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Il existe trois phases essentielles dans la résistance des pommes à l'infection par Pezicula. Dans la première, la teneur en composés phénoliques (leucoanthocyanines, acide chlorogénique) est déterminante en présence d'un pH bas. Dans la seconde, l'acidité ionique additionne ses effets et explique l'évolution pathogénique différente dans l'air et en atmosphère contrôlée. Dans la troisième, il y a un effondrement des facteurs de résistance précités ainsi qu'une sensibilité maximale des parois à la lyse enzymatique. France

On a appliqué au Cameroun les méthodes et notations mises au point par l'I.F.A.C. pour l'étude de l'écologie du champignon et la prévision des attaques. On mène parallèlement les observations sur l'humidité, la température et l'évolution de l'infection définie par une notation conventionnelle, et la comparaison des courbes obtenues fait apparaître une corrélation nette entre l'apparition des attaques et celle des facteurs favorables qui peuvent agir séparément ou cumuler leurs effets. En suivant l'évolution des courbes météorologiques, on peut donc prévoir la première attaque à apparaître au début des pluies. Un traitement préconisé à temps à ce moment permet de juguler l'attaque, de retarder la suivante et d'en diminuer l'intensité. On a pu ainsi certaines années réduire de 20% le nombre de traitements nécessaires

L'article expose la mise au point de plusieurs méthodes d'essais, puis l'expérimentation in vitro et in vivo sur l'action du Thiabendazole et du Benlate. In vitro la croissance mycélienne de Colletotrichum musae est arrêtée par le Benlate à 0,3 ppm et le Thiabendazole à 0,6 ppm. Mais les conidies sont capables de germer en présence des deux produits à 1 000 ppm. In vivo si on dépose des spores sur des bananes, les appressoria ne se forment pas en présence de Thiabendazole à 800 ppm, ni de Benlate à 25 ppm. Ils se forment sur des fruits trempés dans les deux produits à 1 600 ppm et non rincés. Appliqués en trempage sans rinçage à 400 ppm le jour de l'inoculation, le Thiabendazole et le Benlate arrêtent l'extension des anthracnoses de blessures et des pourritures de pédicelles. Le rinçage diminue l'efficacité aux faibles concentrations (25, 50, 100 ppm) et il faut en gros doubler la dose pour garder la même efficacité. Le surfactant F augmente l'efficacité du Benlate à 25 et 50 ppm avec rinçage. Les traitements effectués quelques jours avant ou après l'inoculation sont également efficaces. Enfin les deux produits empêchent le développement des infections latentes

L'apparition de nouvelles matières actives, notamment du Thiabendazole, ouvre de nouvelles perspectives aux traitements des agrumes en vue d'éviter les pourritures se manifestant au cours du transport et de la conservation. Un certain nombre de résultats obtenus avec le Thiabendazole confirme l'action de ce produit pour les principaux organismes fongiques, parasites des fruits. Ses caractéristiques les plus importantes concernent sa fixation dans les tissus superficiels et son action préventive qui en résulte. L'incorporation du fongicide dans des produits conservateurs, limitant la transpiration des fruits et retardant leur maturation, est possible. Le mode d'application des formules est étudié

Le bétail taurin d'Afrique occidentale est connu pour sa faible sensibilité aux trypanosomiases. On distingue deux races, la race N'Dama et une race qui suivant les régions porte les noms de Baoulé, Lagune, Dahoméen, Muturu, etc. Ces taurins présentent vis-à-vis des trypanosomiases, une résistance naturelle qui se transmet héréditairement (les croisements avec les zébus ont une résistance intermédiaire à celle de leurs parents) et une résistance acquise qui se perd lorsque les animaux sont soustraits à tout contact avec les trypanosomes. Cette résistance n'est que relative et elle peut céder sous l'influence de divers facteurs, tels que malnutrition, parasitisme, maladie intercurrente, travail excessif. Ces taurins ont été introduits dans les pays d'Afrique Centrale, en particulier dans les deux Congo, au Gabon, en République Centrafricaine. Dans ce dernier pays l'élevage du bétail zébu est limité à deux régions très restreintes. Les 9/10 du pays étaient totalement dénués de gros bétail. Depuis 1956, près de 4000 géniteurs de race Baoulé ont été importés et placés en métayage dans les zones à trypanosomiase. L'effectif atteint maintenant près de 12000 animaux qui présentent un état sanitaire très satisfaisant

Essai de différents traitements au Benomyl contre Colletotrichum musae,sur bananes après récolte. 200 ppm + surfactant f, 2 minutes, sans rincage, le plus tôt possible aprés la coupe, le mieux

Pourriture à Thielaviopsis paradoxa des ananas. Shirlan WS à 1% seul efficace en application sur les pédoncules inoculés 4 heures auparavant. Trempages dans Shirlan 1%, Bénomyl 3000 ppm, Lactate de TBZ 1600 enrayent les pourritures pédonculaires mais non les pourritures latérales (dues aux chocs)

Mycoflore résiduelle de bananes ayant été traitées pour TBZ, Benlate ou Fuberidazole (3 fongicides à radical benzimidazole), par trempage ou pulvérisation

Pourriture à Trachysphaera fructigena des bananes "Poyo" du Cameroun pendant leur transport. TBZ inefficace

Cet article résume les communications à la neuvième Réunion de la Commission Agrotechnique du Comité des Agrumes de la Zone Franc (ACZF), Tunis. 28 février au 3 mars 1972.

Avocat aux Antilles Françaises: structure des exploitations, organisation de la profession. Variétés (98% des exportations sont des "lula"). Production (650 t. En 1970, 2500-3000 tonnes pour 1980). Emballage. état sanitaire des fruits. Ecarts de triage

Effet de l'utilisation des fongicides à "benzimidazole" sur l'importance relative des diverses pourritures d'entreposage des agrumes

Fongicides dérivés du Benzimidazole (TBZ, Benlate) pour le traitement des agrumes

Effets sur l'extension des nécroses dues à Colletotrichum musae sur les bananes, du trempage 1 minute dans 12,5-800 ppm matière active de TBZ ou Bénomyl, 5 ou 24 heures aprés inoculation

Compte-rendu de la conférence du "Tropical Products Institute" sur les fruits tropicaux et subtropicaux, Londres, 1969. Transport, physiologie, altérations fongiques, commercialisation

Cet article résume les travaux en cours à l'IFAC sur l'utilisation de nouveaux fongicides en culture bananière.

Etudes des traitements fongicides appliqués aprés récolte. I-Action des Thiophanate et Méthylthiophanate. Aprés essais de divers produits, le Thiophanate NF 35 s'est montré moins efficace que le méthylethiophanate NF 44; l'utilisation de ces divers produits à la dose de 400 ou 500 ppm s'est montré aussi active que le benlate à la dose de 200 ppm. A 400 ppm, le méthyl-thiophanate NF 44 est équivalent ou légèrement supérieur au Thiabendazol sous la forme Mertect 90 à 400 ppm

Bonne efficacité de la Bavistine (50 % de m.a. de Carbendazim) contre les pourritures d'aprés récolte de la banane. Homologué, ce produit pourrait être utilisé en trempage d'une durée d'une minute aux doses de 200 à 300 ppm de m.a

Note de synthèse sur les observations recueillies pendant la campagne 1972-73 sur les clémentines de Corse au marché national de Rungis et dans les magasins de détail de Paris. Les principales altérations ont des causes physiologiques et fongiques = pourritures à Phomopsis, à Alternaria, à Penicillium. Intensité du water-spot en fonction de la pluviométrie, au cours de l'année

Etude des activités du R23979 sur les pourritures à Penicillium (P. digitatum et P. italicum) des oranges. Le fongicide systémique R23979 présente une activité équivalente à celle du Bénomyl à l'encontre des pourritures à Penicillium des agrumes

Essais de nouveaux fongicides systémiques sur Penicillium digitatum et P. italicum responsables des pourritures des agrumes entreposés

Altérations fongiques des bananes au cours de leur développement, de la récolte, du conditionnement, du transport, et de la maturation

L'auteur passe en revue les nombreuses maladies fongiques du Papayer que l'on observe dans le monde. On peut d'abord craindre les fontes de semis causées par plusieurs espèces de Pythium, de Phytophthora et de Rhizoctonia. Les terreaux de pépinière doivent être désinfectés. Un peu partout, les pourritures des racines, des collets, des troncs et des fruits sont associés à des Pythium ou des Phytophthora. Aux Hawaï le Phytophthora parasitica est un parasite grave. Les pulvérisations fongicides protègent efficacement la partie supérieure des troncs et les fruits mais n'ont aucune action sur les attaques des racines et du collet. Sur les feuilles, les attaques de l'Oïdium caricae peuvent justifier les pulvérisations à base de soufre ou de Karathane. Les pourritures des fruits mûrs sont très fréquentes en particulier l'anthracnose causée par plusieurs espèces de Colletotrichum qui nécessitent des pulvérisations fongicides en cours de végétation. Un trempage à l'eau chaude des fruits destinés à la commercialisation arrête la plupart de ces pourritures