17 results on '"Intervention brève"'
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2. Évaluation d'une intervention officinale pour réduire la consommation chronique de benzodiazépines.
- Author
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Gauthier, Matthieu, Pennel, Lucie, and Schir, Edith
- Abstract
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- Published
- 2024
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3. L'entretien motivationnel en soins primaires, outil majeur de réduction des risques et des dommages.
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Maarek, René
- Abstract
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- Published
- 2024
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4. Brief Digital Interventions: An Implementation-Sensitive Approach to Addressing School Mental Health Needs of Youth with Mild and Emerging Mental Health Difficulties.
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Cwinn, Eli, Barry, Emily A., Weisz, John R., Bailin, Abby, Fitzpatrick, Olivia M., Venturo-Conerly, Katherine, and Crooks, Claire V.
- Subjects
SCHOOL mental health services ,SCHOOL health services ,DIGITAL technology ,INTERNET ,MEDICAL care ,EVIDENCE-based medicine ,HUMAN services programs ,MEDICAL needs assessment ,MENTAL illness ,PSYCHOTHERAPY ,COGNITIVE therapy - Abstract
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- Published
- 2022
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5. Current Alcohol Screening and Brief Intervention Practices among Canadian Midwives.
- Author
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Schmidt, Rose A., Kaminsky, Kyla, Green, Courtney R., and Cook, Jocelynn L.
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MIDWIVES ,MIDWIFERY ,ATTITUDES of medical personnel ,MEDICAL screening ,ALCOHOL drinking ,INTELLECT ,MEDICAL referrals ,MEDICAL practice ,HEALTH promotion ,PREGNANCY - Abstract
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- Published
- 2020
6. Accompagner les patients à l’officine.
- Author
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Mrozovski, Jean-Michel
- Abstract
Résumé La relation patient est nécessaire pour améliorer l’efficacité des traitements. Elle obéit à des règles et bénéficie de moyens et d’outils. La posture éducative, les questions efficaces, car impliquantes, les techniques de sensibilisation, comme l’intervention brève ou les autoquestionnaires, doivent être connues et utilisées. Summary The patient relationship is essential for improving the efficacy of treatments. It follows rules and can benefit from a range of resources and tools. Pharmacists must be aware of and able to use the educational approach, efficient questioning which engages the patient, awareness raising techniques, brief interventions and self-administered questionnaires. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2017
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7. Conception et évaluation d'un outil d'aide au repérage précoce et à l'intervention brève pour la pratique du Chemsex
- Author
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Colin, Johan, Faculté de Médecine - Clermont-Auvergne (FM - UCA), Université Clermont Auvergne (UCA), and Julien Cabé
- Subjects
Repérage précoce ,Nouveaux produits de synthèse ,Substances psychoactives ,Intervention brève ,Chemsex ,[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology - Abstract
CONTEXTE La pratique du chemsex est en pleine expansion et environ un tiers à un quart des usagers seraient en demande de conseils auprès de professionnels. Les différents intervenants (professionnels de santé et membres d’associations) qui peuvent être amenés à rencontrer des personnes ayant cette pratique sont souvent confrontés à une problématique complexe et pluridisciplinaire. Il n’existe pas à ce jour d’outil d’aide au repérage précoce et à l’intervention brève pour la pratique du chemsex.OBJECTIF Les besoins des professionnels comme des usagers d’un outil d’aide au repérage précoce et à l’intervention brève afin de proposer un premier entretien structuré justifie de la création d’un tel outil qui est l’objectif principal de ce travail de thèse. Cet outil permet d’effectuer une évaluation de la pratique et de ses risques de façon holistique puis d’apporter des conseils et un éventuel étayage aux usagers qui en présentent le besoin.MÉTHODE En synthétisant les récentes publications sur le sujet mais également en se référant à certaines échelles de repérage précoce nous développons un outil d’aide au repérage précoce et à l’intervention brève spécifique à la pratique du chemsex puis un guide d’utilisateur disponible pour les intervenants afin de les orienter dans l’usage de l’outil. Nous proposons l’outil et le guide à l’évaluation d’intervenants variés dans leur qualification.RÉSULTATS Le recueil des avis de professionnels concernés et sensibilisés à la pratique du chemsex permet d’apporter des remarques et avis précieux sur la première version de l’outil et d’en développer une nouvelle version plus complète et aboutie.CONCLUSION L’outil d’aide au repérage précoce et à l’intervention brève doit maintenant être testé à plus grande échelle, au niveau inter-régional, afin qu’il soit validé puis diffusé au plus grand nombre d’intervenants qui pourraient être concernés par la prise en charges d’usagers ayant une pratique de chemsex. Il apparait pertinent de développer cet outil sous format numérique.
- Published
- 2021
8. A Feasibility Trial of a Novel Approach to Depression Prevention: Targeting Proximal Risk Factors and Application of a Model of Health-Behaviour Change.
- Author
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Bradley, Kristina L., Santor, Darcy A., and Oram, Rylee
- Subjects
PREVENTION of mental depression ,MENTAL depression risk factors ,AFFECT (Psychology) ,BEHAVIOR modification ,COGNITIVE therapy ,COLLEGE students ,HEALTH behavior ,QUESTIONNAIRES ,PILOT projects ,ADULTS - Abstract
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- Published
- 2016
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9. De la responsabilité officinale.
- Author
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Mrozovski, Jean-Michel
- Abstract
Le moment est à l'édification d'un corpus de logigrammes ou d'arbres décisionnels qui deviendront à terme opposables au pharmacien dans son conseil. Leur application sans esprit peut définir une pratique déshumanisée. En devenant une simple norme, l'outil désincarnerait alors la pratique officinale. The time has come to build a corpus of logigrams or decision trees that will eventually become binding on the pharmacist in his or her advice. Their mindless application can define dehumanized practice. By becoming a simple standard, the tool would then dehumanize pharmacy practice. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2020
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10. Consommation de cannabis chez l'adolescent : quels sont les risques ; quels sont les outils à la disposition du médecin généraliste pour le dépistage et la prise en charge? État des connaissances au travers d'une revue de littérature
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Dauthieux, Camille, UNIROUEN - UFR Santé (UNIROUEN UFR Santé), Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU), and Bastien Marais
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Psychothérapie ,Thérapies familiales ,Neurobiologie ,Adolescent ,Effets délétères ,Tétra-hydro-cannabinol ,Entretien motivationnel ,Intervention brève ,Outils de dépistage ,Jeunesse -- Usage des drogues ,Pharmacologie ,[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology ,Cannabis - Abstract
En France, le cannabis est la drogue illégale la plus répandue chez les jeunes. L'âge moyen de la première consommation se situe à 15,3 ans. Le jeune consommateur s'expose à des risques somatiques, psychologiques et sociaux souvent méconnus. Toutefois peu de médecins généralistes pensent devoir s'impliquer dans la prise en charge des usagers de cannabis.Une revue de littérature a été effectuée pour faire le bilan des connaissances sur les risques liés à l'usage de cannabis chez l'adolescent et mettre en avant les outils d'aide à leur prise en charge au cabinet de médecine générale. L'objectif de cette étude est de permettre de consolider et d'étayer les notions actuelles afin de pouvoir prendre en charge de manière optimale l'adolescent consommateur.Les études récentes montrent que, chez cette population, le cannabis agit en altérant la maturation cérébrale. En effet, la consommation induit l'apparition de troubles psychologiques tels que des troubles anxieux pouvant amener à la dépression. On lui trouve également une responsabilité dans certains troubles cognitifs tels que la dégradation des fonctions exécutives et de la mémoire avec un effet-dose prouvé surtout si l'exposition survient avant 15 ans, pouvant ainsi induire un échec scolaire.Des recommandations existent, basées sur le repérage précoce, l'évaluation et l'intervention brève. Des outils standardisés sont à disposition du médecin généraliste afin de dépister et d'évaluer les consommations. L'entretien motivationnel, l'intervention brève, les thérapies systémiques sont autant de thérapies ayant fait leurs preuves dans la prise en charge des jeunes consommateurs.La littérature nous montre que la consommation de cannabis chez l'adolescent est une problématique de santé publique qui doit interpeller le médecin généraliste dans sa pratique et l'inciter à repérer les sujets à risque. La prise en charge de l'adolescent usager reste complexe et nécessite une approche globale psycho-sociale et familiale.
- Published
- 2019
11. Prédiction à 3 ans des risques liés à l’usage de l’alcool : construction et validation de scores de risque au sein d’une cohorte en population nationale
- Author
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dosquet, marie, Université Paris Descartes - Faculté de Médecine (UPD5 Médecine), Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), and Nicolas Hoertel
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Conséquences médico-psycho-sociales ,Composite scale ,Score ,Intervention brève ,MESH: Early Medical Intervention ,Alcohol use ,Brief intervention ,Scoring ,MESH: Alcohols ,[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology ,Medico-psycho-social consequences ,Alcool ,Echelle composite - Abstract
Alcohol use is involved in many medical disorders, psychiatric disorders and social adverse events. Multiple factors are implicated in the risk of multiple medico-psycho-social consequences. In this report, we present composite scales of the 3-year risk of several medico-psycho-social consequences alcohol-related using a longitudinal nationally representative study, the National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions(NESARC; wave 1, 2001–2002; wave 2, 2004–2005). We split randomly our sample in two. We used stepwise regression modeling in the development sample to simultaneously examine effects of five factors previously identifiedas potential predictors of six medico-psycho-social consequences alcohol related: the 3 dimensions of alcohol consumption explored by the AUDIT-C, gender and age. We then perform algorithm using scoring and applied it in the validation sample. Among the 11,013 participants consuming alcohol in the development sample, 16,5% (N=1,814) had a diagnosis of alcohol use disorder, 2,1% (N=234) interpersonal relationship problems, 2,1% (N=232) withdrawal symptoms, 1,6% (N=174) legal problems, 2,4% (N=268) described psychological problems and 1,8% (N=194) reported tremors or seizure during the 3-year follow-up period. Our results support that the predictive value of these riskequations was good to very good (c-index ranging from 0,754 to 0,829) and calibrated well in the validation sample.We performed algorithms using scoring to favor a personalized and readable evaluation of each risk. We hope that this tool may integrate into brief interventions and contribute to promote early awareness of the negative effects of alcohol drinking.; De nombreux facteurs sont impliqués dans le développement de conséquences médicopsycho-sociales liées à la consommation d’alcool. Dans cette étude, nous présentons une échelle composite du risque à 3 ans de six conséquences médico-psycho-sociales liées à la consommation d’alcool à l’aide d’une cohorte longitudinale, la National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions. Nous avons coupé aléatoirement notre échantillon en 2. A l’aide d’un modèle de régression pas-à-pas, nous avons examiné dans l’échantillon de développement les effets de cinq facteurs identifiés comme des prédicteurs potentiels de six conséquences liées à la consommation d’alcool : les dimensions de la consommation d’alcool évalués par l’AUDITC, le sexe et l’âge. Nous avons ensuite utilisé un algorithme pour créer un score et l’avons appliqué dans l’échantillon de validation. Parmi les 11,013 participants consommant de l’alcool dans l’échantillon de développement,16,5% (N=1,814) avait un diagnostic de troubles liés à l’usage de l’alcool, 2,1% (N=234) des problèmes interpersonnels, 2,1% (N=232) des symptômes de sevrage, 1,6% (N=174) des problèmes légaux, 2,4% (N=268) de retentissement psychologique et 1,8% (N=194) avaient eu des tremblements/convulsions au cours de la période de suivi de 3 ans. La valeur prédictive des équations de risque était bonne voire très bonne (index C allant de 0,754 à 0,829) et calibrait bien dans l’échantillon de validation. Nous avons réalisé des scores pour favoriser une évaluation personnalisée claire. Nousespérons que cet outil pourra être utilisé au cours d’entretiens brefs et permettra une prise de conscience précoce des effets négatifs de la consommation d’alcool.
- Published
- 2018
12. The general practitioner and adolescent cannabis users, in France
- Author
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Laporte, Catherine, Neuro-Psycho Pharmacologie des Systèmes Dopimanégiques sous-corticaux (NPsy-Sydo), CHU Clermont-Ferrand-Université d'Auvergne - Clermont-Ferrand I (UdA), Université d'Auvergne - Clermont-Ferrand I, and Pierre-Michel Llorca
- Subjects
Soins primaires ,Intervention brève ,Primary care ,Adolescents ,Brief intervention ,[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology ,Cannabis - Abstract
A major public health issue in many countries, the consumption of cannabis is higher in France thananywhere else in Europe. In 2014, nearly a quarter of French youths aged 15 to 25 were monthlyconsumers. Smoking cannabis has somatic, psychiatric and social consequences, and there is a high riskof a fatal accident during or after consumption. Consumption is responsible for cerebral micro-lesions inadolescents in particular, the effects of which are often irreversible. In France, 80% of young peopleaged 15-25 consult a general practitioner (GP) in a typical year, making these professionals ideallyplaced to detect and advise on cannabis use early on. Few general practitioners question their patientsabout their intake, however. Brief Intervention (BI) is a motivational, patient-centered interviewtechnique designed to change behavior, and studies have shown its acceptability and feasibility forusers, including younger consumers’. GPs could make use of it to identify and treat cannabis users.Two qualitative studies were carried out, one using individual interviews with young users, the otherby focus group with the GP, in order to better understand the relationship and to improvecommunication between them. The qualitative study among adolescents highlighted the ambivalencepeculiar to this age group and to substance use in particular. They perceived the GP to be a judge and apossible informer, but also a benevolent authority and a privileged interlocutor in discussions aboutdrug use. A lack of time, and poor knowledge of the GP were perceived to be obstacles to dialogue, butknowing the MG for a long time made matters easier. Studying GPs also revealed an ambivalence:conscious of the dangers of cannabis, they nevertheless conceived its consumption to be a feature ofthe private lives of consumers. They also reported a lack of knowledge and time to address the topic.Knowing the patient for a long time was a brake to the drug dialogue.Based on the data obtained from the study, we developed a one-day training seminar for GPs. Theobjectives were to remove barriers to communication, to refresh doctors on current knowledge aboutcannabis, and to train them in brief intervention.A randomized controlled cluster trial were performed to evaluate the 12-month effects of briefintervention by the GP who had previously been trained among adolescents between 15 and 25 years ofage who used cannabis. After 1 year, cannabis use in the intervention group (IG) decreased from 30 [6-80] to 17.5 [2-60] and that in the control group (CG) decreased from 20 [5-40] to 17.5 [4-40]. The studydid not show any statistically significant results between the two groups after 1 year: p = 0.13. However,it did show a significant decrease in the number of joints smoked in the IG (p = 0.02), which was not thecase for the CG (p = 0.29). Also after 1 year, non-daily consumers smoked fewer joints per month in theIG (IG = 3 [0-15] versus CG = 10 [3-30], p = 0.01). In the 6th month, the study revealed a significantdifference in the multivariate analysis between consumption levels for those under 18 (IG = 12.5 [1-30]versus CG = 20 [12-60], p = 0.04).This study has also allowed an understanding of the complexity of the approach to the cannabisuse in primary care. The structuring of research on primary care is complex and requires methodologicalreflection that is essential for all future projects. Clinical research on cannabis is a delicate matterbecause of the illegality of its use and more general questions of research on illegal substances. Thedangers of cannabis are such that it is necessary to continue to encourage further work on this topic inorder to understand the behaviors of consumers and improve care regimes.; En Europe, la France a le plus haut niveau de consommation de cannabis. En 2014, près d’un quartdes jeunes français de 15 à 25 ans étaient consommateurs mensuels. Fumer du cannabis engendre desconséquences somatiques, psychiatriques et sociales, ainsi qu’un sur-risque d’accident mortel aprèsavoir consommé. Les effets de la consommation durant l’adolescence sont responsables de microlésionscérébrales souvent irréversibles. La lutte contre la consommation de cannabis est un enjeu de santépublic majeur pour de nombreux pays. En France, 80% des jeunes de 15-25 ans ont consulté un médecingénéraliste dans l’année écoulée, ce qui en fait un interlocuteur privilégié pour le repérage précoce de laconsommation de cannabis. Pourtant, peu de médecins généralistes interrogent leurs patients sur leurconsommation. L’Intervention Brève est une technique d’entretien motivationnel, centrée sur le patientet ayant pour objectif un changement de comportement. Des études ont montré l'acceptabilité et lafaisabilité de cette technique auprès des consommateurs. Le médecin généraliste pourrait donc utilisercette technique pour repérer et prendre en charge les jeunes consommateurs.Nous avons réalisé 2 études qualitatives, l’une par entretiens individuels auprès de jeunesconsommateurs, l’autre par focus group auprès de MG, afin de mieux comprendre leur relation et dansle but d’améliorer leur communication. L’étude qualitative auprès des adolescents soulignaitl’ambivalence propre à cette période et à la consommation d’une substance. Ils percevaient le MGcomme juge et possible délateur, mais également comme une autorité bienveillante et l’interlocuteurprivilégié pour parler de leur consommation. Le manque de temps et de connaissances du MG étaientperçus comme des obstacles au dialogue, connaître le MG depuis longtemps était un facilitateur.L’étude auprès des MG révélait également une ambivalence : conscients des dangers du cannabis, ilsconcevaient pourtant sa consommation comme du domaine de la vie privé des consommateurs. Ils ontrapporté un manque de connaissances et de temps pour aborder le sujet. Connaître le patient depuislongtemps était un frein à la relation.Nous avons ensuite réalisé un essai contrôlé randomisé en cluster afin d’évaluer l’effet à 12 mois dela réalisation d’une intervention brève par des médecins préalablement formés auprès d’adolescentsconsommateurs de cannabis de 15 à 25 ans. Après 1 an, la consommation des patients du groupeintervention (GI) est passée de 30 [6-80] à 17.5 (2–60) et celle du groupe témoin (GT) de 20 [5-40] à 17.5(4–40). L’étude n’a pas montré de résultats statistiquement significatifs entre les deux groupes à 1 an : p= 0.13. Cependant, l’étude a montré une diminution significative du nombre de joints fumés dans le GI(p = 0.02), ce qui n’est pas le cas dans le GT (p=0,29). A 1 an également, les consommateurs nonquotidiens fumaient moins dans le GI (GI = 3 [0–15] versus GC =10 [3–30] joints par mois ; p = 0.01). Au6ème mois, l’étude a montré une différence significative en analyse multivariée entre les niveaux deconsommation pour les moins de 18 ans (GI = 12.5 [1–30] versus GC = 20 [12–60], p = 0.04).Ces résultats sont de nature à encourager les médecins généralistes à repérer précocement leursjeunes patients consommateurs de cannabis et à réaliser une intervention brève. La posture d’expert desanté, distancié des représentations personnelles et de citoyen, lui permet d’être univoque dans sonmessage et sa prise en charge, tout en usant d’empathie qui permet une alliance thérapeutique avec lejeune consommateur. La recherche clinique sur le cannabis est délicate en raison de l’aspect illégal de sa consommation et interroge sur la recherche sur les substances illicites en général. Les dangers du cannabis sont tels, qu’ilfaut continuer à encourager l’émergence de travaux sur cette thématique pour comprendre lescomportements des consommateurs et optimiser leur prise en charge
- Published
- 2016
13. Prévention et dépistage du risque alcool chez l'adolescent. Enquête menée auprès des médecins généralistes haut normands
- Author
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Carrus-Deneef, Laetitia, UNIROUEN - UFR Santé (UNIROUEN UFR Santé), Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU), and Jean-Paul Deom
- Subjects
Prévention ,Adolescent ,Repérage précoce ,Intervention brève ,Médecin généraliste ,Consommation d’alcool ,[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology - Abstract
L’alcool est une substance psychoactive très répandue et accessible en France et dont la consommation est trop souvent banalisée. C’est la plupart du temps à l’adolescence que les conduites d’expérimentation et d’alcoolisation souvent excessives apparaissent. Les modes de consommation d’alcool des jeunes ont considérablement évolués ces dernières décennies. De nos jours, les adolescents ont le plus souvent une consommation occasionnelle et excessive d'alcool, dans un laps de temps relativement court, dont l’unique but est l'ivresse. C’est ce qu’on appelle « l’alcoolisation ponctuelle importante » (API). Or, les conséquences d’un tel comportement à cet âge sont multiples, et peuvent entraîner des dommages médicaux (notamment sur le plan neurologique) et sociaux pouvant être dramatiques. C’est pourquoi la consommation d’alcool à l’adolescence est actuellement un problème majeur de santé publique. La prévention de la consommation d’alcool à cette période est donc essentielle, et fait intervenir différents acteurs de l’environnement de l‘adolescent : les parents, les enseignants, le médecin généraliste et les politiques de santé publique visant à limiter l’offre d‘alcool. Le médecin généraliste, en tant que médecin de famille proche de l’adolescent et de son entourage, paraît être le mieux placé pour aborder cette problématique avec ces jeunes patients et détecter chez eux d’éventuels facteurs de vulnérabilités nécessitant une vigilance particulière. De plus, il dispose d’outils validés pour l’aider à évaluer leur consommation d’alcool, et ainsi repérer de façon précoce ceux qui présenteraient un mésusage. Cependant, très peu de généralistes haut normands connaissent ces outils et estiment avoir les connaissances suffisantes en matière de prévention et de dépistage du risque alcool chez les adolescents. La majorité d’entre eux semble également méconnaître les spécificités de l’adolescence et ont des difficultés à communiquer avec leurs jeunes patients. Il paraît donc nécessaire de sensibiliser les médecins généralistes à cette problématique, et de les former non seulement à la prévention du risque alcool chez les adolescents, au repérage précoce et à l’intervention brève, mais également aux spécificités de la médecine de l’adolescent.
- Published
- 2016
14. Le développement du repérage des pratiques addictives en médecine générale en France
- Author
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François Beck, R. Guignard, L. Karila, Arnaud Gautier, I. Obradovic, CERMES3 - Centre de recherche Médecine, sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3 - UMR 8211 / U988 / UM 7), and Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
- Subjects
Drug ,medicine.medical_specialty ,Epidemiology ,media_common.quotation_subject ,medicine.medical_treatment ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Repérage précoce ,Tabac ,Médecine générale ,medicine ,Cannabis abuse ,030212 general & internal medicine ,Traitement ,Psychiatry ,media_common ,biology ,business.industry ,Addiction ,Public Health, Environmental and Occupational Health ,Addictions ,biology.organism_classification ,030227 psychiatry ,3. Good health ,Dépistage ,Feeling ,Intervention brève ,Smoking cessation ,Cannabis ,Brief intervention ,business ,Alcool ,Addiction care - Abstract
International audience; Position du problème Proposer un état des lieux du repérage des pratiques addictives en médecine générale et analyser son évolution depuis la fin des années 1990. Méthodes L’étude s’appuie sur l’enquête téléphonique « Baromètre santé Médecins Généralistes » (n = 2083), décrivant les pratiques des praticiens libéraux en matière de prévention. Résultats Près des deux tiers des médecins généralistes déclarent aborder la question de la consommation de tabac au moins une fois avec chaque patient pour l’alcool, ils sont 23 % à le déclarer et 8 % pour le cannabis, consommations pour lesquelles le repérage se fait de manière moins systématique : environ 70 % déclarent ne les aborder qu’avec certains patients jugés « à risque ». Un tiers déclare utiliser en consultation des questionnaires d’aide au repérage de la dépendance tabagique, alors qu’ils n’étaient que 6 % en 2003. Seuls 13 % des médecins ont recours à des questionnaires standardisés pour repérer les consommations problématiques d’alcool. Cette pratique apparaît toutefois en très forte hausse depuis 1998 (1,4 % en 1998, 2,0 % en 2003). Elle s’avère plus fréquente parmi les médecins qui appartiennent à un réseau d’addictologie, mais aucun lien n’est retrouvé ni avec le sexe, ni avec l’âge ni avec le lieu d’exercice. L’utilisation de questionnaires de repérage des consommations de cannabis ne concerne que 2 % des généralistes. La prise en charge des usagers de cannabis apparaît particulièrement liée à la propension du médecin à aborder cette question sans attendre une demande du patient. La part des médecins déclarant avoir vu un patient pour un sevrage tabagique au cours des sept derniers jours est stable depuis 2003, après une hausse très significative entre 1998 et 2003. La part de ceux déclarant avoir vu au moins un patient pour un sevrage alcoolique (52 %) est stable depuis 1998. Conclusion Cette étude illustre la diffusion des pratiques de prise en charge du sevrage tabagique et, dans une moindre mesure, de repérage des usages d’alcool et de cannabis, ainsi que le recours croissant aux outils d’aide au repérage de la dépendance en médecine générale. De telles pratiques s’avèrent très liées à la facilité à aborder ces consommations, elle-même liée au fait de pouvoir s’appuyer sur des directives institutionnelles ou des outils de repérage validés. Il apparaît ainsi important d’encourager la mise en place, en consultation, d’une démarche éducative incluant le repérage précoce et l’intervention brève.
- Published
- 2011
15. Étude pilote de l’entretien motivationnel chez des personnes condamnées pour conduite avec facultés affaiblies
- Author
-
Maurice Dongier, Marie Claude Ouimet, Lucie Legault, Florence Chanut, Louise Nadeau, Thomas G. Brown, and Jacques Tremblay
- Subjects
driving under the influence ,Social Sciences and Humanities ,result ,entretien motivationnel ,traitement, résultat ,intervención breve ,Applied Mathematics ,General Mathematics ,Motivational Interviewing ,conduite avec facultés affaiblies ,brief intervention ,tratamiento ,conducir con las facultades debilitadas ,remedial programs ,Sciences Humaines et Sociales ,resultado ,intervention brève ,entrevista de motivación - Abstract
Dans cette étude pilote contrôlée et randomisée (N = 51), nous avons examiné l’impact d’une intervention brève, l’entretien motivationnel (EM, Motivational Interviewing), comparée à une simple séance d’information comme condition contrôle, chez des personnes condamnées pour conduite avec facultés affaiblies. Les participants devaient avoir un diagnostic actif d’abus ou de dépendance à l’alcool et devaient être recrutés en dehors des programmes officiels de traitement pour conducteurs avec facultés affaiblies de façon à tester l’EM chez des individus qui n’étaient pas nécessairement prêts à changer. Nous avons évalué le pourcentage de jours de forte consommation d’alcool (≥ 6 consommations standards d’alcool par jour), les résultats à l’AUDIT et l’utilisation de services après trois et six mois de suivi. Les résultats indiquent que l’exposition à l’EM a entraîné une réduction significativement plus grande du nombre de jours à forte consommation d’alcool et du nombre de visites à des professionnels de la santé après six mois de suivi. L’ampleur des effets observés est comparable à celle que l’on peut retrouver dans d’autres études employant l’EM avec différentes populations ayant un problème d’alcool. Quoique préliminaires, ces résultats suggèrent que l’emploi de l’EM pourrait être avantageux, même chez des individus qui ne sont pas engagés dans un processus de réhabilitation. Une étude plus approfondie du potentiel de l’EM conduisant directement à une amélioration de la conduite en état d’ébriété est clairement justifiée., A pilot randomized controlled trial (N = 51) investigated the impact of a brief intervention approach : Motivational Interviewing (MI), compared to a simple information session as a control condition, in offenders convicted of driving under the influence (DUI). Participants had a current diagnosis of alcohol abuse or dependence, and were recruited outside of mandated DUI remedial programs, in order to test MI in individuals who were not necessarily prepared to change. We evaluated the percentage of days of significant alcohol consumption (≥ 6 standard drinks a day), AUDIT scores and service utilization at three and six months follow-up. Results indicated that exposure to MI resulted in a significantly greater reduction in the number of days of significant alcohol consumption and fewer visits to health professionals at six months follow-up. Observed effect sizes were comparable to other studies of MI in different populations with alcohol problems. While preliminary, these results suggest that MI for DUI could have benefits, even in individuals who are not involved in a remedial process. A comprehensive study of MI’s potential in more directly improving drinking and driving outcomes is clearly warranted., En este estudio piloto controlado y aleatorio (N = 51), hemos examinado el impacto que produjo una breve intervención, la entrevista de motivación (EM, Motivational Interviewing), en personas condenadas por conducir con facultades debilitadas, comparándola a una simple sesión de información como condición de control. Los participantes debían tener un diagnóstico activo de abuso o de dependencia de alcohol y haber sido reclutados fuera de los programas oficiales de tratamiento para conductores con facultades debilitadas, con el objetivo de probar la entrevista de motivación en individuos que no estaban necesariamente preparados para cambiar. Hemos evaluado el porcentaje de días de fuerte consumo de alcohol (≥ 6 consumos regulares de alcohol por día), los resultados en la verificación y la utilización de los servicios luego de tres y seis meses de seguimiento. Los resultados indican que la exposición a la entrevista de motivación generó una reducción significativamente más importante de días de fuerte consumo de alcohol y de la cantidad de visitas a profesionales de la salud luego de seis meses de seguimiento. La amplitud de los efectos observados es comparable a la que se puede encontrar en otros estudios que emplean la entrevista de motivación con diferentes poblaciones que tienen un problema de alcohol. Si bien preliminares, estos resultados sugieren que el uso de las entrevistas de motivación podría ser ventajoso, incluso con individuos que no están comprometidos en un proceso de rehabilitación. Se justifica ampliamente un estudio más profundo de las posibilidades de la entrevista de motivación como medio para lograr directamente una mejoría en cuando a la conducción de vehículos en estado de ebriedad.
- Published
- 2008
16. Le développement du repérage des pratiques addictives en médecine générale en France
- Author
-
Beck, François, Guignard, R, Obradovic, I, Gautier, A, Karila, L, CERMES3 - Centre de recherche Médecine, sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3 - UMR 8211 / U988 / UM 7), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES), Observatoire français des drogues et des toxicomanies [Saint-Denis La Plaine] (OFDT), and Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
- Subjects
Alcohol problems ,Addiction ,Addictions ,Brief intervention ,General practitioner ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,Treatment ,Dépistage ,Repérage précoce ,Médecine générale ,Tabac ,Tobacco ,Screening ,Intervention brève ,Traitement ,Cannabis ,Alcool - Abstract
International audience; BackgroundMake an inventory of screening of addictive behaviours among general practice since the end of the 1990s.MethodsA representative sample of 2,083 general practitioners was surveyed in 2008/2009. They were asked about their prevention practices.ResultsTwo thirds of the general practitioners (GPs) reported discussing tobacco consumption at least once with each patient. This assessment was less systematic for alcohol (23% of GPs) and cannabis (8% of GPs). Approximatively 70% reported addressing cannabis or alcohol use issues only with patients at risk. One third reported using tobacco smoking screening questionnaires, while there were only 6% in 2003. Only 13% of GPs used alcohol standardized questionnaires, a clear rise since 1998 (1.4% in 1998, 2.0% in 2003). Using alcohol standardized screening tests was more frequent among GPs belonging to a drug addiction network, but no significant link was found with gender, age or area. Only 2% of GPs used cannabis use screening tests. The care for cannabis users seemed particularly linked to the practitioners’ inclination to discuss this issue without waiting for a demand arising from the patient. The proportion of practitioners reporting helping patients kick their nicotine addiction in the last seven days proved stable since 2003, after a very significant increase between 1998 and 2003. The proportion of GPs reporting seeing a patient for an alcoholic weaning (52%) was stable since 1998.ConclusionThis study illustrates the development of addiction care practices integrating smoking cessation help and, to a more limited extent, screening of alcohol and cannabis abuse, evidenced by the expanded application of standardized questionnaires in general practice. Consideration given to cannabis and alcohol use assessment appeared correlated to GPs feeling at ease with addressing drug use issues, this feeling being linked to their ability to rely on institutional directives or validated screening tools. It seems thus important to encourage the implementation of a health educational approach including early screening and brief intervention during consultation.; Position du problèmeProposer un état des lieux du repérage des pratiques addictives en médecine générale et analyser son évolution depuis la fin des années 1990.MéthodesL’étude s’appuie sur l’enquête téléphonique « Baromètre santé Médecins Généralistes » (n = 2083), décrivant les pratiques des praticiens libéraux en matière de prévention.RésultatsPrès des deux tiers des médecins généralistes déclarent aborder la question de la consommation de tabac au moins une fois avec chaque patient pour l’alcool, ils sont 23 % à le déclarer et 8 % pour le cannabis, consommations pour lesquelles le repérage se fait de manière moins systématique : environ 70 % déclarent ne les aborder qu’avec certains patients jugés « à risque ». Un tiers déclare utiliser en consultation des questionnaires d’aide au repérage de la dépendance tabagique, alors qu’ils n’étaient que 6 % en 2003. Seuls 13 % des médecins ont recours à des questionnaires standardisés pour repérer les consommations problématiques d’alcool. Cette pratique apparaît toutefois en très forte hausse depuis 1998 (1,4 % en 1998, 2,0 % en 2003). Elle s’avère plus fréquente parmi les médecins qui appartiennent à un réseau d’addictologie, mais aucun lien n’est retrouvé ni avec le sexe, ni avec l’âge ni avec le lieu d’exercice. L’utilisation de questionnaires de repérage des consommations de cannabis ne concerne que 2 % des généralistes. La prise en charge des usagers de cannabis apparaît particulièrement liée à la propension du médecin à aborder cette question sans attendre une demande du patient. La part des médecins déclarant avoir vu un patient pour un sevrage tabagique au cours des sept derniers jours est stable depuis 2003, après une hausse très significative entre 1998 et 2003. La part de ceux déclarant avoir vu au moins un patient pour un sevrage alcoolique (52 %) est stable depuis 1998.ConclusionCette étude illustre la diffusion des pratiques de prise en charge du sevrage tabagique et, dans une moindre mesure, de repérage des usages d’alcool et de cannabis, ainsi que le recours croissant aux outils d’aide au repérage de la dépendance en médecine générale. De telles pratiques s’avèrent très liées à la facilité à aborder ces consommations, elle-même liée au fait de pouvoir s’appuyer sur des directives institutionnelles ou des outils de repérage validés. Il apparaît ainsi important d’encourager la mise en place, en consultation, d’une démarche éducative incluant le repérage précoce et l’intervention brève.
- Published
- 2011
17. Étude pilote de l’entretien motivationnel chez des personnes condamnées pour conduite avec facultés affaiblies
- Author
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Chanut, Florence, Dongier, Maurice, Legault, Lucie, Tremblay, Jacques, Nadeau, Louise, Ouimet, Marie-Claude, Brown, Thomas G., Chanut, Florence, Dongier, Maurice, Legault, Lucie, Tremblay, Jacques, Nadeau, Louise, Ouimet, Marie-Claude, and Brown, Thomas G.
- Abstract
Dans cette étude pilote contrôlée et randomisée (N = 51), nous avons examiné l’impact d’une intervention brève, l’entretien motivationnel (EM, Motivational Interviewing), comparée à une simple séance d’information comme condition contrôle, chez des personnes condamnées pour conduite avec facultés affaiblies. Les participants devaient avoir un diagnostic actif d’abus ou de dépendance à l’alcool et devaient être recrutés en dehors des programmes officiels de traitement pour conducteurs avec facultés affaiblies de façon à tester l’EM chez des individus qui n’étaient pas nécessairement prêts à changer. Nous avons évalué le pourcentage de jours de forte consommation d’alcool (≥ 6 consommations standards d’alcool par jour), les résultats à l’AUDIT et l’utilisation de services après trois et six mois de suivi. Les résultats indiquent que l’exposition à l’EM a entraîné une réduction significativement plus grande du nombre de jours à forte consommation d’alcool et du nombre de visites à des professionnels de la santé après six mois de suivi. L’ampleur des effets observés est comparable à celle que l’on peut retrouver dans d’autres études employant l’EM avec différentes populations ayant un problème d’alcool. Quoique préliminaires, ces résultats suggèrent que l’emploi de l’EM pourrait être avantageux, même chez des individus qui ne sont pas engagés dans un processus de réhabilitation. Une étude plus approfondie du potentiel de l’EM conduisant directement à une amélioration de la conduite en état d’ébriété est clairement justifiée., A pilot randomized controlled trial (N = 51) investigated the impact of a brief intervention approach : Motivational Interviewing (MI), compared to a simple information session as a control condition, in offenders convicted of driving under the influence (DUI). Participants had a current diagnosis of alcohol abuse or dependence, and were recruited outside of mandated DUI remedial programs, in order to test MI in individuals who were not necessarily prepared to change. We evaluated the percentage of days of significant alcohol consumption (≥ 6 standard drinks a day), AUDIT scores and service utilization at three and six months follow-up. Results indicated that exposure to MI resulted in a significantly greater reduction in the number of days of significant alcohol consumption and fewer visits to health professionals at six months follow-up. Observed effect sizes were comparable to other studies of MI in different populations with alcohol problems. While preliminary, these results suggest that MI for DUI could have benefits, even in individuals who are not involved in a remedial process. A comprehensive study of MI’s potential in more directly improving drinking and driving outcomes is clearly warranted., En este estudio piloto controlado y aleatorio (N = 51), hemos examinado el impacto que produjo una breve intervención, la entrevista de motivación (EM, Motivational Interviewing), en personas condenadas por conducir con facultades debilitadas, comparándola a una simple sesión de información como condición de control. Los participantes debían tener un diagnóstico activo de abuso o de dependencia de alcohol y haber sido reclutados fuera de los programas oficiales de tratamiento para conductores con facultades debilitadas, con el objetivo de probar la entrevista de motivación en individuos que no estaban necesariamente preparados para cambiar. Hemos evaluado el porcentaje de días de fuerte consumo de alcohol (≥ 6 consumos regulares de alcohol por día), los resultados en la verificación y la utilización de los servicios luego de tres y seis meses de seguimiento. Los resultados indican que la exposición a la entrevista de motivación generó una reducción significativamente más importante de días de fuerte consumo de alcohol y de la cantidad de visitas a profesionales de la salud luego de seis meses de seguimiento. La amplitud de los efectos observados es comparable a la que se puede encontrar en otros estudios que emplean la entrevista de motivación con diferentes poblaciones que tienen un problema de alcohol. Si bien preliminares, estos resultados sugieren que el uso de las entrevistas de motivación podría ser ventajoso, incluso con individuos que no están comprometidos en un proceso de rehabilitación. Se justifica ampliamente un estudio más profundo de las posibilidades de la entrevista de motivación como medio para lograr directamente una mejoría en cuando a la conducción de vehículos en estado de ebriedad.
- Published
- 2007
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