particulier morales imprègnent le recours au crédit et l’action économique dans la vie de tous les jours. El uso frecuente y extendido del crédito como un ‘activo social’ de parte de familias de ingresos bajos y moderados ha significado la re-interpretación de sus prácticas de financialización. Este artículo trata en particular sobre el discurso de movilidad social producido en torno a dichas prácticas e interpretaciones, prestando atención particularmente a la expansión crediticia liderada por el retail en Chile, y su relación con el proletariado postindustrial -personas que suelen vender y consumir crédito-, la clase media baja, y los emprendedores precarios. A medida que se fue convirtiendo en el protagonista de sus economías domésticas, el crédito emergió de la esfera económica para transformarse en un valioso activo, útil para proveer una « vida digna ». Como consecuencia, estos grupos están construyendo una narrativa de movilidad social que los induce a pensar(se) como parte de una « nueva clase media », como un grupo que moviliza el crédito como un activo para alcanzar sus objetivos, más allá de la producción de identidades basadas en el logro educativo o en la movilidad ocupacional. Esta aproximación es una manera empírica de ver cómo la financialización de las economías domésticas no es sólo un proceso unidireccional, sino que los significados familiares, en particular los morales, impregnan el uso del crédito y la acción económica en la vida cotidiana, en general.
- Published
- 2018