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Grâce à leur variabilité structurale, leur stabilité et leur répartition qualitative et quantitative dans les graines, trois familles de composés (les dérivés hydroxycinnamiques,les bases puriques et les diterpènes glycosidiques) se prêtent parfaitement à l'étude de la diversité des caféiers. Elle a porté sur 56 peuplements sauvages malgaches (#Mascarocoffea$) et 14 échantillons représentant 9 espèces africaines (#Eucoffea$). Deux compartiments biochimiques fondamentaux sont distingués dans le sous-genre #Coffea$ : "les caféiers à caféine" et "les caféiers sans caféine". 1) Les caféiers à caféine rassemblent tous les caféiers africains (sauf #C. pseudozanguebariae$) et deux taxons malgaches de la série #Verae$ (#C. lancifolia$ et #C. kianjavatensis$). Leurs teneurs en acides monocaféylquiniques sont généralement élevées (1,5 à 7,5 %MS). Ils ne contiennent pas de diterpènes glycosidiques. 2) Les caféiers sans caféine regroupent tous les caféiers sauvages de la région malgache (à l'exception des taxons de la série #Verae$ ci-dessus) et l'espèce sauvage Est-africaine #C. pseudozanguebariae$. Ils se caractérisent par de faibles teneurs en acides monocaféylquiniques, et une diversification importante de leur contenu en composés rares (ac. o-coumarique, ac. méthoxycinnamiques, théacrine...). Au sein de ces deux grands ensembles, la répartition des composés rares met en évidence d'autres subdivisions au niveau infragénérique et au niveau infraspécifique. Ces résultats conduisent à réviser la classification des caféiers. (Résumé d'auteur)