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Rodier Jean André. Rapport général. Influence des grands aménagements hydrauliques sur le cycle hydrométéorologique et l'environnement. In: Influence des activités de l'homme sur le cycle hydrométéorologique. Compte-rendu des treizièmes journées de l'hydraulique. Paris, 16-18 septembre 1974. Tome 2, 1975.

Annual flow deficit in tropical countries. The present note describes results obtained by hydrologists of the « Office de la Recherche Scientifique Outre-Mer » and « Electricité de France ». In the most favourable case (large catchment areas observed for 15 to 20 years at least, and containing about twenty rain gauge stations) the flow deficit and runoff coefficients are established yearly and the median values adopted. For areas with fewer records the interannual module and the mean annual rainfall are used. In Black Africa the results are in agreement : the mean interannual deficits progressively increase from the Sahara to the Guinean area : 850 mm at the centre of the Soudan area to about 1,400 mm at the centre of the Guinean area. They then decrease slightly towards the Equator where they are sometimes 800 mm. The results vary from year to year, more because of the distribution of rainfall in the year than the total height of rainfall. A number of local features upset the regularity of the results : general slopes, rainfall distribution, the hydrographic network, the geological character of the area, vegetation, etc. Particular case : the Soudan Delta area. Studies made at Madagascar are compared with the Black Africa results and show the great influence of mean temperature on the flow deficit., La présente note expose les résultats obtenus par les hydrologues de l'Office de la Recherche Scientifique Outre-Mer et d'Electricité de France. Dans le cas le plus favorable (grands bassins observés depuis 15 à 20 ans au moins et comportant une vingtaine de postes pluviométriques), déficit d'écoulement et coefficient de ruissellement sont établis année par année et on adopte les valeurs médianes. Pour les bassins moins bien connus, on utilise simplement le module interannuel et la pluviométrie moyenne annuelle. En Afrique Noire, les résultats sont concordants : les déficits moyens interannuels augmentent progressivement du Sahara jusqu'à la zone guinéenne : 850 mm au centre de la région soudanienne à 1 400 mm environ au centre des régions guinéennes. Ils décroissent ensuite légèrement en descendant vers l'Equateur où ils atteignent parfois 800 mm. Les résultats varient d'une année à l'autre beaucoup plus en raison de la répartition des pluies dans l'année qu'en raison de la hauteur totale des précipitations. Un certain nombre de particularités locales viennent troubler la régularité des résultats : pentes générales, répartition des pluies en premier lieu, puis réseau hydrographique, nature géologique du terrain, couverture végétale, etc. Cas particulier : la zone deltaïque soudanienne. Les études faites à Madagascar montrent, par comparaison avec l'Afrique Noire, la très grande influence de la température moyenne sur le déficit d'écoulement., Rodier Jean André, Roche Marcel. Déficit d’écoulement annuel en pays tropicaux. In: Pluie, évaporation, filtration et écoulement. Compte rendu des troisièmes journées de l'hydraulique, Alger, 12-14 avril 1954. Tome 1, 1955.

Study of evaporation from free water surfaces in French Africa. For these studies of large reservoirs (on the Sénégal, the Haut-Niger, the Konkouré, the Bénoué) Electricité de France and the Office de la Recherche Scientifique Outre-Mer have made systematic measurements of evaporation by means of standard evaporation tanks, at several points in French West Africa and French Equatorial Africa. They have sought : 1. To determine the mean values of daily evaporation for a number of different sites ; 2. To relate these observations to information about climate obtained over long periods at the nearest meteorological stations ; 3. To relate the overall results to the corresponding magnitudes observed on the large reservoirs. Alore complete measurements were carried out in the Bamako area with buried tanks, floating tanks and small earth reservoirs with sealed foundations. The results (height of water evaporated annually, varying from 1.60 m at Kouroussa to more than 2.50 m at Kayes) are approximately the same as the figures assumed up to the present. The buried tanks supplied values very close to those for the small reservoirs. The studies are being continued., Pour les études de grands réservoirs sur le Sénégal, le Haut-Niger, le Konkouré, la Bénoué, l'Electricité de France et l'Office de la Recherche Scientifique Outre-Mer ont effectué en divers points d'A.-O. F. et d'A.-E. F des mesures systématiques d'évaporation au moyen de bacs évaporatoires standards. On a cherché : 1° A déterminer pour un certain nombre de sites les valeurs moyennes de l'évaporation journalière ; 2° A relier ces observations aux données climatologiques observées sur de longues périodes aux stations météorologiques les plus voisines ; 3° A relier les résultats bruts des mesures aux grandeurs correspondantes telles qu'elles seraient observées sur de grands réservoirs. Des mesures plus complètes effectuées aux environs de Bamako, ont porté à la fois sur des bacs enterrés, des bacs flottants et de petits réservoirs avec sol de fondation étanche. Les résultats (hauteur d'eau évaporée annuellement, variant de 1,60 m à Kouroussa à plus de 2,50 m à Kayes) sont voisins des données admises jusqu'à ce jour. Les bacs enterrés ont fourni des valeurs très voisines de celles des petits réservoirs. Ces études se poursuivent., Rodier Jean André, Touchebeuf de Lussigny P. Étude de l’évaporation sur les surfaces d’eau libres en Afrique noire française . In: Pluie, évaporation, filtration et écoulement. Compte rendu des troisièmes journées de l'hydraulique, Alger, 12-14 avril 1954. Tome 1, 1955.